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Archives Mensuelles: décembre 2014

Echos des ecoquartiers (2) : la prise de la Bastide Niel ?

27 samedi Déc 2014

Posted by Patrick PAPADATO in Darwin, Ecoquartier, Urbanisme

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Bastide, Bastide Niel, BBC, bordeaux, Darwin, ecologie, Ecoquartier, Géothermie, Groupe évolution, quartier, Urbanisme

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Le futur éco-quartier bastide Niel se situe en bordure de Garonne, sur la rive droite de Bordeaux.
En prolongement de la ZAC (Zone d’aménagement concerté) Cœur de Bastide, la ZAC Bastide Niel dans le cadre de la poursuite de la reconquête de 34 Ha de friches en cœur d’agglomération, doit finaliser l’aménagement de ce secteur de Bordeaux.

Compris entre l’avenue Thiers et le quai de Queyries, elle se compose de deux friches ferroviaires (20 hectares) et de l’ancienne Caserne Niel (9,4 hectares).
C’est la Communauté Urbaine de Bordeaux et la Ville par l’intermédiaire de Bordeaux Métropole Aménagement qui sont aux commandes associées avec Domofrance et Aquitanis.
Le projet conçu par Winy Maas (agence MVRDV) doit s’étaler de 2015 à 2027 et créer un quartier de centre-ville dense, mixte, accessible à tous, « durable ».
Le programme prévisionnel de construction, c’est :
238 510 m² de logements ( 3400 logements / 55% de logements locatifs sociaux et accession maîtrisée)
27 000 m² de bureaux
13 500 m² d’activités de production
22 500 m² de commerces et services
53 990 m² d’équipements publics et privés
Les premiers îlots mixtes de logements, bureaux, activités et équipements seront livrés dès 2017.(les archives municipales ouvriront fin 2015)

Bastide Niel sera donc un écoquartier, ce qui sous entend: innovant en matière d’économie d’énergie, de gestion des eaux et des déchets, de déplacements (déplacements doux, transports en commun, gestion du stationnement) mais également en matière de qualité des logements.
Un réseau de chaleur public sera ainsi réalisé, alimenté par la géothermie, et la majeure partie de l’électricité consommée sur site devrait être produite sur Bastide Niel.(par des panneaux photovoltaïques) C’est pourquoi l’isolation et l’orientation des logements devront être optimales pour favoriser ensoleillement et diminuer les consommations d’énergie.

Actuellement, seul le projet Darwin est en place.(Les premiers bureaux ont été livrés fin 2012) Il est en quelque sorte le fer de lance de ce nouveau quartier. Mais c’est quoi le projet darwin ?

Initié en 2006, par le groupe Evolution, actionnaire majoritaire de l’agence conseil Inoxia (dirigé par Philippe Barre) une société a été créé, la Sas Darwin-Bastide, afin d’assurer la maîtrise d’ouvrage de l’opération. En juin 2008, elle fait l’acquisition des 10 000 m2 des magasins généraux de l’ancienne caserne Niel auprès de la Communauté urbaine de Bordeaux, le chantier démarre à l’ automne 2010.

La rénovation en BBC des magasins généraux, qui datent de 1850, doit atteindre une consommation de 69 kWhep/m2/an. Au final, cet « écosystème » s’articulera autour d’une synergie d’acteurs économiques et solidaires( 5.700 m2 de bureaux et 1.700 m2 de locaux commerciaux) qui devraient créer près de 250 emplois, dont une centaine de créations.

Pour ses initiateurs, le projet Darwin a pour but de minorer l’impact environnemental en mutualisant les ressources. c’est ainsi que les équipements, bureaux, commerces et services, en réduisant leur consommation énergétique, en limitant les pollutions, tout en améliorant leurs conditions de travail, en expérimentant de nouvelles façons de travailler devraient permettre de stimuler la créativité et l’innovation.
Actuellement, la consommation est de moins de 70kWhep/m2/an, et l’installation de près de 700m2 de panneaux photovoltaïques couvrent les besoins liés aux usages informatiques.
La sobriété énergétique est donc activement recherchée.

Mais le projet Darwin ne se veut pas seulement centré sur sa communauté. Des espaces et des services sont donc ouverts au public (crèche, restauration, commerces, zone de co-working, ferme urbaine, skatepark…) pour une intégration à la vie de quartier et à la dynamique de l’agglomération.

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Alors Bastide Niel, écoquartier idéal?

On l’aura compris, le projet darwin est un vrai projet novateur porté par des acteurs convaincus de la nécessité de changer de modèle de développement. Soutenu par la collectivité qui a cru au projet initial, Darwin est devenu la vitrine de cette ZAC Bastide Niel. Cependant, rien ne dit que la suite sera du même niveau…
Rappelons que Darwin, c’est seulement 10 000 m2 sur les 355 500 m² prévus pour la totalité de la ZAC.

D’autant que la suite du projet concernera au minimum 10 000 habitants, répartis sur 130 îlots. Une petite ville organisée autour de 24 jardins et sans unité architecturale. Un défi aussi énergétique avec des panneaux solaires intégrés aux façades et sur les terrasses. L’articulation entre ces îlots et ces bâtiments risquent donc d’être difficile à trouver.

En ce qui concerne les habitants, l’écoquartier imposera notamment le choix de la réduction de la voiture. Parkings mutualisés, ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) évoqué car plus économique qu’un tramway, tout reste encore à écrire pour ce quartier qui se veut écologique.
Ce qui sous entend qu’il faudra aussi changer les habitudes des futurs résidents de Bastide Niel qui voient déjà les habitants de la ZAC voisine, coeur de Bastide tenter de résoudre quotidiennement leur problème de stationnement…

Affaire à suivre.

Echos des écoquartiers bordelais (1)

12 vendredi Déc 2014

Posted by Patrick PAPADATO in Ecoquartier, Ginko, Urbanisme

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bordeaux, ecologie, Ecoquartier, Ginko, quartier, quartier du lac, Urbanisme

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Un écoquartier, d’après la définition donnée par le ministère de l’écologie, est un projet d’aménagement urbain qui respecte les principes du développement durable tout en s’adaptant aux caractéristiques de son territoire… Définition donc très, très large qui ne permet pas d’y voir très clair dans les projets actuellement proposés sur notre ville.

Ce concept d’écoquartier est actuellement à la mode et Bordeaux n’échappe pas au mouvement. Deux écoquartiers sont actuellement en cours de développement.

Le plus avancé: le Ginko, écoquartier de Bordeaux Lac est une ZAC (zone d’aménagement concerté) opération publique d’aménagement de l’espace urbain pour la création complète d’aménagement d’un nouveau quartier, en bord du lac, intégrant sur le papier: habitat collectif HQE et BBC,tramway, pistes cyclables, commerces de proximité et mixité sociale.

En phase de démarrage: sur Bordeaux Bastide, la rénovation de l’îlot Niel
, cette ancienne caserne veut devenir une zone pilote autour de concepts environnementaux ambitieux, avec notamment le projet Darwin.
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Le Ginko ou Berges du Lac a donc ouvert la danse et accueillent le premier écoquartier de Bordeaux.
Cet écoquartier sur la rive Est du lac de Bordeaux, délégué par la CUB au promoteur Bouygues Immobilier est situé à proximité du quartier des Aubiers et de la zone commerciale d’Auchan lac.
Gingko rentre aussi dans un projet plus large d’aménagement des espaces situés entre Bordeaux Lac et la Garonne en faisant l’articulation entre le futur quartier, les Aubiers et les Bassins à flot.

Le futur quartier Gingko en chiffres
32 hectares de périmètre
2.700 logements, soit l’accueil environ de 7.000 habitants (33% de logements sociaux, 22% d’accession sociale aidée et modérée, 45% d’accession libre), le tout réparti sur une trentaine d’îlots.
40% d’espaces verts (dont un parc de 4,5 ha)
21.350 m² d’établissements publics dont deux groupes scolaires, un collège privé, une Maison polyvalente, une Maison des danses, un gymnase avec mur d’escalade et 1 Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes)
25.180 m² de bureaux
30.000 m² de commerces en connexion avec la zone commerciale déjà existante
Création attendue de 2.000 emplois
Le tout sera chauffé par un réseau de chaleur alimenté par une chaufferie biomasse qui doit couvrir 100% des besoins. Le projet se veut exemplaire en matière environnementale et architecturale (démarche HQE, bilan carbone à l’échelle de la ZAC, limitation des consommations en énergie et en eau), en matière de mixité fonctionnelle et sociale et en matière d’aménagement paysager (mise en valeur des berges du lac avec création d’un jardin promenade écologique)

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Alors Gingko est-il donc aussi parfait?

Si les habitants semblent dans l’ensemble plutôt satisfaits de leur installation dans ce nouveau quartier, quelques critiques sont venus ternir quelque peu ce tableau.Listons-les.

On aurait détruit un milieu naturel, une forêt, pour installer cet écoquartier.
Plutôt qu’une forêt parlons plutôt d’une plaine en friche, recouverte d’une végétation diverse où coexistaient pins, bouleaux,… Ils laissent aujourd’hui place à des immeubles d’habitations et de bureaux, imbriqués les uns aux autres, et de quelques espaces verts, coincés entre la zone commerciale et le lac.
On aurait évidemment pu faire un autre choix sur cette zone naturelle de 30 hectares inventoriée en ZNIEFF(zone naturelle d’intérêt pour la flore et la faune) en choisissant de renforcer par exemple la trame verte de Bordeaux sur ce secteur déjà fortement urbanisé.

Le projet a été pensé sans ses futurs habitants, ce qui influence au final la qualité du quartier. Rien à voir en effet avec des écoquartiers comme celui symbolique de Vauban, à Fribourg, où les bâtiments sont des projets collectifs mûris par des groupes d’habitants.
Ici, compte tenu des logements sociaux et des logements pour investisseurs en recherche de produits de défiscalisation, les nombreux locataires ne sont pas forcément impliqués dans la démarche initiale. Et n’adhèrent donc pas tous forcément à l’esprit du quartier. Ce qui explique que la base même des écoquartiers: écocitoyenneté, utilisation de transports propres, tri des déchets, développement de l’auto-énergie, mise en commun des moyens,… peinent quelque peu à se mettre en place.

Cet aménagement durable a naturellement pris en compte l’environnement dans lequel il s’inscrit.
Ce qui pose visiblement problème à certains habitants qui se voient imposer des choix qui perturbent leur quotidien. Manque de place de stationnement (une par logement), présence des ragondins ou encore moustiques compte tenu de la proximité du lac,.. sont des thèmes qui hélas reviennent régulièrement en conseil de quartier. Il est vrai qu’on peut regretter que la conception même des bâtiments n’aient pas pris en compte cette donnée, en intégrant initialement des moustiquaires par exemple.

La chaufferie et le réseau de chaleur à Ginko, gérée par Cofely (groupe GDF-Suez) utilise pour l’instant du gaz (23%) plutôt que la centrale bois initialement prévue.
Mais le gestionnaire rappelle que son  » engagement est de fournir une énergie 100% renouvelable au terme du programme immobilier » et qu’il est pour l’instant « plus économique pour tout le monde de faire tourner notre petite centrale au gaz que la grosse chaudière au bois ». Les aléas du développement durable en quelque sorte…

N’y a-t-il pas une opposition à adosser un écoquartier à l’agrandissement d’une des plus vastes zones commerciales de la CUB?
Ce modèle de développement n’est-il pas en effet totalement dépassé? 30 000 m2 de surfaces commerciales en plus sur ce secteur déjà fortement impacté interroge quelque peu. Ce qui entraîne que les commerces prévus ou déjà implantés sur le Ginko réclament des places supplémentaires de parking afin de capter les éventuels clients de la zone commerciale qui, eux, se déplacent majoritairement en voiture.

Le lien avec le quartier des Aubiers n’a pas été à la hauteur des enjeux de mixité sociale. Deux zones cohabitent sans réellement coexister ensemble, les Aubiers et le Ginko. La mixité socio-urbaine basée sur le développement du lien social et de l’écocitoyenneté doit ici encore faire ses preuves.

La structure même des îlots très dense, très concentrée est peu propice par certains endroits à la respiration. La conception des îlots d’habitat et des bâtiments seront-ils favorables à un bon fonctionnement social urbain? Voilà un enjeu de taille qui reste encore à démontrer.

Enfin certains dénoncent la récupération du concept par des « promoteurs architectes » dont les projets ne respectent qu’en partie la notion d’écoquartier.

Alors l’écoquartier du lac sera-t-il bien un levier de régénération urbaine des territoires dans lesquels il s’insère?
Bien des points restent pour l’instant en attente, même si le tramway en passant aux Aubiers a déjà fait beaucoup en rattachant enfin ce secteur à Bordeaux.
Il faudra donc attendre l’aménagement final de ce quartier pour évaluer, et si possible avec les habitants, pour voir si cette démarche d’aménagement urbain sera aussi durable qu’elle veut bien le dire.

La planète se réchauffe… la pelouse du nouveau stade de Bordeaux aussi!

05 vendredi Déc 2014

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, stade

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bordeaux, ecologie, Grand stade, pelouse chauffee, plan climat, stade, Stade écolo

pelouse

Cela va donc chauffer… sous la pelouse du nouveau stade de Bordeaux.

SBA (Stade Bordeaux Atlantique) a ainsi annoncé en début de semaine avoir opté pour un système de chauffage intégré au sol pour stimuler la photo-synthèse de la pelouse et faire en sorte qu’en hiver, la température ne descende jamais à moins de 6°C…

La problématique des pelouses dans les stades impose aux gestionnaires d’offrir la meilleure qualité possible pour le spectacle footballistique. Froid et gel sont en effet des facteurs de risque pour le gazon et… pour la qualité du jeu.
L’objectif, en cas de froid, est donc de maintenir le sol hors-gel sans détremper la pelouse.

Jusqu’à présent, les stades bâchaient leurs pelouses et les chauffaient pour les préserver du gel. C’était un système moins coûteux qu’une réfection totale et donc le plus souvent utilisé. En 2012, l’AS Nancy-Lorraine (L1) déclarait quand même avoir utilisé jusqu’à 2 000 litres de fioul par jour pour éviter que la pelouse du stade ne gèle…

Il faut savoir que les instances du football prévoient des amendes en cas de match annulé au dernier moment. Si un club ne met donc pas tout en œuvre pour maintenir un terrain praticable, il peut recevoir une amende de la Ligue de football (de l’ordre de 40 000 euros) plus des frais de dédommagement pour l’équipe adverse. En cas de match télévisé, les frais peuvent même s’élever à 250 000 euros!

C’est ainsi que tous les nouveaux stades ont donc pris en compte cet élément non négligeable pour leurs finances et soignent dorénavant leur pelouse en développant diverses techniques.
Dans le grand stade de Lille, 500 LED de 400 watts sont installés, utilisés 20 heures par jour. Ce qui représentent d’après La Voix du Nord « la consommation moyenne de 145 foyers ». Sans compter les ventilateurs censés aérer la pelouse. Au stade Louis II à Monaco, on trouve même des lampes éclairant les endroits où se portent …les ombres des tribunes.

Mais le coût financier est tout aussi important et ne se chiffre plus en litres de fioul mais en kilowatts. Déjà Sochaux, il y a quelques années, à l’époque seul club français équipé d’une pelouse chauffante, déclarait pas moins de 60 000 euros d’électricité par an.

Aujourd’hui, les nouveaux stades intègrent pour la plupart des panneaux solaires pour réduire la facture énergétique et éviter de réchauffer la planète en utilisant des énergies fossiles ou nucléaires. C’est un mouvement général dans le monde.

Le toit du stade Maracanã à Rio de Janeiro (Brésil) s’est vu recouvert de 1552 panneaux solaires sur une surface d’environ 2 400 m². Cette centrale solaire permettra de produire annuellement près de 500 MWh, soit l’énergie électrique nécessaire à l’organisation d’une centaine de matchs de football nocturnes ou équivalente à la consommation de 240 foyers.

La ville de Fribourg (Suisse) a installé 11 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques, qui génèrent 7,3 MW, soit 0,6 % de la production d’électricité de la ville. L’objectif de cette initiative est de remplacer les sources d’approvisionnement actuelles par des énergies renouvelables pour, à long terme, ne plus être dépendante des énergies fossiles. Chaque année, 90 000 kWh à 110 000 kWh sont produits par la centrale photovoltaïque du stade.

Sur l’Amsterdam Arena de l’Ajax (Pays Bas) sur les 4200 panneaux photo-voltaïques sont prévus, soit 7000 mètres carré, qui produiront 930.000kWh annuellement, soit 10% des dépenses de l’enceinte, ou la consommation de 270 maisons néerlandaises en un an. Le but est, dans une démarche écologique globale, de rendre le stade écologiquement neutre d’ici 2015.

Et en France?

Tous les stades ou presque qui recevront l’Euro en 2016 se sont engagés dans ce mouvement qui touche le foot professionnel.

A Nice, avec l’Allianz Riviera, sera l’un des premiers stades de foot à énergie positive. Il doit produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. Une performance qui sera en grande partie due aux 4.000 panneaux solaires qui seront installés sur le toit du stade.( 7.000 m2 ) En plus des panneaux solaires, l’enceinte sera dotée d’un système de ventilation naturelle et produira de la chaleur et de la climatisation grâce à la géothermie. L’Allianz Riviera produira 1.500 MWh/an sur les 25.110 MWh renouvelables voulus d’ici 2020 par la ville de Nice dans le cadre de son Plan Climat Energie.

A Lyon, le Grand Stade de Lyon, sera recouvert de panneaux photovoltaïques transparents. Le bâtiment a l’objectif de présenter lui aussi une balance énergétique positive.

A Lille, le grand stade se verra doté de deux éoliennes et d’une installation photovoltaïque de 200 m 2 qui permettront d’économiser 727 MW d’énergie primaire.

Au stade Geoffroy –Guichard à Saint Etienne, 2600 m² de panneaux ont été installés en 2008 qui produisent annuellement 200.000 kWh d’électricité. Ils représentent l’équivalent annuel d’énergie nécessaire à 60 maisons individuelles

A Marseille, le projet de Vélodrome voté en conseil municipal en 2010 prévoyait 7000 m2 de panneaux solaires.. La mairie, prétextant la baisse des tarifs de rachat de l’électricité solaire, a fait une croix sur ce projet

Et Bordeaux dans tout cela?

Les dossiers presse indiquent que le stade de Bordeaux « va profiter du parking couvert de panneaux solaires du Parc des expositions »… Une manière délicate de dire que le projet n’a pas intégré cette dimension dans sa construction.
Le grand stade de bordeaux sera donc beau, on nous le répète à l’envie, mais n’aura rien d’écolo.
Sa pelouse sera ainsi chauffée mais sans que l’enceinte ne produise un seul kilowatt.
Très loin de l’esprit actuel des nouveaux stades, plus respectueux de la planète.

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