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Archives Mensuelles: avril 2016

Ginko: quartier durable?

29 vendredi Avr 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Ecoquartier, Ginko, Urbanisme

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bordeaux, Bordeaux lac, ecologie, Ecoquartier, Ginko, quartier, quartier durable

maqyette ginko

Au fur et à mesure que les différentes phases de construction du quartier Ginko se réalisent,  les Bordelais se rendent mieux compte, sur le terrain, de ce qui est en train de se passer entre les rives du lac et l’ hyper marché de Bordeaux Lac…

A l’origine, ce  projet immobilier devait être révolutionnaire. La communication des promoteurs et de la municipalité surfait largement sur la vague des éco-quartiers qui se développent, encore aujourd’hui, partout  en France. Or avec les bâtiments qui sortent actuellement de terre, le projet Ginko prend des allures de cité dortoir des années soixante et soixante-dix. Quatre-pavillons à Lormont, La Morlette à Cenon ou cité du Grand Parc qui n’ont parfois rien à envier  au quartier Ginko, en matière de jardins  ou de grands espaces.

Petite revue de détails.

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Le but premier d’un écoquartier est normalement de réduire l’impact du bâti sur la nature. Pour l’instant, c’est loin d’être gagné!  On cherche actuellement la nature et il  y a, pour l’instant, plus de grues de chantiers… que d’arbres.  Car si du côté des berges du lac et du futur parc Denis et Eugène Bühler  l’impression de verdure et d’espace  sera au final certain; sur d’autres secteurs,  les surfaces gazonnées et arborées resteront quelque peu  anecdotiques. Car la nature est, parfois,  loin d’être gagnante sur certains îlots. On voit même mal  comment  la biodiversité pourrait s’y développer et  comment flore et faune locales pourraient s’y épanouir, comme il est généralement demandé dans le cahier des charges des écoquartiers.

photo 2

En effet, si de nombreux articles de presse interrogent des locataires heureux de leur vue sur le lac et sur la nature environnante, d’autres  bâtiments sont moins bien situés,  avec vue plongeante sur le salon ou la chambre du voisin. Sur certains îlots de Ginko, les espaces de circulation pour les habitants, restent à minima. Cette sensation interroge sur la volonté d’en faire un quartier durable pour ses habitants et accueillant pour la nature… La densification de notre métropole ne doit pas se faire au dépens de ses habitants et de la qualité de vie.

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Ces bâtiments doivent répondre, de plus,  à des exigences très strictes en matière de consommations avec si possible le recours  aux énergies renouvelables. Un certain nombre d’îlots  n’étant pas réalisé, il est difficile de se prononcer encore sur ce point.  Ce qui est positif,  c’est qu‘une chaufferie biomasse est bien en place, même si son démarrage a été quelque peu difficile  avec le recours au gaz notamment, pour fournir les premiers bâtiments en eau chaude et en chauffage.

Un écoquartier doit aussi inciter à limiter l’utilisation de la voiture en favorisant les transports doux (tramway, bus, vélo, marche à pied). Si le tramway traverse bien  Ginko, il semble que les premiers conflits d’usage entre  riverains concernant les quelques places de parkings démontrent que ce n’est pas encore totalement gagné!  Nous sommes donc très loin de l’interdiction totale de l’usage de l’automobile comme c’est le cas sur certain écoquartiers…D’autre part, la proximité d’Auchan Lac et les bouchons  pour y entrer ou en sortir ne donnent pas vraiment l’impression d’un quartier préservé de la voiture, bien au contraire.maquette ginko 2

Dans un écoquartier digne de ce nom, les habitants sont impliqués, dès la conception, du quartier. Cela n’a pas été le cas sur les berges du lac,  qui a été pensé et vendu,  clé en mains par le promoteur Bouygues immobilier. La concertation qui devrait être au coeur de ce processus n’est donc pas encore vraiment à l’oeuvre,  compte tenu d’une population nouvelle sur ce quartier. Il faut dire qu’avec près de 60 à 70 % de logements en location, difficile de mobiliser des habitants qui n’adhèrent pas tous forcément au concept de départ. D’autant que tous les bailleurs n’assurent pas toujours ensuite le service après vente en matière d’écologie urbaine…

C’est du reste la raison pour laquelle le promoteur des Berges du Lac, a décidé de  financer  l’association Unis-Cité, composée de volontaires du service civique, pour initier les habitants aux éco-gestes. Mais  la greffe du développement durable va certainement demander un peu plus de  temps pour prendre.

En matière économique, si normalement des services et des magasins devraient  voir le jour,  la présence  de l’imposant voisin Auchan-Lac risque de peser sur la pérennité de certains de ces commerces de proximité.

Alors  Ginko, quartier durable? Seules, les prochaines années nous diront si ce quartier saura se développer en ce sens où s’il  viendra s’ajouter à la longue liste des quartiers dortoirs de notre Métropole…

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Passages de bennes et déchets en hausse, taxes aussi.

07 jeudi Avr 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, déchets, ecologie, quartier, TEOM

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Les élus de Bordeaux Métropole ont  donc voté, le 18 mars,  la hausse de la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères) pour cette année 2016.

Cela faisait bientôt onze ans que les taux n’avaient pas augmenté.  Le service de collecte des déchets est en effet déficitaire, compte tenu de charges qui augmentent et de recettes qui ne suivent pas forcément.

Les habitants de l’agglomération et notamment les Bordelais du centre-ville verront donc cette année leur taxe d’ordures ménagères s’alourdir.

Cette hausse sera plus conséquente sur le centre-ville. Il faut dire que pour ce secteur, la mairie de Bordeaux a imposé le 4+2 ( quatre tournées pour le bac gris et deux pour le bac vert) afin de tenter de trouver une solution aux problèmes récurrents de propreté dans le centre historique.

Cette solution voulue par le maire de Bordeaux influe  ainsi sur les comptes de la gestion des déchets de notre métropole. Alors que  d’autres communes sont  passées au 1+1, ce qui allège le coût des tournées, le passage dans Bordeaux six jours sur sept de la benne pèse un peu plus sur les comptes de la collectivité.

Afin de rétablir une certaine équité, Bordeaux métropole a donc décidé de mettre à contribution les habitants,  et principalement ceux du centre-ville.  Le principe est que chacun devra payer  en fonction du nombre de passages des éboueurs. Logique.

Moins logique est le fait que cette demande d’un passage six jours sur sept vient de la mairie de Bordeaux et non des habitants de l’hyper-centre.  C’est par contre eux qui  devront payer le service supplémentaire demandé par le maire. Astucieux.

Ainsi ne réussissant pas assurer une propreté exemplaire  sur le coeur historique, le maire rajoute donc des passages de bennes et fait payer ces tournées supplémentaires par les contribuables Bordelais. Astucieux mais pas forcément très juste!

D’autant que ces riverains ne sont certainement  pas les seuls responsables de ses ordures ménagères qui débordent sur les trottoirs…. certains commerces et restaurants ne jouant pas toujours le jeu. Mais pour l’instant, pas plus de sanctions à leur encontre.1834304_745_8562923_800x400

Le pibal : espèce en voie d’extinction?

01 vendredi Avr 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Transports, vélo

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bordeaux, Deplacements, ecologie, Juppé, vélo

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Cela devait être un événement  dans le monde du vélo, tout au moins à Bordeaux.

Le Pibal, vélo-trottinette, imaginé par le designer Philippe Starck devait révolutionner le monde des cyclistes bordelais.

Présenté en grande pompe à la mairie, ce  formidable coup de pub  pour la politique cyclable du maire s’est révélé, en définitive,  un formidable fiasco.

Car ce  vélo jaune reconnaissable à ses pneus de la même couleur n’a pas circulé bien longtemps dans les rues de Bordeaux.

En Août 2015, les 323 chanceux qui avaient emprunté gratuitement  cette bicyclette à la maison du vélo ont dû  rendre  leur monture. La ville de Bordeaux et l’entreprise Peugeot constatant des fissures sur les cadres des Pibal, les ont fait revenir en urgence pour procéder à des vérifications. A l’origine, le Pibal devait remplacer progressivement la flotte des 4.500 vélos disponibles à la maison du vélo en prêt gratuit.

Mais ce formidable outil de communication pour le maire a connu bien des déboires .

Ainsi, dès le départ, lors de sa présentation en mairie, cet objet de toutes les attentions n’a pu être essayé. Le prototype n’étant pas terminé, les invités n’ont pu que le prendre… en photo mais pas le tester.

Suite à  la période d’essai qui a révélé des problèmes de béquille trop légère par rapport au poids de l’engin, de garde-boue trop court, d’éclairage défaillant,… la livraison des premiers exemplaires qui devait avoir lieu  en janvier 2014, a été repoussée à fin février pour,  en définitive,  n’être effective qu’en septembre 2014.

Après l’effet surprise, les critiques ont vite circulé sur ce vélo.

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« Il n’a que la beauté de son intelligence, de son honnêteté, de sa durabilité.(sic…) Rustique et fiable, il est un nouvel ami au service des futures attentes de Bordeaux. », Philippe Starck, concepteur du PIBAL.

Malgré les avis enthousiastes de son concepteur et des élus municipaux: « c’est un très bon vélo urbain », ce vélo-patinette n’est pas apparu  adapté à tous,  du fait de sa hauteur et de son poids notamment.  Le système de  vitesses déroutant et la plateforme touchant la chaussée à chaque descente de trottoir sont aussi d’autres points défaillants.

Depuis, le Pibal est devenu un objet rare, largement supplanté par le Vcub.

Si le Vcub est certainement moins « tendance »,  il s’est largement  imposé dans le paysage Bordelais et a pris rapidement  la place du Pibal.

On peut, aujourd’hui,  se poser la question de l’intérêt pour la ville ( et aujourd’hui la métropole ) à proposer un service de prêt  de vélo  à ses habitants. Si ce prêt se justifiait, il y a quelques années pour faire la promotion de ce mode de transport;  aujourd’hui avec le développement des stations Vcub et  de la pratique du vélo en ville, l’intérêt de cette location gratuite de  bicyclettes  s’estompe quelque peu.

D’autant que tout cela a un coût pour la collectivité. Le budget de la maison du vélo  est de l’ordre de 550 000 euros. L’opération Pibal devait coûter  200 000  euros la première année puis 130 000 euros les deux années suivantes…

Pour finir, rappelons qu’un Pibal coûte à la construction selon Peugeot la modique somme de 420 euros, alors que Michel Duchêne (à l’époque le Mr Vélo d’Alain Juppé) avait déclaré en juin 2012 que le coût initial de 300 euros était « non négociable »…

Au final, combien cette opération de communication a-t-elle vraiment coûté au contribuable bordelais?

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Vélo imaginé par un designer Suédois, Svepa Bike, bien avant le Pibal. étonnant, non?

 

 

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