Ecolo Bordeaux Blog

~ Bordeaux est une belle ville mais l'écologie n'est-elle qu'une façade ou bien une réalité? Ce blog se propose de recenser ce qui se fait en matière d'écologie et ainsi de permettre à chacun de se faire une opinion! Vous pouvez trouver des informations sur ce qui se fait ailleurs sur https://www.facebook.com/Ecolobordeauxblog-386811244801113/

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Archives Mensuelles: septembre 2016

Le temps des vélos est venu.

22 jeudi Sep 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Transports, vélo

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bordeaux, Deplacements, Juppé, plan vélo, politique cyclable, quartier, Urbanisme, vélo

stationnement-velo

C’est juré! Bordeaux Métropole atteindra les 15% des déplacements à vélo en 2020.

Voilà  donc un sacré challenge pour notre agglomération. D’autant qu’aujourd’hui avec seulement  8% seulement des déplacements qui se font à bicyclette sur l’agglomération et près de 11% sur le centre de Bordeaux,   cela sous-entend un sérieux changement de  braquet.  7% en trois ans: belle ambition!

Comme pour mieux encourager ses équipes,  le maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole a annoncé à la presse vouloir faire de 2017, l’année du vélo.

Mais il lui faudra sacrément pédaler pour faire remonter Bordeaux dans les classements des villes cyclables. Rappelons que si en 2013, Bordeaux s’était placée, à la surprise générale, en 4e position du Copenhagenize index. Depuis ce classement, qui faisait la fierté de l’équipe municipale et… « tousser » bon nombre d’adeptes journaliers de la petite reine,  a rétrogradé Bordeaux, en 2015, à la 8e position.

Il semble en effet que l’investissement et les innovations ont marqué le pas ces dernières années et que la volonté politique ne soit plus vraiment au rendez-vous.

Si Bordeaux Métropole a bien voté pour 2016 une enveloppe de 100 00 euros pour régler les problèmes de stationnement;  au  premier semestre, 340 arceaux seulement avaient été installés.

Ce qui est nettement  insuffisant, compte tenu de la demande sur le terrain. Un rapide tour en ville permet de s’apercevoir que les équipements manquent et que les vélos débordent sur les trottoirs.

Car si à Bordeaux, les habitants se mettent peu à peu au vélo, si les tourne à droite commencent à se généraliser, si les sas de sécurité , encore trop peu respectés, existent, si les kilomètres de pistes augmentent, … c’est sur la question du stationnement que l’effort doit porter.

La place de la voiture est encore reine.

En centre ville comme dans les quartiers, la solution serait de remplacer les places de stationnement pour les voitures  par des places pour les vélos.

En effet, la part modale du vélo  augmentant,  il serait logique que la part de stationnement vélo augmente en conséquence et  réduise  ainsi les places pour les voitures.

Car plus de vélos,  cela sous entend,  forcément moins de voitures qui circulent et donc moins de besoin en stationnement.

Un rééquilibrage des places de stationnement est nécessaire à l’échelle de la ville.

velos-sur-trottoirs

Aujourd’hui, les trottoirs sont envahis par les vélos, ce qui gêne considérablement le déplacement des piétons, des poussettes, des personnes à mobilité réduite,…

Mais indéboulonnable, la voiture reste trop souvent la reine dans la rue, sa place étant considérée comme « intouchable ». 

Essayez de demander la suppression d’une place d’automobile pour installer des arceaux vélos et vous entendrez rapidement l’élu du quartier vous expliquer qu’il ne faut pas froisser les riverains qui tiennent à cette place de voiture dans leur secteur…

Pourtant si  de plus en plus de monde circule en vélo et  si, en 2020, Bordeaux voit par exemple 20% des déplacements se faire à bicyclette, il serait logique que 10% (c’est à dire la marge  de progression finale) des places de stationnement pour les voitures soient redistribuées pour le rangement des bicyclettes dans les rues.

Le stationnement des vélos ne doit plus être  une source de conflits. Il est temps de gérer ce problème au risque de voir se dégrader les relations entre usagers de l’espace urbain.

stationnement-velos

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A l’école des quartiers Nord.

16 vendredi Sep 2016

Posted by Patrick PAPADATO in école, Ecoquartier, Urbanisme

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école, Bassins à flots, bordeaux, ecologie, Ecoquartier, Ginko, Juppé, quartier, Urbanisme

bordeaux-nord2

« Ecoquartier », « quartier à énergie positive », sur le papier ces titres avantageux pour Bordeaux ces dernières années ont attiré bon nombre d’investisseurs.  C’est ainsi que le boom immobilier et l’arrivée de nouveaux habitants ont permis d’alléger quelque peu la pression fiscale, déjà forte sur les familles bordelaises.

Cette rentrée de nouveaux foyers fiscaux et d’argent inespéré dans les caisses de la ville, en période de forte réduction des aides de l’Etat, a ainsi permis à la municipalité de poursuivre ses investissements pour continuer à attirer de nouveaux habitants.

C’était le cercle vertueux : Cité du vin, grand stade, aménagements successifs des quais, nouveaux quartiers Niel, Brazza, Belcier, Bassins à flots, futur gare TGV, OIN Euratlantique… les grues à l’horizon démontraient le succès de cette entreprise.

Le Bordeaux de demain se construisait.

Mais aujourd’hui peu à peu les Bordelais anciens ou nouveaux découvrent une toute nouvelle ville… Sorti des belles façades rénovées des quais, c’est un tout autre Bordeaux qui peu à peu se dessine et qui ne fait pas toujours le bonheur de ses habitants.

Si la communication de la mairie permet de vendre encore cette ville à des investisseurs, pas toujours très regardants sur le produit final, cette course au profit connaît peu à peu quelques déboires…

Au-delà de l’esthétisme de ces nouveaux grands ensembles, de ces tranches de quartier laissées au bon vouloir des promoteurs pas toujours très à cheval sur le cahier des charges initial, ni sur la cohérence finale du futur quartier, c’est la question des équipements publics qui est posée.

La ville ne semble ne plus vraiment maîtriser ce qui se passe sur le terrain et cette rentrée scolaire 2016-2017 démontre ces propos.

Bassins à flots

Sur Bordeaux Maritime, ça flotte sérieux …

Directeurs d’école tendus, inspectrice de l’éducation nationale du secteur sous pression, nouveaux parents perdus par les propositions d’inscription de leurs enfants, élèves sans place sur leur école de secteur et dirigés vers des écoles en préfabriqués, …la situation des écoles sur Bordeaux Maritime est quelque peu explosive.

La spéculation foncière effrénée sur ce secteur de la ville et le manque d’anticipation de la mairie imposent à ces nouveaux habitants une rentrée scolaire  chaotique.

Si la découverte d’un terrain pollué sur la future école du secteur bassin à flots a certes imposé un retard dans la livraison de la future école Jean Jacques Sempé, cet évènement n’est pas le seul responsable de cette rentrée scolaire catastrophique. Car c’est toute la circonscription de Bordeaux Nord qui voit ses effectifs exploser. Pas moins de 13 créations de classes sur ce secteur de la ville… Du coup, une entité « Lac 4  » est même créée, avec algecos en guise de classes et il est demandé aux autres écoles du secteur de « pousser les murs ».

Sur l’emblématique quartier Ginko, l’école Vaclav Havel est désormais complète et une quatorzième  classe et dernière classe vient d’y être créée.

Les futures familles devront donc attendre 2020, pour voir livrer la seconde école de cet écoquartier. En attendant, les enfants seront certainement acheminés par minibus sur une nouvelle école modulaire, prévue en septembre 2017, boulevard Alfred Daney.

Pour un écoquartier, il y a mieux en matière de développement durable…

La ville et son maire sont débordés par une situation que les services municipaux ne semblent plus vraiment maîtriser.

L’école J.J. Sempé, qui devait à l’origine recevoir deux classes maternelles, se voit, au mois d’août, rattacher en urgence l’école l’école maternelle Lucien Faure, du fait d’une fragilité de ses murs, causée par … les travaux du quartier.

Deux classes maternelles de plus, soit quatre classes et une classe unique pour l’élémentaire avec vingt enfants du CM2 au CP, dont tout de même 10 élèves de CP.  Tellement  « écoquartier » qu’on retrouve , en plein centre ville,  une situation vécue par bon nombre d’écoles de campagne  ! Le petit Nicolas aurait certainement apprécié cette situation, la réalité est pourtant bien moins poétique.

Dans cette école, installée à la va-vite dans l’unique jardin du quartier des Chartrons, le jardin de ta soeur, la situation ne pouvait pas être pire : préfabriqués étouffant lors des pics de chaleur du mois de septembre, coupures électriques en début d’année, sécurité aux abords de l’école à revoir rapidement, cour non aménagée, … sans parler des familles qui ne peuvent plus inscrire leurs enfants dans cette école et à qui on propose de les véhiculer par bus tous les matins vers l’école modulaire du Lac 4, une autre école provisoire installée rue du Petit Miot, près de l’école Lac 2 (dans le quartier des Aubiers situé en zone urbaine sensible)

Aujourd’hui, on apprend  avec stupéfaction que ce n’est qu’au mois de novembre que l’inspection académique et la mairie se rencontreront afin d’échafauder un plan prévisionnel pour ce secteur livré à la spéculation immobilière.

Pourtant dès janvier 2016, les responsables éducatifs sur le terrain avaient déjà alertés des risques de tensions sur les effectifs,  la mairie n’a semble-t-il rien anticipé.

Au final, cette situation découle surtout du fait que le maire de Bordeaux n’a pas retenu le principe d’une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) pour les Bassins à flots mais lui a préféré un plus rapide PAE (Programme d’Aménagement d’Ensemble) qui laisse malheureusement  peu de place à la puissance publique pour imposer quoi que ce soit aux promoteurs privés. Aujourd’hui, ce secteur subit donc un aménagement qui ne tient pas compte des besoins des familles en matière d’établissements publics et surtout un laisser-faire déroutant de la part de l’équipe municipale en place.

Linky, c’est flou!

10 samedi Sep 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Climat, démocratie participative, energie, Urbanisme

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bordeaux, ecologie, Enedis, Linky, Urbanisme

images

Depuis la loi de transition énergétique d’août 2015, imposée par une directive européenne, qui a décidé  le remplacement de nos anciens compteurs électriques, étalé jusqu’en 2021; Enedis, ex-ERDF, installe le nouveau boîtier Linky sur notre territoire. A cette date, tous les foyers de notre métropole devront en être équipés.

Tous?   C’était sans compter sur l’opposition de quelques irréductibles qui trouvent que malgré toutes les qualités vantées par les promoteurs de cette nouvelle technologie, ce compteur Linky pose tout de même quelques problèmes.

Un boîtier intelligent pour le bien de tous.

Pour Enedis, ce nouveau compteur permettrait au ménage de payer leur facture en tenant compte de leur consommation réelle et non plus, comme actuellement calculée sur des estimations. Mais surtout, cette connection en temps réel permettrait à chaque foyer de faire des économies en ayant une meilleure connaissance de ses consommations.

Il semble que pour l’instant, rien ne soit vraiment prouvé et que le gain énergétique oscille entre 1 et 10 % d’économies…  Car en réalité, le bénéfice éventuel de cette technique reste très dépendant de l’implication des foyers  où ont été installés ces nouveaux boitiers Linky. La maîtrise de la consommation électrique passe donc plus par des changements de comportement que par cette nouvelle technologie. Ce nouveau compteur peut certainement apporter une meilleure connaissance de sa pratique quotidienne, à condition qu’on s’y intéresse un tant soi peu. Sans cela, ce nouveau boîtier ne sera pas plus utile aux différents consommateurs que les anciens compteurs.

Un gain, surtout pour  Enedis.

Enedis sera certainement le grand bénéficiaire de ce changement de boitier électrique. Il lui permettra de gérer son réseau à distance, sans avoir recours à des prestataires pour relever les compteurs. Economie de personnel, gain de temps et meilleur gestion de la consommation et de la demande, le compteur Linky permettra à Enedis d’avoir une meilleure vision des besoins en temps et en heure du réseau électrique.

Pour toutes ces raisons, la plupart des communes, qui ne peuvent semble-t-il  légalement s’y opposer,  acceptent l’installation de ces nouveaux boîtiers intelligents. C’est  le cas sur Bordeaux où les installations ont démarré depuis février 2016. La vice-présidente de Bordeaux Métropole et adjointe au maire de Bordeaux,  Anne Walrick, n’y voit que des avantages, notamment de maitrise de la consommation électrique et assure que le conseil consultatif mis en place n’a reçu que très peu de réclamations.

Il faut dire que les réunions d’informations auprès des habitants restent anecdotiques et qu’il n’est pas certain que ce « conseil consultatif de suivi de la mise en place du Linky » soit connu de tous… C’est du reste la demande du groupe écologiste (EELV) à la mairie de Bordeaux, approuvée par le maire, qui réclame des réunions par quartiers afin d’offrir aux habitants une information claire et objective.

Car pour l’instant Linky: c’est flou!

A l’heure actuelle, on entend tout et son contraire sur l’installation de ce boîtier.

Les opposants mettent en avant les ondes électromagnétiques émises par Linky. Faux!, répondent les promoteurs de cette technologie. D’après  l’ANFR ( agence nationale des fréquences)  ce boîtier serait bien moins  nocif que nos bons vieux appareils électriques courants tel le frigo . Ses informations sont transmises non par WIFI mais simplement par les fils de l’installation électrique. Le compteur serait donc ,  en ce qui concerne le champs électrique  et toujours d’après cette étude,  de 1v/m à 30 cm , c’est à dire du même niveau qu’un écran TV 19 » mais bien moins qu’une plaque à induction.(56V/m…) On attend donc avec impatience le rapport de l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), saisie par la Direction générale sur la santé,  pour connaître les effets potentiels sur la santé de ce compteur.

imagesMais c’est dans le domaine du respect de la vie privée que les opposants sont les plus remontés. Ligue des droits de l’homme en tête, ils demandent un moratoire tant que Enedis ne demande pas au futur client, son  consentement pour le transfert éventuel de ses données personnelles. Il semble que, malgré les préconisations de la CNIL  (commission nationale informatique et libertés ) sur ce point, Enedis n’ait pourtant pas attendu cette signature pour installer ce boîtier…

Le coût écologique et économique du remplacement des 35 millions de boîters en activité peut aussi interroger. Le coût financier d’un boîtier Linky est estimé entre 120 et 240 euros. Ce qui représente entre 5 et 7 milliards, payé par les économies réalisées sur la surveillance du réseau disent les uns, par les usagers disent les autres à raison de 1 à 2 euros par mois prélevés sur les factures d’électricité… Le remplacement de ces compteurs qui fonctionnent parfaitement,  par des compteurs nouvelle génération participe à un désastre environnemental certain.

Alors au final, un propriétaire peut-il refuser son installation? Rien de très clair non plus sur ce point. Si des communes commencent à s’opposer au déploiement de ces boîtiers sur leur territoire, un particulier reste cependant bien seul et démuni face à la pression d’Enedis. D’autant que le compteur n’appartient pas aux propriétaires des logements mais aux communes et que c’est la loi de transition énergétique  d’Août 2015 qui impose de moderniser ces compteurs. Si vous vous opposez donc à son installation, pour l’instant un flou juridique entoure toujours les recours éventuels, d’Enedis ou de votre  commune.

 

 

 

Place Gambetta: future zone à défendre?

02 vendredi Sep 2016

Posted by Patrick PAPADATO in arbres, jardin, Place

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îlots de chaleur, bordeaux, ecologie, Ilots de fraicheur, Place Gambetta, places minérales, Urbanisme

 Bordeaux- Place Gambetta vue de hautC’est à la fin du mois de septembre 2016 que l’on devrait connaître le projet final de réaménagement de la place Gambetta. 
Bordeaux Métropole et la ville de Bordeaux ont effectivement décidé son réaménagement pour un coût final de  plus de 7 millions d’euros.Il faut dire que cette place emblématique de Bordeaux ne fait plus vraiment envie.

Haut lieu de Bordeaux dans les années 80 avec la place de la Victoire, elle a peu à peu perdu de ses principaux attraits: les grandes enseignes ont fermé, Galeries lafayette puis Virgin, le bistrot Le Régent a été remplacé par une pizzeria,… et surtout les voitures et les bus ont peu à peu envahi l’espace urbain.

Si Bordeaux Métropole a bien tenté en 2015 de revoir les arrêts et les itinéraires des transports en commun, cela n’a pas permis de réduire plus que ça, l’impact de la circulation sur ce secteur. Le cours Clemenceau enregistrait encore le passage de plus de  19 000 véhicules par jour.

Aujourd’hui, un rapport de l’agence A’urba  préconise une meilleure mise en valeur du patrimoine historique et le plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du centre historique de Bordeaux incite à faire ressortir le futur ravalement des façades de la place.

Il a donc été demandé aux paysagistes de réfléchir à l’intégration des arbres qui tendent à masquer la beauté des bâtiments. Le jardin doit donc être repensé, ce qui inquiète quelque peu les riverains qui se sont exprimés lors des réunions de concertation qui ont eu lieu en 2015 et 2016.

Car malgré ses défauts, la place Gambetta reste un rare îlot de fraîcheur de Bordeaux que les Bordelais affectionnent particulièrement quand le baromètre tutoie les 3o degrés.

Bordeaux - arbres- Place Gambetta

Malheureusement, compte tenu de ce projet de réaménagement,  les marronniers font déjà l’objet d’une étude phytosanitaire qui doit déterminer leur état de santé. D’après le site de la mairie, ils  seraient « malades » et leurs racines dégraderaient la chaussée… et un rapport sous entend déjà leur  remplacement. Seuls les deux magnolias centenaires et  l’ oranger des Osages ne seraient pas concernés.

On saura donc fin septembre, ce que prévoit les deux lauréats de l’aménagement de la place et quel  projet définitif sera retenu.

Car si le jardin central de la Place Gambetta n’est pas classé, il est heureusement doublement protégé: à la fois  par le règlement du plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé et par le périmètre de vigilance patrimoniale de l’UNESCO.

Mais malgré toutes ces préconisations,  lorsque des projets de réaménagements sont réalisés, les arbres déjà en place  gênent souvent la vision des urbanistes.

De nombreuses places de Bordeaux ont ainsi été repensées, refaites, et les arbres… arrachés.  Les exemples ne manquent pas: place Stalingrad, place des Commandos de France, place du temps passé, … à chaque fois des arbres sont coupés pour être remplacés par de nouvelles essences.

Si l’ élément architectural est bien pris en compte par le cabinet d’urbaniste, l’élément végétal reste considéré comme purement décoratif et donc pouvant être changé au gré des tendances de l’époque et des modes. La raison phytosanitaire est souvent mise en avant  pour justifier  le remplacement des arbres par des essences plus résistantes aux champignons ou à la sécheresse.

Bordeaux -Place Gambetta 1950Bordeaux en 1950, on voit , ici,  très nettement les marronniers de la place Gambetta.

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