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bordeaux, déchets, dépôts sauvages, ecologie, Plan propreté, pollution, Propreté, Tri, Urbanisme
Chaque année, la mairie annonce sa volonté de lutter contre les incivilités et lance, à grand renfort de communication, une grande opération de nettoyage de la ville.
C’est ainsi qu’année après année les plans propreté se succèdent…
Avril 2016 : Alain Juppé, maire Bordeaux et président de Bordeaux Métropole confie à Jean-Louis David, adjoint en charge de la vie urbaine, un plan estival du 5 juin au 30 septembre, reposant sur un budget de 325 000 euros, pour mieux faire face aux festivités, Epicuriales, Fête du vin, Fête de la musique et bien évidemment l’Euro 2016.
Septembre 2013: Jean Louis David face à une situation sur le terrain catastrophique appelle Bordeaux Métropole ( exCUB ) à « assumer ses responsabilités », tout cela en présence d’Alain Cazabonne, vice président de la CUB en charge justement de l’environnement et … adjoint d’Alain Juppé. Ubu roi!
Mai 2005: Présentation en conseil municipal par le maire d’un plan propreté autour de 10 mesures et un slogan: « Bordeaux ma ville, je l’aime plus propre »
18 Octobre 2004: une communication est faite en conseil municipal sur la campagne propreté engagée par la ville. Le même jour le journal Sud Ouest titre: « La propreté se fait désirer »…
Il semble donc que le sujet soit inépuisable et que la municipalité redouble régulièrement de communication pour montrer sa volonté de nettoyer la ville.
Mais avec autant de plans propreté qui se succèdent au fil des ans, les Bordelais peuvent être étonnés du peu de résultats sur le terrain.
D’autant que la guerre CUB-ville n’a plus lieu d’être. A l’époque, le maire de Bordeaux accusait régulièrement les services de la CUB d’incompétences et de laisser faire… Aujourd’hui, maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole parlent d’une seule et même voix. Cependant les résultats sur le terrain tardent toujours à venir semble-t-il.
A chaque nouveau plan, la verbalisation est aussi mise en avant. Mais est-elle vraiment effective?
Dorénavant les dépôts de sacs sur la voie publique sont facturés à hauteur de 110€ (enlèvement d’office) et passibles d’amende pouvant aller jusqu’à 1500€. En 2010, les Bordelais laissant leurs déchets sur les trottoirs risquaient 100 euros pour les frais d’enlèvement et 150 euros d’amende, pas assez dissuasif semble-t-il . L’augmentation de la facture aura-t-elle un effet bénéfique, rien n’est moins sûr…
Les bacs non rentrés sont aussi passibles d’une amende. Quand on voit le nombre de poubelles non rentrées sur certaines rues, on peut s’interroger sur la portée de cette mesure… et sur son application.
Si les sanctions sont bien en place alors comment expliquer que depuis plus de dix ans, dépôts sauvages et bacs non rentrés continuent de squatter les trottoirs ?
Il faut dire que la mairie communique peu sur le nombre d’infractions sanctionnées et sur les sommes récoltées. Ces données permettraient certainement de se faire une idée de l’ampleur des incivilités. De la même manière, ce recensement permettrait de mieux localiser les quartiers plus concernés par ce problème.
Ces informations devraient être la base même d’une réflexion sur la propreté en ville.
Si certaines zones de la ville où se concentrent l’habitat collectif, posent effectivement problème, les correspondants de quartier doivent être à même de recenser ces poches de résistance civique et de les traiter en conséquence.
Cependant la ville n’est pas non plus exsangue de reproches. Les week ends ou les jours de fortes affluences, les poubelles en nombre insuffisant et pas vraiment adaptées sur le centre ville débordent rapidement.
Le régulier trop plein des bornes pour le verre sur Bordeaux centre, génère souvent dépôts sauvages et sentiment de laisser faire.
Sans oublier les commerçants qui ne jouent pas tous non plus vraiment le jeu. Il serait du reste intéressant de connaître le nombre exact de restauranteurs ayant été verbalisés pour dépôts sauvages ces derniers mois.
Du coup; le laisser faire a produit un sentiment d’impunité chez certains Bordelais qui ne voient pas le mal à laisser dehors leur poubelle ou leur matelas usagé.
Mais sur ce sujet de la propreté, la solution miracle n’existe pas.
Cependant une gestion au quotidien, tout au long de l’année et un traitement rue par rue permettrait au moins de cibler les zones d’incivilités qui posent problème.
Ce qui n’est pas permis dans une rue ne peut être toléré dans une autre. La règle doit être la même sur l’ensemble de la ville et les sanctions doivent être identiques quelques soit le quartier habité.
Alors plutôt qu’un nouveau plan propreté comme chaque été, une politique de la propreté qui manie communication et sanction tout au long de l’année serait certainement plus efficace.

200 points tri pour le verre donc très loin de la moyenne nationale qui est d’une borne pour 600 habitants…
une association prend le taureau par les cornes ( relance économique) regroupe des associations des petites entreprises , dans le secteur du recyclage , en partenariat avec de grand groupe de gestionnaires de déchets ils mettent les collectivités et entreprises en face de leurs responsabilités en diffusant des photos , des commentaires sur des réseaux sociaux , des journaux , et tout moyens a leurs convenances donc a suivre
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J avais mal lu autant pour moi…il est encore trop tôt… 😀
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