Ecolo Bordeaux Blog

~ Bordeaux est une belle ville mais l'écologie n'est-elle qu'une façade ou bien une réalité? Ce blog se propose de recenser ce qui se fait en matière d'écologie et ainsi de permettre à chacun de se faire une opinion! Vous pouvez trouver des informations sur ce qui se fait ailleurs sur https://www.facebook.com/Ecolobordeauxblog-386811244801113/

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Archives de Catégorie: Propreté

Propreté : encore un bon plan ?

06 jeudi Juil 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Propreté

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bordeaux, déchets, dépôts sauvages, ecologie, Plan propreté, pollution, Propreté, Tri, Urbanisme

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Le 15 juin 2017,  la mairie de Bordeaux et la métropole ont annoncé à la presse vouloir en finir avec le laisser faire en matière de déchets et de propreté.

Un dispositif spécial est donc mis en place cet été, jusqu’à fin septembre. Les équipes de nettoyage redéployées sur le centre-ville seront en plus renforcées de 35 saisonniers. Le budget de ces  mesures en faveur du centre-ville de Bordeaux s’élèvera à 320 000 euros. Mais surtout une  cellule « Incivilités Déchets »  intensifiera ses actions de lutte contre les dépôts de déchets hors bacs, tags, encombrants,  mégots et autres chewing-gums jetés sur la voie publique.

Les années se suivent et se ressemblent sur Bordeaux.

Chaque année, la mairie annonce sa volonté de lutter contre les incivilités et lance, à grand renfort de communication, une grande opération de nettoyage de la ville.

C’est ainsi qu’année après année les plans propreté se succèdent…

Avril 2016 : Alain Juppé, maire Bordeaux et président de Bordeaux Métropole confie à Jean-Louis David, adjoint en charge de la vie urbaine, un plan estival  du 5 juin au 30 septembre, reposant sur un budget de 325 000 euros, pour mieux faire face aux festivités, Epicuriales, Fête du vin, Fête de la musique et bien évidemment l’Euro 2016.

Septembre 2013:  Jean Louis David face à une situation sur le terrain catastrophique appelle Bordeaux Métropole ( exCUB ) à « assumer ses responsabilités », tout cela en présence d’Alain Cazabonne, vice président de la CUB en charge justement de l’environnement  et … adjoint d’Alain Juppé. Ubu roi!

Mai 2005: Présentation en conseil municipal par le maire  d’un plan propreté autour de 10 mesures  et un slogan: « Bordeaux ma ville, je l’aime plus propre »

18 Octobre 2004: une communication est faite en conseil municipal sur la campagne propreté engagée par la ville. Le même jour le journal Sud Ouest titre: « La propreté se fait désirer »…

Il semble donc que le sujet soit inépuisable et que la municipalité redouble régulièrement de communication pour montrer sa volonté de nettoyer la ville.

Mais avec autant de plans propreté qui se succèdent au fil des ans, les Bordelais peuvent être étonnés du peu de résultats sur le terrain.

D’autant que la guerre CUB-ville n’a plus lieu d’être. A l’époque, le maire de Bordeaux accusait régulièrement les services de la CUB d’incompétences et de laisser faire… Aujourd’hui, maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole parlent d’une seule et même voix. Cependant les résultats sur le terrain tardent toujours à venir semble-t-il.

A chaque nouveau plan, la verbalisation est aussi mise en avant. Mais est-elle vraiment effective?

Dorénavant les dépôts de sacs sur la voie publique sont facturés à hauteur de 110€ (enlèvement d’office) et passibles d’amende pouvant aller jusqu’à 1500€. En 2010, les Bordelais laissant leurs déchets sur les trottoirs risquaient 100 euros pour les frais d’enlèvement et 150 euros d’amende,  pas assez dissuasif semble-t-il .  L’augmentation de la facture aura-t-elle un effet bénéfique, rien n’est moins sûr…

Les bacs non rentrés sont aussi passibles d’une amende. Quand on voit le nombre de poubelles non rentrées sur certaines rues, on peut s’interroger sur la portée de cette mesure… et sur son application.

Si les sanctions sont bien en place alors comment expliquer que depuis plus de dix ans,  dépôts sauvages et bacs non rentrés continuent de squatter les trottoirs ?

Il faut dire que la mairie communique peu sur le nombre d’infractions sanctionnées et sur les sommes récoltées. Ces données permettraient certainement de se faire une idée de l’ampleur des incivilités. De la même manière, ce recensement permettrait de mieux localiser les quartiers plus concernés par ce problème.

Ces informations devraient être la base même d’une réflexion sur la propreté en ville.

Si certaines zones de la ville où se concentrent l’habitat collectif, posent effectivement problème, les correspondants de quartier doivent être à même de recenser ces poches de résistance civique et de les traiter en conséquence.

 

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Cependant la ville n’est pas non plus exsangue de reproches. Les week ends ou les jours de fortes affluences, les poubelles en nombre insuffisant et pas vraiment adaptées sur le centre ville débordent rapidement.

Le régulier trop plein des bornes pour le verre sur Bordeaux centre, génère souvent dépôts sauvages et sentiment de laisser faire.

Sans oublier les commerçants qui ne jouent pas tous  non plus vraiment le jeu. Il serait du reste intéressant de connaître le nombre exact de restauranteurs ayant été verbalisés pour dépôts sauvages ces derniers mois.

Du coup;  le laisser faire a produit un sentiment d’impunité chez certains Bordelais qui ne voient pas le mal à laisser dehors leur poubelle ou leur matelas usagé.

Mais sur ce sujet de la propreté, la solution miracle n’existe pas.

Cependant une gestion au quotidien, tout au long de l’année et un traitement rue par rue permettrait au moins de cibler les zones d’incivilités qui posent problème.

Ce qui n’est pas permis dans une rue ne peut être toléré dans une autre. La règle doit être la même sur l’ensemble de la ville et les sanctions doivent être identiques quelques soit le quartier habité.

Alors plutôt qu’un nouveau plan propreté  comme chaque été, une politique de la propreté qui manie communication et sanction tout au long de l’année serait certainement plus efficace.

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200 points tri pour le verre donc très loin de la moyenne nationale qui est d’une borne pour 600 habitants…

Zéro + Zéro ?

27 mardi Juin 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, Bordeaux Metropole, déchets ménagers, ecologie, incinération, Plan dechets, Propreté, Territoires Zéro Déchet, Valorisation matière, Zéro Gaspillage

Bordeaux Déchets écolobordeauxblog

Dans la chaleur de l’été et juste avant les élections législatives,  c’est une information qui est passée quelque peu inaperçue.

Alors que Bordeaux Métropole s’était engagée à réduire de 1% par an les déchets ménagers et assimilés, cette année, ceux-ci ont globalement augmenté de 1,75%… Même en  tenant compte de l’évolution démographique, ils ont tout de même progressé sur le territoire  de 0,11% en un an.

Pas vraiment l’objectif de départ.  Bordeaux métropole, lauréate en 2016 des « Territoires Zéro Déchet, Zéro Gaspillage »  s’est bien gardée d’en faire la publicité.

Rappelons que pour l’application de son plan déchets 2016-2020,  la collectivité a reçu des aides financières et techniques pour mettre en oeuvre des actions visant « à réduire le plus possible la production de déchets et à valoriser au mieux ceux qui n’ont pu être évités ».  

Les résultats pour cette première année ne sont donc pas vraiment à la hauteur des attentes. 

Pire. En six ans, la baisse serait à peine de 3%.

Même le cadre des lois de Grenelle qui avaient comme objectif national une diminution de 15% des quantités de déchets partant à l’incinération ou en stockage, prévue pour … 2012 n’est pas vraiment respecté. En dix ans, les tonnages annuels traités par incinération sont ainsi passés de 215 066 tonnes à 214 612 tonnes.

En 2020, Bordeaux Métropole doit atteindre 55% de valorisation matière et organique. Les résultats sont pour l’heure en 2016 de seulement … 34%.

Autant de chiffres qui alertent sur le plan déchets de Bordeaux Métropole qui doit, et sans attendre, passer la vitesse supérieure.

Malheureusement, les élus métropolitains sont plus prompts à s’alarmer des conditions de la collecte des déchets que des moyens à mettre en oeuvre pour réduire la production totale de déchets.

C’est ainsi qu’à Bordeaux un énième plan propreté, intitulé « plan estival de propreté » a été, à nouveau, annoncé par le maire de la ville.

On ne compte plus les plans propreté lancés par la municipalité…

Mais on aura beau les enterrer, les ramasser, les collecter plus régulièrement sur les trottoirs et dans le rues,… tout cela ne résoudra pas la hausse continue des ordures ménagères sur notre territoire.

Car le mal est plus profond et une véritable prise de conscience est nécessaire pour changer les habitudes au quotidien. Il est plus que temps,  mais l’équipe en place est-elle vraiment mobilisée sur cette urgence écologique?

La mairie de Paris montre la voie.

En travaillant sur la prévention des déchets, la ville de Paris a permis de réduire de 6,3% la production des ordures ménagères par Parisien entre 2006 et 2010 et de 7% entre 2011 et 2015.

Cette dynamique a réussi car elle porte sur une réflexion globale de transition écologique qui s’appuie sur différents plans d’actions qui s’attaquent à la racine du mal: lutter contre le gaspillage alimentaire, développer l’économie circulaire, intégrer la problématique déchets dans le plan climat et dans la commande publique, développer un plan compost,  communiquer et sensibiliser à la réduction des déchets,…

Autant d’actions qui ont aidé à ces résultats grâce à un bilan objectif gisement par gisement  entre 2009 et 2015 qui a permis de travailler sur les différentes catégories de déchets.

La prévention des déchets passe surtout par l’adoption de nouveaux comportements au niveau des particuliers, des entreprises et des administrations avec toujours trois mots d’ordre: réduire en amont, réemployer si possible et enfin recycler.

Tout un changement de modèle qui doit conduire à la fin du jetable et à la valorisation de la ressource.

Alors on s’y met quand sur Bordeaux ?

 

 

 

Automne 2016: du nouveau côté déchets.

05 mercredi Oct 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, déchets, ecologie, incinération, Propreté, quartier, redevance incitative, TEOM

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L’automne, c’est le mois des feuilles d’impôts et de votre  taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).  

Si vous habitez Bordeaux , celle-ci augmentera cette année de  36 euros par an pour un habitant de l’hypercentre de Bordeaux et de 16 euros pour un habitant résidant en dehors du centre historique. Cette somme supplémentaire que les ménages bordelais devront débourser  pour le service de collecte des ordures ménagères comme du reste,  tous les habitants de l’agglomération , vient d’un service qui  malheureusement ne connait pas la crise, ni en volume, ni en coût.
Il faut savoir que le service des « poubelles » est chaque année déficitaire.En 2015, le coût du service des déchets s’est élevé à 111,8 millions d’euros pour une TEOM qui n’a rapporté que 83,7 millions d’euros…
Mais les habitants de Bordeaux Métropole ne sont pas tous soumis au même régime.
Sur l’agglomération, diverses fréquences de ramassage des poubelles existent. Certaines communes sont collectées deux fois (Fréquence 2 :1 pour la verte, 1 pour la grise),  d’autres trois fois (fréquence 3 : 2 grises+1 verte) Seul le centre historique de Bordeaux est soumis à la fréquence 6, soit cinq collectes de bac gris et une de bac vert par semaine.Les habitants du centre ville payent donc plus cher du fait d’une rotation supérieure des bennes, la TEOM étant établie en fonction du service rendu et non du volume de déchets produit.
Compte tenu du déficit dans la gestion du service, les élus ont ainsi voté en 2016 une augmentation des taux en tenant compte des fréquences de passage des bennes. Le bénéfice attendu est de 6,3 millions d’euros pour des dépenses qui devraient s’élever à plus de …128 millions d’euros.
Pourtant la réduction de  ces passages n’est pas au programme pour les responsables de Bordeaux Métropole qui ont calculé qu’une baisse des fréquences se traduirait par des « dépenses en moins mais aussi par une baisse du produit de TEOM de l’ordre de 6 millions d’euros. Cela n’a donc aucun intérêt. » (Sud Ouest/25 mars 2016)   On continuera donc à collecter quotidiennement les poubelles, ce qui engage peu à la réduction des déchets.
Autant vous dire que pour Bordeaux Métropole,  territoire Zéro déchets, c’est plutôt mal parti! L’objectif du plan 2011-203o est seulement de tenter de limiter la progression des déchets produits de 24 % pour une population qui devrait augmenter de 33 %. poubelles-bordeaux
Une bonne nouvelle tout de même: la redevance incitative sera expérimentée en 2017 sur Bordeaux Métropole.
La redevance incitative qui tient compte du volume de déchets produit par chaque foyer fiscal est le seul système qui fonctionne en matière de réduction des déchets.
Elle sera expérimentée, en 2017, sur quatre communes de l’agglomération et un quartier de Bordeaux situé entre cours et boulevard.
Si cette expérimentation aura un coût (6 millions) pour la collectivité dans la mesure où il faudra équiper les bennes et gérer informatiquement les données récoltées, ce système permettra d’instituer une part variable adossée à la taxe foncière.
La TEOM pour chaque foyer fiscal pourra ainsi évoluer en fonction de la quantité de déchets produits. 
On sait déjà que dans toutes les communes où la redevance incitative a été appliquée, les foyers ont modifié leurs comportements. Ce qui  a amené une diminution des quantités de déchets produits, un meilleur tri et de nouvelles pratiques comme par exemple le compostage. Vivement 2017!

Territoire zéro déchets, il y a du boulot.

04 lundi Juil 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, Bordeaux Metropole, déchets, incinération, pollution, quartier, territoire zéro déchets, Urbanisme

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La grève des éboueurs pendant cet Euro  de foot démontre que si notre métropole a  bien été lauréate en 2016 des « Territoires Zéro Déchet Zéro Gaspillage », le chemin à accomplir est encore long quand on voit ce qui s’amoncelle actuellement dans les rues du centre ville.

S’il est vrai qu’un nouveau Plan Déchets (2016-2020) ne fait que  démarrer et n’a donc pas encore  décliné toutes ses 21 actions  (27 M€ sur cinq ans) l’objectif de réduction de 10 % des déchets ménagers et assimilés produits en 2020 par rapport à 2010 va devoir passer sacrément la vitesse supérieure.

Il est temps que Bordeaux Métropole  mette en œuvre une politique de  prévention et de valorisation des déchets plus ambitieuse.

Celle-ci passe certainement  par  une augmentation de  25%  de la collecte de verre, une récupération des déchets inertes entre 2010 et 2020 (objectif + 18%) et une mobilisation de l’ensemble  des partenaires pour sensibiliser la population aux enjeux de la réduction des déchets.

Mais attention, tout de même que l’argent reçu pour la mise en oeuvre des actions  n’aille pas exclusivement à des projets  industriels et territoriaux en partenariat avec les clubs d’entreprises comme c’est déjà évoqué avec la production d’élastomères biosourcés par Michelin,  la cogénération du gaz de process par Orion Enfineered carbons, l’expérimentation de réutilisation de l’hydrogène produite par Akzo nobel pulp and performance ou encore le projet collaboratif ZIRI (Zone d’Intégration des Réseaux Intelligents) avec une trentaine d’entreprises de l’Ecoparc de Blanquefort,…

Le but premier doit rester la réduction importante de la production des ordures ménagères sur son territoire auprès des particuliers et,  en ce domaine,  notre collectivité doit aller plus vite.

Si le  projet « mon quartier à alimentation positive », centré sur le gaspillage alimentaire, initié par le CREPAQ ou la réflexion, avec le Conseil départemental, sur l’installation de nouvelles déchèteries sont de bonnes actions, la situation sur le terrain réclame des actes plus concrets.

Encore trop d’équipements sont insuffisants sur certains quartiers (déchèteries, bornes de collecte sélective,  composteurs collectifs, …), et  la situation actuelle démontre que les actions développées, ces dernières années, en matière de  déchets manquent encore de pertinence et de volonté politique.

Passages de bennes et déchets en hausse, taxes aussi.

07 jeudi Avr 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, déchets, ecologie, quartier, TEOM

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Les élus de Bordeaux Métropole ont  donc voté, le 18 mars,  la hausse de la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères) pour cette année 2016.

Cela faisait bientôt onze ans que les taux n’avaient pas augmenté.  Le service de collecte des déchets est en effet déficitaire, compte tenu de charges qui augmentent et de recettes qui ne suivent pas forcément.

Les habitants de l’agglomération et notamment les Bordelais du centre-ville verront donc cette année leur taxe d’ordures ménagères s’alourdir.

Cette hausse sera plus conséquente sur le centre-ville. Il faut dire que pour ce secteur, la mairie de Bordeaux a imposé le 4+2 ( quatre tournées pour le bac gris et deux pour le bac vert) afin de tenter de trouver une solution aux problèmes récurrents de propreté dans le centre historique.

Cette solution voulue par le maire de Bordeaux influe  ainsi sur les comptes de la gestion des déchets de notre métropole. Alors que  d’autres communes sont  passées au 1+1, ce qui allège le coût des tournées, le passage dans Bordeaux six jours sur sept de la benne pèse un peu plus sur les comptes de la collectivité.

Afin de rétablir une certaine équité, Bordeaux métropole a donc décidé de mettre à contribution les habitants,  et principalement ceux du centre-ville.  Le principe est que chacun devra payer  en fonction du nombre de passages des éboueurs. Logique.

Moins logique est le fait que cette demande d’un passage six jours sur sept vient de la mairie de Bordeaux et non des habitants de l’hyper-centre.  C’est par contre eux qui  devront payer le service supplémentaire demandé par le maire. Astucieux.

Ainsi ne réussissant pas assurer une propreté exemplaire  sur le coeur historique, le maire rajoute donc des passages de bennes et fait payer ces tournées supplémentaires par les contribuables Bordelais. Astucieux mais pas forcément très juste!

D’autant que ces riverains ne sont certainement  pas les seuls responsables de ses ordures ménagères qui débordent sur les trottoirs…. certains commerces et restaurants ne jouant pas toujours le jeu. Mais pour l’instant, pas plus de sanctions à leur encontre.1834304_745_8562923_800x400

A la recherche des déchèteries perdues.

08 mardi Mar 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, Déchets, Propreté, Urbanisme

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agenda 21, bordeaux, déchets, ecologie, quartier, Urbanisme

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On compte actuellement 17 déchèteries sur notre  métropole dont seulement trois  à Bordeaux.

Avec 245 223 habitants, Bordeaux a une déchèterie pour moins de 82 000 habitants sur son territoire . Alors que le ratio à l’échelle de l’agglomération est d’un centre de recyclage pour 35 000 habitants … Cette situation est donc parfaitement inéquitable vis à vis des autres communes de l’agglomération dans la mesure où Bordeaux, depuis maintenant des années  se repose largement sur ses villes voisines pour prendre sa part…

Mais ceci est aussi dommageable pour les Bordelais puisqu’il leur faut le plus souvent traverser toute la ville, voir en sortir,  pour trouver une déchèterie.

De là, malheureusement à laisser leurs encombrants sur le trottoir, il n’y a qu’un pas que certains n’hésitent pas  à franchir…

Rappelons aussi que  tout cela  a aussi un coût non négligeable pour notre collectivité. Car le ramassage quotidien des dépôts sauvages (vieux frigo, matelas, meubles,…) ou le recours à Bordeaux Propreté augmentent les charges de la commune et du coût de la gestion des déchets.

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Sur cette carte de Bordeaux Métropole, on se rend parfaitement compte du déficit de déchèteries sur la ville centre.

Si globalement les autres communes jouent le jeu, on s’aperçoit que Bordeaux malgré ses nombreux projets urbains (Bassins à flots, Euratlantique, Ginko, Bastide Niel,…) y a refusé leur implantation.  Ce constat est d’autant plus préoccupant qu’avec les futurs projets d’aménagement des quais, côté Deschamps ou  Paludate,  ces deux déchèteries vont disparaître. Si elles seront bien remplacées, leur localisation, du côté de la Benauge et du secteur Brazza, rive droite donc,  accentue ainsi encore un peu plus le déficit rive gauche de déchèteries.( avec notamment le départ du centre de Paludate)

Ce choix, de ne pas intégrer dans les grands projets urbains les déchèteries est caractéristique d’une politique municipale qui refuse de voir ses déchets.  Sur un écoquartier, comme le quartier Ginko, un centre de recyclage ou bien une recyclerie n’aurait pas été, par exemple totalement incohérent avec la logique affichée.

Car déjà très en retard sur la collecte sélective, du verre notamment, le déficit Bordelais en matière de déchèteries pèse aussi sur le bilan de Bordeaux Métropole en matière de déchets collectés.

Et ce n’est pas l’annonce de la création d’écopoints (sorte de mini déchèteries au coeur des quartiers) sur Mérignac ou  Talence qui compensera le manque flagrant de centre de recyclage sur la ville centre.

D’autant que l’écopoint prévu depuis novembre 2011, sur le quartier St Augustin se fait toujours désespérément attendre…

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Mégots sur Garonne.

12 vendredi Juin 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Eau, Propreté

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bordeaux, Déchets, ecologie, Mégots, pollution

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On le sait maintenant: laisser au sol son mégot n’est pas un geste anodin et peut avoir des conséquences pour l’environnement qui le reçoit.

Le mégot est, en effet, composé de cellulose, cadmium, glycérine, goudron, nicotine, métaux lourds et autres produits tout aussi toxiques. Rien de très bon, ni de très anodin.

Au mieux, le mégot finira sa course dans l’incinérateur des déchets ou encore dans les boues de la station d’épuration, après son passage dans les égouts.
Au pire, il se retrouvera directement dans la nature où il pourra, par exemple être ingéré par des animaux. Certains mégots peuvent rester au sol plus longtemps et diffuser leurs produits chimiques le temps de leur décomposition.
Mais les mégots terminent souvent à la mer. Une rapide promenade sur nos côtes permet de réaliser l’étendue de ce problème de pollution que représente ce geste apparemment banal de jeter sa cigarette ou de l’écraser simplement sur le sol.

Un mégot met entre 1 et 10 ans pour se désagréger, non sans dommage pour la nature. Au contact de l’eau, il diffuse ainsi ses substances nuisibles et peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau.

En ville, les municipalités prennent peu à peu la mesure de l’urgence qu’il y a à résoudre ce problème de propreté.
Des cendriers de rues sont donc peu à peu installés et des campagnes de sensibilisation voient le jour comme à Grenoble ou à Paris. Récemment, la ville de Biarritz a décidé d’interdire aux fumeurs, pour cet été 2015, une de ses plages.

A Bordeaux, l’adjoint à la propreté, déclare dans le journal Sud Ouest, avoir pris conscience du problème et indique que la municipalité a installé ces deux dernières années 120 cendriers sur les espaces publics.
Ce chiffre, donne une petite idée du travail qu’il reste encore à faire sur le terrain…
En ce qui concerne les commerces, si la ville a donné obligation aux bars et restaurants d’installer un cendrier à l’extérieur de chaque établissement, une petite promenade dans les rues de Bordeaux permet de voir l’étendue de la tâche et la difficulté à faire respecter nuit et jour ces obligations…
D’autant que l’absence de poubelles dans certaines rues, devant certains commerces ou sur certains secteurs accentue les dépôts de mégots sur le sol.
Le nettoyage en fin de soirée par les responsables des commerces n’est pas suffisant et la présence de cendriers doit devenir systématique.

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Pire, sur les quais, notamment du côté des nombreux commerces, restaurants et écoles du quai des marques, le nombre insuffisant de cendriers et de poubelles peut interroger.
Entre le pont Chaban Delmas et le hangar 14, on a dénombré 20 poubelles, soit une poubelle tous les 60 mètres. Pas mal, mais on peut certainement mieux faire.
Et pour ce qui est des cendriers, il faut, encore plus marcher pour les trouver…

Vent, pluie et absence de trottoirs ou de retenues font que les mégots se retrouvent très facilement dans la Garonne, avec les conséquences pour l’environnement notées au début de cet article.

Il est temps que la municipalité se saisisse de ce problème et agisse pour que le fleuve ne serve plus de dépotoir.

Et que les fumeurs modifient leur comportement en prenant l’habitude de jeter leurs cigarettes dans les poubelles ou cendriers. Même quand ils n’en ont pas directement à proximité…

Rue sainte Catherine, 4 octobre 2014, 17h. Quelle belle journée!

06 lundi Oct 2014

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, centre ville, Déchets, ecologie, poubelles, Ville propre

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Il existe actuellement à peu près 30 poubelles entre le cours Alsace-lorraine et la place de la comédie.
Quand on voit ces photos, on se dit que ces poubelles sont certainement mal adaptées au flux de population et trop peu nombreuses pour absorber la quantité de déchets générée par les commerces des rues du centre ville.

La propreté n’est donc pas qu’une question d’incivilités…

Il serait temps que la mairie de Bordeaux règle enfin ce problème qui se renouvelle principalement les jours de forte affluence et qui nuit certainement à l’image de notre ville!

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