Ecolo Bordeaux Blog

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Archives de Catégorie: Transports

Modèles à suivre.

06 vendredi Déc 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Non classé, Transports, vélo

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bordeaux, Bordeaux Metropole, vélo, Villes cyclables

Nantes

Dans les villes, la voiture n’a plus vraiment bonne presse. L’époque est semble-t-il au vélo. Cependant souvent les avis divergent sur la place à laisser aux cyclistes. Car dès qu’il s’agit de restreindre la place de la voiture en ville, les élus sont souvent réticents redoutant une fronde des riverains et des commerçants concernés. En 2018, Alain Juppé en avait fait les frais en tentant d’imposer le stationnement payant sur les quartiers de Caudéran ou de St Augustin.

De ce fait,  même si la part modale du vélo progresse sur de nombreuses métropoles françaises, la place de la voiture reste encore prédominante.

Mais comment se passe la répartition entre les différents modes de déplacements dans les villes les plus cyclables au monde ?

Afin d’y voir plus clair, en 2011, un outil, financé par l’Europe, le programme  Intelligent Energy Europe , a été lancé afin de recensée les parts modales des villes de plus de 100.000 habitants en Europe. Ce logiciel http://www.epomm.eu/tems/ nous aide à faire le point en Europe en rassemblant les différents modes de déplacement (marche, transports publics, vélo et voiture) en fonction de leur poids dans la mobilité de ces grandes villes.

Si les résultats datent quelque peu pour certaines villes ( les chiffres pour Bordeaux Métropole sont de 2009…) ils éclairent sur les différences entre villes et sur les marges de progression possible. Ces indicateurs restent bien entendu relatifs, sachant que toute ville, compte tenu de sa superficie ou de sa densité, reste unique.

Dans le top 3.

Pour les trois grandes villes européennes régulièrement en tête de tous les classements vélo, Utrecht, Amsterdam et Copenhague, seule Copenhague en 2014 atteignait 30% de part modale pour le vélo (26% pour Utrecht en 2012 et 22% pour Amsterdam en 2008).

Il est intéressant de constater que sur ces trois villes cyclables, le poids des transports collectifs y est aussi important: 20% pour Amsterdam et Copenhague, 16 % pour Utrecht.

En ce qui concerne la marche, avec un taux compris entre 17 % et 20%,  ces villes cyclables font moins bien que les villes françaises. (45% pour Paris, 33% pour Strasbourg ou 29% pour Bordeaux) La forte utilisation du vélo est vraisemblablement responsable de ce désamour pour la marche.

Pour ce qui est de la place de la voiture, compte tenu  des alternatives proposées, Amsterdam et Copenhague  passent sous la barre des 40% avec respectivement 38% et 33%. Seule Utrecht, malgré 26% de déplacements en vélo, reste à 41% pour la voiture.

A Bordeaux, en 2009, la voiture représentée encore 67% des déplacements, 9% pour les transports collectifs, 21% pour la marche et seulement 3% pour le vélo.

En 2017, l’enquête ménages sur les déplacements, menée conjointement par Bordeaux Métropole et le Cerema, a montré une modification des comportements des usagers. Les transports en commun passent à 11,9% de part modale, à 29% pour la marche à pied et à 7,7% pour le vélo. Ces bons résultats pour les autres déplacements ont permis un recul de la voiture qui passe à 49,6% de part modale.

Des choix budgétaires doivent donc être faits rapidement afin d’atteindre les chiffres obtenus dans les villes où la voiture n’est plus en position dominante.

Un regret tout de même concernant ce logiciel, que les données fournies pour certaines villes datent un peu ce qui ne permet pas d’avoir toujours une vision très juste des déplacements.

En France, selon ces chiffres,

la ville plus piétionne était Paris avec 47%(2008) suivie de Nice 40% (2009)

la plus cyclable Strasbourg avec 8% (2009)

la plus favorable aux transports en commun, Paris avec 33%(2008) et Lyon, 19% (2015)

la moins favorable à la voiture Lyon avec 45% (2015) et Strasbourg 47% (2009)

En Europe,

la plus piétonne, Bilbao avec 65% (2016)

la plus cyclable, Eindhoven avec 40% (2014)

la plus favorable aux transports collectifs, Madrid avec 29% (2012)

Et la moins favorable aux voitures, Bilbao avec 12% (2012)

BHNS, par ici la sortie.

09 mardi Juil 2019

Posted by Patrick PAPADATO in BHNS, Transports

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BHNS, bordeaux, Bordeaux Metropole, Consultation, Nicolas Florian, St Seurin

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Vite! Vite ! Au delà du 19 juillet, vous ne pourrez plus consulter le dossier BHNS http://www.bordeaux.fr/ebx/pgPresStand8.psml?_nfpb=true&_pageLabel=pgPresStand8&classofcontent=presentationStandard&id=137404

et donner votre avis sur le futur tracé. https://contact.bordeaux.fr/consultation-publique-sur-le-trace-du-bhns  

Mais si vous n’avez vraiment pas la tête à ça, cet article vous aidera à décrypter tout ça.

Consultez, consultez, qu’ils disaient!

En plein coeur de l’été, c’est une consultation bordelo-bordelaise, très resserrée dans le temps, qui concerne le projet de liaison Bordeaux / St Aubin du Médoc. Elle a été demandée par le maire de Bordeaux pour tenter de prouver sa bonne foi auprès des riverains de St Seurin, très remontés sur ce sujet.

Mais à la Métropole, Nicolas Florian est bien seul sur ce dossier, les élus des autres communes étant globalement plutôt favorables au projet de BNHS tel qu’il avait été voté au départ.

Le but est pour le nouveau maire de Bordeaux de démontrer qu’il reste à l’écoute de ses administrés, même s’il sait certainement que les trois variantes n’aboutiront, au final, à aucun critère en leur faveur.

En effet,  si on prend quelque peu le temps de lire ce dossier soumis à la concertation, il ressort assez nettement que le parcours du BHNS, initialement prévu, est le plus performant, que ce soit en termes de temps de parcours, de coût d’investissement, de coût d’exploitation, de nombre de places de stationnement supprimées, de nombre d’arbres coupés, de délai de réalisation,…

Pire, les trois tracés alternatifs passent tous par les boulevards. Ce passage éventuel serait  ainsi conditionné à la réflexion générale actuelle autour de l’aménagement de cette ceinture routière et du choix du futur mode de transport qui y circulerait. On voit mal la Métropole s’engager sur un parcours mixant à la fois tramway et BHNS…

Retour à la case départ.

La traversée de St Seurin reste cependant complexe et explosive pour la majorité actuelle.

A l’origine, le tracé initial du BHNS a été pensé pour desservir des équipements structurants tels que les lycées Camille Jullian et Grand Lebrun fréquentés notamment par de nombreux jeunes des communes de Bordeaux, d’Eysines, de St Médard et du Haillan.  En cela le passage d’un transport en commun par St Seurin semble nécessaire car le plus pertinent, le plus efficace et surtout le moins coûteux pour la collectivité.

Afin de calmer les oppositions, le projet a depuis évolué et des modifications ont été apportées au tracé. Le maire s’est ainsi engagé sur le choix du tout électrique et sur une longueur moindre des bus ce qui permettrait une insertion moins gênante pour les riverains.

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Mais l’argument contre le BHNS, qui revient le plus souvent dans les réunions de quartier, est celui de la suppression des places de stationnement. Sujet sensible sur ce secteur de centre-ville déjà mis à mal par l’arrivée du tramway sur Fondaudège. Bordeaux Métropole tente désespérément de trouver une solution pour récupérer des places de parkings mais les possibilités se font rares sur un quartier dense en logements.

On ne voit pas comment Bordeaux Métropole pourrait répondre entièrement à cette demande de compensation des places supprimées. D’autant qu’une fois desservis à la fois par le tramway et le BHNS, les riverains de ce quartier bénéficieront d’une offre en transports en commun qui devrait les inciter à abandonner rapidement leur deuxième voiture, si ce n’est déjà fait vu les difficultés actuelles de stationnement…

OuiOui pour le BHNS

Sur la forme, cette consultation choisie par la municipalité, propose un questionnaire très fermé qui laisse peu de places à l’analyse. On ne demande pas aux Bordelais de choisir entre les quatre propositions mais simplement de se positionner sur une philosophie générale qui peut être résumée ainsi: Oui à un BHNS qui ne coûte pas trop cher, circule en un temps record, soit vite réalisé et permette de garder les places de stationnement.

Une assertion sur laquelle une majorité de Bordelais pourra se retrouver et qui permettra surtout au maire de Bordeaux de revenir ainsi au projet initialement prévu.

(Copie du questionnaire soumis à la consultation.)

Considérez-vous que le nombre de place de stationnement supprimé est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que le temps de parcours entre Caudéran et la gare Saint-Jean est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que le délai de réalisation est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que le coût d’exploitation est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que le coût d’aménagement est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que la proportion du tracé en site propre est déterminante ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas
Sur le même sujet:
https://ecolobordeauxblog.com/2019/07/03/bus-a-haut-niveau-de-conflits/

Bus à haut niveau de … conflits.

03 mercredi Juil 2019

Posted by Patrick PAPADATO in BHNS, Transports

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BHNS, bordeaux, Bordeaux Metropole, Bus à haut niveau de service, Busway, Consultation en ligne, DUP, Nicolas Florian, St Seurin, Tramway, Transports

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Le BHNS, vous connaissez ?

Un Bus à haut niveau de service, c’est un bus qui ressemble à un tramway  mais qui coûte considérablement moins cher. C’est le projet proposé par Bordeaux Métropole pour relier la Gare Saint-Jean à Saint-Aubin de Médoc.

Sur les 21 km du tracé du BHNS, on ne relevait pas d’opposition majeure sur  les communes qu’il devait desservir ( Mérignac, Eysines, Le Haillan, Le Taillan-Médoc, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Aubin de Médoc). Par contre sur Bordeaux, le projet a rapidement coincé dans le quartier St Seurin.

Suite à un requête sur le fond  d’une association de riverains « Bordeaux à coeur » appuyée d’un mémoire déposé en mai 2018, le tribunal administratif de Bordeaux a décidé d’annuler l’arrêté du préfet de la Gironde concernant la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet BHNS en août 2017. 

BHNS

Depuis, retour à la case départ pour Bordeaux Métropole qui a fait appel en septembre 2018 et pour le BHNS qui aurait dû démarrer son fonctionnement cette année. Pas une bonne nouvelle pour les usagers des transports en commun…

Nicolas Florian en démineur.

Depuis qu’il est maire, Nicolas Florian, n’est pas vraiment à l’aise sur le sujet.  Il faut dire que sa position relève de l’équilibre, partagé entre la fronde des riverains de St Seurin et l’attente des Caudéranais, deux électorats très proches de la majorité en place. D’autant que Patrick Bobet, le président de Bordeaux Métropole a clairement signifié au maire de Bordeaux qu’il n’était pas question d’ouvrir une nouvelle enquête publique.

Pour s’en sortir, Nicolas Florian a donc demandé à Bordeaux Métropole de réaliser une nouvelle étude.  Ainsi le Cabinet SCE Aménagement et Environnement a proposé, pour  la somme de 31 000 euros,  trois nouveaux tracés alternatifs passant par la rue Judaïque, la rue Georges Bonnac ou le cours du Maréchal Juin. Ces trois nouveaux tracés évitent le secteur de la Croix Blanche,  passent sur les boulevards, ce qui a d’autres implications, sont plus longs en temps de trajets et sont plus chers que le projet initial.

Sur le site de Bordeaux, http://www.bordeaux.fr/ebx/pgPresStand8.psml?_nfpb=true&_pageLabel=pgPresStand8&classofcontent=presentationStandard&id=137404 les Bordelais ont tout le loisir d’étudier le dossier et de s’exprimer sur ces quatre tracés. Il semble que seuls les Bordelais soient concernés par cette consultation car on n’en trouve nulle trace sur le site de Bordeaux Métropole.

Dans le même temps pour tenter de déminer le sujet en éliminant les points qui fâchent, le maire de Bordeaux a obtenu que le BHNS soit électrique et s’est engagé, en conseil de quartier, à ce que sa longueur ne dépasse pas les 18 mètres, deux arguments mis en avant par les opposants au tracé passant par Saint Seurin. Reste toujours à l’ordre du jour, pour ces opposants, la compensation des places de parkings supprimés par le tracé du BHNS.

Sur ce premier itinéraire, le projet indique 75 places de stationnement supprimées sur les 236 places existantes, soit 32% de places de parkings en moins. De quoi alimenter encore largement les oppositions des riverains, sur un quartier qui voit les places pour les voitures se réduire sensiblement depuis les travaux pour la ligne D du tramway, rue Fondaudège.

Ouverte il y a quelques jours, la consultation est en ligne jusqu’au 19 juillet 2019, un délai assez court compte tenu du peu de communication sur le sujet et la période estivale qui s’annonce. Le maire a indiqué qu’il tiendrait compte de cette consultation pour se prononcer.

Les envies de BHNS seront-elles plus fortes que les oppositions ? A vous de le dire . https://contact.bordeaux.fr/consultation-publique-sur-le-trace-du-bhns

Sur le même sujet:

https://ecolobordeauxblog.com/2016/01/30/pourquoi-le-busway-ne-fait-pas-le-buzz/

On fait la course ?

12 mardi Fév 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Tramway, Transports, vélo

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automobile, bordeaux, Bordeaux Metropole, Bouchons, embouteillage, infotbm, TBM, Tramway, transports doux, vélo, voitures

 

embouteillage

Ah! les légendaires « bouchons » bordelais…

A Bordeaux, pour vos déplacements,  faites-vous toujours le choix du mode de transport le plus rapide?  

Voilà une question, un brin provocatrice et pour y répondre, il a suffi de comparer différents modes de transports sur différents trajets, à plusieurs moments de la journée ou de la semaine.

Alors ajustez vos chaussures, huilez votre chaîne, vérifiez votre abonnement TBM ou prenez vos clefs car le résultat de ce test va, certainement, ébranler quelques certitudes…

Trois applications numériques ont permis de calculer les temps de ces déplacements.

La première application utilisée est celle proposée par le site TBM (Transports Bordeaux Métropole): https://www.infotbm.com/fr   Ce site, plutôt bien fait, permet de rapidement trouver son itinéraire et indique en quelques clics les correspondances, trajets éventuels à pied ou nombre de V3 à proximité. Mais surtout il vous donne l’estimation du temps que vous mettrez pour rejoindre votre destination finale en bus ou en tramway.

La deuxième est une application de trafic et de navigation.  Le choix s’est porté sur le site https://www.viamichelin.fr  qui offre différentes options: voiture, vélo ou marche à pied. Pour chaque mode de déplacements, nous avons retenu, sur les trois choix proposés, le plus rapide.

Et enfin la troisième application est https://www.waze.com/fr/livemap  un site de navigation communautaire qui permet à des conducteurs de partager en temps réel  l’état du trafic. Ce qui nous indiquera en fonction des heures de la journée, les encombrements éventuels.

Une fois allumées ces trois applications, rien de plus facile. On rentre le point de départ et le point d’arrivée, et on obtient le gagnant ! 

1° course (dimanche 16h): Gambetta – Gare SNCF,  soit 3,4 km. 

A pied 44 mn , TBM 23 minutes dont 12 mn à pied, vélo 15 mn , voiture 9 mn.

2° course (lundi 12h30): Gambetta – Darwin,  soit 3,3 km

A pied 49 mn, TBM 35 mn dont 27 mn à pied, vélo 23 mn, voiture 14 mn.

3° course (lundi 17h) Rue Achard (Bacalan) – Gare SNCF, soit 6 km.

A pied 1h30, vélo 34 mn,  TBM 31 mn dont 2 mn à pied, voiture 20 mn.

4° course (lundi 18h) Barrière de Toulouse- Place Jean Cayrol (Ginko), soit 7,7 km.

A pied 1h55, TBM 47 mn dont 4 mn à pied, vélo 35 mn,  voiture 22 mn.

5° course (mardi 8h) Rue de l’église (Caudéran)- Cours Victor Hugo, soit 5,2 km

A pied 1h07 , TBM  43 mn dont  22 mn à pied, voiture 26  mn, vélo 21 mn.

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Hélas donc, n’en déplaise aux militants des transports doux, sur ces itinéraires testés « virtuellement », c’est l’automobile qui reste majoritairement le moyen le plus rapide pour circuler dans les rues bordelaises. (à condition, quand même, de savoir ruser en utilisant une bonne application de trafic et de navigation…)

Ainsi si l’automobile est assurément le moyen le plus polluant, le plus onéreux, le plus bruyant et donc le moins écolo pour circuler. Mais il est encore, au vu de ce test, le plus rapide pour aller, dans Bordeaux , d’un point A vers un point B .

Ce résultat n’est donc pas une bonne nouvelle et ne va pas forcément inciter les Bordelais à changer leurs habitudes…

Mais ce test numérique confirme les enquêtes de déplacements sur Bordeaux Métropole,  qui démontrent que les Bordelais privilégient toujours la voiture pour réaliser la plupart de leurs trajets en ville.

Le vélo est l’avenir de la voiture.

En effet, seul, le vélo, sur des courts trajets ( 3 à 4 km), est capable de concurrencer la voiture en réussissant même à aller plus vite comme, par exemple, sur le parcours du matin.

Mais tant que la voiture l’emportera majoritairement sur tous les autres modes de déplacements, les pratiques ne changeront pas.

C’est la contrainte qui obligera les automobilistes à lâcher leurs voitures. Pour l’instant, les résultats de ce test purement virtuel prouvent que la voiture a encore de beaux jours à Bordeaux.

Pour tempérer tout de même ce résultat,   il faut rajouter pour les automobilistes,  le coût du déplacement (essence et prix du parking)  et surtout le temps pour trouver une place de stationnement… Ainsi sur certains quartiers, faute de place libre,  le temps de l’itinéraire voiture peut considérablement être rallongé.

Du coup,  le vélo (même sans griller les feux…) redevient compétitif et détrône dans bien des cas l’automobile. Ouf!

Surtout qu’au final, le vélo, c’est quand même mieux pour la planète, pour votre porte monnaie et pour votre santé.

Les fausses bonnes idées de l’été: 1. Métro, c’est trop !

16 lundi Juil 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Transports

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bordeaux, Bordeaux Metropole, ecologie, Environnement, Métro, Metro Val, Plan de déplacement urbain, Urbanisme

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A Bordeaux, les fins de règne semblent aimer le métro…

La bataille du métro VAL avaient déjà plombé les dernières années Chaban-Delmas.  L’annonce, par le président de Bordeaux Métropole, de possibles études pour ce mode de transport,  va-t-elle reproduire les mêmes effets pour Alain Juppé ?

Ces derniers mois, un chercheur en droit public de l’université de Bordeaux a en effet relancé l’idée d’un réseau de métro pour 2030 afin de désengorger l’agglomération bordelaise. Sur son site https://www.metrobordeaux.fr, il y développe ses arguments et son projet qui comprendrait deux lignes et s’étendrait sur 38 kilomètres. Aussitôt , Alain Juppé s’est dit ouvert à la réflexion.

La fausse bonne idée.

Rappelons que le métro est extrêmement coûteux. D’autant que son promoteur annonce une construction en tranchées couvertes, concentrée donc sous la voirie, qui respecterait ainsi le réseau viaire, ce qui annonce encore des années de travaux dans un bâti dense aux rues étroites et donc extrêmement contraint.

Reste que cette idée « lumineuse » évite surtout de remettre en cause la place de la voiture dans la métropole bordelaise. 

Plus grave, cette proposition de métro intervient alors que le projet du BHNS (bus à haut niveau de service) est  actuellement juridiquement bloqué et n’a pu encore prouver toute son efficience sur le terrain.

Pour ce qui est du plan vélo de Bordeaux Métropole ce dernier monte doucement en douceur. Mais si le métro est compatible avec les lignes du tram, il est le concurrent direct de la bicyclette. Développer cette idée reviendrait à ralentir la progression de la part modale du vélo dans le plan de déplacement urbain.

De la même manière, avant de s’interroger sur la possibilité d’un métro sur Bordeaux, il conviendrait aux collectivités de s’entendre afin de développer un TER – RER réellement efficace sur notre agglomération, directement en lien avec le réseau en place et les gares déjà existantes .

L’argument phare des partisans du métro est que l’agglomération serait saturée aux heures de pointe, ce qui expliquerait la nécessité d’avoir recours à ce mode de transport.

Il est vrai que routes, rues et lignes de tram sont généralement pleines aux heures de pointe. Mais, c’est malheureusement le lot de toutes les agglomérations avec ou sans métro. A Paris, malgré le métro, la saturation reste la règle aux heures de grandes affluences.

La solution, s’il en existe réellement une, ne peut venir que des habitants eux-mêmes qui doivent adapter leurs déplacements aux conditions difficiles de circulation ou inconfortables lors des heures de pointe.

Télétravail, covoiturage, décalage des horaires de travail, abandon de la voiture aux profits de mode de transports plus compatibles,  sont certainement une partie de la solution.

Reste que toutes ces solutions, tout comme le métro, ne pourront nous éviter l’engorgement à certaines heures de la journée dans une métropole qui se veut millionnaire.

 

Un dimanche avec voitures mais pas sans bouchons..

01 vendredi Déc 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Transports

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bordeaux, centre ville, commerces, ecologie, journée sans voiture, premier dimanche du mois

Bordeaux

ça va coincer sur les allées de Tourny…

La mairie, pour ce mois de décembre, revient à nouveau sur le dispositif du « premier dimanche du mois  sans voiture ».

Au nom de la défense du commerce du centre ville, les chalands sont donc appelés à venir consommer à Bordeaux ce jour-là … en voiture.

Comme l’année dernière, la mairie a décidé de retirer les barrières d’accès au centre ville pour « faciliter » les achats de Noël. Pas certain cependant que ce « dimanche avec voitures » empêche les bouchons ce jour-là, bien au contraire.

D’autre part, en invitant les visiteurs à venir à Bordeaux en automobile, le maire de Bordeaux envoie un signal inverse au mouvement actuel des villes  pour la promotion de nouvelles mobilités.

Le message ici est clair : le sort de la planète peut bien attendre la fin des fêtes. 

Sachant que l’usage de la voiture dans notre agglomération reste encore privilégiée par les habitants pour leurs déplacements, ce message municipal ne fait que renforcer cette position dominante. Les commerçants apprécieront certainement cette mesure, peut être à tort du reste, car rien n’indique que les consommateurs auraient été moins nombreux…  A l’époque, pour les travaux du tramway cours de l’Intendance,  la majorité des commerçants de ce secteur était contre. Aujourd’hui, le cours est noir de monde et les commerces font le plein.

Mais la voiture a encore ses adeptes dans l’équipe municipale. Et le modèle consumériste, à l’image des centres commerciaux, qui associe achats et voitures,  a encore de beaux jours à Bordeaux.

Comme l’année dernière…https://ecolobordeauxblog.com/2016/12/03/un-dimanche-dans-mon-auto/

Ecole, auto, dodo.

23 lundi Oct 2017

Posted by Patrick PAPADATO in école, pollution de l'air, Transports

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école, bordeaux, Carte scolaire, Ecoles privées, ecologie, parents d'eleves, pollution

Ecole EcolobordeauxBlog

Les automobilistes pourront ces deux prochaines semaines respirer: c’est les vacances!

Avec nos petits chérubins à la maison, chez papy et mamie, au centre de loisirs ou simplement partis avec leurs parents en vacances, les rues de Bordeaux le matin et le soir seront certainement moins embouteillées. Dès ce lundi, on mesurera facilement l’impact de nos chers écoliers sur nos déplacements journaliers.

Mais dans quinze jours, on retrouvera les bouchons.  Si avant huit heures, il sera encore possible de se déplacer, dès la rentrée, cela recommencera sérieusement à coincer. Et on constatera les mêmes effets, le soir, aux heures de débauches et aux sorties des classes.

Une enquête ménage réalisée entre 2008 et 2009 par la CUB (Bordeaux Métropole aujourd’hui) sur les déplacements a démontré que 11% des déplacements quotidiens concernaient les trajets scolaires.  http://www.bordeaux-metropole.fr/var/bdxmetro/storage/original/application/e90d1d8f488e4aa4f11d5cba670a7ad6.pdf Soit plus de 280 000 voitures par jour qui circulent  pour rejoindre les établissements scolaires (école-collège-lycée-université confondus) sur la métropole.

Reste cependant  une question: comment expliquer, à Bordeaux,  encore toutes ces voitures devant les écoles pendant les jours de classes sachant que la carte scolaire implique normalement une scolarisation des élèves sur leur secteur d’habitation?

En principe, le choix de l’école élémentaire ou maternelle relève du secteur où l’on habite. La distance maison-classe est donc limitée et devrait normalement privilégier les mobilités actives (marche à pied ou vélo). Même si une majorité des élèves vient par ces moyens à l’école, pourquoi il y a-t-il toujours autant de véhicules devant les établissements scolaires?

Une première explication vient du fait que certains parents préfèrent déposer leur progéniture en voiture avant d’aller rejoindre leur travail. Pas toujours certain que le temps passé dans les bouchons du matin menant à l’école, soit toujours plus rapide qu’un simple aller retour maison-école à pied, puis un départ vers le travail…

Une autre explication: certaines familles  contournent la carte scolaire en demandant des dérogations à la mairie. Pour des raisons professionnelles, de localisation de la garde d’enfants, des grands parents,  il sont en droit  de demander à scolariser leur enfant sur une autre école. Il arrive même que faute de place, les services municipaux  proposent aux familles un établissement hors secteur, c’est du reste le cas sur Bordeaux Nord qui connaît actuellement des problèmes d’écoles sur ce secteur de la ville.

embouteillage

Mais la prime des déplacements motorisés revient aux établissements privés qui produisent de fait plus de pollutions que les groupes scolaires publics. 

Ces écoles pour remplir leurs classes, recrutent bien au-delà de leurs secteurs géographiques. Elles n’ont aucune obligation d’inscrire uniquement les élèves du quartier où elles sont implantées. Les familles de ces élèves du privé, venant pour au moins un tiers d’être eux, voir plus sur certains écoles,  d’autres secteurs de la ville ou de la métropole, la plupart des déplacements se font principalement en véhicules motorisés, ce qui  entraînent mecaniquement bouchons et engorgement de nos rues. L’impact carbone des établissements privés est donc largement supérieur aux écoles publiques. 

Pour finir, reste que même sur  les écoles publiques les habitudes semblent difficiles à changer. 

Les pédibus que la mairie tente d’impulser à chaque rentrée sur les écoles de Bordeaux ont du mal à recruter. A ce jour, seules 6 écoles sont référencées sur les 103 écoles que comptent la ville. http://www.reseaumillepattes.org/reseau/cartedureseau/ Il faut dire que ce système  reste fragile car il repose sur le volontariat  des parents d’élèves.  Un changement de classe ,  de groupe scolaire, de vie professionnelle provoque aussitôt l’arrêt du processus. D’après Rue 89, « (…) 83 enfants de la métropole bordelaise (…)se sont rendus à l’école en Pédibus, durant l’année scolaire 2015-2016, selon les chiffres avancés par le réseau Mille Pattes ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vélo: indispensable signalétique au sol.

02 vendredi Juin 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Transports, vélo

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bordeaux, ecologie, espaces partagés, sentes, vélo, ville cyclable, zones de rencontres

zone de rencontres Bordeaux Ecolobordeauxblog

Les villes se mettent au vélo et c’est tant mieux!

Bordeaux ne fait pas exception à la règle et les cyclistes envahissent peu à peu, ici aussi, l’espace urbain.

Mais le partage de la rue ne se fait pas sans mal… Automobilistes et piétons ne lâchent pas aussi facilement  leurs espaces respectifs et voient les adeptes de la petite reine le plus souvent comme des envahisseurs.

Sur la route, les cyclistes quand  ils n’ont pas d’espaces réservés ralentissent souvent les automobilistes et  créent même, une certaine irritation aux carrefours quand  les plus inconscients d’entre eux,  « brûlent »  les feux en toute illégalité . (et parfois de manière inconsidérée…)

Sur les trottoirs ou sur les zones piétonnes,  les cyclistes occupent un espace  qui ne leur ait pas vraiment autorisé. Tolérés, il leur est demandé de rouler au pas, ce qu’ils ne respectent pas toujours. Du coup les conflits d’usage sont récurrents, les piétons interpellant ces derniers sur leur droit et sur leur devoir…

Urgence à agir.

Tout ceci ne risque pas de s’arrêter si la collectivité n’organise pas plus rapidement la ville en tenant compte de ces nouveaux usages.

D’autant que les derniers aménagements sur certains quartiers ou secteurs de Bordeaux, tendent vers une politique d’aménagement en zones partagées  qui ne règlent  pas vraiment les problèmes, bien au contraire.

Les zones de rencontre.

C’est l’idée selon laquelle chacun doit faire attention à l’autre et respecter l’autre pour favoriser la cohabitation. Belle idée …mais qui le plus souvent ne marche pas ; chacun tentant de marquer son territoire.

Le conducteur plus dangereux avec sa voiture s’impose le plus souvent vis à vis des autres utilisateurs de ces espaces comme par exemple sur la place Pey Berland. Le piéton, plus fragile, s’estime lui en droit d’être prioritaire et l’entend le rester, tout au moins face aux cyclistes. En définitive, le vélo est le grand perdant de ces espaces partagés.

Les « sentes piétonnes ».

C’est aussi le cas pour ce  nouveau concept utilisé par les urbanistes. Un bel exemple existe sur les Bassins à flots, sur l’avenue Lucien Faure. Chacun trouve presque sa place: bus en site propre, voitures avec deux files dédiées et trottoirs piétons à partager pour l’instant… avec les cyclistes.

Mais attention priorité bien entendu aux piétons ! Donc pas vraiment facile de se déplacer à deux-roues rapidement sur ces sentes lorsqu’il faut éviter les passants…

D’autant que le cycliste est toujours vécu comme l’agresseur du marcheur, encore plus lorsqu’il utilise sa sonnette…

Il est donc  temps de mieux organiser l’espace public.

Pour l’instant, seules quelques réalisations  existent sur Bordeaux.

piste vélo Bordeaux thiers

L’avenue Thiers est un bon exemple de ce qui doit être fait si on veut éviter les conflits entre usagers, sans empêcher, hélas,  les stationnements indélicats…  Sur le pont de pierre, les piétons intègrent peu à peu le principe du partage de l’espace mais cette cohabitation reste fragile et peu confortable pour les cyclistes pressés. Car nous sommes encore loin du REVe…

Ce REV (réseau express vélo) est un réseau d’aménagements continus et homogènes, dont certains à double sens de circulation, qui garantit  confort et sécurité aux cyclistes. Il permet dans les pays qui l’ont adopté une vitesse moyenne de 20 km/h pour les cyclistes!  Mais surtout une signalétique spécifique, voir originale au sol, permet de rappeler aux piétons et conducteurs que les cyclistes ont une voie réservée et prioritaire.

Et un petit tour dans les  villes les plus cyclables d’Europe,  nous permet d’affirmer que pour développer la bicyclette, il y a une nécessité absolue  de réserver des espaces clairement  identifiés aux pédaleurs.

Piste cyclable amsterdam

Amsterdam

Berlin ville cyclable

Berlin

Le cycliste à Amsterdam, Copenhague, Berlin,… est roi et gare aux piétons qui viendraient empiéter leur espace! Vite rappelés à l’ordre par le tintement des sonnettes, les autres usagers de la rue savent qu’ils doivent rapidement dégager.

Ici, c’est le vélo qui est prioritaire!

C’est ainsi qu’en balisant les déplacements des cyclistes, avec une couleur de bitume différente notamment,  les villes ont réduit d’autant les conflits.

Chacun a sa place  pour le bien de tous et pour une progression en hausse des déplacements en deux-roues sur Bordeaux métropole… sans conflit d’usage.

Bordeaux: le « flop dix » des pistes cyclables.

13 lundi Fév 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Pistes cyclables, Transports, vélo

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Bandes cyclables, bordeaux, classement, ecologie, Kilometres cyclables, Pistes cyclables, Top dix, vélo

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En matière de déplacement,  vouloir réaliser un classement exhaustif des aménagements  cyclables les plus dangereux ou les plus incongrus peut s’avérer compliqué.  C’est, du reste peut être la raison pour laquelle,  l’association Vélocité, spécialiste sur le sujet,  n’en propose plus depuis quelque temps.

Il faut dire qu’avec un réseau de pistes et de bandes cyclables qui dépasse les 200 km intra-muros,  un recensement bordelais un tant soit peu objectif relève  certainement du défi.

Toutefois, en discutant avec les cyclistes, on s’aperçoit rapidement que certaines réalisations reviennent  souvent dans les commentaires.

Voici donc une tentative de  « flop dix « des voies cyclables les plus « décoiffantes » sur Bordeaux centre (classement  incomplet et très partial, chaque cycliste ayant son parcours quotidien du combattant…)

  • Flop 10: Côté Bassins à flots, la piste  du port. Comme ce territoire est géré en indépendant par le port autonome et qu’il n’a jamais été possible de trouver un véritable interlocuteur, cet aménagement n’a fait que s’abîmer. Avec les nombreux  projets immobiliers sur le secteur, la vision  en terme de « sentes »devient  plus proche de la zone de rencontre que d’un véritable itinéraire cyclable…
  • Flop 9 : Quai Deschamps après le pont de pierre , on récupère la voie verte en se retrouvant  en  contact direct avec les bus.
  • Flop 8: le cours de l’Yser et généralement les pistes autour des Capucins avec par exemple la section entre le cours de la Marne et la rue Cazemajor.
  • Flop 7: la discontinuité vers Mérignac (belle piste avenue de la libération , puis plus rien…)
  • Flop 6: La piste (Rue Francois de Sourdis) devant le Conseil Régional… , qui se termine sans plus de raison, si ce n’est peut être de laisser la place à l’entrée de l’immense parking de l’hôtel de Région

piste-cyclable-impasse

  • Flop 5: L’entrée de la piste cyclable depuis la place de la Victoire pour prendre le cours Pasteur. Sur cette partie, les vélos doivent au départ partager le trottoir avec les piétons, tout ceci au ras des commerces…. La sortie, juste avant le cours Victor Hugo, qui se faufile entre les tables de la Brasserie et se termine sur le trottoir n’est pas moins tendue.

bordeaux-pistes-cyclables

  • Flop 4: la rue Pasteur à Caudéran  où la bande cyclable  s’assimile plus à un caniveau cyclable.

piste-cyclable-bordeaux-reduite

  • Flop 3: La piste cyclable des quais, rive gauche, côté fleuve, mériterait un balisage plus clair au sol afin de tenter de règlementer la circulation des vélos et d’éviter les tensions avec les piétons, tout au moins jusqu’au quai des marques. Après, la circulation devient plus difficile compte tenu du rétrécissement devant les magasins.
  • Flop 2: La piste cyclable des quais, rive gauche, côté circulation automobile. Plusieurs points posent problème: au niveau du quai des marques, les cyclistes doivent choisir entre continuer avec les voitures ou se retrouver à slalomer les chalands sur le trottoir. Au niveau du miroir d’eau, le manque de signalétique crée souvent des conflits avec les piétons qui cherchent à traverser pour rejoindre les façades des quais.
  • Et enfin Flop 1: La piste cyclable des boulevards, la plus dangereuse,  la plus polluée, la plus longue (au moins 16 km aller-retour) et la plus commentée… Avis aux intrépides!

Et certainement , plein d’autres flops oubliés ou à venir!

Il aurait été possible de faire aussi un classement à partir de l’entretien douteux de ces pistes (cours de Verdun, cours de la Somme vers Nansouty, axe campus -gare,…)  ou encore de l’absence de  balisage. (cours du maréchal Foch,…)

(merci à Muriel S-R et Delphine J. pour leurs remarques de « spécialistes » toujours avisées sur ce sujet)

Top 10 des recommandations pour la sécurité à vélo à l’usage des cyclistes, automobilistes et piétons.

19 lundi Déc 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Transports, vélo

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bordeaux, ecologie, plan vélo, sécurité vélo, securité cycliste, vélo

partage-de-la-rue

Dans les documents de Bordeaux Métropole du nouveau plan vélo voté en décembre 2016, l’annexe X intitulé  » Top 10 des recommandations pour la sécurité à vélo  » a retenu particulièrement  notre attention.

On  retrouve dans ce document des préconisations importantes pour la sécurité des cyclistes sous forme d’un top top 10, résumé ci-dessous:

  1. Respectez le code de la route
  2. Faites attention aux angles morts
  3. Regardez derrière quand vous tournez ou doublez
  4. Faites en sorte d’être vu
  5. Gardez votre équilibre
  6. Adaptez votre vitesse à la situation
  7. Empruntez les aménagements cyclables
  8. Roulez à un mètre des portières
  9. Soyez concentré et attentif
  10. Soyez patient et respectueux avec les autres usagers.

Préconisations que tout cycliste, qui quotidiennement pratique,  respecte le plus souvent, sachant que la rue reste une source de dangers pour les adeptes du vélo.

velo

Mais il serait souhaitable que Bordeaux Métropole s’adresse non seulement aux cyclistes mais  aussi aux autres usagers de la chaussée : automobilistes et piétons. Les adeptes de la petite reine sont encore trop souvent montrés du doigt pour leur comportement tout en dédouanant les autres usagers de l’espace public.

Il serait bon qu’on cesse de stigmatiser les cyclistes et qu’on s’adresse enfin à tous.

Le  code de la rue est malheureusement un peu oublié (Mérignac ne le diffuse plus et Bordeaux ne l’a toujours pas remis à jour).

Car la réussite de ce plan vélo, qui a pour objectif de faire passer le vélo à 15 % de part modale dépend grandement du partage de la rue qui contribue au sentiment de sécurité des cyclistes et à l’envie d’enfourcher sa bicyclette.

Voilà, par exemple, ce que cela pourrait donner pour les conducteurs de voitures.

Top 10 des recommandations aux automobilistes pour la sécurité à vélo.

  1. Respectez le code de la route.
  2. Regardez dans votre rétroviseur quand vous  tournez.
  3. Mettez votre  clignotant quand vous changez de direction.
  4. Ne vous  garez pas sur les pistes cyclables, ni sur les trottoirs.
  5. Faites attention en ouvrant votre portière.
  6. Doublez un cycliste en gardant une distance de sécurité d’un mètre .
  7. Aux feux , arrêtez vous avant les sas de sécurité.
  8. Suivez un vélo sans le coller ni lui mettre la pression.
  9. Adaptez votre vitesse à la situation.
  10. Soyez patient et respectueux avec les autres usagers.

 

pieton-roi

En ce qui concerne les piétons, un Top 10 des recommandations pour la sécurité à vélos est aussi nécessaire pour rappeler que le partage de la rue implique de respecter aussi les autres usagers de la voirie. Si le piéton reste le plus fragile, il n’est pas l’unique utilisateur de la rue.

  1. Respectez le code de la route
  2. Faites attention sur la voie publique
  3. Respectez les pistes cyclables
  4. Marchez sur les trottoirs
  5. Soyez attentif en changeant de direction
  6. Evitez de regarder votre portable en marchant
  7. Regardez avant de traverser
  8. Traversez lorsque le signal est vert
  9. Remerciez quand un autre usager vous laisse passer
  10. Soyez patient et respectueux avec les autres usagers.

Car en définitive une juste répartition de la voirie implique que chacun fasse  attention à ceux qui y circulent, à pied, en vélo ou en voiture,  pour faciliter les déplacements de tous.

bande-cyclable

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