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Archives de Tag: agenda 21

Déchets: Libourne plus écolo que Bordeaux-Mérignac?

27 vendredi Nov 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Alimentation, Déchets

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agenda 21, bordeaux, déchets, ecologie, incinération, plan climat, pollution

barquette

Chaque jour, la consommation régulière de barquettes, boîtes, box, et autres conditionnements plastiques génère une production impressionnante de déchets.

Pas ou peu recyclés, ces déchets sont le plus souvent enfouis,  si la solution de l’incinération n’a pas été retenue par la collectivité  en charge de l’élimination de ces ordures ménagères.

Sur Bordeaux Métropole,  du fait de l’importance de l’incinération sur notre territoire (usines de Bègles et Cenon), on parlera donc de « valorisation énergétique » de ces déchets plastiques qui  produiront de l’énergie et partiront en fumée. Enfin presque,  car même en les brûlant, il restera tout de même une matière qu’on ne sait  toujours pas « valoriser » et qui finira généralement en décharge (pour faire simple).  Sans parler des filtres des fumées toxiques que dégagent ces plastiques qui seront récupérés et entreposés dans des très chères décharges de classe  1, et cela  pour l’éternité…

La solution est donc de réduire l’ utilisation des emballage plastiques afin de ne pas à avoir à les traiter.

C’est le choix qui a été fait par les cuisines centrales de Libourne en 2013.

La ville de Libourne, c’est 18 établissements publics et scolaires comprenant écoles, crèches, centres de loisirs, agents municipaux,…) soit plus de 260 000 repas dans l’année!  La cuisine centrale pour servir tous ces repas a retenu le choix de la liaison froide . Les plats sont donc réalisés dans la cuisine centrale et conditionnés sous forme de barquettes alimentaires en polypropylène. Recouvertes d’un film plastique thermocollé, les barquettes plastiques  permettent ainsi le déplacement des plats, par ailleurs refroidis, et réchauffés sur chaque site livré.

Mais ces barquettes étaient jusqu’à présent mis en décharge, au centre d’enfouissement de Lapouyade, le syndicat intercommunal (Simcval) qui gère les déchets de ce coin du département de la Gironde, n’ayant pas d’autre solution.

90 000 barquettes soit 3,5 tonnes de plastique étaient donc enfouis par an. Face à ce  scandale écologique, la ville de Libourne a relevé en 2013, ce défi environnemental.

Faute d’une solution de remplacement pour l’instant possible et  qui convienne  d’un point de vue du respect des normes d’hygiène,  la mairie de Libourne a choisi de signer une convention avec le fabricant de ces barquettes plastiques (Nutri-pack). Lavées et stockées, elles sont récupérées par le fabricant qui s’engage à les transformer en cagettes de manutention. En soulageant  le poids des déchets de la commune, cette opération permet aussi d’alléger la redevance d’ordures ménagères. Tout bénéfice pour la commune!

barquettes

Sur Bordeaux,   le SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique) est aussi un grand consommateur de barquettes en polypropylène pour ses plats fabriqués. Actuellement, il n’y a pas de recyclage de ces barquettes. La raison avancée par le SIVU est que le recyclage serait  coûteux financièrement et d’un point de vue environnemental, pas très cohérent (lavage des barquettes, transport pour la récupération dans les différents sites …).

Toujours est-il que pour l’instant les cuisines centrales  de Bordeaux -Mérignac servent chaque jour, sur 210 sites de consommation près de  22 000 repas et que la solution pour ces récipients (en format individuel ou collectif) n’a toujours pas été trouvée.

Il faut savoir que pour ces 22000 repas quotidiens, le conditionnement se fait le plus généralement par barquettes de 8 personnes: soit plus de 2700 barquettes. On obtient ainsi chaque jour, plus de 2700 barquettes qui sortent du SIVU avec un plat de viande ou de poisson, 2700 barquettes avec un accompagnement de légumes et certains jours lorsque une entrée ou un dessert est proposé par les cuisines centrales,  2700 barquettes de plus!

Un rapide calcul donne  au moins une moyenne de plus de 6000 barquettes plastiques par jour qui finissent dans les poubelles!  Des chiffres qui donnent effectivement le vertige lorsqu’on les additionne….  Avec plus de 20 jours en moyenne de repas collectifs, c’est donc plus de 120 000 barquettes qui sont jetés chaque  mois.

A quand une solution pour le recyclage de ces plastiques?

 

 

Déchets: triez, triez, il en restera toujours quelque chose.

22 dimanche Nov 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, Déchets, Urbanisme

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agenda 21, bordeaux, déchets, incinération, Juppé, quartier

Unknown

Du 21 au 29 novembre 2015, démarre la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets pendant laquelle de nombreuses initiatives auront lieu pour mobiliser les habitants.
Il faut dire qu’à la veille de la conférence sur le climat, agir sur les déchets restent aussi un bon moyen pour réduire les gaz à effet de serre.

Car même si on attribue généralement au secteur des déchets à peine 3% du total des émissions de GES de l’Union européenne, l’organisation Zéro Waste estime que les impacts de l’ensemble de la filière augmentent largement le bilan si on prend en compte la totalité des activités du secteur.

Ce qui est certain, c’est que rien ne remplacera la prévention, qui génère des gains plus efficaces pour le climat, avec toujours comme principe, que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas .
En effet, « Le recyclage d’une tonne d’emballages en plastique permet d’éviter 500 kg d’équivalent de CO2, alors que l’utilisation d’une tonne de plastique de moins permet d’économiser six fois plus d’émissions (trois tonnes d’équivalent de CO2) »

Cependant confronté à cette quantité de déchets à traiter, le plus souvent, les collectivités recherchent des solutions « clés en main » qui leur permettent de déléguer à des entreprises privées la gestion de leurs déchets.
L’incinération de matériaux recyclables ou compostables a été longtemps la solution miracle, aujourd’hui la filière développe d’autres techniques comme la biomasse.
Pourtant la prévention et le recyclage des matières doivent rester les actions à développer prioritairement pour réduire la quantité de nos déchets.

Et sur bordeaux ?

Malheureusement malgré un discours qui se veut très engagé en matière de développement durable, Bordeaux Métropole tarde toujours, par exemple, à rattraper son retard sur les quantités d’emballages récoltées.
En effet, alors que la moyenne nationale est de 46 kg par habitant et même de 52 kg pour les aquitains, nous trions en définitive sur notre agglomération moins de 40 kg.
Un résultat très décevant, dû en grande partie à la collecte du verre qui peine à décoller.

Le plus inquiétant c’est que c’était déjà le cas l’année dernière lorsque le président de la CUB , Alain Juppé signait le 10 septembre 2014 avec le directeur général d’éco-emballage, un acte d’engagement afin de relancer sur l’agglomération la collecte sélective, notamment pour le verre.
Un an après les choses ont semble-t-il peu évolué, si l’on en croit le quotidien régional « Sud Ouest ». Dans un nouvel article du 16 novembre, on apprend qu’à Bordeaux seulement 22 kilos de verre sont récoltés par habitants pour une moyenne de 29 kilos pour les autres villes.

Notre métropole peine donc à obtenir de meilleurs chiffres. Elle recevra ainsi , à nouveau, l’aide d’Eco emballage pour accélérer le mouvement puisqu’elle a été retenue parmi 110 collectivités pour « lever les freins qui subsistent »

Et il faut dire que sur Bordeaux, ils doivent être nombreux.
Sinon comment expliquer autrement le peu de bornes de verre sur certains quartiers de la ville centre ?

Les élus de quartier, en effet, ne se bousculent pas pour implanter ces bornes, dont, le plus souvent, les riverains ne veulent pas. Ils préfèrent donc attendre l’implantation de bornes enterrées (très chères…) plutôt que d’imposer des conteneurs « inesthétiques ».

Ces oppositions et ces réticences font que Bordeaux peine à rattraper le retard.
Et sur le terrain, au lieu de disposer sur la métropole, un conteneur pour 600 habitants, on ne recense que 842 points pour une population de 740 000 habitants. Soit une borne pour plus 850 habitants…
Un résultat très loin, très loin, encore de l’exemplarité environnementale tant annoncée!

Ville contre Nature : match nul ?

12 jeudi Nov 2015

Posted by Patrick PAPADATO in agriculture urbaine, La Jallère, zones humides

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agenda 21, agriculture urbaine, bordeaux, ecologie, Juppé, La Jallère, quartier, Urbanisme, Zone Humide

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Quand la ville de Bordeaux aménage des jardins sur de vieux sites pollués ou d’anciennes friches industrielles, on ne peut qu’être satisfait.

C’est ce qui a été réalisé, dès 2010, sur la rive droite avec le parc aux Angéliques.
Cet aménagement, situé en zone inondable, a permis d’intégrer la zone Natura 2000 tout en rendant à la nature son espace et sa végétation initiale.
Compte tenu des risques d’inondations, régulières sur cette zone, cet aménagement permet surtout grâce à ces surfaces naturelles préservées de favoriser plus rapidement la pénétration dans le sol de l’eau lors de crues importantes.
Les berges sont donc laissées à la végétation, ce qui donne à ce parc aux Angéliques un aspect très naturel.
Les Bordelais ont du reste très rapidement adopté ce site qui est devenu un endroit de pique- nique très prisé avec vue imprenable sur la façade des quais du port de la lune..

Le mois dernier,(octobre 2015), c’est le coté du secteur Deschamps (entre pont de pierre et pont St Jean) qui a été ouvert au public.
Plus de 36 000 végétaux sur les 2 hectares et demi de ce nouveau parc y ont été plantés sur ces terrains pollués par des années d’activités industrielles du port autonome… La nature ainsi reprend ses droits pour le plus grand bonheur des bordelais qui voient un nouvel espace nature en ville qui devrait être totalement terminé pour 2017.

La mairie, avec ce parc aux Angéliques, reverdit les quais et regagne un peu d’espaces verts dans une ville encore très minérale.

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Mais c’est malheureusement un processus inverse qui semble enclenché, du côté du lac.

Après avoir autorisé la construction d’un stade de foot sur une zone ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique), la mairie semble vouloir continuer l’aménagement urbain de ce secteur.
Ce sont les élus EELV au conseil municipal qui ont révélé à la presse l’existence d’un nouveau vaste projet immobilier en pleine zone humide, juste derrière le Matmut Atlantique.

Avec ce nouveau projet, la ville s’étendrait à nouveau sur une vaste zone naturelle qui compte actuellement 26 hectares.
C’est l’agence de l’urbaniste Nicolas Michelin qui est à la manoeuvre pour le compte de Bordeaux Métropole.
Dans cette étude, un nouveau quartier multifonctionnel est prévu avec extension d’une zone de bureaux, de commerces et de 1200 logements sur 280 000 m2 de surface plancher.
Comme toujours pour mieux justifier ce nouvel aménagement urbain, l’étude parle, bien entendu, de « corridor écologique », de « clairières », de « noues » et de « trame verte », afin de justifier un projet qui doit aménager plus de 15 hectares de zones humides.

En quelque sorte, sur Bordeaux lac, la ville reprend, à la nature, ce qu’elle consent à rendre sur les quais de la rive droite.
Mais à l’heure des problématiques d’étalement urbain, d’imperméabilisation des sols, de biodiversité, d’agriculture urbaine,…
Bordeaux aurait gagné à privilégier un tout autre projet plus en adéquation avec le discours de son maire, actuellement très développement durable.

Solidarité internationale ou nationale ?

05 jeudi Nov 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, solidarité internationale

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agenda 21, bordeaux, coopération décentralisée, solidarité internationale

semaine

Du 14 au 22 novembre 2015
, se déroulera la 18° édition de la semaine de la solidarité internationale. Dans toute la France, plus de 7000 événements seront organisés abordant les questions de citoyenneté et de solidarité internationale.

La ville de Bordeaux a programmé, quant à elle, du 5 au 23 novembre, une « Quinzaine de l’égalité, de la diversité et de la citoyenneté ».
Une cinquantaine d’événements et de débats sont donc ainsi prévus pour « s’informer, échanger, s’impliquer ».
Le temps fort de cette manifestation sera le « Forum de la fraternité », le vendredi 6 novembre 2015 sur la place de la Victoire avec un village associatif et festif chapeauté par SOS Racisme en présence de nombreuses associations de défense des droits des femmes, de lutte contre les discriminations, contre l’homophobie et … de solidarité internationale.

Mais on peut regretter que la solidarité internationale ne soit pas plus mise en avant lors de cette quinzaine.

En effet, en parcourant le programme de cet événement,
http://www.bordeaux.fr/pgFicheEvt.psml?_nfpb=true&_pageLabel=pgFicheEvt&classofcontent=evenement&id=112470

on se rend vite compte que très peu de sujets traitent de solidarité internationale.

Car le plus souvent, les thèmes abordés tournent autour de la République, de la citoyenneté ou de la laïcité.

Certainement nécessaire, cette quinzaine aurait mérité une implication plus forte de la ville de Bordeaux sur le thème de la solidarité internationale et notamment de la coopération décentralisée, avec une présentation des différents actions avec nos villes « partenaires ».
Casablanca, Oran, Bamako, Ouagadougou, Ashdod ou Ramallah: toutes ces villes auraient dû avoir un éclairage plus fort et une présentation aux bordelais, plus mobilisatrice, des différentes actions actuellement entreprises.

On peut donc justement regretter que la ville de Bordeaux ne soit pas plus moteur dans l’organisation de cette semaine de la solidarité internationale.
Ces rencontres lors de cette semaine nationale sont en effet souvent l’occasion de mettre en avant les nombreuses actions des villes en matière de coopération décentralisée et d’éclairer la population sur les enjeux actuels tels que le dérèglement climatique, la problématique de l’accès à l’eau, à l’énergie, les relations Nord-Sud ou bien encore les conflits armés.

Pleins feux sur la Garonne.

25 vendredi Sep 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, Déchets, pollution de l'air

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agenda 21, bordeaux, pollution

feu-artifice-2015-bordeaux-720x480
Les Bordelais aiment les feux d’artifice qui illuminent et mettent en valeur leur ville.

La municipalité , comme de nombreuses mairies, l’a bien compris. Ces spectacles pyrotechniques participent à l’animation d’une cité, font quasiment l’unanimité et sont des spectacles familiaux par excellence.
14 juilet, Fête du fleuve, fête du vin, toutes les occasions sont bonnes pour illuminer le ciel de Bordeaux.
Et sur Bordeaux, on ne boude pas son plaisir, allant même jusqu’à les multiplier chaque soir lors des fêtes du mois de juin…

Cette semaine encore, avec le 15e symposium international de feux d’artifice qui se tient en Gironde, le ciel de la capitale régionale s’embrasera à nouveau deux soirs, une fois en ouverture et une autre, en clôture de cette manifestation internationale, qui réunit 300 à 400 experts venus du monde entier, pour parler technique et matériel.

feux d'artifice

Mais ces feux ont-ils un impact sur notre environnement?

Il faut savoir que ces festivités ne sont pas sans conséquence pour l’environnement.

Tout d’abord, les soirs de feux d’artifice, la première pollution est due au flot des spectateurs qui se dirigent vers le lieu du rendez-vous.

La concentration sur une courte période d’un nombre conséquent de Bordelais, provoquent bouchons de voitures et par voie de conséquence concentration de CO2.
D’autre part, les trams ne fonctionnant plus, la plupart du temps, compte tenu d’un trop grand nombre de personnes sur les quais, tout ceci n’aide pas à la qualité de l’air…

Ensuite, le feu d’artifice est un concentré de produits chimiques
: souffre, magnésium , chlore, sulfure, aluminium, titanium, magnésium, cuivre,… Autant de polluants, qui lors des tirs des feux de Bengale, chandelles, fusées ou autres bombes,… Sont libérés en même temps que les millions de particules et de poussières très fines. De plus, pour propulser en l’air ces engins pyrotechniques, on utilise aussi une poudre qui est un mélange de soufre, de charbon et de salpêtre.
L’atmosphère est donc directement impacté et en fonction des vents, on peut retrouver ses polluants dans l’environnement proche.

Toutes ces particules se retrouvent donc dans l’atmosphère.
C’est pourquoi ces dernières années de nombreuses études dans le monde tentent de connaître les conséquences d’un feu d’artifice sur la nature.

Selon un étude canadienne réalisée par la ville de Montréal, ces particules seraient 5 fois plus polluantes que celles du smog.

Des chercheurs américains ont examiné les données de 315 sites à travers les États Unis, ont démontré que lors de leur fête nationale, le 4 juillet, les niveaux de poussière, saleté et particules dans l’air augmentaient de 42% sur l’ensemble du pays. Sur 10 sites analysés, le dépassement du seuil de pollution a même été jugé dangereux par l’Agence américaine de protection de l’environnement.

Une étude réalisée à Hawaï a confirmé que l’on peut retrouver des particules cancérigènes à des taux anormalement élevés dans l’air après un feu d’artifice, et que ces polluants peuvent contaminer l’eau, les plages et la terre quand ils retombent.

En Allemagne, les 10 000 tonnes utilisées sur une année ont dégagé quelques 2 300 tonnes de CO2 et le 1er janvier est le jour de l’année qui concentre le plus grand nombre de particules toxiques, jusqu’à 4 000 microgrammes par mètre cube.

Pour finir, les contenants qui servent lors des tirs ne sont pas toujours récupérés. Si les artificiers ont fait de gros progrès pour réduire les déchets rejetés en utilisant des produits, pour la plupart biodégradables, il en reste encore qui finissent dans l’environnement.

feux d'artifice

Si certaines villes se sont engagés à organiser la récupération de ces matériaux utilisés qui retombent: coque contenant la poudre, obus de mortiers, soleils, fusées,… Ce n’est pas toujours le cas.

Aux Etats-Unis, suite à des actions en justice, des autorisations spéciales sont dorénavant données notamment pour les feux d’artifice tirés sur la mer.
Les entreprises pyrotechniques doivent rendre compte des moyens utilisés, des quantités de débris qui retombent dans l’Océan et informer sur le type de nettoyage prévu.
Tout ceci afin de limiter au maximum l’impact environnemental et protéger la qualité de l’eau de mer
.

On peut donc légitimement interroger la mairie de Bordeaux sur les impacts des feux d’artifice sur notre ville
et les précautions prises par les artificiers pour éviter une pollution notamment du fleuve et de notre environnement. Etonnamment, rien dans l’agenda 21 de la ville sur cette question.

L’idée n’étant pas de les interdire mais de les surveiller efficacement.

De la même manière, on peut s’interroger sur la durée de ses feux d’artifice sachant que plus ils sont longs, plus ils augmentent les pollutions et les nuisances.
L’heure est partout aux économies et aux respect de l’environnement, il serait juste que les feux d’artifice réduisent aussi leurs prétentions.
Moins longs et plus respectueux de l’environnement, la fête n’en serait que plus belle!

Démocratie participative: un effort reste à faire.

11 vendredi Sep 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, démocratie participative

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agenda 21, bordeaux, Démocratie participative, ecologie

urne

Une réunion avec quelques riverains… et voilà un projet municipal validé et co-construit avec les Bordelais.
Un projet d’aménagement urbain prévu sur un secteur, une réunion d’information … et voilà la réalisation finale co élaborée avec les habitants.

La municipalité aime mettre en avant la démocratie participative et afficher un langage de coopération et de participation citoyenne.

Inscrite à l’agenda 21 de la ville de Bordeaux, la démocratie participative se veut du reste, une pièce maîtresse dans la gestion municipale, le but étant de  » soutenir, valoriser, accompagner et faciliter l’émergence de projets collectifs d’initiative citoyenne (type FAEP) » peut on lire dans le bilan 2009/2013 de l’agenda 21.

Alors concrètement comment cela se passe-t-il?

Dès 1995, les conseils de quartier ont été installés à l’échelle de la ville.
Dans ces nouvelles assemblées ouvertes aux habitants d’un quartier, les élus de la majorité ont, à cette époque, essuyé quelques plâtres… Présidés par le maire ou par les adjoints, les conseils de quartiers se réunissent au moins 2 fois par an.
C’est souvent pour certains riverains l’occasion de dénoncer les incivilités des uns et des autres: poubelles non rentrées, crottes de chien, cyclistes délinquants,…la gestion municipale du quartier, vue au ras du trottoir, clôture bien souvent ces réunions.
Mais c’est surtout un formidable lieu de communication pour la politique du maire qui permet aux élus de présenter les projets de la ville et du quartier.
Les opposants qui se sont essayés à une quelconque critique, ont rapidement compris que ce n’était ni le lieu, ni le public concerné par les joutes politiciennes.

Ces temps d’échanges permettent-ils une vraie concertation avec les habitants?

Souvent critiqués, ces conseils de quartier ont depuis leur création connu plusieurs formules. La dernière, qui date des dernières élections municipales, a institué une nouvelle formule avec des commissions permanentes par quartier.
Au départ largement favorables, par leur représentation, à l’équipe municipale, ces commissions, ont su évoluer pour tenter d’obtenir une meilleure représentation des habitants.
Dorénavant, quartier par quartier, un collège est désigné par le maire sur proposition du maire-adjoint de quartier, choisi parmi des personnalités « qualifiées » et des « habitants volontaires », un autre collège est tiré au sort sur les listes électorales,..
En plus de veiller au respect de la parité, quatre postes de conseillers de quartier sont réservés à des jeunes âgés de 18 à 25 ans. Chaque commission se réunit environ 5 fois par an.
Répartis, sur les huit quartiers de la ville, les 320 membres sont désignés pour une durée de trois ans.

vote
Alors vraie démocratie participative?

Pas encore tout à fait car si la municipalité a su gommer les premières formules qui leur étaient largement favorables, la volonté de contrôler ce qui se passe dans ces commissions demeure.

Tout d’abord, si un habitant est bien élu parmi les membres à un poste de vice-président(e), c’est toujours le maire adjoint de quartier qui préside ces réunions. . Car le but de ces assemblées est d’ accompagner la mairie sur les sujets relatifs à la vie de leur quartier, les élus ne voyant pas d’un très bon oeil de ne pas maîtriser totalement ce qui s’y passe. Et comme se plaît à le répéter le maire, c’est au final le conseil municipal qui vote les décisions finales.

D’autre part, le maire adjoint, reste le référent sur les décisions soumises à la décision de la commission. C’est lui qui organise et oriente les débats, soumet les dossiers établis par les services techniques, fait passer ce qui doit l’être,… La commission n’a qu’un rôle consultatif.

Car la fonction première de ces commissions est d’aider le maire adjoint de quartier à répartir notamment les subventions du FIL (fonds d’intervention local), c’est à dire les subventions versées principalement aux associations du quartier. Cette somme est prise sur le budget municipal et calculée en fonction du nombre d’habitants, avec une prime supplémentaire pour les quartiers de la politique de la ville.

pourcentage

L’opposition municipale estime qu’il serait possible d’aller beaucoup plus loin, à l’exemple des expériences de Porto Alegre, New York ou plus récemment Paris qui soumet au vote des Parisiens 5% du budget d’investissement de la Ville. C’est ainsi que cette année, 15 projets urbains sont soumis au vote des parisiens jusqu’au 15 septembre: jardins pédagogiques dans les écoles, piscines éphémères, végétalisation des murs, création d’un espace de coworking, rénovation de kiosques à musique,…

Une autre critique porte donc sur la place trop importante de l’élu municipal qui préside conseil de quartier et commission. Un habitant, élu au sein de ses pairs, pourrait très bien orchestré tout cela.
Cela permettrait un meilleur contrôle democratique, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Actuellement, après consultation auprès des commissions permanentes, l’élu municipal décide au final tout seul des points qui seront proposés au vote du conseil municipal.

La démocratie participative a donc encore besoin de s’affranchir de l’exécutif pour réellement s’épanouir sur Bordeaux.

Les rubans plus beaux que le contenu?

26 dimanche Oct 2014

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21

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agenda 21, bordeaux, Developpement durable, ecologie, rubans du développement durable

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En 2010, la ville de Bordeaux avait reçu pour deux ans le ruban du développement durable.  Cette récompense, saluait l’engagement de Bordeaux en 2005 sur sa charte d’écologie urbaine qui avait mobilisé l’ensemble des élus et des fonctionnaires. A la suite de cette démarche qui n’engageait que les services municipaux, les élus avaient décidé d’aller plus loin, en s’engageant sur un agenda 21, adopté en décembre 2008, après un an et demi de concertation avec les Bordelais. C’est cette démarche que les rubans du développement durable saluaient en 2010.

Il faut savoir que les Rubans depuis 2003, labelisent chaque année, des collectivités locales qui intègrent le développement durable dans l’ensemble de leurs politiques.
Cette récompense ne  valorisent pas des actions ponctuelles ou des politiques sectorielles, mais un engagement sur une stratégie qui porte sur tous les champs du développement durable, mobilise le plus grand nombre d’acteurs du territoire, génère des actions et des partenariats innovants.

C’est ainsi que de 2012 à 2014, la ville de Bordeaux voit donc son label renouvelé, le jury des rubans récompensant la collaboration avec la communauté urbaine sur le développement durable, l’articulation entre agenda 21, projet social et projet d’aménagement urbain durable, le plan Climat Energie Territorial, la construction de cinq écoquartiers ou encore la charte Energie Climat avec les acteurs économiques.

On peut cependant regretter que ces rubans ne s’arrêtent qu’au niveau de la démarche et ne s’intéressent en définitive pas ou peu au contenu et au suivi des actions.

C’est du reste aussi la critique faite par la cour des comptes dans un référé du 25 septembre 2014 sur les agendas 21 qui déplore la faible qualité générale des agendas 21 locaux en vigueur et notamment l’absence d’indicateurs de résultats.

Bordeaux n’échappe, hélas, pas à cette critique.

Si la municipalité aime à afficher son engagement en faveur de l’environnement, malheureusement l’ensemble des outils mis en place restent difficilement quantifiables, évaluables par les bordelais. Depuis 2008, le suivi des indicateurs concernant les différentes actions de l’agenda 21 par exemple n’apparait nul part.

Sans informations claires, précises, et sans vision, année après année, il est donc très difficile d’avoir un avis clair et objectif des réalisations concrètes sur le terrain.

Pour finir, sur bon nombre d’actions,(en dehors des points sur lesquels la mairie veut bien communiquer…) nous ne savons toujours pas, fin 2014, si les objectifs fixés au départ ont bel et bien été réalisés.

Lire aussi sur le sujet: https://ecolobordeauxblog.com/2014/09/15/recherche-agenda-21-desesperement/

Eau: rage ou désespoir?

03 vendredi Oct 2014

Posted by Patrick PAPADATO in Eau

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agenda 21, bordeaux, Eau, ecologie

 

eau

Si l’on en croit le dernier rapport sur la situation en matière de développement durable en date du 23 septembre 2013, les services de la ville de Bordeaux remplissent  leurs engagements en matière de réduction de la consommation d’eau. Les chiffres sont en effet impressionnants. De 2002 à 2012, la consommation d’eau des services de la ville est en effet passée de 2 millions à   750 000 m3.

Ces résultats sont notamment obtenus grâce aux efforts du service des espaces verts (parcs et jardins) qui a diminué de plus de 85% sa consommation ou encore des services urbains (propreté, hygiène, marchés, fontaines,…) de 63%.  Si les résultats sont bons  aussi pour les bâtiments municipaux ( moins 42%),  les équipements sportifs peinent à suivre le mouvement général de baisse (seulement moins de 28%)  Etonnant quand on sait, par exemple, que l’alimentation des bassins de la piscine judaïque se fait dorénavant grâce à la récupération de l’eau géothermique issu du réseau de Mériadeck. (en 2012, 30 000 m3 d’eau économisés)

Ces chiffres sont donc une bonne nouvelle pour les réserves souterraines en eau potable du département car cette réduction permet ainsi de diminuer de près de 40 % le prélèvement d’eau dans les nappes profondes réalisé par les services de la ville de Bordeaux. Cela leur permet d’atteindre  ainsi les objectifs fixés par le schéma d’aménagement et de gestion (SAGE) des nappes profondes de Gironde. Ceux-ci ont été  établis par une Commission Locale de l’Eau représentant les divers acteurs du territoire, et ont été approuvés par le préfet. Il sera donc intéressant de suivre les chiffres des prochaines années sachant qu’il s’agira de consolider ces bons résultats.

Cependant en ce qui concerne,  l’ensemble du territoire de la ville de Bordeaux, si la consommation d’eau potable par habitant semble avoir ralenti de 18% sur cette période 2002-2012, des efforts restent encore à faire, sachant que le département, la CUB et la ville de Bordeaux connaissent  un fort accroissement démographique. L’objectif affiché du SAGE de préservation du bon état des ressources passe notamment par la réduction des prélèvements effectués dans certaines nappes profondes,  par une diminution des consommations et par la mise en service de ressources de substitution.  Cela sous entend  notamment de mettre en marche un plan de mesures d’équipement des logements en matériel hydro-économe et de substitution de l’eau des nappes profondes par des nappes plus affleurantes dont l’eau est de moindre qualité, pour les usages non potables.

Car près de la moitié des prélèvements effectués pour satisfaire les besoins en eau proviennent de quatre nappes souterraines dont  certaines d’entre- elles révèlent une surexploitation. Cette surexploitation constitue un risque pour les ressources en eau souterraine du département, qui fournissent près de 99 % de l’eau potable.

Un des objectifs passe donc  par une stratégie de réduction des consommations en généralisant les équipements hydro-économe et en sensibilisant les usagers. C’est ainsi qu’un projet européen est actuellement en cours sur la Gironde, MAC Eau (maîtrise de la consommation d’eau) un dispositif de distribution de kits d’économie d’eau qui permettra la distribution de  80.000 kits sur l’ensemble du département.

Sur Bordeaux, 16.500 kits seront ainsi distribués aux Bordelais entre septembre 2013 et décembre 2014. Le point de distribution est la Maison écocitoyenne. Si vous êtes Bordelais, il vous suffit de nous rendre visite muni de votre facture d’eau et de remplir un questionnaire. Vous pourrez alors choisir entre deux kits d’appareil hydro-économes :
Kit n°1 : Douchette éco + 2 mousseurs
Kit n°2 : Réducteur de débit douche + 2 mousseurs

Pas vraiment de quoi équiper l’ensemble des points eau de votre habitation…mais toujours mieux que rien en matière de promotion et d’information. D’autant  que cela permet surtout à la ville de Bordeaux d’augmenter et de rehausser  les ambitions de son agenda 21 dans lequel on peut lire:

Objectif 7 Action 24 Construire et aménager une ville sobre et durable.  Favoriser l’éco-construction et l’éco-réhabilitation dans le parc privé et les logements sociaux
Lutter contre la précarité énergétique par l’identification des ménages et l’appui financier de la Ville (réalisation de travaux, kits, sensibilisation…)
Les mesures concrètes : Equiper 450 nouveaux foyers en kits d’économie d’eau et d’énergie à l’horizon 2014…

Sur un total de 130 000 ménages à Bordeaux ! Cela aurait pu faire un sujet de  mathématiques: « Calculer en combien d’années l’ensemble des foyers Bordelais seront équipés? »

 

Recherche Agenda 21 désespérement !

15 lundi Sep 2014

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21

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agenda 21, bordeaux, coconstruction, ecologie

point d'interrogationLa ville de Bordeaux s’est engagée en 2007 sur un ambitieux programme à l’échelle de la ville: l’agenda 21. De nombreuses villes dans le monde avaient enclenché dès 1992, le processus des agendas 21. Il s’agissait donc pour notre ville de rattraper le retard.
De nombreux débats colloques, réunions, conférences ont donc jallonnés des mois d’élaboration.
Associés, les Bordelais ont même été sollicités pour donner leur avis et participer à la réalisation d’un document qui se fixait 21 objectifs essentiels pour la planète.
Ces objectifs avaient ainsi recensés 57 actions très précises, qui suivies année par année, permettraient de voir les avancées dans différents domaines ( climat, eau, santé, consommation,…)

Malheureusement, ces indicateurs ne sont pour l’instant visibles nul part.
Depuis son adoption en décembre 2008, aucun chiffre qui permettrait de suivre l’avancée de cet agenda 21. Si un bilan est bien présenté chaque année au conseil municipal, ce bilan ne reprend que certains chiffres (et encore sous forme de pourcentage) et ne nous éclaire que sur quelques éléments.

Ainsi, si l’agenda 21 co-construit avec les Bordelais est bien présenté sur le portail de la ville de Bordeaux, les chiffres année par année des différents indicateurs n’apparaissent pas sur ce site.
Les services municipaux seraient bien avisés de prendre exemple sur le département de la Gironde qui met par exemple en ligne grâce à l’opendata les résultats de son agenda 21. Evident non ?

Voici le lien, des fois que cela puisse donner des idées … http://www.datalocale.fr/dataset/indicesdd-agenda21-cg33/resource/f9da0737-9d8c-49e0-bfd3-1a2769fa15d0

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