Ecolo Bordeaux Blog

~ Bordeaux est une belle ville mais l'écologie n'est-elle qu'une façade ou bien une réalité? Ce blog se propose de recenser ce qui se fait en matière d'écologie et ainsi de permettre à chacun de se faire une opinion! Vous pouvez trouver des informations sur ce qui se fait ailleurs sur https://www.facebook.com/Ecolobordeauxblog-386811244801113/

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Archives de Tag: Arbres

Arbres morts … mémoire vivante.

02 samedi Nov 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Place

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Arbres, Aux arbres citoyens, Marronniers de Gambetta, Place Gambetta, SOS Gambetta

Gambetta place nette

Le plan de circulation, autour de la future place Gambetta, se met en place. Et les Bordelais découvrent un premier aménagement, détournant la circulation au nord et à l’est de cette place. qui fait la part belle aux piétons.

Mais les habitants et les riverains constatent surtout que le minéral l’a largement emporté place Gambetta. Pourquoi et comment en est-on arrivé là?

La co construction, premier argument béton.

Dès le départ du projet, la mairie a développé l’argumentaire de la participation des riverains aux projets pour démontrer tout le bien-fondé de ce réaménagement.

Initiatrice et associée depuis le début de cette concertation,  l’association « SOS Gambetta » a été la caution de la mairie sur ce projet. Les commerçants y étaient très actifs et ont pesé sur certains choix, notamment l’agrandissement des trottoirs au nord et à l’est afin de compenser le basculement de toute la circulation vers ces deux côtés de la place. Les marronniers ont été coupés pour cette principale raison. 

L’absence de soutien.

Malgré une bonne couverture médiatique pour les actions des opposants, regroupés sous l’étiquette « les marronniers de Gambetta », la bataille a été perdue du fait d’une opinion publique partagée sur le sujet de la rénovation de la place.

Le réaménagement, plus que nécessaire de la place, a entraîné l’acceptation de la suppression des arbres, par certains habitants, au nom d’un futur meilleur. Malgré une pétition qui a remporté un grand succès (plus de 10 000 signatures), un bon nombre de Bordelais, plus ou moins influents, mettaient toujours en doute le bien fondé de cette résistance.

Au nom d’une évolution nécessaire de la ville, du refus du passéisme, de l’insalubrité supposée du jardin, d’un projet plus vert que l’existant (plus d’arbres replantés), de marronniers « malades », … autant d’arguments toujours plus nombreux qui les incitaient à ne pas rejoindre la contestation.

Même dans les milieux associatifs et les nombreux réseaux sociaux « écolos », certains ont eu quelques réticences à relayer les arguments des opposants et à venir « batailler » avec eux sur le terrain.

Bataille perdue sur le terrain mais victoire morale.

Avec ce premier affrontement sur la question des arbres, la perte des marronniers de Gambetta aura au moins permis une prise de conscience et aura démontré l’attachement des Bordelais pour la préservation de ses arbres anciens. 

Depuis ce malheureux tronçonnage, le 22 novembre 2018, la communication municipale a ainsi considérablement changé. Le discours de nos édiles met dorénavant en avant la végétalisation des places minérales et le respect de l’arbre en ville.

Les élus de la majorité parlent même de revenir sur les aménagements récents des places bordelaises jugées, aujourd’hui, trop minérales.  Il y a encore quelques mois, ces mêmes élus justifiaient ces créations ou ces destructions d’arbres au nom du respect de l’architecture XVIIIe…

Certains candidats pour les futures élections municipales, qui ne s’étaient pas déplacés, ni même n’avaient signé la pétition…,  s’offusquent aujourd’hui de ce qu’est devenu la place Gambetta. Trop tard pour les marronniers mais toujours utile pour tenter de coller à l’opinion publique.

Si les 17 marronniers de Gambetta ne sont plus qu’un souvenir, ils resteront encore longtemps comme le symbole d’un changement d’époque. 

Marronnier Gambetta ecolobordeauxblog

A lire aussi:

https://ecolobordeauxblog.com/2019/03/04/gambetta-le-poids-des-mots/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/11/23/place-nette-a-gambetta/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/11/10/gambetta-les-limites-de-la-democratie/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/11/04/icu-gambetta-tout-ca-pour-ca/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/09/16/icu-et-ifu-kezaco/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/06/01/ilots-de-fraicheur-vs-ilots-de-chaleur/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/01/28/chaud-le-projet-de-la-place-gambetta/

https://ecolobordeauxblog.com/2017/10/14/marronniers-de-la-place-gambetta-le-faux-du-vrai/

https://ecolobordeauxblog.com/2017/10/07/petition-pour-tenter-de-sauver-les-marronniers-de-la-place-gambetta/

https://ecolobordeauxblog.com/2017/09/21/scions-scions-du-bois/

https://ecolobordeauxblog.com/2016/09/02/place-gambetta-future-zone-a-defendre/

Il est temps de planter.

07 samedi Sep 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur

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Alain Juppé, Arbres, îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, Changement climatique, club arbre, Ilots de fraicheur, Marronniers de Gambetta, Nicolas Florian, Place Gambetta, Place Tourny, Plan Canopée

 

Place Bardineau Bx

Place Bardineau, après rénovation…

Pour 2020, Nicolas Florian, maire de Bordeaux a décidé de prendre des mesures concrètes contre le réchauffement climatique.

Il a donc lancé un » plan Canopée » avec la plantation de 3000 arbres par an, la création d’un « club arbre » mais surtout le recensement des lieux et places publiques qui manquent de végétalisation afin d’agir en conséquence…

http://www.aqui.fr/mobile/article.php?id_article=18946

Seul problème dans ces déclarations vertueuses, le recensement de ces îlots de chaleur a déjà été réalisé par Alain Juppé en… 2013.

En effet le 27 mai 2013, le conseil municipal avait voté un partenariat entre la ville et l’association climatologique de moyenne Garonne (ACMG) pour une étude sur les îlots de chaleur urbains.

Cette étude avait, déjà, pour objectif d’aider la ville à mettre en place des actions concrètes de lutte et d’adaptation au changement climatique.

A l’aide d’une télédétection thermique et diagnostic pendant les périodes estivales cette étude devait établir sur la ville une carte des îlots de fraîcheur et de chaleur…

Il y était même mentionné qu’ « A partir de l’ensemble de ces mesures, connaissances, échanges et expertises accumulées, nous espérons être en mesure de prouver l’intérêt de la végétation et de l’eau pour le rafraîchissement passif et durable des espaces publics dans le but d’atténuer l’effet des températures élevées et d’améliorer les conditions de vie des citoyens ».

En 2014, Bordeaux Metropole a fait de même en lançant une étude pour identifier sur son territoire les îlots de chaleur urbains ( IFU) et les îlots de fraîcheur urbains ( ICU) afin de préconiser des aménagements. Depuis cette date, une carte des ilots de chaleur de la métropole existe. https://www.bordeaux-metropole.fr/Vivre-habiter/Connaitre-son-environnement/Ilots-de-chaleur-et-de-fraicheur-urbains

La question est donc de savoir ce que Alain Juppé et l’équipe municipale dont Nicolas Florian fait partie, ont bien pu entreprendre depuis cette date comme action, suite à ces études et cette carte des îlots de chaleur.

Malheureusement depuis 2013, les Bordelais ont eu droit à la rénovation de la place Gambetta avec la suppression de 18 marronniers, à l’aménagement de la place Bardineau (entrée muséum d’histoires naturelles) avec l’implantation de trois arbres en pots, à la prochaine inauguration de la future place Tourny, sans aucune plantation d’arbre, etc…  Seule bonne nouvelle, dans ces rénovations récentes de places très minérales, une place Nansouty aménagée avec un nombre important d’arbres.

Autant d’exemples récents, postérieurs à ces études qui interpellent sur l’intérêt de vouloir à nouveau réaliser des recensements d’îlots de chaleur surtout s’ils sont suivis d’aussi peu d’effets…

Place Bardineau

Place Bardineau, ce qui aurait été possible… en plantant des arbres.

A Bordeaux, l’ombre d’Alain Juppé.

15 lundi Juil 2019

Posted by Patrick PAPADATO in arbres

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Alain Juppé, Arbres, bordeaux, Bordeaux Metropole, Chaban, EELV, Marronniers de Gambetta, Michel Corajoud, Nicolas Florian, Place Gambetta, Place Tourny, quais, Vegetalisation de la ville

Arbres en pot

Depuis quelques jours, dans la presse et sur les réseaux sociaux, les arbres font la une ! Opposants aux coupes d’arbres et nouveaux convertis à la cause du végétal se déchirent.

Il semble que la politique menée ces dernières années, par la municipalité, consistant à mettre en valeur le patrimoine architectural de notre ville au détriment des éléments arborés arrive à son terme. Dans une ville qui étouffe lors des pics de chaleur, Nicolas Florian et ses adjoints découvrent aujourd’hui toutes les vertus des arbres en ville.

Mais ce virage radical n’a pas été aussi simple. Car au-dessus de ces débats, qui agitent actuellement les Bordelais, les médias et la classe politique à quelques mois des municipales, plane l’ombre tutélaire d’Alain Juppé.

Ne pas déboulonner la statue du commandeur.

En effet pas une seule fois, n’est évoqué sa responsabilité dans la minéralisation des places bordelaises. Pas un mot, pas une allusion, à un seul moment, dans un quelconque article de presse, sur la responsabilité de l’ancien maire de Bordeaux. Alors que depuis 1995, Alain Juppé est au commande de la rénovation des quais et de la ville de pierre, les articles ne retiennent que le maire visionnaire qu’il a été. Pourtant si le tramway avec son corollaire, l’éviction des voitures du centre ville, et l’aménagement des quais ont magnifiquement redynamisé une ville plombée par les dernières années de l’ère Chaban, l’ancien pensionnaire du Palais Rohan n’a pas brillé en matière de développement du végétal en ville.

Soutenu en cela par les différentes agences d’urbanisme et architectes qui se sont succédés, la minéralité élevée en dogme a longtemps prévalu et certains choix n’ont pas toujours été très adaptés au réchauffement climatique. Alain Juppé estimait que les Bordelais n’avaient pas forcément besoin d’arbres en ville car il leur suffisait de sortir de Bordeaux pour profiter de la forêt landaise…

C’est ainsi que Michel Corajoud aux manettes de cette rénovation avait pensé les quais de façon à ce que la blondeur des pierres des célèbres façades XVIIIe de la rive gauche s’oppose à une rive droite plus verte. Belle idée, qui a cependant eu pour désavantage de minéraliser la rive gauche en évitant la plantation d’arbres trop grands afin de ne pas cacher les façades. Et c’est sur ce même credo que le réaménagement de Bordeaux a continué sous la houlette de l’architecte des bâtiments de France en évitant de planter des arbres qui pouvaient « gâcher » la vue sur le patrimoine architectural.

Place Pey-Berland, Place de la victoire, square des commandos de France, Place Stalingrad, Parvis de la Gare St Jean, etc… pendant des années, l’arbre y a été empêché de pousser.

IMG_2013

La récente rénovation de la place Gambetta et de la place Tourny seront certainement les deux dernières réalisations de cette ère minérale.

Car l’abattage des 17 marronniers de la place Gambetta a sonné le réveil citoyen. Sur les réseaux sociaux, en conseil de quartier, dans la rue, le nouveau maire de Bordeaux est régulièrement interpellé sur la place de l’arbre en ville.

Le successeur d’Alain Juppé se devait de vite réagir, quitte à renier les principes de son mentor. Du coup, à quelques mois des élections municipales et un vote aux Européennes où les bordelais ont donné la liste écologiste (EELV) plus de 21% des voix, un plan arbre vient tout juste d’être lancé. Et un objectif de revégétalisation des places bordelaises est dorénavant à l’étude.

Changement d’époque donc et certainement critique feutrée des années Juppé .  Car en terre bordelaise, terre de modération, on préfère toujours ne retenir que le meilleur de nos édiles (Chaban, Juppé) et taire leurs erreurs passées.

Pas de pot, Mr le maire.

19 mercredi Juin 2019

Posted by Patrick PAPADATO in arbres, Ilots de fraicheur, Urbanisme

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Arbres, arbres en pot, bordeaux, Bordeaux centre, Bordeaux Metropole, ecologie, Environnement, Ilots de chaleurs, Ilots de fraicheur, Laurence Dessertine, Nicolas Florian, Place, Places, Urbanisme

 

Place Camille Jullian

Nicolas Florian, le maire de Bordeaux, veut remettre plus de nature dans l’espace public. C’est dit… Faut-il y voir une critique des années Juppé ? Certainement.

Il faut dire que les marches pour le climat et les élections européennes sont passées par là. En donnant 21,54 % des voix aux Européennes à la liste EELV de Yannick Jadot, les bordelais ont certainement remis l’écologie au coeur des prochaines élections municipales.

Alors l’équipe municipale tente de recoller aux attentes de la population en réparant les dégâts des dernieres années et en inventant tous azimuts. Square des commandos de France, place Pey-Berland, … les élus de la majorité tentent de repeindre en vert les années Juppé.

Cet été, selon le maire Nicolas Florian, lors d’un conseil de quartier, une expérience sera tentée place Pey-Berland: des arbres mobiles serviront d’ombrières pour apporter plus de fraîcheur.

rue Judaique

De la fraîcheur ? Certainement s’ils étaient plantés en pleine terre… Mais comme le rappelle le botaniste Francis Hallé dans la revue La Vie-Sciences,  » Chacun sait bien qu’il trouve de la fraîcheur sous un arbre et encore plus dans un sous-bois. L’ombre coupe les effets du soleil, mais elle n’est pas seule responsable de la chute des températures. Cette dernière vient surtout de l’évaporation. Les arbres sont comme de formidables mèches : depuis leurs racines, l’humidité monte dans la plante, l’hydrate et finalement s’évapore par le haut, ce qui rafraîchit l’atmosphère  »

Ainsi les arbres en pot ne peuvent jouer le rôle de climatiseurs que la mairie leur demande de jouer. Avec aussi peu de racines, prisonniers qu’ils sont de leur pot en plastique ou en bois, ils serviront tout juste de parasols…

Jusqu’à présent, l’arbre en pot servait surtout de décoration et accessoirement de poubelles ou pire de cendriers… A Bordeaux, les exemples ne manquent pas ( place Camille Jullian, rue judaïque, rue Ste Catherine,…)

IMG_2013

En ce qui concerne le square des commandos de France, situé entre Mériadeck et la place Gambetta, il semble que le service des espaces verts va tenter, à la demande des riverains, de végétaliser cette petite place oú il ne fait pas bon y rester trop longtemps quand le mercure grimpe.

C’est l’adjointe au maire de Bordeaux centre, Laurence Dessertine, qui planche sur le sujet avec la commission permanente, cette commission municipale composée de 40 habitants issus du conseil de quartier. Alors que la dernière rénovation de ce square ne date que de 2012, aujourd’hui la mairie s’interroge avec les habitants pour savoir comment végétaliser cet espace public terriblement minéral.

Une bonne chose, mais qui aurait certainement pu être pensée en amont lors de cette rénovation.

Mais ça c’était avant… Alain Juppé parti, il semble que ses adjoints redécouvrent leur ville et les vertus des ilots de fraicheur. Enfin presque, car la future place Tourny, comme la place Gambetta risquent certainement de nécessiter une nouvelle intervention des habitants du quartier auprès des élus pour rappeler toutes les vertus de l’arbre en ville.

Les fausses bonnes idées de l’été: 3 – couper des arbres en ville.

07 mardi Août 2018

Posted by Patrick PAPADATO in arbres

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Alain Juppé, Arbres, îlots de chaleur, Bordeaux Metropole, ecologie, Environnement, ICU, Ilots de fraicheur, Les marronniers de Gambetta, Place, Place Gambetta, Places, Urbanisme

ombre

Il fait chaud et depuis quelques jours, les Bordelais cherchent le frais.

Une solution: l’ombre des grands arbres.

Seulement voilà,  dans une ville réputée à juste titre minérale et qui a subi de telles transformations urbaines ces dernières années, difficile de se reposer au pied d’un arbre pourvu d’une ombre suffisante… Car en dehors des parcs et jardins, Bordeaux ne regorgent pas vraiment de places ou d’allées largement arborées.

Citons tout de même la Place Jean Moulin, le Parc aux Angéliques devant le jardin botanique,  sur les quais en face des Quinconces, la place Gambetta, la place des Martyrs de la résistance, la place Dormoy, …  Sur ces espaces publics, de bons vieux arbres assurent tout l’année une fraîcheur bienvenue.

Mais, en ce qui concerne, un certain nombre d’espaces publics rénovés, il faudra attendre encore quelques années pour y trouver de l’ombre…

Car si ces dernières années, de nombreux arbres ont été plantés, à Bordeaux, sur les quais ou sur les places rénovées, ceux-ci ne procurent pas encore suffisamment de fraîcheur pour que les habitants puissent s’y installer durablement.

Place Jean Jaurès , Place Stalingrad, Allées de Serr, rue Ravez,… si des arbres sont bien en place, il faudra attendre encore une ou deux décennies pour qu’ils protègent correctement des coups de soleil futurs qu’on nous promet.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un collectif « Les marronniers de Gambetta » s’oppose à la suppression de deux allées de marronniers sur cette place centrale de Bordeaux.

Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole et maire de Bordeaux promet à la fin de cette rénovation, plus d’arbres, un îlot de fraîcheur conservé et une place encore plus végétalisée.

Mais il ne précise pas pas quand les Bordelais pourront retrouver la même qualité de fraîcheur urbaine que procure pour l’instant cette place.

Car en supprimant la rivière anglaise et 17 marronniers de plus de 70 ans, pour les remplacer par une fontaine sèche (?) et des arbres plus nombreux mais volontairement plus petits, les riverains ne sont pas assurées de retrouver avant quelques années l’îlot de fraîcheur actuel.

 

En mars, frelons à surveiller.

20 mardi Mar 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Biodiversité, jardin

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Abeilles, Arbres, bordeaux, ecologie, Frelons asiatiques, jardins, Parcs et jardins

Frelon asiatique

Avec le mois de mars, la nature va commencer à redémarrer dans les parcs et jardins de la ville.  Malheureusement les frelons asiatiques risquent aussi de s’y réinstaller pour le plus grand malheur des apiculteurs et des colonies d’abeilles.

C’est pourquoi la fin de l’hiver devrait être l’occasion de vérifier si un nouveau nid de frelons asiatiques ne s’installe pas à proximité de chez vous.

Le début du printemps est en effet propice au repérage de ces nids très caractéristiques et facilement identifiables quand les arbres sont encore dépourvus de feuille.

Attention cependant à ne pas les confondre avec les nids anciens dont la destruction s’avère inutile entre novembre et février car les colonies de frelons asiatiques ne les réinvestissent pas une fois désertés.

Alors comment procéder?

A Bordeaux, c’est l’unité municipale de lutte contres les nuisibles, dite « DDD » (désinsectisation, dératisation, désinfection) qui intervient sur l’espace public et le patrimoine municipal. (Ouvert du lundi au vendredi de 8h15 à 18h Tél.  05 56 85 53 54)
Mais sur le domaine privé, c’est au propriétaire de faire le nécessaire en contactant une entreprise spécialisée. Autant vous dire que quand le nid est à une bonne hauteur, les propriétaires ne se pressent pas toujours pour les détruire…

Cependant si vous repérez un nid sur un terrain privé près de chez vous, vous pouvez toujours tenter d’alerter l’unité DDD municipale qui est logiquement en droit d’inciter le propriétaire de l’arbre à faire enlever le nid. Mais comme la destruction d’un nid de frelons est toujours à la charge du propriétaire des lieux, les négociations risquent d’être longues…

D’autant que la réglementation actuelle ne permet pas vraiment à la ville d’imposer aux particuliers cette intervention. D’autre part, quand le nid est haut placé,  toute intervention peut même parfois se révéler impossible avec ou sans nacelle.

Certaines villes en France, pour aider à la lutte contre les frelons asiatiques, ont adopté une prise en charge d’une partie du coût par la commune.  D’autres collectivités, comme par exemple la ville de Saint-Brieuc, vont même plus loin en  intervenant gratuitement.

Pour l’instant, à Bordeaux, pas d’aide financière de la ville aux propriétaires de terrains envahis par une colonie de frelons asiatiques.

Arbre, dis-moi ton nom.

06 dimanche Déc 2015

Posted by Patrick PAPADATO in arbres, Place

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Arbres, bordeaux, ecologie, places minérales, Urbanisme

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Si vous souhaitez connaître le patrimoine arboré de Bordeaux, l’open data de la ville répond en partie à vos interrogations. En partie car ce travail colossal entrepris par les services municipaux est actuellement, on l’aura compris, en construction.

Avec cette opération, la ville tente ainsi de recenser l’ensemble des arbres existants sur son territoire.
Sur ce site http://opendata.bordeaux.fr/content/patrimoine-arbore,  chaque arbre y est  donc répertorié, ce qui permet d’avoir une belle vue d’ensemble.

Mais tout ceci reste encore quelque peu approximatif car de nombreuses places ou rues ne sont pas encore répertoriées. A noter que ce recensement concerne aussi les jardins des personnes privées, qui apparaissent, en partie, aussi sur cette carte de la ville.

Lorsque l’on clique sur le pictogramme bleu qui indique l’arbre concerné, le site nous donne le genre, l’espèce, l’origine géographique de l’arbre ainsi que la zone de plantation où il se situe.(espace public végétalisé, parc, jardin , square, école,…)
Il faut savoir que le pictogramme bleu précise principalement l’essence retenue sur le site pointé, sa carte d’identité en quelque sorte.

Ce qui prête à confusion, c’est que sur la carte, chaque arbre  est dessiné avec un rond vert. Ce sont ces ronds verts que l’on doit compter si l’on veut connaître le nombre exact d’arbres sur une place ou dans une rue.

Mais en multipliant le nombre de pictogrammes sur une même place porte quelque peu à confusion et n’est pas, forcément, nécessaire. La carte est  remplie de pictogrammes bleus, ce qui donne, au premier abord l’impression d’un Bordeaux très végétal.

Mais en zoomant, on s’aperçoit très rapidement que le choix de la mairie, ces dernières années, n’a pas été de favoriser l’implantation d’arbres en ville.
Place St projet, square des commandos de France, place de la victoire, place Pey Berland,… autant d’exemples qui démontrent, malheureusement, qu’en dehors des quais, le choix de l’arbre en ville est réduit le plus souvent à sa portion congrue: c’est à dire à celle de plante d’ornement.
On en a encore un parfait exemple, ces dernières semaines, avec le nouveau « quartier », la promenade Ste Catherine, où seulement quatre arbres ont été plantés.

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