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Anne Walrick, Bassins à flots, bordeaux, Bordeaux Metropole, climatisation, Euratlantique, Ginko, Ilots de fraicheur, Nicolas Florian

Quartier Ginko
22 dimanche Déc 2019
Posted Ilots de fraicheur, Urbanisme
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Anne Walrick, Bassins à flots, bordeaux, Bordeaux Metropole, climatisation, Euratlantique, Ginko, Ilots de fraicheur, Nicolas Florian
Quartier Ginko
12 jeudi Déc 2019
Posted Urbanisme
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îlots de chaleur, Bacalan, Bassins à flots, Bastide Niel, Bordeaux Maritime, Brienne, cours de récréation, Ginko, Groupe scolaire, Ilots de fraicheur, jean-jacques Sempé, Nicolas Florian, Sousa Mendès, St Jean Belcier, Urgence climatique, Vaclav Havel, Véolia
Grupe scolaire Vaclav Havel- Quartier Ginko
A grand renfort de communication, le maire de Bordeaux, Nicolas Florian veut démontrer aux Bordelais, avant les élections municipales, qu’il a pris toute la mesure de l’urgence climatique. Sa dernière sortie presse vient d’être médiatisée à l’école Sousa-Mendes, dans le quartier Bordeaux-Maritime, où il a annoncé un vaste programme de réduction de chaleur dans les cours des écoles de la ville.
Plantations d’arbres, végétalisations, etc, les idées ne manquent pas pour faire baisser la température des cours de récréations et … les sondages, favorables aux écologistes.
A l’école Sousa Mendès donc, un conteneur de récupération des eaux pluviales, installé sous la cour et intégré à un système d’évaporation par le sol va même être testé. Le coût de cette machinerie, proposée par le délégataire Véolia , sensée faire baisser la chaleur du sol d’au moins sept degrés, coûtera la modique somme de 200 000 euros…
Nouvelle époque
Si, sur les anciennes écoles bordelaises, la problématique des îlots de chaleur n’était pas encore connue, comment cette donnée climatique a-t-elle été intégrée sur les derniers groupes scolaires en construction ou en projet ?
Déjà, cet été, sur le quartier Ginko, construit en 2012, le groupe scolaire Vaclav Havel a dû fermer, quelques semaines, la cour de la crèche, du fait d’un bardage métallique, plein sud totalement inadapté et devenu dangereux pour les enfants. De plus, la cour de l’école maternelle, construite au premier étage, est recouverte d’un enrobé plastique, qui ne correspond pas vraiment à ce qu’on peut attendre d’un îlot de fraîcheur…
Les écoles prennent de la hauteur.
Sur Bordeaux, compte tenu du coût du foncier, la tendance actuelle est à la construction sur plusieurs étages des groupes scolaires . Si la problématique « chaleur » des cours d’école est parfois bien intégrée au projet, certaines futures réalisations laissent encore perplexes.
Les images des différents projets permettent de se faire une petite idée sur le résultat final.
Deuxième groupe scolaire du quartier Ginko.
Le deuxième groupe scolaire, de seize classes, du quartier Ginko, signé par l’agence Ferron et Monnereau, prévu pour la rentrée 2020, semble parfaitement en phase avec l’époque. Plantations d’arbres, jardins en pleine terre, jardins pédagogiques sur le toit et végétalisation des sols semblent répondre aux attentes pour affronter les futures canicules.
Mais la prise en compte des ilots de chaleur semble moins évident pour d’autres projets…
Ecole J.J. Sempé aux Bassins à flots.
Par exemple la future école Jean-Jacques-Sempé, située sur les bassins à flots, réalisée par le cabinet d’architectes BPM, interroge quelque peu. Si le bâtiment comprenant une école élémentaire de 8 classes et une école maternelle de 6 classes sera une construction BEPOS (bâtiment à énergie positive), les images de présentation sont loin de répondre aux attentes actuelles en matière de végétalisation et d’îlots de fraîcheur.
Groupe scolaire de Bacalan
Même impression pour le groupe scolaire de 16 classes (sept maternelles et neuf élémentaires) prévu dans le quartier Bacalan, pour la rentrée 2020 entre les rues Delbos et Ouagadougou. Les rares images fournies par l’agence Patriarche, qui réalise le projet, ne semblent pas un modèle du genre pour éviter la surchauffe dans la cour.
Groupe scolaire Hortense sur Bastide Niel.
Sur le quartier Bastide-Niel, en cours de construction sur la rive droite de Bordeaux, le futur groupe scolaire Hortense interroge aussi. L’agence EGA Erik Giudice Architecture indique que « le groupe scolaire est conçu comme une grande maison sur quatre niveaux ». Reste à voir comment les élèves vivront leurs temps de récréation dans cette « enveloppe minérale bioclimatique » .
De la même manière, sur la ZAC Bordeaux St-Jean Belcier, le groupe scolaire de Brienne perpétue cette nouvelle tendance à la construction en hauteur des groupes scolaires. Ici, école maternelle de 5 classes et école élémentaire de 9 classes partageront, cours de récréation, salle polyvalente, plateau sportif, préaux et terrasse. Le projet qui jouxtera le jardin de l’ars met en avant une couverture arborée autour du bâtiment mais sur l’image proposée par l’agence d’architecture, les plateaux du bâtiment semblent bien peu végétalisés…
Les projets présentés seront certainement modifiés et adaptés en fonction du ressenti des enfants et du personnel. Cependant la construction d’établissements scolaires sur plusieurs niveaux ne facilite évidemment pas la végétalisation des cours de récréation, sauf si la problématique climatique a été pensé dès la conception des bâtiments. Réponse: Eté 2021…
08 vendredi Mar 2019
Posted Alain Juppé, bordeaux
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agenda 21, Alain Juppé, Bassins à flots, Bilan, bordeaux, Déchets, Developpement durable, ecologie, Ecoquartiers, espaces verts, Euratlantique, Ginko, Maire, Plan climat énergie, poubelles, quaité de l'air, Tramway, vélo, ville minérale, Voiture
Alain Juppé parti, dans les journaux et les magazines, l’heure est au bilan pour l’ancien maire de Bordeaux: architecture, économie, tourisme, social,…tout est passé au crible. Et l’écologie ?
Le développement durable devait être le fil rouge de ces vingt-quatre années à la tête de la ville. De retour du Canada, nommé ministre de l’écologie en 2007, Alain Juppé avait fait de l’environnement son nouveau cheval de bataille. Alors ce bilan?
Le tramway est certainement sa plus grande réussite. Ce moyen de transport a considérablement changé la ville. Mais à cette époque, le tram était déjà dans l’air du temps (Inauguré à Nantes en 1985, à Strasbourg en 1994, à Bordeaux en 2003) Toutes les listes présentes aux municipales en 1995, le promettaient aux Bordelais. Alain Juppé, élu, l’a réalisé.
Face aux chantiers du tramway, le vélo devenait l’alternative. Mais en 1995, rares étaient les cyclistes dans les rues de Bordeaux. Avec les travaux titanesque du tram, la bicyclette est devenue tendance dans une ville où il devenait de plus en plus difficile de circuler. Le prêt des vélos par la ville a été plébiscité par les Bordelais. Mais si la communication municipale a été parfaite (Mr le maire à vélo, le Pibal de Starck malgré son échec final,…) sur le terrain, les aménagements pour les cyclistes se font toujours attendre. Les Bordelais se sont mis au vélo mais vingt-quatre ans après, continuités cyclables, arceaux, entretien des pistes,… déçoivent encore.
Alors la voiture évacuée du centre-ville ? Pas tout à fait car si les lignes de tram ont permis de faire le ménage dans certaines rues et places, les nombreux parkings réalisés en centre-ville font que la voiture est toujours aussi utilisée pour se rendre à Bordeaux. Alors si en chiffres la part modale de l’auto a reculé, la municipalité a continué à ménager les automobilistes récalcitrants en laissant suffisamment de places de parkings en ouvrage et en surface. Du coup, la voiture reste encore le moyen le plus prisé pour se déplacer sur la métropole, ce qui entraîne toujours bouchons et voies saturées en dehors de l’hyper centre.
Du coup la qualité de l’air à Bordeaux, n’est toujours pas au beau fixe, bien au contraire… Le nombre de jours d’indices mauvais à très mauvais augmente depuis ces dernières années. Si la fermeture du pont de pierre aux voitures est une décision qu’il faut saluer, la situation reste préoccupante en matière d’émissions de CO2.
Alain Juppé a trainé, pendant ses quatre mandatures, comme un boulet, la gestion des poubelles. Ce sujet, qui n’emballait pas vraiment le maire de Bordeaux, n’a pas été un long fleuve tranquille. Encore aujourd’hui, à chaque conseil de quartier, le sujet est abordé et reste comme une épine dans le pied de cette majorité. Poubelles non rentrées, saletés dans certaines rues, appel au privé dans le centre ville, déficit de bornes de verre, … de nombreux points posent encore problème. Mais le plus regrettable est que Bordeaux Métropole, pourtant labellisé territoire zéro déchet a vu les tonnages repartir à la hausse. (256, 08 kg/an/habitant pour 248,97 kg/an/ht en 2016) Pas vraiment une bonne nouvelle.
Avec son plan climat énergie, voté en février 2011, Bordeaux métropole s’est engagée à développer des solutions alternatives aux énergies fossiles. Depuis les années soixante-dix, la géothermie peine à se développer sur notre agglomération. Aujourd’hui, des réseaux de chaleur sont enfin lancés sur les nouveaux quartiers de Bordeaux (géothermie, biomasse et récupération des eaux usées). Un regret tout de même que le réseau de chaleur du quartier de la gare soit rattaché à l’usine Astria de Bègles, qui dépend à 92% de l’incinération des déchets, ce qui n’est pas exactement le choix le plus écologiquement responsable…
Les écoquartiers, gloires éphémères: Ginko, Bassin à flots(quartier à énergie positive), Bastide Niel, … La mairie a encore une fois beaucoup communiqué sur ce concept très tendance. La ville de Fribourg et son écoquartier Vauban devenait un modèle à suivre, modèle que Bordeaux allait mettre en application au lac grâce à Bouygues. Cinq ans après, les Bordelais découvrent une réalité toute autre.
Agenda 21, les Bordelais ont répondu avec enthousiasme à l’appel du maire pour le « coconstruire » avec la ville de Bordeaux. Colloques, réunions, conférences, ateliers,… en 2008, la mairie définissait avec ses habitants les outils pour mener une politique municipale plus écoresponsable. Aujourd’hui, indicateurs de suivi et mesures ont disparu. L’agenda 21 a été enterré en 2014 et remplacé par un plan climat énergie territorial. Tout ça pour ça… mais malgré un bilan enterré et des objectifs jamais atteints, Alain Juppé devenait médiatiquement plus vert que Nicolas Hulot!
Avec seulement 28 m2 d’espace verts par habitant, malgré l’aménagement des quais et les nombreuses friches industrielles disponibles, Bordeaux n’a pas réussi à combler son retard. Selon l’observatoire des villes vertes de France, la surface moyenne d’espaces verts par habitant est de 48m2. A Bordeaux, les nouveaux quartiers continuent à pousser plus vite que les espaces verts.
Pourtant la carte postale est belle: Bordeaux, ville minérale sublime les façades XVIII° des quais et de l’hypercentre. Mais à l’heure du dérèglement climatique, les Bordelais subissent en été régulièrement des pics de chaleur. Et malheureusement, ces dernières années, les aménagements réalisés n’ont pas tenu compte de ce changement. Les deux derniers projets d’Alain Juppé le prouvent encore: place Gambetta où la ville a supprimé des arbres anciens pour y installer des terrasses et place Tourny qui sera tout simplement totalement minérale.
Pendant ces vingt-quatre années, évidemment beaucoup de décisions ont été prises en matière de développement durable. Mais il a manqué une vision globale, une ligne directrice et de réelles convictions pour amener un vrai changement dans la gestion de cette ville. Au final, une bonne communication et un bon porte parole ne font donc pas forcément une bonne politique environnementale.
24 mardi Avr 2018
Posted jardin
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Bassins à flots, Bastide Niel, bordeaux, Brazza, ecologie, espaces verts, Euratlantique, Ginko, jardin, jardins, m2 par habitant, Palmarès villes vertes, Urbanisme, Villes vertes
Ce n’est pas nouveau: Bordeaux, réputée ville de pierre, manque d’espaces verts.
Cependant avec la création de nouveaux quartiers sur d’anciennes friches urbaines (Bastide Niel, Bassins à flots, Ginko, Euratlantique, Brazza) , une occasion unique s’offre à la mairie d’augmenter le nombre de parcs et de jardins.
Quels sont donc les espaces verts publics prévus dans ces nouveaux programmes d’aménagement urbains?
A Bordeaux, quand on invite un proche à découvrir un jardin, le plus souvent, on lui propose le jardin public (10,8 ha, créé en 1746) ou le Parc Bordelais (28 ha, inauguration en 1888). Ce sont, en effet, les deux parcs les plus emblématiques et surtout les deux plus grands du centre ville . Pour trouver plus imposant en terme de superficie, il faut sortir de l’hyper centre et se diriger vers Bordeaux Lac pour trouver le parc Floral (33 ha, créé en 1998) et le bois de Bordeaux (87 ha + 50 ha de prairies et d’étangs) qui sont, en définitive, assez peu utilisés par les Bordelais ou les touristes du fait de leur éloignement..
Les autres jardins de Bordeaux sont nettement plus petits: Jardin de la Mairie (1 ha créé au XIXe), parc rivière (4 ha, ouvert en 1982), Botanique (4 ha ouvert en 2001), Esplanade Mériadeck (années 70), Parc de la Béchade (1,1ha en 2001), des dames de la foi (0,8 ha ouvert en 2002), etc…
Du coup, la municipalité qui raffole des classements ne brille pas dans cette catégorie…
Car ces dernières années, malgré l’aménagement des quais (Promenade Corajoud, Berges de Garonne, Parc des sports de Saint Michel, Parc aux Angéliques), Bordeaux n’a toujours pas comblé son retard sur des villes comme Angers ou Nantes qui proposent respectivement 51m2 et 34 m2 d’espaces verts par habitant.
Même si le site de la mairie aime à rappeler qu’avec 20 m2 par habitant, la capitale girondine dépasse « les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fixées à 12 m2″… dans le classement des villes les plus vertes, Bordeaux ne rentre même pas dans le top 10.
Avec une moyenne pour les cinquante plus grandes villes françaises de 48 m2 d’espaces verts par habitant, son retard est important.
Pourtant grâce à la présence sur son territoire de nombreuses friches urbaines, Bordeaux a les moyens de combler son retard en espaces verts pour contenter une population toujours plus nombreuse.
L’espoir de plus de verdure viendra-t-il donc de ces nouveaux quartiers ?
Petite revue de détails de ces grands projets urbains.
Premier quartier aménagé, le quartier du Ginko (32,6 ha) a largement rempli cette mission. Ce secteur d’habitation (près de 6 000 habitants attendus) et de commerces bénéficie du petit jardin du clown chocolat (0,1 ha), du parc Denis et Eugène Bühler (4,5 ha, livré en 2013) sensé relier le quartier Ginko au quartier des Aubiers et profite surtout de la proximité des berges du lac (46 ha).
Sur Bastide Niel (35 hectares), s’il est prévu de planter d’ici 2030, 1 500 arbres sur les 13 hectares d’espaces publics envisagés, ici non plus pas de jardin de prévu mais des micro parcs à thèmes qui seront proposés aux futurs 10 000 habitants attendus. Ces « 24 parcs 3D répartis sur la totalité du territoire de la ZAC » tenteront de tisser un « réseau de respiration » mais ressembleront plus à des espaces multifonctions qu’à des jardins à part entière. (place du marché, jardin en pots, piscine végétale, jardin tropical, platanes à pétanque, etc…) Car en définitive, ces parcs ne représenteront que… 0,8 hectare, soit 0,8 m2 par nouvel habitant…
Le quartier des Bassins à flots (160 ha) est un quartier qui ne propose aucune création majeure de jardin sur son site. Seuls des espaces de promenades autour des bassins et des « sentes » arborées sont installées mais pas de réalisation notable de jardins sur ce secteur qui accueillera pourtant à terme plus de 12 000 habitants. Le jardin des Ecluses (0,3 ha) inauguré récemment apparaît du reste bien minéral et ressemble plus à une esplanade engazonnée qu’à un jardin. Heureusement, les habitants de certaines résidences privées bénéficieront de jardins « suspendus », visibles de la rue mais inaccessibles aux passants. Dommage pour ce quartier quartier déjà en mal d’espaces verts qui a du laisser une grande partie du « jardin de ta soeur » (0,7 ha, ouvert en 2008) pour accueillir dans l’urgence une école, en préfabriqué, l’école Sempé …
Sur Euratlantique, ( 386 hectares sur Bordeaux) un espace vert de 11 hectares est bien programmé, comprenant le jardin de l’Ars (6 ha à créer) et le bois de Gattebourse. Mais si on applique une simple règle mathématique, les 50 000 futurs Bordelais de ce quartier bénéficieront avec ce jardin de … 2,2 m2 d’espaces verts par habitant, pas la meilleure manière de rehausser la moyenne générale.
Dernier espoir, pour la ville de Bordeaux de remonter dans le classement des espaces verts, les 53 hectares du secteur de Brazza. Malheureusement, là non plus, pas vraiment de jardin en tant que tel mais un projet de « Brazzaligne », où pourrait passer le tramway, grand espace vert linéaire de trois kilomètres reliant les coteaux à la caserne Niel et trois lanières vertes qui relieront le parc aux Angéliques de manière perpendiculaire. Le projet annonce : « De vastes pelouses naturelles bordent les cheminements et accueillent les usages les plus divers. Des bancs incitent le promeneur à s’installer au cœur de ces lanières à forte composante végétale. » Les concepteurs n’hésitent pas à parler d’une coulée verte et de 40 % d’espaces verts (soit plus de 21 ha) sur ce secteur en devenir…
Un espoir donc en attendant la réalisation finale, qui permettra peut être de faire remonter Bordeaux dans le classement des villes vertes mais certainement pas de rentrer dans le top 10 compte-tenu de la forte poussée démographique que ces projets engendrent et surtout du peu de surfaces d’espaces verts proposés par la majorité de ces nouveaux quartiers.
Palmarès des villes vertes 2017.:
http://www.lesentreprisesdupaysage.fr/tout-savoir/etudes-chiffres-clés/le-palmarès
11 dimanche Déc 2016
Posted école, Bassins à flots, Ecoquartier, Ginko, Urbanisme
inBienvenue dans les nouvelles écoles des quartiers de Bordeaux Nord !
Ecole modulaire du Lac IV
Mais en attendant les nouveaux habitants sur les quartiers Ginko et Bassins à flots devront patienter jusqu’à la rentrée 2020 pour voir leurs enfants scolarisés dans des écoles dignes de ce nom.
Ils devront, pour l’instant, se contenter de structures modulaires et verront tous les matins leurs enfants acheminés en bus vers leurs groupes scolaires respectifs quand il ne choisiront pas eux-mêmes de les y déposer.
Revue de détails.
Les structures modulaires deviennent la norme sur Bordeaux Maritime compte tenu du retard de livraison d’une première école pour cause de pollution du sol mais surtout, du rythme accéléré de livraisons des nombreux programmes immobiliers sur ce secteur.
Sur l’éco-quartier du Ginko, le premier groupe scolaire Vaclav Havel ayant atteint, cette année 2016, sa capacité maximale de 14 classes, les prochains arrivants sont priés de rejoindre l’école modulaire du Lac 4 en attendant le deuxième groupe scolaire de 14 classes du Ginko qui ne sera livré, si tout va bien, qu’en … septembre 2020.
Sur les bassins à flots, une première école modulaire, l’école Jean Jacques Sempé. a été installée en urgence à la rentrée 2016 sur le jardin de ta soeur. En 2015 déjà, l’école voisine Dupaty avait dû installer un préfabriqué sur sa cour, pour répondre à la poussée démographique forte sur ce secteur.
Algecos sur l’école Dupaty
Ecole Jean Jacques Sempé
Suivez le guide …
En septembre 2016, faute de places limitées sur la toute nouvelle école modulaire Jean Jacques Sempé, des élèves des Bassins à flots ont été orientés vers l’école provisoire du Lac 4, comme du reste les élèves de la maternelle Lucien Faure, école désaffectée pour cause de vétusté et de danger.
Mais compte tenu de l’arrivée très prochaine de nouveaux habitants sur le quartier Ginko, la municipalité a décidé pour la rentrée 2017 de l’installation de deux nouvelles structures modulaires sur le site municipal Daney, rue Jean Hameau. Les élèves des bassins à flots, actuellement sur Lac 4 laisseront ainsi la place aux élèves du Ginko.
Algecos de Bordeaux Métropole sur le site Alfred Daney
Les deux groupes scolaires installés sur Alfred Daney devraient totaliser au final 24 classes maximum; ce qui constituera certainement un record national en son genre pour des structures démontables.
Dix classes dans un premier temps, dès septembre 2017, et ensuite des ouvertures au fur et à mesure des besoins du quartier des bassins à flots. Une gestion des équipements scolaires sur ces deux quartiers qui ne manquera pas de créer certaines tensions avec les nouveaux familles.
Car au-delà de la question des écoles , c’est aussi toute la question des équipements publics qui se posent sur ces nouveaux secteurs. Comment va s’organiser la prise en charge des enfants hors temps scolaire? Par quelles associations? Sur quel site? Vers quels équipements sportifs? Dans quelles conditions?
Quartier à énergie positive disait les promoteurs de ces quartiers.
Les prochaines rentrées nécessiteront certainement beaucoup d’énergie … reste encore à savoir si tout cela sera aussi positif que cela.
16 vendredi Sep 2016
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école, Bassins à flots, bordeaux, ecologie, Ecoquartier, Ginko, Juppé, quartier, Urbanisme
« Ecoquartier », « quartier à énergie positive », sur le papier ces titres avantageux pour Bordeaux ces dernières années ont attiré bon nombre d’investisseurs. C’est ainsi que le boom immobilier et l’arrivée de nouveaux habitants ont permis d’alléger quelque peu la pression fiscale, déjà forte sur les familles bordelaises.
Cette rentrée de nouveaux foyers fiscaux et d’argent inespéré dans les caisses de la ville, en période de forte réduction des aides de l’Etat, a ainsi permis à la municipalité de poursuivre ses investissements pour continuer à attirer de nouveaux habitants.
C’était le cercle vertueux : Cité du vin, grand stade, aménagements successifs des quais, nouveaux quartiers Niel, Brazza, Belcier, Bassins à flots, futur gare TGV, OIN Euratlantique… les grues à l’horizon démontraient le succès de cette entreprise.
Le Bordeaux de demain se construisait.
Mais aujourd’hui peu à peu les Bordelais anciens ou nouveaux découvrent une toute nouvelle ville… Sorti des belles façades rénovées des quais, c’est un tout autre Bordeaux qui peu à peu se dessine et qui ne fait pas toujours le bonheur de ses habitants.
Si la communication de la mairie permet de vendre encore cette ville à des investisseurs, pas toujours très regardants sur le produit final, cette course au profit connaît peu à peu quelques déboires…
Au-delà de l’esthétisme de ces nouveaux grands ensembles, de ces tranches de quartier laissées au bon vouloir des promoteurs pas toujours très à cheval sur le cahier des charges initial, ni sur la cohérence finale du futur quartier, c’est la question des équipements publics qui est posée.
La ville ne semble ne plus vraiment maîtriser ce qui se passe sur le terrain et cette rentrée scolaire 2016-2017 démontre ces propos.
Sur Bordeaux Maritime, ça flotte sérieux …
Directeurs d’école tendus, inspectrice de l’éducation nationale du secteur sous pression, nouveaux parents perdus par les propositions d’inscription de leurs enfants, élèves sans place sur leur école de secteur et dirigés vers des écoles en préfabriqués, …la situation des écoles sur Bordeaux Maritime est quelque peu explosive.
La spéculation foncière effrénée sur ce secteur de la ville et le manque d’anticipation de la mairie imposent à ces nouveaux habitants une rentrée scolaire chaotique.
Si la découverte d’un terrain pollué sur la future école du secteur bassin à flots a certes imposé un retard dans la livraison de la future école Jean Jacques Sempé, cet évènement n’est pas le seul responsable de cette rentrée scolaire catastrophique. Car c’est toute la circonscription de Bordeaux Nord qui voit ses effectifs exploser. Pas moins de 13 créations de classes sur ce secteur de la ville… Du coup, une entité « Lac 4 » est même créée, avec algecos en guise de classes et il est demandé aux autres écoles du secteur de « pousser les murs ».
Sur l’emblématique quartier Ginko, l’école Vaclav Havel est désormais complète et une quatorzième classe et dernière classe vient d’y être créée.
Les futures familles devront donc attendre 2020, pour voir livrer la seconde école de cet écoquartier. En attendant, les enfants seront certainement acheminés par minibus sur une nouvelle école modulaire, prévue en septembre 2017, boulevard Alfred Daney.
Pour un écoquartier, il y a mieux en matière de développement durable…
La ville et son maire sont débordés par une situation que les services municipaux ne semblent plus vraiment maîtriser.
L’école J.J. Sempé, qui devait à l’origine recevoir deux classes maternelles, se voit, au mois d’août, rattacher en urgence l’école l’école maternelle Lucien Faure, du fait d’une fragilité de ses murs, causée par … les travaux du quartier.
Deux classes maternelles de plus, soit quatre classes et une classe unique pour l’élémentaire avec vingt enfants du CM2 au CP, dont tout de même 10 élèves de CP. Tellement « écoquartier » qu’on retrouve , en plein centre ville, une situation vécue par bon nombre d’écoles de campagne ! Le petit Nicolas aurait certainement apprécié cette situation, la réalité est pourtant bien moins poétique.
Dans cette école, installée à la va-vite dans l’unique jardin du quartier des Chartrons, le jardin de ta soeur, la situation ne pouvait pas être pire : préfabriqués étouffant lors des pics de chaleur du mois de septembre, coupures électriques en début d’année, sécurité aux abords de l’école à revoir rapidement, cour non aménagée, … sans parler des familles qui ne peuvent plus inscrire leurs enfants dans cette école et à qui on propose de les véhiculer par bus tous les matins vers l’école modulaire du Lac 4, une autre école provisoire installée rue du Petit Miot, près de l’école Lac 2 (dans le quartier des Aubiers situé en zone urbaine sensible)
Aujourd’hui, on apprend avec stupéfaction que ce n’est qu’au mois de novembre que l’inspection académique et la mairie se rencontreront afin d’échafauder un plan prévisionnel pour ce secteur livré à la spéculation immobilière.
Pourtant dès janvier 2016, les responsables éducatifs sur le terrain avaient déjà alertés des risques de tensions sur les effectifs, la mairie n’a semble-t-il rien anticipé.
Au final, cette situation découle surtout du fait que le maire de Bordeaux n’a pas retenu le principe d’une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) pour les Bassins à flots mais lui a préféré un plus rapide PAE (Programme d’Aménagement d’Ensemble) qui laisse malheureusement peu de place à la puissance publique pour imposer quoi que ce soit aux promoteurs privés. Aujourd’hui, ce secteur subit donc un aménagement qui ne tient pas compte des besoins des familles en matière d’établissements publics et surtout un laisser-faire déroutant de la part de l’équipe municipale en place.
30 lundi Mai 2016
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Bassins à flots, bordeaux, cité du vin, ecologie, Ecoquartier, panneaux solaires, quartier, Urbanisme
La Cité du Vin sera inaugurée le 31 mai 2016.
Implantée dans le futur quartier des Bassins à Flots, cet édifice s’inscrit comme le monument emblématique du renouveau de Bordeaux.
Ce musée à la gloire du vin de Bordeaux se veut aussi dans l’air du temps au niveau de sa conception. Présenté par ses architectes Anouk Legendre et Nicolas Desmazières de l’agence XTU architects, comme respectueux de l’environnement, ils le décrivent comme un bâtiment bioclimatique.
Mais il existe encore très peu d’articles de presse ou de détails techniques sur ce point.
L’ensemble des coupures de presse vantent uniquement la qualité architecturale de l’édifice, sa couleur, sa rondeur, son originalité, sa beauté, … à croire qu’un bâtiment aujourd’hui ne vaut encore que par son image…
Dans le dossier presse, seuls quelques éléments sont mis en avant, sans plus de détail …
Ce qui est certain, c’est que ce musée ne produira pas d’énergie et devrait consommer aux alentours de 50Kwh/an/m², soit 667 500 kwh/ an.
L’éclairage y est annoncé comme « naturel, ce qui semble étonnant compte tenu de l’enveloppe aluminium extérieure.
Le recours à la climatisation devrait être aussi limité grâce à une aération naturelle selon ses concepteurs. Car la ventilation devrait être assurée par des entrées d’air qui devraient évacuer la chaleur en générant un courant d’air et ventiler ainsi le bâtiment. La proximité de la Garonne devrait aussi aider à rafraîchir les 13 350 m2 du musée répartis sur 10 niveaux culminant à 55 mètres.
Le musée sera surtout raccordé au réseau de chaleur des Bassins à flot qui alimentera en chauffage et eau chaude sanitaire une partie de Bacalan et des Chartrons. Ce réseau a été crée en juillet 2013, par trois acteurs (51 % pour Mixéner, 40 % pour EDF Optimal Solutions et 9 % pour Idex) qui se sont associés pour créer Énergie des Bassins.
La cité du vin profitera donc, comme l’ensemble des logements du quartier, de ce réseau de 1o km et sera ainsi alimenté par 70 % d’énergies vertes et locales provenant de trois sources différentes : le bois énergie à 50%, la récupération des calories des eaux traitées de la station Louis Fargue et la géothermie de surface.
Mais rien ne garantit encore la qualité finale énergétique de ce bâtiment.
Le dossier technique indique seulement que le matériau principal est le bois avec une structure porteuse de 700 arcs en bois lamellé-collé, recouverte par du verre et de l’aluminium . Ses concepteurs indique juste que cette enveloppe devrait crée une « ombrière », une protection thermique efficace.
A suivre donc, dès cet été, lorsque les premières grandes chaleurs se feront sentir.
20 vendredi Mai 2016
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Bassins à flots, Bastide Niel, bordeaux, Darwin, ecologie, Ecoquartier, Ginko, panneaux solaires, quartier, Urbanisme
Bastide Niel
L’actuelle réussite de Darwin sur la rive droite saura-t-elle inspirer positivement l’aménagement des 35 hectares à venir entre le secteur Brazza et l’avenue Thiers?
25 vendredi Mar 2016
Posted école, Bassins à flots, jardin, Urbanisme
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Le mouvement départemental des enseignants du premier degré vient de démarrer et trois postes d’enseignants sont ouverts pour la nouvelle école temporaire des Bassins à Flots qui s’installera à partir de septembre et pour trois ans sur une partie du Jardin de ta soeur.
On sait donc aujourd’hui que ces postes et cette école ne seront pas placés en REP (réseau d’éducation prioritaire) malgré la demande faite par Emmanuelle Cuny, adjointe au maire chargée à l’éducation; comme elle l’avait annoncée lors d’une réunion de concertation avec les riverains.
Ce sera donc une drôle de situation que l’on aura sur ce secteur des Chartrons.
D’un côté, deux écoles (la maternelle Joséphine et l ‘élémentaire Dupaty) qui ont dû pousser les murs et installer des préfabriqués dans leurs cours pour recevoir les nouveaux élèves de ce secteur en forte croissance démographique; et de l’autre une école primaire provisoire qui démarrera avec trois algecos modulables.
Deux écoles, une rue qui les séparera et des profils d’enfants, forts différents.
La raison pour laquelle les services académiques n’ont pas voulu classer cette nouvelle école en REP est certainement que les nouvelles familles qui emménageront sur ces nouveaux logements seront plus aisées et ne relèveront donc pas, à priori, de l’éducation prioritaire. Ce qui n’est pas totalement incohérent sur le papier.
Pourtant la carte scolaire aurait méritée d’être revue afin de mieux répartir les populations à l’échelle du territoire. Sachant que l’on aurait pu tenter de mélanger les populations et les difficultés, en attendant que la situation se stabilise avec la livraison de l’école définitive .
Toujours est-il qu’à la rentrée scolaire, on se retrouvera avec des situations scolaires très différentes des deux côtés de cette rue Dupaty.
Les enfants en REP, côté ville et les enfants plus favorisés, côté… Bassins. Une situation, en définitive, très Bordelaise…
11 jeudi Fév 2016
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Bassins à flots, bordeaux, Démocratie participative, Ecoles, ecologie, jardin, quartier
Le Jardin de ta soeur , c’est un jardin de 7 000m2 au coeur des Chartrons, dans le secteur Dupaty, rue Chantecrit, qui a été gagné de haute lutte, en juillet 2003, par les habitants du quartier.
C’est en effet une dynamique citoyenne qui a été à la base de la création de ce jardin. En réquisitionnant, à l’époque cette friche dans ce quartier, qui manquait cruellement d’espaces verts, cette initiative des habitants avait permis de fédérer bon nombre d’acteurs associatifs autour de cette idée d’aménagement urbain. Aidés par le Centre Social et Culturel Bordeaux-nord et l’association Bruit du Frigo, les habitants avaient alors créé un jardin sur ce terrain que les promoteurs convoitaient.
C’est ainsi qu’en dix ans, avec le soutien de la municipalité, au départ pas forcément convaincue du bien fondé de la démarche, les habitants ont su donner une vraie identité à ce jardin.
Car cet espace vert n’a jamais été vraiment comme les autres. De par son histoire, un collectif gère ce jardin, il est toujours resté atypique comparativement aux autres espaces verts de la ville. Si on y trouve comme partout ailleurs: espace aménagé, aire de jeux pour les enfants, potager, … il est surtout défini par ses créateurs comme « un laboratoire de créations et d’expérimentations ». Régulièrement les riverains s’en servent pour les fêtes de quartier, pour installer des créations éphémères (sculptures, cabanes, jeux…) et surtout pour partager des temps de création artistique, d’animations, de jardinage, de bricolage, d’expression, bref du lien social.
Mais depuis quelques temps, un projet d’implantation d’une école temporaire pose la question de la survie de cette démarche collective.
Depuis l’abandon du projet de construction d’une école, rue de la Faïencerie, du fait de la découverte d’une pollution radioactive dans le sol, la mairie a du rechercher rapidement une solution de repli, dans ce quartier en plein boom immobilier. Avec les nombreux nouveaux logements des Bassins à flots, les familles qui s’installent doivent pouvoir scolariser leurs enfants au plus vite.
Car si la Ville a d’or et déjà trouvé un nouveau terrain, au niveau des rues Bourbon et Pagnol, et avancé la construction d’une deuxième école prévue rue Delbos, côté Bacalan, les rentrées scolaires à venir restent problématiques tant que ces écoles ne sont pas construites.
C’est donc la décision d’une école provisoire avec des modules préfabriqués qui a été retenue. Et c’est le jardin de ta soeur qui accueillera, normalement pendant au minimum trois ans, cette école provisoire qui comprendra plusieurs classes, une cantine, une garderie et un hall d’accueil.
La démarche collective autour du jardin de ta soeur est donc remise en cause… sans discussion.
Une réunion publique, mise en place par la Mairie de Bordeaux, a bien eu lieu le 07 janvier 2016 pour présenter aux habitants du quartier ce projet d’implantation d’une école modulaire sur une partie de ce jardin. Mais sur le site du jardin de ta soeur ( http://www.jardindetasoeur.org/ ) on peut y lire que les associations déclarent ne pas avoir été officiellement invitées. Une pétition est du reste lancée sur ce site : « Pour une solution durable au problème de sureffectif dans les écoles de Bordeaux maritime! » https://www.change.org/p/madame-cuny-madame-delattre-pour-une-solution-durable-au-probl%C3%A8me-de-sureffectif-dans-les-%C3%A9coles-de-bordeaux-maritime?recruiter=46539021&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive
Car les principaux utilisateurs de ce jardin (centre social et familial Bordeaux-Nord, le Quai aux Livres, le collectif Bordonor, les écoles Dupaty et Joséphine, le collectif du jardin de ta sœur,…) regrettent surtout n’avoir pas pu donner leur avis sur ce projet municipal. Ils s’étonnent d’autant que, depuis toutes ces années, ils ont travaillé avec la mairie et les services techniques à l’évolution de ce jardin. Aujourd’hui mis devant le fait accompli, ils se sentent dépossédés et s’interrogent sur le devenir de leur démarche collective.
Ce qui pose problème, ce n’est donc pas uniquement le sort réservé à ce jardin, c’est surtout que la mairie semble avoir décidé, seule, sans avoir associé les différents intervenants de cette dynamique collective et sans en avoir débattu avec les principaux intéressés.
Il semble donc que la démocratie participative n’ait pas suffisamment pris racine au Jardin de ta soeur.