Ecolo Bordeaux Blog

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Autosuffisance alimentaire, Bordeaux métro… mais trop peu.

Vedette

Posted by Patrick PAPADATO in agriculture urbaine

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agriculture urbaine, bordeaux, Bordeaux Metropole

Alors un jour, deux jours ou trois ? Quand on parle d’autonomie alimentaire pour la métropole bordelaise, plusieurs données circulent sur internet et dans les milieux bien informés. Mais au final, quelque soit ce chiffre, ce qu’il faut retenir, c’est que Bordeaux, comme la plupart des urbaines, est très loin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

En 2017 déjà, » le cabinet UTOPIES avait évalué le degré d’autonomie alimentaire des 100 premières aires urbaines françaises ». Dans ce classement, seule, Avignon avec  » 8,1% de produits agricoles locaux incorporés dans les différents produits alimentaires consommés localement (bruts, élaborés, transformés ou cuisinés) » faisait la course en tête. Bordeaux se plaçait à la 53° place avec seulement 1,73% d’autonomie alimentaire, tous produits confondus. https://www.utopies.com/wp-content/uploads/2019/12/autonomie-alimentaire-des-villes-notedeposition12.pdf

En 2018, Bordeaux a tenté d’établir un diagnostic de l’agriculture sur son territoire en croisant  différentes données chiffrées de différentes sources: Chambre d’agriculture, MSA, A’URBA, INSEE,…

Ce document très complet, a recensé les leviers et les freins possibles pour notre agglomération. Concernant le nombre d’exploitations agricoles, ce nombre est en baisse continue depuis plus de trente ans. La métropole bordelaise est ainsi passée de 672 exploitations en 1988 à 176 en 2017…  Cependant malgré ces chiffres alarmants, des motifs d’espoirs perdurent. Chaque année, de nouveaux agriculteurs tentent l’aventure, certes à un rythme encore trop faible, de 2 à 3 par an, mais qui permet par exemple aux villes de Bordeaux ou de Mérignac, qui n’avaient plus d’exploitation de retrouver un solde positif.

Cette lueur d’espoir ne veut pas forcément dire que l’on se dirige rapidement vers une autonomie alimentaire de notre métropole…bien au contraire. En effet, on apprend dans ce document qu’un bureau d’études VertigoLab a tenté une projection en maximisant les surfaces agricoles de la métropole et en partant de l’idée que la totalité des aliments produits soit consommée par les habitants du territoire. Selon ce scénario, pour les légumes et céréales, on passerait de 14 jours à … 33 jours.  Même constat pour les fruits, de 12 jours à 26 jours et pour l’élevage, de 1 jours à seulement 3 jours.

Il faut dire que les surfaces agricoles sur la métropole subissent de nombreuses contraintes inhérentes à l’urbanisme: pollution des sols, problème d’irrigation,  qualité de l’eau, pollution de l’air, contraintes sanitaires pour les élevages, vols, dégradations,…

La situation géographique avec de nombreuses zones inondables impose aussi des contraintes administratives, périmètre du PPRI (plan de prévention du risque inondation) pour l’implantation de nouvelles constructions agricoles. EN 2018, 4078 ha étaient concernés, soit 100 exploitations sur les 176 existantes.

Et enfin malgré un PLU qui a permis de limiter l’étalement urbain et de protéger les 6585 ha de terres agricoles que comptent la métropole, 596 ha de espaces à vocation agricole ont cependant disparu du fait de la pression immobilière.

L’enjeu pour Bordeaux est de continuer à préserver le foncier agricole et de favoriser l’installation de nouvelles exploitations sur son territoire mais surtout de construire des coopérations avec les territoires autour de la métropole.

file:///C:/Users/patrick.papadato/AppData/Local/Packages/Microsoft.MicrosoftEdge_8wekyb3d8bbwe/TempState/Downloads/524_34058_Diagnostic_agriculture_final_BM_20181541425359763%20(1).pdf 

Elle est où, l’ombrière, elle est où ?

Vedette

Posted by Patrick PAPADATO in Place

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Alain Juppé, bordeaux, Bordeaux ma ville, Ilots de fraicheur, Nicolas Florian, ombriere, Pey berland, Places

Peyberland

Aujourd’hui 27 mai 2020, comme toute la semaine, le thermomètre devrait grimper rapidement sur Bordeaux et ses environs.  Des températures supérieures à 30 degrés sont même annoncées,  au moins jusqu’au week-end prochain et le lundi de Pentecôte.

Comme en de pareils cas, les bordelais vont rapidement bouder certaines places de Bordeaux. Le centre ville paraîtra donc bien désert, d’autant que restaurants et cafés, à cause du Covid n’ont toujours pas rouverts, leurs terrasses restant désespérément vides.

La place Pey-Berland connue pour sa minéralité ne dérogera pas à la règle. Pourtant l’année dernière, le nouveau maire de Bordeaux, Nicolas Florian, fraîchement élu, avait décidé d’aménager une ombrière face au palais Rohan.

800 m2 recouverts de toiles et d’arbres en pots afin de créer des espaces ombragés et tenter d’offrir aux Bordelais un îlot de fraîcheur, allant même jusqu’à parler de « nouvelle stratégie de résilience »…

A peine posés, les critiques ont vite poussés. Le coût de l’opération, 90 000 euros, a particulièrement été au coeur de la polémique et les futures municipales arrivant, les arguments favorables ou défavorables ont fait la une des journaux, même nationaux.

Aujourd’hui, on attend toujours l’étude commandée par la mairie de Bordeaux à l’agence d’architecture King Kong pour planter des arbres de manière définitive. Cabinet d’architecture, qui du reste, au début des années 2000, avait déjà proposé cette place bien minérale et tant vantée par Alain Juppé. Changement d’époque et de génération certainement.

A quelques jours d’un éventuel second tour, Nicolas Florian tentera-t-il à nouveau de faire passer son ombrière ? Pas évident qu’il renouvelle cette opération de communication d’autant que les services, du fait de la situation sanitaire ont déjà fort affaire sur le terrain.

Il faudra donc attendre l’élection du futur maire pour voir émerger un nouveau projet, certainement plus végétal sur cette place. En attendant, il reste toujours aux éventuels promeneurs, les platanes de la place jean Moulin pour espérer y trouver un peu de fraîcheur. Comme quoi, c’est bien avec les vieux arbres qu’on fait la meilleure … ombre.

Déchets: Métropole vs Gironde.

02 dimanche Fév 2020

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets

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bordeaux, Bordeaux ma ville, Bordeaux Metropole, Déchets, territoire zéro déchets, Véolia

Voilà un contrat qui ne va pas calmer le ressentiment des habitants de la Gironde envers Bordeaux Métropole…

Fin 2019, une nouvelle délégation de service public (DSP) a vu une filiale de l’entreprise Véolia remporter le marché des unités d’incinération de Bègles et de Cenon. A partir du 20 février 2020, l’ensemble des déchets de l’agglomération bordelaise sera uniquement géré par le géant de l’eau et de l’assainissement. Jusqu’à présent Suez et Véolia se partageaient le marché du traitement des ordures ménagères.

Si cette nouvelle DSP satisfait la presque quasi majorité des élus de Bordeaux Métropole, elle renforce la colère des élus Girondins compte tenu des termes de ce nouveau contrat.

Cet engagement sur 7 ans et 10 mois de notre collectivité soulève en effet questions et interrogations.

D’un point de vue économique, le coût du traitement est largement favorable à Bordeaux Métropole, faisant passer le coût de la tonne incinérée de 80 € à 51 € la tonne. L’incinération est même ramené à 18 euros la tonne si on retire les 35 euros par tonne issus du loyer payé par le délégataire à Bordeaux Métropole pour l’utilisation des usines de traitement.

18 euros la tonne quand les autres syndicats autour de Bordeaux Métropole devront payer entre 110 et 120 euros la tonne pour faire traiter leurs déchets par Véolia. Une situation que dénoncent les élus des autres territoires, obligés de négocier le coût du traitement de leurs déchets avec un seul et unique prestataire, qui gère aussi le site de stockage des déchets non dangereux de Lapouyade… Une position de monopole qui permet à cet opérateur de récupérer sur les contrats des communes girondines le prix très compétitif offert à Bordeaux Métropole. Les habitants de ces communes avoisinantes verront ainsi passer leur taxe d’OM de 91 euros à 107 euros en 2021.

D’un point de vue écologique, le faible coût de l’incinération sur Bordeaux Métropole incite peu à la réduction de nos déchets par le tri et le recyclage. Cette sur-capacité originelle de l’incinération (240 000 tonnes à Bègles et 120 000 tonnes à Cenon pour 225 000 tonnes produits par Bordeaux Métropole) a toujours été un frein à une politique de tri plus ambitieuse sur notre territoire.

De ce fait en 2020, Bordeaux Métropole, territoire zéro déchet, n’atteindra donc pas son objectif de 465 kilos par an et par habitant. Avec encore 501,7 kg par habitant en 2018, les résultats ne sont pas à la hauteur des enjeux du fait d’une valorisation énergétique qui reste au dessus des 50%, quand 80 % de nos déchets pourraient être recyclés.

Mais les habitants de Bordeaux Métropole verront-ils leur taxe d’ordures ménagères baisser cette année du fait de cette bonne opération financière (14 millions economisés)? On peut en douter car le coût du traitement des déchets, toujours supérieur aux autres collectivités territoriales, (128 euros contre 106 euros ailleurs) dépend d’un service aux habitants qui privilégie de nombreux passages de bennes. (Fréquence 6 sur le centre ville de Bordeaux, 2+1 sur d’autres secteurs)

Et surtout le faible coût de la tonne incinérée incite peu à trier. Seule une politique volontariste en faveur du recyclage permettra à Bordeaux Métropole d’atteindre durablement ses objectifs.

Noir, c’est noir…

22 dimanche Déc 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur, Urbanisme

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Anne Walrick, Bassins à flots, bordeaux, Bordeaux Metropole, climatisation, Euratlantique, Ginko, Ilots de fraicheur, Nicolas Florian

Ginko

Quartier Ginko

 
Les élections municipales sont, pour les maires, une occasion rêvée de mettre en avant leur bilan. L’équipe de Nicolas Florian ne déroge pas à la règle, en publiant un document  de campagne qui décline différentes actions de la vie locale et en affirmant fièrement : « on l’a dit … on la fait! »
 
A ce petit jeu, le risque est de trouver des décisions politiques qui vont à l’inverse de l’affirmation première affichée.
 
Illustration concernant le secteur de la construction.
 
A l’heure du réchauffement climatique, certaines constructions récentes, sur Bordeaux interrogent quelque peu. En effet, dans les nouveaux quartiers bordelais, les riverains découvrent des bâtiments  de couleur sombre, très sombre…
 
On sait que toute surface minérale (place, immeuble,…) emmagasine de la chaleur pendant la journée pour mieux la relâcher la nuit . De ce fait, avec nos étés caniculaires, logements et bureaux, s’équipent de plus en plus souvent en climatiseurs. Si pour les immeubles anciens, la climatisation fait office d’agent régulateur, cela ne favorise pas vraiment la baisse de la température dans nos villes. Sans oublier une conséquence directe: une demande en électricité qui explose en été!
 
En ce qui concerne les nouvelles constructions, des moyens techniques existent: constructions bioclimatiques, choix des matériaux, exposition des constructions en fonction de l’orientation du soleil, toitures végétalisées, isolation par l’extérieur, mur végétal,… Autant de pratiques qui se mettent en place pour éviter la surchauffe dans nos habitations.
 

Bassins à flots

                                                           Bassins à Flots
 
La couleur extérieure du bâti fait partie de ces solutions pour rafraîchir les logements.
 
Il a été largement  démontré qu’une couleur foncée emmagasine plus de chaleur qu’une couleur claire et qu’elle subit aussi plus de tension, du fait des variations de température subies, ce qui n’aide pas à la longévité du revêtement choisi.
 
On l’a dit, on … ne l’a pas fait!
 
On pourrait penser cette variable dorénavant intégrée dans les programmes immobiliers bordelais. C’est du reste ce que nous affirme Anne Walrick, vice-présidente de Bordeaux Métropole en charge du développement durable dans un article consacré à cette question, dans le journal Sud Ouest :
 
« Il est également important de réfléchir au choix des matériaux de construction et d’aménagement et à celui des des toitures pour éviter les couleurs foncées. À Bordeaux, Alain Juppé refuse systématiquement les immeubles trop sombres »
 
https://www.sudouest.fr/2018/09/02/nos-villes-sont-des-amp-lificateurs-de-caniculela-climatisation-va-s-envoler-5354942-2780.php
 
Il semble au vu des nombreuses constructions nouvelles ou en cours de réalisation qui adoptent un revêtement de couleur foncée, sur les quartiers du Ginko, Bassins à flots ou Euratlantique que le message ne soit pas passé, ni la règle vraiment respectée. 

Modèles à suivre.

06 vendredi Déc 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Non classé, Transports, vélo

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bordeaux, Bordeaux Metropole, vélo, Villes cyclables

Nantes

Dans les villes, la voiture n’a plus vraiment bonne presse. L’époque est semble-t-il au vélo. Cependant souvent les avis divergent sur la place à laisser aux cyclistes. Car dès qu’il s’agit de restreindre la place de la voiture en ville, les élus sont souvent réticents redoutant une fronde des riverains et des commerçants concernés. En 2018, Alain Juppé en avait fait les frais en tentant d’imposer le stationnement payant sur les quartiers de Caudéran ou de St Augustin.

De ce fait,  même si la part modale du vélo progresse sur de nombreuses métropoles françaises, la place de la voiture reste encore prédominante.

Mais comment se passe la répartition entre les différents modes de déplacements dans les villes les plus cyclables au monde ?

Afin d’y voir plus clair, en 2011, un outil, financé par l’Europe, le programme  Intelligent Energy Europe , a été lancé afin de recensée les parts modales des villes de plus de 100.000 habitants en Europe. Ce logiciel http://www.epomm.eu/tems/ nous aide à faire le point en Europe en rassemblant les différents modes de déplacement (marche, transports publics, vélo et voiture) en fonction de leur poids dans la mobilité de ces grandes villes.

Si les résultats datent quelque peu pour certaines villes ( les chiffres pour Bordeaux Métropole sont de 2009…) ils éclairent sur les différences entre villes et sur les marges de progression possible. Ces indicateurs restent bien entendu relatifs, sachant que toute ville, compte tenu de sa superficie ou de sa densité, reste unique.

Dans le top 3.

Pour les trois grandes villes européennes régulièrement en tête de tous les classements vélo, Utrecht, Amsterdam et Copenhague, seule Copenhague en 2014 atteignait 30% de part modale pour le vélo (26% pour Utrecht en 2012 et 22% pour Amsterdam en 2008).

Il est intéressant de constater que sur ces trois villes cyclables, le poids des transports collectifs y est aussi important: 20% pour Amsterdam et Copenhague, 16 % pour Utrecht.

En ce qui concerne la marche, avec un taux compris entre 17 % et 20%,  ces villes cyclables font moins bien que les villes françaises. (45% pour Paris, 33% pour Strasbourg ou 29% pour Bordeaux) La forte utilisation du vélo est vraisemblablement responsable de ce désamour pour la marche.

Pour ce qui est de la place de la voiture, compte tenu  des alternatives proposées, Amsterdam et Copenhague  passent sous la barre des 40% avec respectivement 38% et 33%. Seule Utrecht, malgré 26% de déplacements en vélo, reste à 41% pour la voiture.

A Bordeaux, en 2009, la voiture représentée encore 67% des déplacements, 9% pour les transports collectifs, 21% pour la marche et seulement 3% pour le vélo.

En 2017, l’enquête ménages sur les déplacements, menée conjointement par Bordeaux Métropole et le Cerema, a montré une modification des comportements des usagers. Les transports en commun passent à 11,9% de part modale, à 29% pour la marche à pied et à 7,7% pour le vélo. Ces bons résultats pour les autres déplacements ont permis un recul de la voiture qui passe à 49,6% de part modale.

Des choix budgétaires doivent donc être faits rapidement afin d’atteindre les chiffres obtenus dans les villes où la voiture n’est plus en position dominante.

Un regret tout de même concernant ce logiciel, que les données fournies pour certaines villes datent un peu ce qui ne permet pas d’avoir toujours une vision très juste des déplacements.

En France, selon ces chiffres,

la ville plus piétionne était Paris avec 47%(2008) suivie de Nice 40% (2009)

la plus cyclable Strasbourg avec 8% (2009)

la plus favorable aux transports en commun, Paris avec 33%(2008) et Lyon, 19% (2015)

la moins favorable à la voiture Lyon avec 45% (2015) et Strasbourg 47% (2009)

En Europe,

la plus piétonne, Bilbao avec 65% (2016)

la plus cyclable, Eindhoven avec 40% (2014)

la plus favorable aux transports collectifs, Madrid avec 29% (2012)

Et la moins favorable aux voitures, Bilbao avec 12% (2012)

Peste, Pestons, Pesticides.

28 jeudi Nov 2019

Posted by Patrick PAPADATO in pollution de l'air

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Biodiversité, bordeaux, Bordeaux Metropole, espaces verts, Golf de Bordeaux, jardins, Loi Labbé, Pesticides, produits phytosanitaires, SNCF, zéro phyto

Coquelicots

Depuis le 1erjanvier 2017, la loi Labbé, sénateur EELV du Morbihan, interdit aux collectivités territoriales ainsi qu’aux établissements publics, d’utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien de leurs espaces verts, voiries et forêts.

Dans la continuité de cette première décision, la loi Labbé depuis le 1er janvier 2019, interdit aussi l’utilisation et donc la vente de produits phytosanitaires pour les particuliers. Depuis cette date, les habitants sont appelés à se débarrasser de leurs produits à usage non professionnel. Seuls les produits phytopharmaceutiques d’origine naturelle sont encore autorisés.

Le but est de réfléchir à une nouvelle manière de gérer son environnement afin de mieux préserver la biodiversité.

En septembre 2019, cinq grandes villes ont décidé d’aller plus loin que la loi Labbé.  Paris, Lille, Nantes, Grenoble et Clermont-Ferrand, en application du principe de précaution, ont décidé collectivement d’élargir par un arrêté municipal le champ de cette interdiction.  « L’usage des produits phytosanitaires chimiques sera désormais interdit sur l’ensemble des territoires de nos villes » signent-elles collectivement.

Pourquoi?

Parce que la réglementation permet encore aux collectivités sur des zones urbaines, compte tenu de certains contraintes de continuer à utiliser les produits phytosanitaires pour gérer ces sites.  Il s’agit par exemple des terrains de sport, des cimetières mais aussi des structures privées appartenant à des structures publiques dont l’accès est fermé au public ou encore des espaces publics non considérés comme des espaces verts.

Lorsque Bordeaux Métropole communique en indiquant que les services n’utilisent « plus de pesticides sur les trottoirs, accotements de voirie, places et dans les rues, parcs, jardins et squares », elle oublie de préciser que sur son territoire certaines emprises importantes comme celles de la SNCF, de TBM, les espaces autour des résidences en co-propriété, des entreprises, des parkings d’entreprises ou des supermarchés,… continuent d’être traités au glyphosate.

Mais cela n’empêche pas la ville de Bordeaux de communiquer sur son site en indiquant  « Participer à l’objectif « zéro phyto », (…) la mairie de Bordeaux a atteint son objectif d’arrêt de produit chimiques en milieu urbain. »

Côté green, les obstacles sont encore nombreux.

Si cela se révèle vrai dans les jardins municipaux, c’est moins évident sur les terrains de sport par exemple.  Même le Golf de Bordeaux, pourtant labellisé « pelouse sportive écologique » depuis 2015 continue à être entretenu avec des produits phytosanitaires. En effet ce label n’impose absolument pas l’arrêt des pesticides mais seulement de chercher à « réduire l’impact sur l’environnement »…

Une incohérence que ne manquent pas de relever, année après année, les élus écologistes (EELV) au conseil municipal de Bordeaux. Selon eux :   » Les dépenses en produits phytosanitaires ont explosé en 2017, passant de 7 881 euros en 2015 à 14 413 euros en 2016, et à 18 218 euros en 2017, soit une augmentation de 130 % en 2 ans. »

Ils rappellent que le golf est à proximité d’une réserve naturelle et en zone inondable, deux raisons qui mériterait d’arrêter tout traitement phytosanitaire sur ce secteur.

Mais, pour l’instant, pour les municipales sur ce sujet, malgré le très net verdissement des discours,  peu de déclarations d’intentions reprenant la demande faite par les associations d’interdire tous les pesticides de synthèse sur la totalité du territoire municipal.  

https://nousvoulonsdescoquelicots.org

Tournicoti, Tourny… coton!

20 mercredi Nov 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Place, vélo

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bordeaux, Bordeaux ma ville, Bordeaux Metropole, Municipales 2020, Nicolas Florian, Place Tourny, vélo, Vélocité, Zone de rencontre

Tourny 2

Place Tourny: les cyclistes ne seraient-ils pas une fois encore les grands oubliés de cette rénovation?

On peut clairement se poser la question quand on observe sur le terrain les aménagements qui se mettent peu à peu en place. D’autant que les photos qui circulent sur le projet ne sont pas des plus rassurants. Sur les images fournis par les urbanistes, peu de cyclistes en vue, à croire que la place n’a pas vraiment été pensée pour eux. 

Si les piétons et les commerces pourront quant à eux profiter de trottoirs et de terrasses plus larges, cet agrandissement se fera encore une fois au détriment des vélos. Lorsqu’ils arriveront sur ce « rond point », les cyclistes auront deux possibilités: affronter le flot des voitures ou partager les trottoirs avec les piétons. En effet, pour le cycliste pas d’espace clairement dévolu, et ce quelque soit l’endroit d’où il arrivera. 

Place-Tourny-Projet

Une fois encore si tous les modes de déplacements, tram, marche et automobilistes, se voient réserver un espace sur cette nouvelle place, les cyclistes devront cohabiter, soit avec les voitures, soit avec les piétons. Comme on le voit sur cette image fournie par les concepteurs du projet et par Bordeaux Métropole, pas de piste cyclable en vue, clairement identifiée.  Les adeptes de la petite reine devront choisir.

Tourny3

Sur cette image, un cycliste avec les piétons, l’autre devant les voitures.

Alors que depuis quelques semaines, tous les candidats aux municipales de Bordeaux s’engagent pour une politique vélo volontariste, ce qui sous-entend notamment la résorption des discontinuités cyclables, ce nouvel aménagement n’est en rien réjouissant pour les adeptes de la bicyclette.

Il va même à l’inverse de ce qui est demandé par l’association vélocité dans son plaidoyer pour les municipales 2020 : »Des aménagements continus à la lisibilité évidente, notamment pour les enfants en trajets solaires« . Pour la lisibilité, on repassera.

Tourny vélo

Sur cette photo, prise au début de la rue Fondaudège, la piste cyclable redémarre.  Mais pour la rejoindre, il vous faudra donc soit emprunter le rond point avec les voitures et suivre ensuite les voies du tram à partager avec les automobiles ou encore slalomer entre les piétons qui vous verront arriver d’un mauvais oeil.

Alors qu’il y avait largement la place de permettre aux cyclistes d’accéder à cette place en toute sécurité, dans un espace qui leur soit entièrement dévolu,  le choix de la municipalité et de Bordeaux Métropole a été d’agrandir la partie piétonne (zone en couleur sable sur la carte) au détriment des vélos.

PLAN de circulation

Ainsi les cyclistes pressés continueront à emprunter la chaussée avec les voitures, les moins à l’aise devront se rabattre sur les espaces piétons ou les zones de rencontre.

Encore une fois, comme avec le réaménagement de la place Gambetta, le vélo est considéré en mode mineur.

Autos, pas de quartier !

25 vendredi Oct 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Stationnement

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BHNS, bordeaux, Bordeaux Metropole, Caudéran, Nicolas Florian, St Augustin, St Seurin Fondaudège, Stationnement payant, Tramway, Voiture par foyer

stationnement-payant-a-bordeaux-ils-temoignent-j-entends-la-grogne-monter

Document 2018 du Journal Sud Ouest https://www.sudouest.fr/2018/01/17/stationnement-payant-a-bordeaux-mal-accepte-ils-temoignent-4118446-2780.php

Avec les élections municipales qui s’annoncent, les déplacements et la place de la voiture en ville seront rapidement au coeur des débats. Si certains candidats affichent déjà clairement leur position, d’autres s’y aventurent à pas feutrés.

Il faut dire que la question du stationnement est un sujet sensible, très sensible et surtout très clivant. En période électorale, il n’est pas toujours très bon de se mettre à dos de potentiels électeurs…

Surtout que les braises sont encore chaudes…

En 2018, Alain Juppé en avait fait les frais, lorsqu’il avait été question d’étendre le stationnement payant sur d’autres quartiers de Bordeaux. Face à la montée des oppositions de certains riverains et aux tensions très vives qui avaient suivies sur le terrain, l’ancien maire de Bordeaux avait tout simplement annulé la mesure, laissant ce chantier en attente de jours meilleurs.

Aujourd’hui, son successeur, Nicolas Florian, pour l’instant, se garde bien, d’en parler lors de ses premières propositions de campagne sur les déplacements urbains.

Il faut dire que les quartiers de Caudéran ou de St Augustin où les oppositions avaient été les plus vives, sont aussi des territoires qui votaient,  il y a encore quelques mois, massivement pour l’équipe en place.

Logique des chiffres.

Ce n’est donc pas un hasard si dans un document de Bordeaux Métropole, intitulé « Le besoin en places sur voirie pour les ménages bordelais », on observe que les chiffres (INSEE) concernant « les ménages avec 2 voitures ou plus, et n’ayant pas d’emplacement réservé de stationnement », voient arriver en tête les quartiers de St Augustin avec 9,2 % des ménages et « Villa Primerose Parc bordelais- Caudéran » avec 8,3% des ménages concernés. On comprend aujourd’hui mieux la levée de boucliers quand il a été question d’y installer un stationnement payant réglementé à une seule voiture par ménage…

On trouve ensuite Bacalan avec 7,8%, La Bastide avec 7,6% et… le quartier St Seurin Fondaudège avec 6,7% de ménages ayant deux voitures ou plus.

Si pour les quartiers plus excentrés du centre ville, on peut expliquer ce taux du fait de « l’éloignement » de ces quartiers vis à vis du coeur de ville. Concernant St Seurin Fondaudège, la proximité de ce quartier avec le centre, à peine à dix minutes à pied par exemple de Gambetta, interroge quelque peu…

Pour aller plus loin.

Le document resserre le panel en recensant « les ménages avec deux voitures n’ayant pas d’emplacement reservé de stationnement, avec au moins deux actifs avec emploi et dont la personne de référence du ménage ne travaille pas à Bordeaux ». Le pourcentage tombe à 2,8% pour St Augustin, 2,5% pour La Bastide et 2,3% pour Caudéran, 2% à St Seurin Fondaudège et seulement 1,8 % à Bacalan.  Ce qui permet au  document de Bordeaux Métropole de conclure: « La limitation à 1 véhicule par foyer sur Bordeaux a tout son sens » …

Cette lecture des chiffres ne peut cependant être détachée, pour ces quartiers, de la problématique des alternatives à la voiture proposées sur le terrain .

Caudéran et St Augustin notamment restent toujours mal desservis par les transports en commun, les équipements cyclables ou les parcs relais de stationnement. En effet un changement de comportement de la part des habitants de ces quartiers ne se fera que si de vraies alternatives à la voiture se développent. Ce qui n’est pas encore vraiment le cas.

Pour ce qui est du quartier St Seurin-Fondaudège la mise en place prochaine du tram et celle prévue du BHNS permettra certainement de faire baisser le taux de voiture par famille et libèrera ainsi un peu de place en voirie pour le vélo par exemple.

Le vélo, plus dangereux que l’auto?

14 lundi Oct 2019

Posted by Patrick PAPADATO in vélo

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Accidents, bordeaux, Bordeaux Metropole, Pistes cyclables, sécurité routière, Transports, vélo

accident vélo

A en croire certains, le vélo serait plus dangereux que tout autre moyen de déplacement. Et la pratique cyclable relèverait plus du parcours du combattant que de la partie de plaisir.

En ville, utiliser sa bicyclette pour se déplacer apparaît encore pour beaucoup comme un exercice très périlleux, voire impossible à réaliser. Il est vrai que certains aménagements cyclables en ville peuvent parfois inciter à laisser la bicyclette au garage…

Au final ce sentiment de dangerosité relève-t-il de la réalité ou du pur fantasme?

Afin d’y voir plus clair, une lecture approfondie des chiffres des accidents sur le territoire métropolitain permet d’avoir une vision quelque peu plus nuancée.

Les chiffres de la sécurité routière.

En 2017, Bordeaux Métropole avait réalisé un document intitulé  » Sécurité routière Bilan 2017 accidents corporels de la circulation routière » qui recensait les accidents survenus uniquement sur le territoire métropolitain. https://www.bordeaux-metropole.fr/var/bdxmetro/storage/original/application/f592de754c3d6e36ea070ce188111ae7.pdf

Il apparait dans ce document que la réelle fragilité des vélos ne met pourtant pas les cyclistes en tête des accidents mortels. 

Malgré casques et protections, ce sont bien les cyclomotoristes et les motocyclistes qui sont les plus exposés, la vitesse expliquant certainement ces chiffres malheureux.  En 2017, ils ont représenté 34,7 % des tués (8 décès), suivis de près par les …. automobilistes (7 décès soit 30,4%). On trouve ensuite les piétons avec 6 tués (26,1%) sur les 23 morts dénombrés dans les rues et sur les routes de Bordeaux Métropole. Les cyclistes représentent 8,7% des accidents mortels (soit 2 décès, tous deux à Mérignac)

Ainsi, hors rocade et autoroutes ou routes des communes de la métropole les plus éloignées, relevant de la gendarmerie ou des CRS, on a dénombré 391 accidents pour ce qui concerne la seule zone police. Sur le nombre de blessés graves ou de blessés légers, à chaque fois le nombre de cyclistes accidentés est inférieur aux autres catégories d’usagers de la route. Sur les 359 blessés légers, on ne dénombre que seulement 28 cyclistes pour 144 automobilistes et 98 piétons. 

On pourra certainement critiquer cette analyse en indiquant qu’il y a plus de piétons ou d’automobilistes qui se déplacent dans la métropole que de cyclistes. Mais compte tenu des conditions actuelles de circulation encore précaires pour les vélos dans certaines rues de l’agglomération, il est assez rassurant de constater qu’au final, le vélo ne semble pas plus accidentogène que les autres modes de déplacements choisis par les habitants de la métropole.

En attendant qu’une politique cyclable se mette rapidement en place sur la métropole bordelaise afin notamment de renforcer toujours plus la sécurité des cyclistes.

Plastique et tique.

28 samedi Sep 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets

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vaisselle Bordeaux Ecolobordeauxblog

On a retrouvé la vaisselle en plastique de la ville de Bordeaux… enfin presque.

Rappel des faits: En 2018, suite à une fronde des parents d’élèves contre la nouvelle vaisselle en plastique récemment installée dans les cantines scolaires et face à une polémique qui se propageait rapidement au sein des écoles, la mairie avait décidé de retirer définitivement cette vaisselle déclarée « nocive ».

La question était donc de savoir ce qui était advenu de cette vaisselle plastique.

Stockée dans les entrepôts municipaux ou tout simplement détruite ?  Questionnement qui méritait d’être posé quand on connaît le coût initial de cette nouvelle vaisselle en plastique si rapidement remplacée : plus de 200 000 euros !

Et depuis début 2019, les 20 000 verres, 20 000 petites assiettes et autant de grandes assiettes servant dans les 101 écoles de la ville avaient pris la direction d’une destination inconnue.

La réponse .

bordeaux-verres-plastiques

D’après les services municipaux, cette vaisselle a tout simplement été revendue aux enchères pour la modique somme de 7 000 euros. Une somme quelque peu dérisoire compte tenu de l’investissement de départ…

Mais la mairie a préféré prendre une mesure radicale: la disparition de la totalité du stock. Si on peut comprendre la municipalité qui n’a pas voulu se mettre, à nouveau, à dos les parents d’élèves, une autre solution aurait pu être choisie.

Nous utilisons tous, ou presque tous, ponctuellement des contenants en plastique lors de festivals, fêtes ou réunions publiques. La mairie aurait pu proposer cette vaisselle aux associations, clubs sportifs ou même écoles pour leurs événements (fête, kermesse, repas collectif, sorties,…) 

Mais s’appuyant sur la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) qui indique qu’ « A partir du 1er janvier 2020, la vaisselle jetable en plastique (gobelets, verres et assiettes jetables après utilisation) sera interdite », la mairie a choisi d’aller bien au-delà de la loi en l’appliquant à toute la vaisselle plastique, même celle réutilisable.

Une solution  en définitive plus politique que pragmatique.

(Suite à cet article,

Le collectif bordelais pour une cantine sans plastique, à l’origine du retrait de cette vaisselle, a réagi estimant  que ces verres et assiettes étant dangereux (contenant du  bisphenol  A. ) ne pouvaient donc être distribués. Si tel est le cas, on peut s’interroger sur cette vente aux enchères d’un stock qui aurait dû être au final tout simplement détruit.)

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