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Archives de Tag: concertation

Shame, Shamengo.

17 dimanche Mar 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Place, Urbanisme

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Allées Serr, Association Shamengo, bordeaux, Bordeaux Metropole, concertation, ecologie, Ecologie urbaine, Maison écocitoyenne, Place, Places, Shamengo, Villa Shamengo

Shamengo 2

En matière de co-construction, voilà un projet qui ne démarre pas forcément sous les meilleurs auspices...  A peine lancé, le projet Shamengo a vu une pétition de riverains s’opposer à l’implantation sur les allées Serr de sa « maison-école-laboratoire du nouveau monde ». https://www.change.org/p/le-pr%C3%A9sident-de-bordeaux-m%C3%A9tropole-ne-laissons-pas-la-m%C3%A9tropole-autoriser-une-construction-sur-l-all%C3%A9e-serr-%C3%A0-bordeaux?recruiter=869070209&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

Car il semble que ce sont encore les anciennes pratiques du vieux monde qui ont oeuvré à l’implantation de ce projet. La décision d’accueillir cette villa portée par l’association Shamengo a été prise entre acteurs très influents de Bordeaux : Bordeaux Métropole, la ville de Bordeaux, l’établissement public foncier Euratlantique, la caisse des dépôts et consignations, Eiffage, la SNCF-Réseaux, …

L’absence totale de concertation amène aujourd’hui les habitants du quartier à s’opposer à la réquisition de cet espace public.

serres

Mais le projet avait tout pour séduire les décideurs.

Dans le dossier de presse ou sur le site de l’association, https://www.shamengo.com/fr/ tous les concepts écolo en vogue sont exploités: aquaponie, économie circulaire, ferme urbaine, bâtiment bioclimatique, … le tout noyé sous un flot d’anglicismes très tendances : Co-working, fab-lab, éco-lodge,  living-lab, show-room, …

Forte  d’une « communauté » d’au moins 10 000 « membres » dans le monde entier, suivie par plus de 13 300  personnes sur sa page Facebook, Shamengo communique beaucoup sur sa capacité à générer une participation active. Reste que sur le site de l’association,  pour l’instant, peu de Bordelais investis dans cette dynamique locale. Trente-huit contributeurs individuels à ce jour dont seulement… trois Bordelais. https://www.shamengo.com/fr/pionnier/construisez-villa-shamengo-a-bordeaux-france/ 

shamengo

Mais si le projet peut apparaitre au final très séduisant, il reste encore très vague. Evoluant au gré des contraintes techniques de sa construction sur les allées Serr, il est passé d’une villa de deux étages à une serre démontable.

Soutenu par différents entrepreneurs privés qui souhaitent mettre en avant leurs inventions ou process écologiques, le financement de cette opération est pour l’instant assez flou. L’association qui communique peu sur ce point semble toujours à la recherche de partenaires financiers après avoir bénéficié d’une aide de la collectivité avec une autorisation d’occupation temporaire (AOT) et une redevance annuelle de seulement 8 509 euros. On sait, pour l’instant, qu’une table d’hôtes bio, des chambres d’hôtel, une boutique commerciale devraient assurer une partie de l’équilibre financier de l’opération et que Shamengo aura vocation à recevoir du public.

C’est du reste la raison pour laquelle la ville de Bordeaux n’a pas hésité à défendre ce projet et cette nouvelle vitrine pour l’écologie; même si elle concurrence quelque peu la maison écocitoyenne qui a vu son budget de fonctionnement et donc d’animation baisser ces dernières années…

Concertation: les limites de l’exercice.

22 vendredi Juin 2018

Posted by Patrick PAPADATO in démocratie participative

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Aménagement, bordeaux, Bordeaux Métroole, Co-construction, concertation, Enquête publique, Vie démocratique, vie de quartier

Renan Turenne

Lorsque la municipalité souhaite réaménager une place, une rue, un quartier, elle convoque logiquement les riverains pour en discuter. Contactés par tractage ou par voie de presse, ce sont généralement  les personnes les plus directement concernées par le projet qui se déplacent le plus souvent. Celles-ci veulent en effet savoir ce qui va se passer pour leur bout de trottoirs ou pour leur rue comment leur quotidien pourrait être impactés par ces futurs travaux.

La mairie, par ce biais, trouve ainsi une légitimité  démocratique et surtout des interlocuteurs très attentifs à leur cadre de vie. Pas forcément, toujours dans le sens de l’intérêt collectif mais, au moins, il ne pourra pas être reproché à l’élu de quartier qui anime ces rencontres de ne pas avoir su écouter les habitants. Le projet est « co-construit » avec les bordelais et ne peut ensuite être contesté car il a eu l’assentiment « général »…

Mais parfois cela dérape.

C’est ce qui s’est passé, mardi 12 juin, pour l’aménagement d’une petite place à l’angle de la rue Ernest Renan et de la rue de Turenne. Délaissée pendant des années, mal conçue, cette placette envahie par les voitures et les deux roues motorisés avait largement besoin d’une rénovation.

Deux réunions avaient donc été organisées entre 2016 et 2018. Chacun avait pu s’y exprimer et un cahier des charges avait été retenu. Ensuite les services de Bordeaux Métropole avaient fait deux propositions aux riverains, présentées lors d’une troisième réunion où le projet avait enfin été arrêté.

Projet refusé

Tout semblait donc clair pour l’ensemble des participants. Mais lors de la réunion d’information sur le programmation des travaux d’aménagement et de mise en valeur de la placette: patatras ! Un vent de fronde est monté de l’assistance, contestant le projet retenu avec comme poing d’orgue: le changement de sens de la rue de Lyon.

Vent debout contre l’adjointe du quartier,  une moitié du public l’a prise à partie. Le projet ne semblait plus correspondre aux attentes de ces riverains en colère. Ils souhaitaient que le sens de la rue ne change pas.

Du coup, l’adjointe recule face à ce front du refus et annonce sous la poussée populaire, que le sens de la rue ne changera pas.  Ce qui n’est pas anodin car cela sous entend: plus de plantation des quatre arbres prévus, plus de piste cyclable à double sens, plus de doublement de la station Vcub, sans parler de la borne de verre enterrée, qui, du reste, l’avait été déjà largement, dès la première réunion de concertation. (Pas de ça devant chez nous!)

Au revoir la vision collective du projet, bienvenue dans le monde du nimby (Not In My BackYard).

Heureusement pour les fonctionnaires de Bordeaux Métropole, plusieurs prises de paroles sont venues défendre le projet retenu, au nom du bien collectif et du refus de céder à la pression d’une poignée de participants.  L’adjointe désarçonnée par ce nouveau revirement de l’assistance, revient donc sur son renoncement et  botte en touche: ce sera au maire de prendre la décision finale…

On peut ainsi légitimement s’interroger sur l’organisation même de ces concertations où l’intérêt individuel prime le plus souvent sur le bien commun.

Projet place Gambetta

Place Gambetta: Un autre exemple  qui interroge  sur les modalités même de la concertation.

Cette place a subi ces dernières années des aménagements afin de tenter d’alléger notamment la circulation sur ce carrefour central largement saturé.  Dans un premier temps, les bus ont ainsi été regroupés sur un côté de la place, le flux de circulation passant dorénavant à l’opposé.

Cette première modification est à mettre au crédit d’une association de riverains et de commerçants qui a décidé de prendre les choses en main et de discuter directement avec les élus. « SOS Gambetta » est devenu en effet un interlocuteur influent ces dernières années pour tout projet concernant cette place. Et n’étant pas vraiment satisfaite du résultat, cette association a ainsi continué à militer pour une réfection totale de la place. Cela tombait bien car la municipalité venant de trouver un repreneur au magasin Virgin ne pouvait laisser, devant un futur Grand hôtel de luxe, un jardin aussi peu conforme aux attentes du repreneur…

C’est donc en septembre 2014 que la Communauté urbaine de Bordeaux ouvre une concertation publique sur l’aménagement de la Place Gambetta.  Huit mois pour informer le public et recueillir son avis. Mais malgré de nombreuses réunions qui ont duré  Apres de huit mois,  cette consultation n’a pas vraiment déplacé les foules…

Seulement 43 contributions dans lesquelles ressort tout de même une forte demande pour réduire la circulation des bus et des voitures. Pour ce qui est du jardin, les avis divergent: certains expriment leur volonté de couper les arbres, d’autres de les conserver.

Un concours de maîtrise d’œuvre est donc lancé par Bordeaux Métropole. Le gagnant devra tenir compte du cahier des charges travaillé avec les commerçants de la place et les riverains. Les avis exprimés lors de l’enquête publique semblent être passés à la trappe, d’autant qu’un rapport de l’A’Urba préconise de revaloriser le patrimoine architectural afin de stimuler l’attractivité de la place…

Ce sont donc les arbres du jardin qui feront les frais de ce réaménagement avec en septembre 2016, le projet de l’agence West 8 qui remporte le concours. L’association « SOS Gambetta » ayant obtenu gain de cause devient « L’esprit Gambetta ».

La suite est une affaire entendue, Et ce n’est pas l’enquête publique organisée dans le cadre de la modification du plan de sauvegarde et de mise en valeur de Bordeaux Métropole, ni les nombreux avis contre, qui changeront les choses.

Bordeaux 2050, c’est déjà demain.

12 samedi Mai 2018

Posted by Patrick PAPADATO in démocratie participative, Urbanisme

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agenda 21, Bordeaux 2050, Bordeaux Metropole, Bordelais, Camion du futur, concertation, ecologie, Michèle Laruë-Charlus

BM2050-ok_1

Depuis quelques semaines maintenant, Bordeaux Métropole a lancé son camion du futur sur les routes de notre agglomération. Le but ? Prendre le pouls de ses habitants afin de les interroger sur la ville de demain.

Mais de qui se moque-t-on?

Alors qu’aujourd’hui, la ville est un immense chantier, que la moindre parcelle de terrain est aussitôt  investie par les promoteurs, que le prix du m2 explose empêchant tout projet collectif, que tous les grands chantiers et tous les grands projets se lancent maintenant, que l’agglomération se bétonne à tout va, on fait croire aux bordelais qu’ils pourraient peser sur la ville de demain?

En définitive, à qui sont adressées ces grandes interrogations? (Comment nous logerons-nous demain ? Comment nous déplacerons-nous ? Comment travaillerons-nous ? Comment allons-nous nous soigner, nous nourrir, nous former… ?)

En 2050, c’est à dire dans exactement 32 ans, bon nombre des habitants de Bordeaux Métropole auront atteint la limite d’âge pour envisager sereinement l’avenir… En effet, seulement un habitant sur trois a moins de vingt cinq ans. Les deux tiers donc de la population actuellement sondée se moque bien de ce lointain avenir et s’interroge plutôt sur son quotidien.

Nos élus, la plupart dans cette classe d’âge avancée, comme nos grands élus, déjà largement atteints  par le cumul des mandats dans le temps, seraient donc les plus à même de penser un avenir qu’ils ne verront certainement pas, pour la plupart, un avenir sur lequel d’ailleurs ils ne pourront même plus peser?

Le but de cette opération de communication est uniquement démontrer que la concertation n’est pas un vain mot.

Belle stratégie de promotion de la collectivité que l’on retrouvera sur « les marchés, devant les stades, les grandes salles de spectacle pour recueillir vos aspirations, projets et initiatives pour l’avenir ».  N’ayez crainte, nous construisons l’avenir avec vous !

Et pour le prouver, nous aurons droit ensuite à de grands colloques , de grandes conférences, la présentation de plusieurs scénarios et enfin l’écriture d’un projet métropolitain. Tout cela remis bien entendu dès mars 2019…  Car à quelques mois d’échéances municipales , cela peut toujours être utile de prouver la capacité d’écoute de nos édiles.

A Bordeaux, on avait déjà connu le même procédé avec l’agenda 21:  tables rondes, conférences et débats avec universitaires, chercheurs et experts avaient abouti à l’écriture d’un document, rempli d’indicateurs et d’objectifs, … abandonné moins de cinq après.

Alors du passé faisons table rase?

Pas tout à fait…

Car aux commandes de cette mission d’un an, nous retrouvons Michèle Laruë-Charlus, jeune retraitée de notre collectivité, fidèle parmi les fidèles du  président de Bordeaux Métropole, et surtout ex-directrice de l’aménagement, chef d’orchestre de tous les grands projets d’urbanisme de ces vingt dernières années sur Bordeaux…

Ce chef de projet sera-t-elle capable de penser le futur et construire la ville de demain, une ville plus durable, autosuffisante, plus verte, plus  économe en énergie, plus cyclable,… (comme semble l’indiquer les  premières remarques des sondés)  en acceptant de critiquer les erreurs de son propre passé ?

A l’automne, les pétitions se ramassent à la pelle.

04 samedi Nov 2017

Posted by Patrick PAPADATO in démocratie participative

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bordeaux, Co-construction, concertation, démocratie participative, EcoloBordeauxBlog, ecologie, Enquêtes publiques, pétitions, Réunions d'information

enquête publique Bordeaux

Bordeaux est une ville en mouvement  mais depuis quelques temps, un vent de contestation souffle sur notre métropole. Des projets, des réalisations ou des décisions sont régulièrement contestés par des citoyens, qui sortent pétitions et recours sur tout ce qui bouge…

Malgré enquêtes publiques, réunions d’information, concertations,… comment expliquer ces nombreuses contestations dès qu’une décision politique est prise? 

La question de la démocratie locale est bien au coeur de ces oppositions.

BHNS, Tramway, fermeture de pont, réfection de place, aménagement urbain, permis de végétaliser, … et même projet d’aquarium ont provoqué, ces dernières semaines, une levée de signatures à tout va. A croire que les élus prennent seuls leurs décisions…

Or ceux ci aiment à rappeler qu’ils « co-construisent » avec les habitants les projets votés et validés par les instances politiques. Malgré cela des riverains résistent et tentent d’alerter l’opinion publique par voie de pétition ou de recours au tribunal administratif.

Alors ces concertations et ces enquêtes publiques sont-elles aussi bien réalisées que cela? Comment expliquer ces levées de boucliers dès qu’une décision politique est prise?

On constate tout d’abord que malgré une large information des habitants par voie de presse, affichage en mairies et sur les lieux impactés, sur les réseaux sociaux, sur les panneaux d’information électroniques,…  les habitants ne se bousculent pas pour donner leur avis par écrit.

Autant les réunions d’informations font le plus souvent le plein, autant les registres des enquêtes publiques sont peu remplies. Car si les habitants semblent aimer débats, controverses, oppositions frontales, polémiques,… se déplacer pour donner son avis ou même écrire sur les sites mis en ligne par les collectivités se relève plus difficile pour la plupart de nos concitoyens.

Sur l’aménagement de la place Gambetta à Bordeaux, seulement 42 personnes et une seule association de riverains se sont exprimées dans le registre d’enquête. Les avis étant partagés sur le fait de couper ou non les marronniers, aussitôt la décision prise de les supprimer, cela a entrainé en  4 semaines la signature de plus de 3000 signatures  contre le projet.

Sur l’enquête publique du tracé du BHNS qui reliera la gare St Jean à St Aubin du Médoc, on ne dénombre que 221 contributions individuelles et 14 relevant d’associations sur un dossier qui impacte pourtant plusieurs communes de la métropole. (Bordeaux, Saint Médard en Jalles, Le Haillan et Saint Aubin du Médoc).  Concernant ces contributions, celles-ci étaient aussi très partagées: 65 avis favorables (dont 43 de résidents de St Aubin du Médoc) et 93 avis défavorables (dont 55 avis venant de Bordeaux Centre). Malgré cela la commission d’enquête a approuvé la déclaration d’utilité publique. Depuis, un recours déposé par un collectif de riverains de Bordeaux a obtenu du tribunal administratif la suspension momentanée du projet de trambus…

Ces exemples entrainent souvent le sentiment chez les habitants que  les « dés sont pipés » et que les commissaires enquêteurs ne sont là que pour justifier des décisions déjà prises en amont. L’enquête publique apparait comme la caution démocratique de travaux ou d’aménagements déjà entérinés par les collectivités. Du coup, les riverains s’expriment peu,  estimant, peut-être à tort, que « les jeux sont faits ».

La puissance publique doit certainement chercher d’autres moyens pour inciter les habitants à participer et à exprimer leurs avis.

Les pétitions sont peut être un de ces  moyens, quand on voit le succès actuel de celles en cours sur Bordeaux…

Petite revue, non exhaustive, sur le seul site « Change.org » , des pétitions les plus récentes (depuis septembre 2017) sur Bordeaux. Sur le site, plus de 250  y sont recensées …  (Les quelques pétitions ci-dessous sont rangées par nombre de signatures, au jour de la publication de cet article.)

Pétition Alerte au BHNS:  275 signatures https://www.change.org/p/bordeaux-métropole-alerte-au-bhns

Pétition pour un permis de végétaliser à Bordeaux Métropole: 340 signatures https://www.change.org/p/bordeaux-m%C3%A9tropole-un-permis-de-v%C3%A9g%C3%A9taliser

Pétition pour arrêter la chasse aux étourneaux: 408 signatures  https://www.change.org/p/monsieur-alain-juppé-arrêtez-la-chasse-aux-étourneaux-à-bordeaux

Pétition pour la fermeture définitive du pont de pierre au trafic auto: 1946 signatures https://www.change.org/p/alain-jupp%C3%A9-pour-la-fermeture-d%C3%A9finitive-du-pont-de-pierre-au-trafic-auto

Pétition pour sauver les marronniers de la place Gambetta: 3014 signatures  https://www.change.org/p/fdd-ne-laissez-pas-couper-les-marronniers-de-la-place-gambetta

Pétition contre le projet d’aquarium à Bordeaux: 51 023 signatures https://www.change.org/p/stephan-de-fa%C3%BF-p%C3%A9tition-contre-le-projet-d-aquarium-%C3%A0-bordeaux

Pour aller plus loin sur le dossier BHNS: http://gironde.gouv.fr/content/download/34945/245905/file/Rapport%20de%20la%20CE.pdf

Vaisselle cassée, c’est la fessée. Vaisselle foutue, pan-pan cul-cul!

23 jeudi Fév 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Alimentation

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école, bordeaux, coeducation, coelaboration, concertation, copolester, démocratie participative, ecologie, pollution, Vaisselle plastique

(merci Pierre Perret pour le titre…)

bordeaux-assiettes-plastiquesjpg

Vaisselle en plastique vs vaisselle en céramique

.

La municipalité a perdu une bonne occasion de faire des  économies et  de s’éviter les foudres des parents d’élèves très remontés sur la question de la santé des enfants.

Il faut dire que sans aucune concertation, ni visiblement communication en direction des écoles ou même appel  d’offre voté en conseil municipal, les services municipaux ont décidé de remplacer la vaisselle en verre et en faïence par de la vaisselle en plastique.

Cette décision qui a entrainé l’équipement de  l’ensemble des restaurants scolaires fait depuis débat au sein des conseils d’école.  Elle suscite aussi interrogations et oppositions de la part des familles depuis que les parents de l’école Francin (Bordeaux Sud) ont alerté la presse locale et nationale.

L’objectif municipal était, au départ,  de soulager les oreilles des enfants et du personnel et d’alléger pour le bien de tous le poids des assiettes. Si le remplacement des verres, il y a quelques mois,  par des  gobelets en plastique est  passé quasiment inaperçu,  il n’en a pas été de même pour les assiettes.

Il faut dire que la note finale semble salée: 135 000 euros pour verres et assiettes en plastique… Un facture qui questionne alors que de nombreux budgets municipaux sont à la baisse.

bordeaux-verres-plastiques

Verres en plastique.

A l’heure de l’écologie, les parents, bercés par les discours et les nombreuses communications municipales sur ce sujet, s’interrogent légitimement sur la dangerosité de ces verres et assiettes en plastique.
Le lavage quotidien à eau chaude de cette vaisselle n’altèrera -t-il pas la composition même du plastique en copolyester?  Si ce produit est garanti sans bisphenol A et sans phtalates ( perturbateurs endocriniens qui ont fait polémique avec les biberons) personne ne sait comment ces assiettes vieilliront et résisteront aux coups de fourchettes et de couteaux de nos petits.

La durabilité du plastique pose un problème sanitaire mais aussi écologique sachant que cette vaisselle devra être changée  pour ne pas voir altérer sa composition. Ces assiettes et ces verres termineront donc à l’incinération car ils ne semblent visiblement pas recyclables.

Enfin sur la méthode, la communication n’a pas été non plus à la hauteur. Cette décision ressemble fort à un passage en force. Pas de concertation , pas de commission, pas de questionnaire aux familles,  la décision a été prise unilatéralement et tant pis pour la co-construction  ou  la co-éducation tant vantée  par la municipalité.

 

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