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Archives de Tag: Démocratie participative

Démocratie participative: des mots et démo.

10 jeudi Nov 2016

Posted by Patrick PAPADATO in démocratie participative

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bordeaux, Budget participatif, Conseils citoyens, Conseils de quartier, Démocratie locale, Démocratie participative, ecologie, référendum

conseil-de-quartier-2

La ville de Bordeaux promeut largement dans ses supports de communication les différents outils de dialogue et d’échanges  qu’elle propose sur son territoire. Evénements participatifs, conseils de quartiers, instances consultatives,… autant de propositions sensées favoriser la concertation entre  les Bordelais et les élus.

Comme il est écrit sur le site de Bordeaux.fr, le  but est d’établir une « relation de proximité entre la ville et ses habitants ».

Initiée dès  1995, avec les premiers conseils de quartier, cette démocratie participative s’est étoffée et propose aujourd’hui différentes réunions, commissions et conseils citoyens  pour  participer à la vie démocratique de la cité.
 
Comment ça marche?

Chaque maire-adjoint associe à la prise de décision une commission permanente du quartier de quarante personnes, qui s’organise tout au long de l’année en différents groupes de travail afin de  réfléchir autour des projets de  leur quartier.

Le but est d’aider  le maire de quartier dans sa décision finale.

Pendant trois ans,  ces conseillers n’auront pas de réel pouvoir.  La décision finale est toujours prise par le maire adjoint qui préside la commission permanente  et la fait voter au conseil municipal.

D’autre part si la moitié de ses membres est tirée au sort sur les listes électorales, l’autre moitié est désignée par le Maire sur proposition du maire-adjoint de quartier, choisie parmi des personnalités qualifiées et des habitants volontaires.

Comme les périmètres des quartiers retenus par la municipalité sont très étendus, des conseils de proximité depuis 2016 complètent les anciens conseils de quartier pour  être plus proches des habitants. Mais au final,  on y retrouve toujours un peu les mêmes thèmes abordés : propreté, aménagement, stationnement,…

Pour finir, des réunions de concertation, liées à des projets spécifiques concernant une rue, une place,…sont aussi mises en place afin d’écouter les doléances et les propositions des riverains mais sans aucune garantie quelles soient prises en compte.

conseil-de-quartier-1

Au final, ce dispositif est-il si novateur?

Pas vraiment car la mairie reste en définitive toujours maître de l’ensemble du dispositif, le maire adjoint prenant  seul la décision finale qui sera proposée au vote du conseil municipal.

Pourtant aujourd’hui des villes vont plus loin et expérimentent des formes de démocratie participative où la mairie ne peut intervenir dans ces conseils d’habitants.

Grenoble par exemple  a initié des « conseils Citoyens » composés uniquement d’habitants tirés au sort qui désignent eux-mêmes  leur bureau et leur président. L’élu du secteur ne peut y siéger qu’à l’invitation du conseil citoyen!

Véritablement indépendants de la mairie, ces conseils peuvent communiquer directement avec les habitants du quartier, les inviter et choisir seuls les  sujets mis à l’ordre du jour des réunions.

Mais c’est en matière de budget participatif que Bordeaux reste la plus frileuse.

De nombreuses villes proposent à des conseils d’habitants de décider de l’attribution d’une certaine somme pour des projets de quartier.  Paris, Grenoble, Metz, Montreuil,… laissent une partie de leur budget d’investissement à leurs habitants.

C’est ainsi que les villes de Paris et  Rennes consacrent pas moins de 5% de leur budget d’investissement à des projets proposés par et pour les habitants. Ainsi dès la première année de ce dispositif, les Rennais avaient proposé pas moins de 992 projets! 

Des villes vont encore plus loin encore  avec le principe de l’interpellation  du conseil municipal par ses habitants (possibilité de saisir la mairie sur certains sujets).  A Paris, si une pétition rassemble 1% des Parisiens,   elle est proposée au vote du conseil municipal. A Grenoble, il suffit qu’une pétition soit signée par 2000 Grenoblois pour qu’elle soit débattue au conseil municipal.

Le référendum local est encore  un autre outil, autorisé par la loi, qui permet aux électeurs par leur vote de décider de la pertinence d’un projet municipal à condition que le principe de référendum soit inscrit au règlement intérieur du conseil municipal. Proposé par le groupe écologiste au conseil municipal en début de mandature, le maire l’a refusé.

Autant de points sur lesquels la ville de Bordeaux tarde quelque peu à avancer pour permettre enfin à ses habitants de participer plus activement et plus  librement à la démocratie locale de cette ville.

 

C’était un petit jardin…

11 jeudi Fév 2016

Posted by Patrick PAPADATO in école, Bassins à flots, démocratie participative, jardin, Urbanisme

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Bassins à flots, bordeaux, Démocratie participative, Ecoles, ecologie, jardin, quartier

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Le Jardin de ta soeur , c’est un jardin de 7 000m2  au coeur des Chartrons, dans le secteur  Dupaty, rue Chantecrit, qui a été gagné de haute lutte, en juillet 2003, par les habitants du quartier.

C’est en effet une dynamique citoyenne qui a été à la base de la création de ce jardin.     En réquisitionnant,  à l’époque cette  friche dans ce quartier, qui manquait cruellement d’espaces verts, cette initiative des habitants avait  permis de fédérer bon nombre d’acteurs associatifs autour de cette idée d’aménagement urbain.  Aidés par le Centre Social et Culturel Bordeaux-nord et l’association Bruit du Frigo,  les habitants  avaient alors créé  un jardin sur ce terrain que les promoteurs convoitaient.

C’est ainsi qu’en dix ans, avec  le soutien de la municipalité,  au départ pas forcément convaincue du bien fondé de la démarche,  les habitants ont su donner une vraie identité à ce jardin.

Car cet espace vert n’a jamais été vraiment comme les autres.  De par son histoire, un collectif gère ce jardin,  il est toujours resté atypique comparativement aux autres espaces verts de la ville.  Si on y trouve comme partout ailleurs:  espace aménagé, aire de jeux pour les enfants, potager, … il est surtout défini par ses créateurs comme  « un laboratoire de créations et d’expérimentations ». Régulièrement les riverains s’en servent pour les fêtes de quartier, pour installer  des créations éphémères (sculptures, cabanes, jeux…) et surtout pour partager des temps de  création artistique, d’animations, de  jardinage,  de bricolage, d’expression, bref du lien social.

Mais depuis quelques temps,  un projet  d’implantation d’une école temporaire pose la question de la survie de cette démarche collective.

Unknown

Depuis l’abandon du projet de construction d’une école, rue de la Faïencerie, du fait de la découverte d’une pollution radioactive dans le sol,  la mairie a du rechercher rapidement une solution de repli, dans ce quartier en plein boom immobilier.  Avec les nombreux  nouveaux logements des Bassins à flots, les familles qui s’installent doivent pouvoir scolariser leurs enfants au plus vite.

Car si la Ville a d’or et déjà trouvé un nouveau terrain, au niveau des rues Bourbon et Pagnol,  et  avancé la construction d’une deuxième école prévue rue Delbos, côté Bacalan, les rentrées scolaires à venir restent problématiques tant que ces  écoles ne sont pas construites.
C’est donc la décision d’une école provisoire avec des modules préfabriqués qui a été retenue.  Et c’est le  jardin de ta soeur qui accueillera,  normalement pendant au minimum trois ans,  cette école provisoire qui comprendra plusieurs classes, une cantine, une garderie et  un hall d’accueil.

index

La démarche collective autour du jardin de ta soeur est donc remise en cause… sans discussion.

Une réunion publique, mise en place par la Mairie de Bordeaux, a bien eu lieu le 07 janvier 2016 pour présenter aux habitants du quartier ce projet d’implantation d’une école modulaire sur une partie de ce jardin. Mais sur le site  du jardin de ta soeur ( http://www.jardindetasoeur.org/ ) on peut y lire que  les associations déclarent  ne pas avoir été officiellement invitées. Une pétition est du reste lancée sur ce site : « Pour une solution durable au problème de sureffectif dans les écoles de Bordeaux maritime! » https://www.change.org/p/madame-cuny-madame-delattre-pour-une-solution-durable-au-probl%C3%A8me-de-sureffectif-dans-les-%C3%A9coles-de-bordeaux-maritime?recruiter=46539021&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

Car les principaux utilisateurs de ce jardin (centre social et familial Bordeaux-Nord, le Quai aux Livres, le collectif Bordonor, les écoles Dupaty et  Joséphine, le collectif du jardin de ta sœur,…) regrettent surtout n’avoir pas  pu donner leur avis sur ce projet municipal. Ils s’étonnent d’autant que, depuis toutes ces années, ils ont travaillé  avec la mairie et les services techniques  à l’évolution de ce  jardin. Aujourd’hui mis devant le fait accompli, ils se sentent dépossédés et s’interrogent sur le devenir de leur démarche collective.

Ce qui pose  problème, ce n’est donc pas uniquement le sort réservé à ce jardin,  c’est surtout que la mairie semble avoir décidé, seule, sans avoir associé les différents intervenants  de cette dynamique collective  et  sans en avoir débattu avec les principaux intéressés.

Il semble donc que la démocratie participative n’ait pas suffisamment pris racine au  Jardin de ta soeur.

Le stade Chaban est mort, vive le parc Lescure?

17 dimanche Jan 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, arbres, Biodiversité, Climat, démocratie participative, stade, Urbanisme

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agenda 21, îlots de chaleur, bordeaux, Démocratie participative, ecologie, places minérales, plan climat, quartier, Urbanisme

 

image lescure

Le stade Chaban , construit en 1936, était un stade vivant de centre ville, un stade de proximité qui animait la ville les soirs de match. En décidant de construire un nouveau stade à Bordeaux lac, la municipalité a remis en question le maintien de « Chaban » en l’état. En effet si le stade servira encore  aux rugbymans de  l’UBB, la plaine des sports et les abords de l’enceinte sportive sont directement  menacés par le projet municipal.

Actuellement, la plaine des sports accueille entre 500 et 1000 personnes par jour, répartis entre les 25 clubs sportifs et les scolaires. Ouverte à tous mais surveillée par un gardien, cette enceinte sert  à l’ensemble des riverains du quartier Saint-Augustin (Tauzin, le CHU, l’Université, les boulevards…) et aux licenciés des sections sportives..

Le projet retenu par la municipalité (Société ADIM, filiale de Vinci qui a construit le nouveau stade),  et  désigné par un jury parmi quatre autres propositions d’aménagement,  prévoit de réduire la jauge du stade de 34 000 à 25 000 places. Ces changements entrainent notamment la suppression de certains escaliers et gradins hauts.

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Le but, on l’aura compris est de laisser de la place à un programme immobilier qui prévoit plus de 300 logements (123 logements, 120 chambres en résidence étudiante et 100 chambres en résidence seniors), des bureaux dont un espace de réception, une galerie commerçante et enfin un parking souterrain de 400 places sous l’actuelle plaine des sports.

Si le discours autour de ce projet peut sembler plaisant avec notamment l’idée d’une continuité paysagère avec le parc de la Béchade qui permet de « végétaliser » ce site de 7 hectares, les premières images ne font franchement pas rêver…

parc lescure

Toujours très minéral, décidément une habitude à Bordeaux, le projet se veut ouvert sur les boulevards. Ce qui, du reste ne rassure pas forcément les opposants qui ne voient pas d’un très bon oeil cette ouverture des abords du site notamment pour des raisons de sécurité.

Une concertation qui vire au conflit

Si la municipalité affirme avoir ouvert l’avant-projet d’aménagement au débat public, il semble que les oppositions actuelles démontrent que la concertation n’a pas vraiment n’a été à la hauteur… Pourtant trois réunions de concertation ont bien eu lieu dès l’automne 2013, à la suite desquelles des objectifs communs et partagés ont été mis sur le papier afin de donner un cadre à ce projet.

La ville a ensuite lancé un appel à projets en juillet 2014 sur cette base. Sur les quatre opérateurs qui ont été retenus, il semble que le vainqueur ADIM, Ferret- Vinci, n’ait pas rendu tout à fait  la copie attendu par les riverains. Nous sommes donc très loin du projet « partagé au bénéfice du quartier, de la ville et de la Métropole« … Il faut dire que les riverains se sont retrouvés devant le fait accompli et n’ont pas pu s’exprimer  en amont sur les différents projets proposés par les cabinets d’architectes. Et le collectif de riverains qui s’est constitué parle déjà de recours auprès du tribunal administratif. Comme « co-construction réussie », il y a mieux.

Un réflexe « nimby » (pas dans mon jardin) des riverains? 

C’est tout au moins l’argument municipal avancé pour dénoncer cette levée de boucliers. « Egoïstes soucieux de leur tranquilité », « vision passéiste », la municipalité a-t-elle raison de critiquer ainsi ses détracteurs?

Au-delà de l’aspect architectural du stade, voué à évoluer ou pas, selon les positions des  opposants ou de la mairie, le projet actuel pose aussi quelques questions.

La plaine des sports se voient profondément bouleversée. C’est ainsi que pas mal des équipements proposés pour remplacer l’actuelle plaine des sports, de règlementaires passent à une utilisation plus grand public. La piste d’athlétisme règlementaire est ainsi réduite et donc inutilisable pour des compétitions sportives, les terrains de tennis ne sont plus clos par des grillages, la piste de 110 m disparaît, etc… C’est toute une pratique sportive qui est modifiée au profit d’un usage plus ludique. Les temps changent argueront certains mais on peut s’interroger sur la place des équipements sportifs sur une ville qui se veut ville centre d’une grande métropole. Les aménagements actuels comme les citystades ou la plaine des sports de St Michel, remportent un franc succès auprès du public mais ne font forcément pas le bonheur des clubs sportifs et de leurs licenciés. Bordeaux ville sportive?

Alors que l’agglomération Bordelaise est déjà largement fournie en surfaces commerçantes,  ce nouveau projet dans ce quartier ne va pas dans le sens d’une modération de l’offre. Les 6500m² de commerces, dont 4 200 m² de commerces au virage nord avec  des lieux de restauration, un marché couvert et  2 300 m² de boutiques en rez-de-chaussée autour  du virage sud interrogent sur la volonté politique de réguler l’offre commerciale.

plan

La végétalisation de la plaine mériterait aussi un projet plus « vert ». Si la mairie met en avant ce point comme un élément structurant pour notre ville, ce qui est juste et nécessaire dans une ville très minérale;  les quelques photos de l’avant projet déçoivent. Et mettre en parallèle ce futur parc avec le jardin public ou d’autres espaces verts est quelque peu prétentieux, surtout quand on voit les photos de l’avant projet où les espaces restent très imperméabilisés. Les plantations des arbres semblent aussi parcellaires  et encore trop décoratives. Pas certain que tout ceci devienne un îlot de fraîcheur, lutte contre le réchauffement de la ville et permette a ses habitants de se mettre à l’ombre lorsque le mercure avoisine les 30 degrés …

arbres

Pour finir, pour ces premières remarques sur ce projet qui peut encore évoluer, selon les dires de l’équipe municipale, on aurait aimé avoir également un engagement plut fort en matière de constructions. Si les normes environnementales seront règlementairement respectées, le projet n’affiche pas plus que cela une volonté d’excellence écologique.

 

 

 

Pas de pub pour la pub.

12 samedi Déc 2015

Posted by Patrick PAPADATO in démocratie participative, publicité, Urbanisme

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bordeaux, Démocratie participative, ecologie, pollution, Publicité, Urbanisme

pub

Bordeaux Métropole  a décidé, le 22 mars 2013, d’engager l’élaboration d’un règlement local de publicité intercommunal (RLPi). La concertation publique  sur ce projet, qui concernera les 28 communes, a donc commencé, sur le papier,  le 12 avril 2013.

Depuis cette date, chaque  citoyen peut donc  donner son avis sur la démarche engagée pour l’élaboration de  ce nouveau règlement, qui devra à l’avenir remplacer les  22 Règlements Locaux de Publicité communaux  (RLP) toujours en vigueur aujourd’hui . Ce règlement de Bordeaux Métropole, une fois approuvé, remplacera  tous les RLP communaux.

Donc si vous trouvez laid un dispositif de publicité sur un mur ou trop nombreuses les affiches en ville ou encore trop imposants les panneaux vantant la dernière voiture d’un constructeur automobile, c’est le moment de vous intéresser à cette concertation.

Car une fois voté, le  RLPi règlementera toute la publicité, ainsi que  les enseignes et les pré-enseignes, que l’on trouvera sur notre agglomération.

Mais la procédure reste longue et ne se fera  pas simplement car une multitude d’acteurs sont concernés : les conseils municipaux des 28 communes, les afficheurs, les entreprises, les commerces, les associations agrées de protection de l’environnement, les  habitants, …Autant d’avis et d’intérêts qui divergent forcément et qu’il faudra écouter et essayer de contenter, ou tout au moins de ne pas froisser.

Une concertation des habitants très  intimiste.

Une première réunion pour sonder les habitants a eu lieu le 24 novembre 2014 où une « vingtaine de personnes  s’est réunie à Bordeaux Métropole « ,  afin de connaître la teneur de ce dossier« (dixit le compte rendu).   Cette réunion n’a visiblement pas déplacé les foules…On peut donc légitimement s’interroger sur le vote qui s’en ait suivi où les participants grâce à des boitiers de vote ont pu exprimer leurs avis sur les différentes propositions faites, notamment sur l’implantation générale des dispositifs de publicité sur notre territoire. Le résultat de cette première consultation est du reste en ligne :http://participation.lacub.fr/IMG/pdf/PLU-RLPI/reunions-publiques/RLPi_questions_24112014.pdf
A l’issue de cette réunion, ceux-ci ont pu aussi exprimer leurs avis d’où globalement ressort une volonté commune de préserver  les zones de nature, de  réglementer l’affichage sur les façades, d’interdire les  12m² ou encore de diminuer le nombre de publicité au sol.

Depuis de cette réunion, un questionnaire a été mis en ligne par Bordeaux Métropole, du 1° au 23 octobre 2015, afin de recueillir un plus grand nombre d’opinions. Chacun pouvait exprimer son avis sur ce sujet.
Sur les 760 000 habitants que comptent notre agglomération…
235 habitants seulement se sont exprimés sur ce sujet.
Soit la publicité intéresse peu les citoyens, soit la communication pour appeler les habitants à s’exprimer a été quelque peu confidentielle…

Et ce n’est pas la dernière réunion publique du 10 décembre 2015 qui inversera cette tendance: un élu, trois afficheurs, quatre agents de la collectivité ou de l’agence chargé du dossier  et …moins de six habitants de la Métropole dans la salle.

Reste que  les retardataires pourront tout de même encore donner leur avis lors de l’enquête publique qui concernera le projet définitif du règlement local de publicité intercommunal de Bordeaux Métropole.

Et vous  avez aussi la possibilité d’exprimer  votre point de vue sur ce sujet  en laissant un message sur  le site de Bordeaux Métropole http://www.participation.bordeaux-metropole.fr/concertation/rlpi/reglement-local-publicite-intercommunal/presentation+c2525

Agenda de novembre

31 samedi Oct 2015

Posted by Patrick PAPADATO in démocratie participative

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bordeaux, Démocratie participative, ecologie

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Démocratie participative: un effort reste à faire.

11 vendredi Sep 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, démocratie participative

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agenda 21, bordeaux, Démocratie participative, ecologie

urne

Une réunion avec quelques riverains… et voilà un projet municipal validé et co-construit avec les Bordelais.
Un projet d’aménagement urbain prévu sur un secteur, une réunion d’information … et voilà la réalisation finale co élaborée avec les habitants.

La municipalité aime mettre en avant la démocratie participative et afficher un langage de coopération et de participation citoyenne.

Inscrite à l’agenda 21 de la ville de Bordeaux, la démocratie participative se veut du reste, une pièce maîtresse dans la gestion municipale, le but étant de  » soutenir, valoriser, accompagner et faciliter l’émergence de projets collectifs d’initiative citoyenne (type FAEP) » peut on lire dans le bilan 2009/2013 de l’agenda 21.

Alors concrètement comment cela se passe-t-il?

Dès 1995, les conseils de quartier ont été installés à l’échelle de la ville.
Dans ces nouvelles assemblées ouvertes aux habitants d’un quartier, les élus de la majorité ont, à cette époque, essuyé quelques plâtres… Présidés par le maire ou par les adjoints, les conseils de quartiers se réunissent au moins 2 fois par an.
C’est souvent pour certains riverains l’occasion de dénoncer les incivilités des uns et des autres: poubelles non rentrées, crottes de chien, cyclistes délinquants,…la gestion municipale du quartier, vue au ras du trottoir, clôture bien souvent ces réunions.
Mais c’est surtout un formidable lieu de communication pour la politique du maire qui permet aux élus de présenter les projets de la ville et du quartier.
Les opposants qui se sont essayés à une quelconque critique, ont rapidement compris que ce n’était ni le lieu, ni le public concerné par les joutes politiciennes.

Ces temps d’échanges permettent-ils une vraie concertation avec les habitants?

Souvent critiqués, ces conseils de quartier ont depuis leur création connu plusieurs formules. La dernière, qui date des dernières élections municipales, a institué une nouvelle formule avec des commissions permanentes par quartier.
Au départ largement favorables, par leur représentation, à l’équipe municipale, ces commissions, ont su évoluer pour tenter d’obtenir une meilleure représentation des habitants.
Dorénavant, quartier par quartier, un collège est désigné par le maire sur proposition du maire-adjoint de quartier, choisi parmi des personnalités « qualifiées » et des « habitants volontaires », un autre collège est tiré au sort sur les listes électorales,..
En plus de veiller au respect de la parité, quatre postes de conseillers de quartier sont réservés à des jeunes âgés de 18 à 25 ans. Chaque commission se réunit environ 5 fois par an.
Répartis, sur les huit quartiers de la ville, les 320 membres sont désignés pour une durée de trois ans.

vote
Alors vraie démocratie participative?

Pas encore tout à fait car si la municipalité a su gommer les premières formules qui leur étaient largement favorables, la volonté de contrôler ce qui se passe dans ces commissions demeure.

Tout d’abord, si un habitant est bien élu parmi les membres à un poste de vice-président(e), c’est toujours le maire adjoint de quartier qui préside ces réunions. . Car le but de ces assemblées est d’ accompagner la mairie sur les sujets relatifs à la vie de leur quartier, les élus ne voyant pas d’un très bon oeil de ne pas maîtriser totalement ce qui s’y passe. Et comme se plaît à le répéter le maire, c’est au final le conseil municipal qui vote les décisions finales.

D’autre part, le maire adjoint, reste le référent sur les décisions soumises à la décision de la commission. C’est lui qui organise et oriente les débats, soumet les dossiers établis par les services techniques, fait passer ce qui doit l’être,… La commission n’a qu’un rôle consultatif.

Car la fonction première de ces commissions est d’aider le maire adjoint de quartier à répartir notamment les subventions du FIL (fonds d’intervention local), c’est à dire les subventions versées principalement aux associations du quartier. Cette somme est prise sur le budget municipal et calculée en fonction du nombre d’habitants, avec une prime supplémentaire pour les quartiers de la politique de la ville.

pourcentage

L’opposition municipale estime qu’il serait possible d’aller beaucoup plus loin, à l’exemple des expériences de Porto Alegre, New York ou plus récemment Paris qui soumet au vote des Parisiens 5% du budget d’investissement de la Ville. C’est ainsi que cette année, 15 projets urbains sont soumis au vote des parisiens jusqu’au 15 septembre: jardins pédagogiques dans les écoles, piscines éphémères, végétalisation des murs, création d’un espace de coworking, rénovation de kiosques à musique,…

Une autre critique porte donc sur la place trop importante de l’élu municipal qui préside conseil de quartier et commission. Un habitant, élu au sein de ses pairs, pourrait très bien orchestré tout cela.
Cela permettrait un meilleur contrôle democratique, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Actuellement, après consultation auprès des commissions permanentes, l’élu municipal décide au final tout seul des points qui seront proposés au vote du conseil municipal.

La démocratie participative a donc encore besoin de s’affranchir de l’exécutif pour réellement s’épanouir sur Bordeaux.

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