Ecolo Bordeaux Blog

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Archives de Tag: ecologie

Les fausses bonnes idées de l’été: 3 – couper des arbres en ville.

07 mardi Août 2018

Posted by Patrick PAPADATO in arbres

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Alain Juppé, Arbres, îlots de chaleur, Bordeaux Metropole, ecologie, Environnement, ICU, Ilots de fraicheur, Les marronniers de Gambetta, Place, Place Gambetta, Places, Urbanisme

ombre

Il fait chaud et depuis quelques jours, les Bordelais cherchent le frais.

Une solution: l’ombre des grands arbres.

Seulement voilà,  dans une ville réputée à juste titre minérale et qui a subi de telles transformations urbaines ces dernières années, difficile de se reposer au pied d’un arbre pourvu d’une ombre suffisante… Car en dehors des parcs et jardins, Bordeaux ne regorgent pas vraiment de places ou d’allées largement arborées.

Citons tout de même la Place Jean Moulin, le Parc aux Angéliques devant le jardin botanique,  sur les quais en face des Quinconces, la place Gambetta, la place des Martyrs de la résistance, la place Dormoy, …  Sur ces espaces publics, de bons vieux arbres assurent tout l’année une fraîcheur bienvenue.

Mais, en ce qui concerne, un certain nombre d’espaces publics rénovés, il faudra attendre encore quelques années pour y trouver de l’ombre…

Car si ces dernières années, de nombreux arbres ont été plantés, à Bordeaux, sur les quais ou sur les places rénovées, ceux-ci ne procurent pas encore suffisamment de fraîcheur pour que les habitants puissent s’y installer durablement.

Place Jean Jaurès , Place Stalingrad, Allées de Serr, rue Ravez,… si des arbres sont bien en place, il faudra attendre encore une ou deux décennies pour qu’ils protègent correctement des coups de soleil futurs qu’on nous promet.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un collectif « Les marronniers de Gambetta » s’oppose à la suppression de deux allées de marronniers sur cette place centrale de Bordeaux.

Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole et maire de Bordeaux promet à la fin de cette rénovation, plus d’arbres, un îlot de fraîcheur conservé et une place encore plus végétalisée.

Mais il ne précise pas pas quand les Bordelais pourront retrouver la même qualité de fraîcheur urbaine que procure pour l’instant cette place.

Car en supprimant la rivière anglaise et 17 marronniers de plus de 70 ans, pour les remplacer par une fontaine sèche (?) et des arbres plus nombreux mais volontairement plus petits, les riverains ne sont pas assurées de retrouver avant quelques années l’îlot de fraîcheur actuel.

 

Les fausses bonnes idées de l’été: 1. Métro, c’est trop !

16 lundi Juil 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Transports

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bordeaux, Bordeaux Metropole, ecologie, Environnement, Métro, Metro Val, Plan de déplacement urbain, Urbanisme

val2

A Bordeaux, les fins de règne semblent aimer le métro…

La bataille du métro VAL avaient déjà plombé les dernières années Chaban-Delmas.  L’annonce, par le président de Bordeaux Métropole, de possibles études pour ce mode de transport,  va-t-elle reproduire les mêmes effets pour Alain Juppé ?

Ces derniers mois, un chercheur en droit public de l’université de Bordeaux a en effet relancé l’idée d’un réseau de métro pour 2030 afin de désengorger l’agglomération bordelaise. Sur son site https://www.metrobordeaux.fr, il y développe ses arguments et son projet qui comprendrait deux lignes et s’étendrait sur 38 kilomètres. Aussitôt , Alain Juppé s’est dit ouvert à la réflexion.

La fausse bonne idée.

Rappelons que le métro est extrêmement coûteux. D’autant que son promoteur annonce une construction en tranchées couvertes, concentrée donc sous la voirie, qui respecterait ainsi le réseau viaire, ce qui annonce encore des années de travaux dans un bâti dense aux rues étroites et donc extrêmement contraint.

Reste que cette idée « lumineuse » évite surtout de remettre en cause la place de la voiture dans la métropole bordelaise. 

Plus grave, cette proposition de métro intervient alors que le projet du BHNS (bus à haut niveau de service) est  actuellement juridiquement bloqué et n’a pu encore prouver toute son efficience sur le terrain.

Pour ce qui est du plan vélo de Bordeaux Métropole ce dernier monte doucement en douceur. Mais si le métro est compatible avec les lignes du tram, il est le concurrent direct de la bicyclette. Développer cette idée reviendrait à ralentir la progression de la part modale du vélo dans le plan de déplacement urbain.

De la même manière, avant de s’interroger sur la possibilité d’un métro sur Bordeaux, il conviendrait aux collectivités de s’entendre afin de développer un TER – RER réellement efficace sur notre agglomération, directement en lien avec le réseau en place et les gares déjà existantes .

L’argument phare des partisans du métro est que l’agglomération serait saturée aux heures de pointe, ce qui expliquerait la nécessité d’avoir recours à ce mode de transport.

Il est vrai que routes, rues et lignes de tram sont généralement pleines aux heures de pointe. Mais, c’est malheureusement le lot de toutes les agglomérations avec ou sans métro. A Paris, malgré le métro, la saturation reste la règle aux heures de grandes affluences.

La solution, s’il en existe réellement une, ne peut venir que des habitants eux-mêmes qui doivent adapter leurs déplacements aux conditions difficiles de circulation ou inconfortables lors des heures de pointe.

Télétravail, covoiturage, décalage des horaires de travail, abandon de la voiture aux profits de mode de transports plus compatibles,  sont certainement une partie de la solution.

Reste que toutes ces solutions, tout comme le métro, ne pourront nous éviter l’engorgement à certaines heures de la journée dans une métropole qui se veut millionnaire.

 

Bx fête le vin et l’environnement ?

16 samedi Juin 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Eco-manifestation

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bordeaux, Bordeaux fête le vin, Bordeaux grands événements, Bordeaux Metropole, ecologie, Environnement, Exemplarité environnmenetal

Bordeaux fête le vin

Bordeaux Métropole qui met en avant ses actions et faveur de l’environnement et qui a reçu le fameux label « Territoire Zéro Déchet, Zéro Gaspillage »  se doit d’être exemplaire à chacun de ses événements.

« Bordeaux fête le vin » a donc fait quelques efforts cette année, pour cette vingtième édition 2018.

L’étui du pass dégustation  jusqu’à présent en plastique est dorénavant en tissu (coton éthique?) et les tickets pour les stands de dégustation ont été remplacés par une carte magnétique. Des poubelles sélectives ont aussi été rajoutées sur les quais. Voilà pour les quelques avancées…

Pour le reste, la communication reste toujours aussi inexistante sur l’environnement, sur le site de « Bordeaux fête le vin ». A l’heure des dérèglements climatiques que nous subissons, pas un mot sur un quelconque engagement de la part de l’organisateur « Bordeaux Grands Evénements ».

Même le ticket tram offert avec le pass pour utiliser les transports en commun n’est pas plus explicite sur son intérêt à l’utiliser pour le bien de la planète. En 2017, déjà pour Bordeaux fête le fleuve, l’environnement n’était pas vraiment à l’honneur. https://ecolobordeauxblog.com/2017/05/06/fete-du-fleuve-2017-lecologie-prend-leau/

Concernant l’exemplarité environnemental, voilà rapidement quelques  points qui auraient mérité une attention toute particulière :

Quand Bordeaux fête le vin accueille les grands voiliers, c’est le fleuve et la mer qu’on sublime. Il est quand même regrettable que la défense de l’environnement n’ait pas une place, même minime sur internet et sur le site de l’événement. Pas une seule fois, le mot environnement n’est mentionné dans le dossier de presse…

Pour ce qui est des exposants, un cahier des charges pour choisir les candidats mettait en avant les valeurs éco-responsables. Au final, celles-ci sont loin d’être évidentes lorsqu’on se retrouve sur le lieu de la manifestation…

NutellaFruits naturels

De la même manière, alors que le bio a le vent en poupe, le grand public aurait certainement apprécié un douzième pavillon consacré au bio sur le site de l’événement et pas seulement, le vendredi, pour les initiés à Darwin…

En matière de déchets, l’étui pass devrait être  consigné ou tout au moins réutilisable pour les autres années à la manière des écocup. Idem pour les cartes magnétiques qui finiront cette fois encore à la poubelle une fois épuisées.

Les poubelles installées  pour dissocier déchets recyclables et tout venant auraient mérité d’avoir une visibilité plus nette.

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Des cendriers installés pour les mégots tout au long du parcours de l’événement et des stands auraient aussi été appréciés par les fumeurs et … le fleuve.

Quatre feux d’artifices, un pour chaque soir, tout cela a un coût financier certain et environnemental non négligeable . https://ecolobordeauxblog.com/2015/09/25/pleins-feux-sur-la-garonne/

Pour ce qui est des déplacements. Une réflexion est à avoir sur la priorité toujours donnée à la voiture vis a vis des autres modes de déplacements. Dès qu’il y a une manifestation sur les quais, l’espace piéton se réduit et empiète sur les voies cyclables mais les voitures continuent à rouler sans réduction de leur espace. Une fois encore les stands de « Bordeaux fête le vin » obligent piétons et cyclistes à cohabiter alors que les automobilistes restent toujours privilégiés dans leurs déplacements.

Piste cyclable.JPG

L’organisateur « Bordeaux Grands événements » n’a proposé qu’une seule fois une compensation carbone pour une de ses manifestations, suite à une demande du maire lors d’un conseil municipal. Depuis il semble bien que cet engagement n’ait pas été renouvelé…

Reste qu’en ce qui concerne le bilan environnemental de la manifestation, l’organisateur mettra certainement en avant pour sa défense le recyclage des tonnes de bouteilles durant ces quatre jours: en quelque sorte un engagement à minima de « Bordeaux fête le vin » pour la planète.

 

Ilots de fraîcheur vs îlots de chaleur.

01 vendredi Juin 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur, Place

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Aménagement, îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, ecologie, ICU, Ilots de fraicheur, Place de la Victoire, Place Gambetta, Place Stalingrad, Places, Score icu, vegetalisatioin

L’aménagement de nos villes est-il toujours à la hauteur des enjeux climatiques qui nous attendent? Pas toujours semble-t-il …

Si depuis vingt ans, l’hégémonie de la voiture a considérablement reculé sur Bordeaux et si certaines places publiques ont bien été vidées des automobiles qui envahissaient l’espace urbain, certains aménagements ne sont pas toujours allés vers plus de végétalisation, bien au contraire…

victoire1victoire ciel

Première démonstration. La place de la Victoire était un carrefour giratoire digne des années Pompidou. La voiture y régnait en maître.  Sa rénovation en 2005 a permis aux terrasses de s’agrandir et aux animations de s’épanouir sous un soleil de plomb. Car si le gazon central a disparu, la municipalité et les aménageurs n’ont pas daigné y planter un seul arbre en remplacement… Bien au contraire. aujourd’hui, seul un obélisque tente désespérément de procurer de l’ombre aux passants qui, en été, fuient le plus souvent ce puît de chaleur pour se réfugier sous les parasols des cafetiers. Objectif atteint?

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Stalingrad

Deuxième démonstration. La place Stalingrad, rénovée en 2005, s’est débarrassée des étourneaux qui aimaient nichaient dans les grands arbres de cette place. Les aménageurs ont en effet fait le vide sur cette esplanade en coupant les arbres anciens qui leur servaient de refuge et procuraient de l’ombre aux usagers des bus. Aujourd’hui, la place est caniculaire, en été. D’autant que les 24 charmes plantés en remplacement des marronniers (?) n’ont pas supporté les années de sécheresse des premières années de ce nouveau millénaire. Ils ont été remplacés par 24 mélias qui, espérons-le,  procureront peut être, dans vingt ans, un peu plus d’ombre qu’actuellement…

bordeaux-place-gambetta-vue-de-haut

Vue actuelle

vue du projet

Vue du projet

Troisième démonstration. La place Gambetta va connaître prochainement une rénovation afin de tenter d’apaiser la circulation et de redonner de l’espace aux piétons. Mais si actuellement, le jardin profite de l’ombre de ses grands arbres et de la fraîcheur de la rivière anglaise centrale, le projet réduit le périmètre du jardin au profit de plus larges trottoirs, supprime 17 marronniers presque centenaires et comble la rivière pour la remplacer par du gazon. La modification de cet espace public, malgré une plantation d’arbres en plus grand nombre, mais plus petits, risque fort de renforcer la minéralisation et d’augmenter la chaleur sur cette place. Actuellement , anti et pro rénovation s’affrontent sur le résultat final.

Pourtant un outil de suivi permettrait de départager ces contradicteurs en calculant l’impact climatique de ce futur aménagement.

Cet outil,  c’est le « Score ICU » réalisé par un cabinet d’etude à la demande de Bordeaux  métropole, qui permet d’évaluer les projets d’aménagement en utilisant les cartes satellites infrarouges de la situation de départ et le travail de projection du résultat final. Ce calcul se fait en s’appuyant sur des projections sur le type de sols, la végétation, les ombres portées de la végétation ou des bâtiments. En obtenant une cartographie qualitative du résultat final, elle permettrait de démontrer tout le bien fondé ou pas de ce nouvel aménagement.

Pour l’instant la mairie de Bordeaux se refuse à engager cet outil pour les aménagements  futurs de ses places (Gambetta , Tourny, André Meunier,…) alors que les résultats de ces études permettraient à tous de mieux se rendre compte de l’impact climatique de ces travaux pour le confort estival des Bordelais ou parfois aux élu.e.s de renoncer à entreprendre les  aménagements qui renforceraient éventuellement les îlots de chaleur.

A quand l’utilisation de cet outil pour l’ ensemble des projets urbains de la ville ?

http://www.bordeaux-metropole.fr/Vivre-habiter/Connaitre-son-environnement/Ilots-de-chaleur-et-de-fraicheur-urbains 

You’re veggie, veggie, véritable.

18 vendredi Mai 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Alimentation, Vegetarisme

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bordeaux, ecologie, SIVU, végétarien, vegan, Vegetarisme, veggie, VeggieWorld

Bordeaux 2050, c’est déjà demain.

12 samedi Mai 2018

Posted by Patrick PAPADATO in démocratie participative, Urbanisme

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agenda 21, Bordeaux 2050, Bordeaux Metropole, Bordelais, Camion du futur, concertation, ecologie, Michèle Laruë-Charlus

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Depuis quelques semaines maintenant, Bordeaux Métropole a lancé son camion du futur sur les routes de notre agglomération. Le but ? Prendre le pouls de ses habitants afin de les interroger sur la ville de demain.

Mais de qui se moque-t-on?

Alors qu’aujourd’hui, la ville est un immense chantier, que la moindre parcelle de terrain est aussitôt  investie par les promoteurs, que le prix du m2 explose empêchant tout projet collectif, que tous les grands chantiers et tous les grands projets se lancent maintenant, que l’agglomération se bétonne à tout va, on fait croire aux bordelais qu’ils pourraient peser sur la ville de demain?

En définitive, à qui sont adressées ces grandes interrogations? (Comment nous logerons-nous demain ? Comment nous déplacerons-nous ? Comment travaillerons-nous ? Comment allons-nous nous soigner, nous nourrir, nous former… ?)

En 2050, c’est à dire dans exactement 32 ans, bon nombre des habitants de Bordeaux Métropole auront atteint la limite d’âge pour envisager sereinement l’avenir… En effet, seulement un habitant sur trois a moins de vingt cinq ans. Les deux tiers donc de la population actuellement sondée se moque bien de ce lointain avenir et s’interroge plutôt sur son quotidien.

Nos élus, la plupart dans cette classe d’âge avancée, comme nos grands élus, déjà largement atteints  par le cumul des mandats dans le temps, seraient donc les plus à même de penser un avenir qu’ils ne verront certainement pas, pour la plupart, un avenir sur lequel d’ailleurs ils ne pourront même plus peser?

Le but de cette opération de communication est uniquement démontrer que la concertation n’est pas un vain mot.

Belle stratégie de promotion de la collectivité que l’on retrouvera sur « les marchés, devant les stades, les grandes salles de spectacle pour recueillir vos aspirations, projets et initiatives pour l’avenir ».  N’ayez crainte, nous construisons l’avenir avec vous !

Et pour le prouver, nous aurons droit ensuite à de grands colloques , de grandes conférences, la présentation de plusieurs scénarios et enfin l’écriture d’un projet métropolitain. Tout cela remis bien entendu dès mars 2019…  Car à quelques mois d’échéances municipales , cela peut toujours être utile de prouver la capacité d’écoute de nos édiles.

A Bordeaux, on avait déjà connu le même procédé avec l’agenda 21:  tables rondes, conférences et débats avec universitaires, chercheurs et experts avaient abouti à l’écriture d’un document, rempli d’indicateurs et d’objectifs, … abandonné moins de cinq après.

Alors du passé faisons table rase?

Pas tout à fait…

Car aux commandes de cette mission d’un an, nous retrouvons Michèle Laruë-Charlus, jeune retraitée de notre collectivité, fidèle parmi les fidèles du  président de Bordeaux Métropole, et surtout ex-directrice de l’aménagement, chef d’orchestre de tous les grands projets d’urbanisme de ces vingt dernières années sur Bordeaux…

Ce chef de projet sera-t-elle capable de penser le futur et construire la ville de demain, une ville plus durable, autosuffisante, plus verte, plus  économe en énergie, plus cyclable,… (comme semble l’indiquer les  premières remarques des sondés)  en acceptant de critiquer les erreurs de son propre passé ?

Bordeaux: Jardins à venir ou avenir sans jardins ?

24 mardi Avr 2018

Posted by Patrick PAPADATO in jardin

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Bassins à flots, Bastide Niel, bordeaux, Brazza, ecologie, espaces verts, Euratlantique, Ginko, jardin, jardins, m2 par habitant, Palmarès villes vertes, Urbanisme, Villes vertes

Ce n’est pas nouveau: Bordeaux, réputée ville de pierre, manque d’espaces verts. 

Cependant avec la création de nouveaux quartiers sur d’anciennes friches urbaines (Bastide Niel, Bassins à flots, Ginko, Euratlantique, Brazza) , une occasion unique s’offre à la mairie d’augmenter le nombre de parcs et de jardins.

Quels sont donc les espaces verts publics prévus dans ces nouveaux programmes d’aménagement urbains?

Parc Bordelais

A Bordeaux, quand on invite un proche à découvrir un jardin, le plus souvent, on lui propose le jardin public (10,8 ha, créé en 1746) ou le Parc Bordelais (28 ha, inauguration en 1888). Ce sont, en effet, les deux parcs les plus emblématiques et surtout les deux plus grands du centre ville . Pour trouver plus imposant en terme de superficie, il faut sortir de l’hyper centre et se diriger vers Bordeaux Lac pour trouver le parc Floral (33 ha, créé en 1998) et le bois de Bordeaux (87 ha + 50 ha de prairies et d’étangs) qui sont, en définitive, assez peu utilisés par les Bordelais ou les touristes du fait  de leur éloignement..

Les autres jardins de Bordeaux sont  nettement plus petits: Jardin de la Mairie (1 ha créé au XIXe), parc rivière (4 ha, ouvert en 1982), Botanique (4 ha ouvert en 2001), Esplanade Mériadeck (années 70), Parc de la Béchade (1,1ha en 2001), des dames de la foi (0,8 ha ouvert en 2002), etc…

Du coup, la municipalité qui raffole des classements ne brille pas  dans cette catégorie…

Jardin des quais

Car ces dernières années, malgré l’aménagement des quais (Promenade Corajoud, Berges de Garonne, Parc des sports de Saint Michel, Parc aux Angéliques), Bordeaux n’a toujours pas comblé son retard sur des villes comme Angers ou Nantes qui proposent respectivement 51m2 et 34 m2 d’espaces verts par habitant.

Même si le site de la  mairie aime à rappeler qu’avec 20 m2 par habitant, la capitale girondine  dépasse « les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fixées à 12 m2″… dans le classement des villes les plus vertes, Bordeaux ne rentre même pas dans le top 10.

Avec une moyenne pour les cinquante plus grandes villes françaises de 48 m2 d’espaces verts par habitant, son retard est important.

Pourtant grâce à la présence sur son territoire de nombreuses friches urbaines, Bordeaux a les moyens de combler son retard en espaces verts pour contenter une population toujours plus nombreuse.

L’espoir de plus de verdure viendra-t-il donc de ces nouveaux quartiers ?

Petite revue de détails de ces grands projets urbains.

Ginko

Premier quartier aménagé, le quartier du Ginko (32,6 ha) a largement rempli cette mission. Ce secteur d’habitation  (près de 6 000 habitants attendus) et de commerces bénéficie du petit jardin du clown chocolat (0,1 ha), du parc Denis et Eugène Bühler  (4,5 ha, livré en 2013) sensé relier le quartier Ginko au quartier des Aubiers et profite surtout de la proximité des berges du lac (46 ha).

Brazza

Sur Bastide Niel (35  hectares), s’il est prévu de planter d’ici 2030, 1 500 arbres sur les 13 hectares d’espaces publics envisagés, ici non plus pas de jardin de prévu mais des micro parcs à thèmes qui seront proposés aux  futurs 10 000 habitants attendus. Ces « 24 parcs 3D répartis sur la totalité du territoire de la ZAC » tenteront de tisser un « réseau de respiration » mais ressembleront plus à des espaces multifonctions qu’à des jardins à part entière. (place du marché, jardin en pots, piscine végétale, jardin tropical, platanes à pétanque, etc…)      Car en définitive,  ces parcs ne représenteront que… 0,8 hectare,  soit 0,8 m2 par nouvel habitant…

lucien-faure

Le quartier des Bassins à flots (160 ha) est un quartier qui ne propose aucune création majeure de jardin sur son site. Seuls des espaces de promenades autour des bassins et des « sentes » arborées sont installées mais pas de réalisation notable de jardins sur ce secteur qui accueillera pourtant à terme plus de 12 000 habitants. Le jardin des Ecluses (0,3 ha) inauguré récemment apparaît du reste bien minéral et ressemble plus à une esplanade engazonnée qu’à un jardin. Heureusement, les habitants de certaines résidences privées bénéficieront de jardins « suspendus », visibles de la rue mais inaccessibles aux passants. Dommage pour ce quartier quartier déjà en mal d’espaces verts qui a du laisser une grande partie du « jardin de ta soeur » (0,7 ha, ouvert en 2008) pour accueillir dans l’urgence une école, en préfabriqué, l’école Sempé …

jardin de l'ars

Sur Euratlantique, ( 386 hectares sur Bordeaux) un espace vert de  11 hectares est bien programmé, comprenant le jardin de l’Ars (6 ha à créer) et le  bois de Gattebourse. Mais si on applique une simple règle mathématique, les 50 000 futurs Bordelais de ce quartier bénéficieront avec ce jardin de … 2,2 m2 d’espaces verts par habitant, pas la meilleure manière de rehausser la moyenne générale.

brazzaligne

Dernier espoir, pour la ville de Bordeaux de remonter dans le classement des espaces verts, les 53 hectares du secteur de Brazza. Malheureusement, là non plus, pas vraiment de jardin en tant que tel mais un  projet de « Brazzaligne », où pourrait passer le tramway,  grand espace vert linéaire de trois kilomètres reliant les coteaux à la caserne Niel et trois lanières vertes qui relieront le parc aux Angéliques de manière perpendiculaire. Le projet annonce :  « De vastes pelouses naturelles bordent les cheminements et accueillent les usages les plus divers. Des bancs incitent le promeneur à s’installer au cœur de ces lanières à forte composante végétale. » Les concepteurs n’hésitent pas à parler d’une coulée verte et de 40 % d’espaces verts (soit plus de 21 ha) sur ce secteur en devenir…

Un espoir donc en attendant la réalisation finale, qui permettra peut être de faire remonter Bordeaux dans le classement des villes vertes mais certainement pas de rentrer dans le top 10 compte-tenu de la forte poussée démographique que ces projets engendrent et surtout du peu de surfaces d’espaces verts proposés par la majorité de ces nouveaux quartiers.

Palmarès des villes vertes 2017.:

http://www.lesentreprisesdupaysage.fr/tout-savoir/etudes-chiffres-clés/le-palmarès

C2D : rouillé ou verrouillé ?

30 vendredi Mar 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Bordeaux Metropole, C2D

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BMA, Bordeaux 2050, Bordeaux Metropole, C2D, Conseil de développement durable, ecologie, Mollat

C2D Bordeaux

Sur Bordeaux Métropole qui connaît le C2D ? En dehors du microcosme politique et du cercle restreint des personnalités bordelaises « influentes », certainement peu de monde. Pourtant cette structure, qui date de 1999, devait révolutionner la relation entre les administrés de l’agglomération et les élus. Aujourd’hui, a-t-elle réussi son pari et sinon pourquoi?

A  sa création, le C2D, aujourd’hui conseil de développement durable de Bordeaux Métropole, devait permettre à la société civile d’aider les élus à l’élaboration du projet métropolitain.

Dès l’origine, l’idée était de permettre la participation citoyenne aux grandes questions et orientations qui intéressent l’agglomération et de fournir ainsi un « cadre à l’expression des idées et à l’exercice de la citoyenneté ».

Les citoyens devaient donc y trouver un lieu d’expression de leurs aspirations, de leurs réticences ou de leurs priorités. Les 105 membres du conseil sont ainsi issus de différents horizons et nommés pour trois ans. Chaque commune de l’agglomération a droit à deux représentants: un nommé par le maire et l’autre tiré au sort.

Présidé au départ par une proche de Vincent Feltesse, à l’époque président PS de la communauté urbaine (CUB),  le Conseil de développement durable est depuis mai 2015, présidé par Denis Mollat  nommé par Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole.

La collectivité attend du C2D qu’il joue un rôle de tête chercheuse pour le territoire, qu’il éclaire les élus sur les sujets qui font débat, qu’il soit un laboratoire et un espace de ressources en ce qui concerne les pratiques de concertation, et enfin qu’il émette  différents avis sur les qualités et les améliorations possibles concernant les projets de Bordeaux Métropole, et ce bien entendu avec un regard centré sur le développement durable.

Alors après dix neuf ans d’existence, que retenir de cette instance métropolitaine?

Sur les travaux passés depuis sa création, les thèmes abordés sont passionnants : discriminations, renouvellement de la classe politique, environnement, précarité, entreprenariat, culture, égalité, … des pistes de réflexions, depuis des années, qui ont certainement étaient largement débattues en commission.

Reste que si cela cogite dur, les résultats sont-ils à la hauteur des attentes des citoyens? Là, rien n’est moins sûr…

Prenons l’exemple du groupe de travail de 2010 « Environnement et modes de vie » qui avait fait ressortir quatre grandes thématiques. Une fois le diagnostic posé,  la collectivité ( la Cub)  avait incité le Conseil de développement durable à traduire ses recommandations dans l’agenda de l’agglomération à l’époque en cours d’élaboration.

Depuis huit années ont passé, que reste-t-il de ce travail?

  • Le C2D préconisait une réduction en amont des résidus médicamenteux…. intéressant mais difficile pour la collectivité d’agir sur ce point. Le projet « réduction et gestion des micropolluants sur la métropole bordelaise » (REGARD) porté par Bordeaux Métropole depuis 2015 est intéressant en matière d’étude mais n’a pas encore induit de réduction.

  • Sur la limitation des pesticides en agriculture et en particulier dans la viticulture, il semble que seuls les récents scandales locaux aient enfin permis l’émergence d’une prise de conscience.

  • Sur la qualité de l’air intérieur dans la maison et au travail, le rappel de la Métropole s’apparente à un voeu pieux pour les particuliers…

  • Sur les ondes électromagnétiques, le C2D préconisait de réduire leur puissance. Depuis le Linky et les concentrateurs associés se déploie largement sur Bordeaux Métropole…

 Le Conseil de développement durable est certainement un bel outil pour la collectivité afin de sentir les aspirations nouvelles de ses habitants. Faut-il encore que les services soient prêts à digérer celles-ci et à les mettre en application. Ce qui n’est pas toujours le cas…

Surtout que le C2D n’est pas une structure totalement indépendante du cabinet de la Métropole, son directeur est d’ailleurs directement rattaché au cabinet du président de Bordeaux Métropole. Et la nomination de Denis Mollat par le président de la collectivité n’est pas non plus innocente, elle démontre surtout une volonté de verrouiller l’instance et de freiner toute velléité d’indépendance.

mollat

Cette célèbre personnalité Bordelaise qui occupe de multiples fonctions, siégeait déjà au Conseil économique et social régional en tant que « personne qualifiée » et au Medef, dont il est ou était le trésorier pour la Gironde. La page Wikipédia, qui lui est réservée, a tenté de recenser ses très nombreuses « casquettes » :

  • Directeur général de la première librairie indépendante de France

  • Consul honoraire du Mexique à Bordeaux

  • Vice-président de la chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux

  • Administrateur de Congrès et expositions de Bordeaux

  • Administrateur de la société bordelaise de CIC (Crédit industriel et commercial)

  • Administrateur de la fondation CIC pour le livre

  • Membre de l’Académie du vin de Bordeaux (1998)

  • Président du Cercle de la librairie

  • Ancien président du Rotary Club de Bordeaux. »

Rajoutons qu’il est aussi  conseiller à la Banque de France, président d’un Office d’HLM (Coligny) ou encore  membre de l’Académie Nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux…

Denis Mollat est donc un homme  très occupé et surtout très important sur l’échiquier du maire de Bordeaux.

Cependant ses multiples casquettes lui permettent-elles de véritablement se pencher sur les missions principales du Conseil de développement durable de Bordeaux Métropole?

Car il semble que ce président pèse peu sur la dynamique du C2D. Certains élus contactés ne sont pas loin de penser qu’il est plus en place pour contrôler le travail de ses membres que pour impulser une vraie dynamique autour du développement durable.

Et ses deux récentes élections, comme président du centre d’architecture Arc en rêve en juin 2017 et en décembre 2017 de BMA (Bordeaux Métropole Aménagement), dont il était déjà membre du conseil d’administration, ne vont pas dissiper ces impressions.

Ceci explique aussi pourquoi le C2D semble une structure quelque peu « moribonde » qui n’intéresse  plus vraiment  le président de Bordeaux Métropole qui avait même « oublié » d’associer le C2D au projet « Bordeaux Métropole 2050 ».

Aujourd’hui, pour interroger les citoyens et croiser les regards de différents experts afin d’identifier les priorités de Bordeaux Métropole 2050, un site internet www.bm2050.fr est ouvert et, communication oblige, un « camion du futur » sillonne l’agglomération pour « sonder » la population.

Peut être une manière de relancer une machine à idées qui s’essouffle quelque peu à l’image du C2D.

https://www.facebook.com/c2d.bordeauxmetropole.fr/

En mars, frelons à surveiller.

20 mardi Mar 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Biodiversité, jardin

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Abeilles, Arbres, bordeaux, ecologie, Frelons asiatiques, jardins, Parcs et jardins

Frelon asiatique

Avec le mois de mars, la nature va commencer à redémarrer dans les parcs et jardins de la ville.  Malheureusement les frelons asiatiques risquent aussi de s’y réinstaller pour le plus grand malheur des apiculteurs et des colonies d’abeilles.

C’est pourquoi la fin de l’hiver devrait être l’occasion de vérifier si un nouveau nid de frelons asiatiques ne s’installe pas à proximité de chez vous.

Le début du printemps est en effet propice au repérage de ces nids très caractéristiques et facilement identifiables quand les arbres sont encore dépourvus de feuille.

Attention cependant à ne pas les confondre avec les nids anciens dont la destruction s’avère inutile entre novembre et février car les colonies de frelons asiatiques ne les réinvestissent pas une fois désertés.

Alors comment procéder?

A Bordeaux, c’est l’unité municipale de lutte contres les nuisibles, dite « DDD » (désinsectisation, dératisation, désinfection) qui intervient sur l’espace public et le patrimoine municipal. (Ouvert du lundi au vendredi de 8h15 à 18h Tél.  05 56 85 53 54)
Mais sur le domaine privé, c’est au propriétaire de faire le nécessaire en contactant une entreprise spécialisée. Autant vous dire que quand le nid est à une bonne hauteur, les propriétaires ne se pressent pas toujours pour les détruire…

Cependant si vous repérez un nid sur un terrain privé près de chez vous, vous pouvez toujours tenter d’alerter l’unité DDD municipale qui est logiquement en droit d’inciter le propriétaire de l’arbre à faire enlever le nid. Mais comme la destruction d’un nid de frelons est toujours à la charge du propriétaire des lieux, les négociations risquent d’être longues…

D’autant que la réglementation actuelle ne permet pas vraiment à la ville d’imposer aux particuliers cette intervention. D’autre part, quand le nid est haut placé,  toute intervention peut même parfois se révéler impossible avec ou sans nacelle.

Certaines villes en France, pour aider à la lutte contre les frelons asiatiques, ont adopté une prise en charge d’une partie du coût par la commune.  D’autres collectivités, comme par exemple la ville de Saint-Brieuc, vont même plus loin en  intervenant gratuitement.

Pour l’instant, à Bordeaux, pas d’aide financière de la ville aux propriétaires de terrains envahis par une colonie de frelons asiatiques.

Drôles d’endroits pour une rencontre.

13 mardi Mar 2018

Posted by Patrick PAPADATO in vélo

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bordeaux, Cyclistes, ecologie, Gambetta, Pistes cyclables, Tourny, vélo, Zone de rencontre, Zones piétonnes

A Bordeaux, en centre-ville, les cyclistes empruntent régulièrement zones de rencontre et aires piétonnes. Pas certain que tous connaissent leurs droits et leurs devoirs sur ces espaces partagés et que ces aménagements favorisent toujours la cohabitation…

Zone de rencontre

Zone de rencontre

Le concept  de « zone de rencontre » date d’un décret de juillet 2008. Le but est d’apaiser la circulation en ville et de faire cohabiter sur la chaussée l’ensemble des usagers de la rue : piétons, cyclistes, automobilistes, …

La zone de rencontre est définie clairement par l’article R.110-2 du Code de la Route :  « Dans cette zone, les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée sans y stationner et bénéficient de la priorité sur les véhicules. La vitesse des véhicules y est limitée à 20 km/h. Toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes, sauf dispositions différentes prises par l’autorité investie du pouvoir de police. »

La priorité revient au final toujours aux piétons, les plus fragiles, qui peuvent normalement sans crainte circuler sur la chaussée. Les vélos peuvent remonter une rue en contre-sens seulement si un panneau ou un marquage au sol  les y autorisent. Aux carrefours, ce sont les règles de priorité à droite qui s’appliquent.

 

Aire piétonne

Aire piétonne

Mais sur Bordeaux, ce sont le plus souvent des aires piétonnes  qui sont aménagées. Sur ces zones si les cyclistes et les véhicules motorisés y sont tolérés, ils  doivent y circuler au pas. Le piéton est en effet toujours prioritaire sur les autres usagers de la rue qui ne doivent pas le gêner et lui céder le passage.

Comme pour les zones de rencontre; les vélos peuvent y circuler en contre sens, s’ils y sont autorisés par un marquage au sol ou un panneau. De la même manière, c’est la priorité à droite qui s’applique.

Mais si tout cela reste, en théorie de belles idées pour partager la rue, dans la pratique, cela se révèle souvent source de conflits.

Car à force de vouloir apaiser la circulation, on en oublierait que les adeptes de la petite reine ont parfois besoin de se déplacer rapidement pour rejoindre leur domicile ou leur lieu de travail… En multipliant « zones de rencontre » ou « aires piétonnes », sans une signalétique propre ou un espace dévolu aux vélos, pas certain qu’on simplifie la vie des cyclistes….

Malheureusement la prise en compte d’une continuité cyclable n’est pas encore  à l’ordre du jour des urbanistes et des décideurs politiques de Bordeaux Métropole. A Bordeaux, les deux prochaines rénovations de places sont symptomatiques d’une tendance qui a choisi de ne pas réserver d’espaces spécifiques aux vélos.

Nantes

Nantes

Place Gambetta, les adeptes de la petite reine arrivant de la rue Nancel Penard auront le choix entre, soit rester avec les véhicules motorisés en contournant la place par la gauche, soit rejoindre le cours de l’Intendance par la droite en rentrant sur la future zone piétonne. Ici, pas de piste cyclable, pas de marquage au sol pour délimiter un éventuel espace pour les cyclistes. Il faudra donc choisir entre soit se confronter aux voitures et aux bus (non sans danger), soit ralentir, rouler au pas et slalomer entre les piétons, pas toujours disposés à partager leur espace.

Place Tourny, les cabinets d’urbanisme récidivent ici encore : pas d’espace dévolu à la petite reine. Si les piétons et les voitures seront choyés,  les biclous, eux,  devront se frotter, soit aux uns, soit aux autres… « Piétons et vélos cohabiteront sur les bords extérieurs à proximité des commerces » indique le site de Bordeaux Métropole. Pas vraiment la situation idéale pour développer le vélo mais assez symptomatique d’une vision purement ludique de la bicyclette.

Dans ces deux cas, les cyclistes ont été oublié de ces futurs aménagements. Bordeaux, ville cyclable paraît encore bien  incapable de mettre à disposition des vélos des itinéraires sécurisés et continus.

 

 

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