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Archives de Tag: îlots de chaleur

Coup de chaud sur les cours d’écoles.

12 jeudi Déc 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Urbanisme

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Vaclav Havel

Grupe scolaire Vaclav Havel- Quartier Ginko

A grand renfort de communication, le maire de Bordeaux, Nicolas Florian veut démontrer aux Bordelais, avant les élections municipales, qu’il a pris toute la mesure de l’urgence climatique. Sa dernière sortie presse vient d’être médiatisée à l’école Sousa-Mendes, dans le quartier Bordeaux-Maritime, où il a annoncé un vaste programme de réduction de chaleur dans les cours des écoles de la ville.

Plantations d’arbres, végétalisations, etc, les idées ne manquent pas pour faire baisser la température des cours de récréations et … les sondages, favorables aux écologistes.

A l’école Sousa Mendès donc,  un conteneur de récupération des eaux pluviales, installé sous la cour et intégré à un système d’évaporation par le sol va même être testé. Le coût de cette machinerie, proposée par le délégataire Véolia , sensée faire baisser la chaleur du sol d’au moins sept degrés,  coûtera  la modique somme de 200 000 euros…

Nouvelle époque

Si, sur les anciennes écoles bordelaises, la problématique des îlots de chaleur n’était pas encore connue, comment cette donnée climatique a-t-elle été intégrée sur les derniers groupes scolaires en construction ou en projet ?

Déjà, cet été, sur le quartier Ginko, construit en 2012, le groupe scolaire Vaclav Havel a dû fermer, quelques semaines, la cour de la crèche, du fait d’un bardage métallique, plein sud totalement inadapté et devenu dangereux pour les enfants. De plus, la cour de l’école maternelle, construite au premier étage, est recouverte d’un enrobé plastique, qui ne correspond pas vraiment à ce qu’on peut attendre d’un îlot de fraîcheur…

Les écoles prennent de la hauteur.

Sur Bordeaux, compte tenu du coût du foncier, la tendance actuelle est à la construction sur plusieurs étages des groupes scolaires . Si la problématique « chaleur » des cours d’école est parfois bien intégrée au projet, certaines futures réalisations laissent encore perplexes.

Les images des différents projets permettent de se faire une petite idée sur le résultat final.

Ginko 2

Deuxième groupe scolaire du quartier Ginko.

Le deuxième groupe scolaire, de seize classes, du quartier Ginko, signé par l’agence Ferron et Monnereau, prévu pour la rentrée 2020, semble parfaitement en phase avec l’époque. Plantations d’arbres, jardins en pleine terre, jardins pédagogiques sur le toit et végétalisation des sols semblent répondre aux attentes pour affronter les futures canicules.

Mais la prise en compte des ilots de chaleur semble moins évident pour d’autres projets…

Bassins à flots 2

bassins à flots

Ecole J.J. Sempé aux Bassins à flots.

Par exemple la future école Jean-Jacques-Sempé, située sur les bassins à flots, réalisée par le cabinet d’architectes BPM, interroge quelque peu. Si le bâtiment comprenant une école élémentaire de 8 classes et une école maternelle de 6 classes sera une construction BEPOS (bâtiment à énergie positive),  les images de présentation sont loin de répondre aux attentes actuelles en matière de végétalisation et d’îlots de fraîcheur.

groupe scolaire bacalan

Groupe scolaire de Bacalan

Même impression pour le groupe scolaire de 16 classes (sept maternelles et neuf élémentaires) prévu dans le quartier Bacalan, pour la rentrée 2020 entre les rues Delbos et Ouagadougou. Les rares images fournies par l’agence Patriarche, qui réalise le projet, ne semblent pas un modèle du genre pour éviter la surchauffe dans la cour.

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Groupe scolaire Hortense sur Bastide Niel.

Sur le quartier Bastide-Niel, en cours de construction sur la rive droite de Bordeaux, le futur groupe scolaire Hortense interroge aussi. L’agence EGA Erik Giudice Architecture indique que « le groupe scolaire est conçu comme une grande maison sur quatre niveaux ».  Reste à voir comment les élèves vivront leurs temps de récréation dans cette « enveloppe minérale bioclimatique » .

groupe scolaire Brienne

De la même manière, sur la ZAC Bordeaux St-Jean Belcier, le groupe scolaire de Brienne perpétue cette nouvelle tendance à la construction en hauteur des groupes scolaires. Ici, école maternelle de 5 classes et école élémentaire de 9 classes partageront, cours de récréation, salle polyvalente, plateau sportif, préaux et terrasse. Le projet qui jouxtera le jardin de l’ars met en avant une couverture arborée autour du bâtiment mais sur l’image proposée par l’agence d’architecture,  les plateaux du bâtiment semblent bien peu végétalisés…

Les projets présentés seront certainement modifiés et adaptés en fonction du ressenti des enfants et du personnel. Cependant la construction d’établissements scolaires sur plusieurs niveaux ne facilite évidemment pas la végétalisation des cours de récréation, sauf si la problématique climatique a été pensé dès la conception des bâtiments. Réponse:  Eté 2021…

Il est temps de planter.

07 samedi Sep 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur

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Alain Juppé, Arbres, îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, Changement climatique, club arbre, Ilots de fraicheur, Marronniers de Gambetta, Nicolas Florian, Place Gambetta, Place Tourny, Plan Canopée

 

Place Bardineau Bx

Place Bardineau, après rénovation…

Pour 2020, Nicolas Florian, maire de Bordeaux a décidé de prendre des mesures concrètes contre le réchauffement climatique.

Il a donc lancé un » plan Canopée » avec la plantation de 3000 arbres par an, la création d’un « club arbre » mais surtout le recensement des lieux et places publiques qui manquent de végétalisation afin d’agir en conséquence…

http://www.aqui.fr/mobile/article.php?id_article=18946

Seul problème dans ces déclarations vertueuses, le recensement de ces îlots de chaleur a déjà été réalisé par Alain Juppé en… 2013.

En effet le 27 mai 2013, le conseil municipal avait voté un partenariat entre la ville et l’association climatologique de moyenne Garonne (ACMG) pour une étude sur les îlots de chaleur urbains.

Cette étude avait, déjà, pour objectif d’aider la ville à mettre en place des actions concrètes de lutte et d’adaptation au changement climatique.

A l’aide d’une télédétection thermique et diagnostic pendant les périodes estivales cette étude devait établir sur la ville une carte des îlots de fraîcheur et de chaleur…

Il y était même mentionné qu’ « A partir de l’ensemble de ces mesures, connaissances, échanges et expertises accumulées, nous espérons être en mesure de prouver l’intérêt de la végétation et de l’eau pour le rafraîchissement passif et durable des espaces publics dans le but d’atténuer l’effet des températures élevées et d’améliorer les conditions de vie des citoyens ».

En 2014, Bordeaux Metropole a fait de même en lançant une étude pour identifier sur son territoire les îlots de chaleur urbains ( IFU) et les îlots de fraîcheur urbains ( ICU) afin de préconiser des aménagements. Depuis cette date, une carte des ilots de chaleur de la métropole existe. https://www.bordeaux-metropole.fr/Vivre-habiter/Connaitre-son-environnement/Ilots-de-chaleur-et-de-fraicheur-urbains

La question est donc de savoir ce que Alain Juppé et l’équipe municipale dont Nicolas Florian fait partie, ont bien pu entreprendre depuis cette date comme action, suite à ces études et cette carte des îlots de chaleur.

Malheureusement depuis 2013, les Bordelais ont eu droit à la rénovation de la place Gambetta avec la suppression de 18 marronniers, à l’aménagement de la place Bardineau (entrée muséum d’histoires naturelles) avec l’implantation de trois arbres en pots, à la prochaine inauguration de la future place Tourny, sans aucune plantation d’arbre, etc…  Seule bonne nouvelle, dans ces rénovations récentes de places très minérales, une place Nansouty aménagée avec un nombre important d’arbres.

Autant d’exemples récents, postérieurs à ces études qui interpellent sur l’intérêt de vouloir à nouveau réaliser des recensements d’îlots de chaleur surtout s’ils sont suivis d’aussi peu d’effets…

Place Bardineau

Place Bardineau, ce qui aurait été possible… en plantant des arbres.

AhAhAhA’Urba .

29 jeudi Août 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur

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A'Urba, Alain Juppé, îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, Changement climatique, Francis Cuillier, Laruë-Charlus, Vincent Feltesse

Bordeaux Place Pey Berland

C’est au moins une nouvelle qui a le mérite de nous réchauffer le coeur… mais pas que.

Dans  le quotidien Sud Ouest, ce jeudi 29 aout 2019, un article nous apprend que l’agence d’Urbanisme A’Urba a « pour mission de travailler sur l’adaptation du territoire face aux changements climatiques » et que depuis maintenant douze ans, un ingénieur est chargé de traquer, d’analyser et de trouver des solutions aux îlots de chaleur.

https://www.sudouest.fr/2019/08/28/bordeaux-comment-rendre-de-la-fraicheur-aux-ilots-de-chaleur-6492948-2780.php?fbclid=IwAR05CEc64wDDdU_FOcmbRj-Z3SqMYckj9zBfg1iPNwr_XIcIeAmCjLxGUEk

Mais au fait, l’A’Urba, c’est quoi ?

L’ A-urba, c’est une agence d’urbanisme qui depuis plus de 40 ans appuie dans leur démarche urbaine, les collectivités locales (Villes, Métropole, département, ,…)

Cette association aide les élus à faire leurs choix pour leur développement territorial grâce à ses diagnostics, ses réflexions prospectives et ses démarches de projets.

Donc étroitement liée aux décideurs, et d’ailleurs soutenus par ces collectivités, l’A’Urba se veut un laboratoire d’idées et d’échanges pour l’élaboration de stratégies et la construction de scénarios futurs.

C’est, on le devine, un incubateur d’idées nouvelles qui grâce a ses rapports, synthèses, expositions et expertises a influencé nos élus, ces dernières années sur Bordeaux, dans leur prise de décision.

Ainsi Alain Juppé, ancien maire de Bordeaux et Vincent Feltesse, ancien président de Bordeaux Métropole ex-CUB (communauté urbaine de Bordeaux) se sont largement appuyés, depuis 1995,  sur les orientations données par l’A’urba pour choisir parmi les projets proposés par les différents cabinets d’architecture.

L’A’Urba en action .

A cette époque, c’est Francis Cuillier qui en était le directeur et le grand maître des lieux. Face au formidable chantier du tram et de la rénovation des quais, l’A’urba était à cette époque incontournable.

Pas un projet, pas une rénovation de place ou de rue sans les regards éclairés de Francis Cuillier et de la directrice générale de l’aménagement de Bordeaux, Michèle Laruë-Charlus, diligentée par Alain Juppé,

Tout ce petit monde se côtoyait et s’accordait sur tous les grands projets bordelais mis en place depuis l’arrivée d’Alain Juppé aux commandes de la ville.

Pas une opération d’espaces publics et d’aménagement sans le soutien logistique et l’expertise de l’A’Urba : l’insertion urbaine du tramway, la place de la Victoire, la place Pey-Berland, le cours du Chapeau-Rouge, le cours Victor Hugo, le parvis de la gare Saint-Jean, etc…

Aujourd’hui, tel un pompier pyromane, l’agence d’Urbanisme qui a approuvé tous ces beaux projets, mène une mission pour travailler sur l’adaptation du territoire face aux changements climatiques…

On prend les mêmes et on recommence ?

ICU et IFU, kezaco?

16 dimanche Sep 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur, Place

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îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, ecologie, Gambetta, ICU, IFU, Ilots de fraicheur, Les marronniers de Gambetta, Marronniers, Places

Projet place Gambetta

Projet de la place Gambetta

Voilà peut être l’outil qui permettrait de départager les protagonistes qui s’opposent actuellement sur le projet de la place Gambetta à Bordeaux.

Il s’agit du score ICU (îlot de chaleur urbain) /  IFU (îlot de fraîcheur urbain)

Aujourd’hui, chaque camp restant sur ses positions, difficile de les départager et de se faire une idée sur les conséquences climatiques de cette rénovation, chacun estimant que son choix améliorerait le confort des usagers de cette place.

Les partisans du projet, qui implique la coupe des marronniers et la suppression de la rivière anglaise, indiquent qu’il y aura plus d’arbres de replantés, que la surface zone engazonnée se retrouvera agrandie et  que la future fontaine, amélioreront l’îlot de fraîcheur.

Les opposants au projet dénoncent:  la réduction du périmètre du jardin, la suppression de 17 arbres anciens qui procurent de l’ombre, le comblement de la rivière anglaise et la minéralisation de la place qui réduiront l’îlot de fraicheur actuel.

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Les marronniers, au nord de la place, coupés dans le projet.

L’outil ICU/IFU permettrait donc de clore cette polémique en faisant le point sur la possible amélioration ou dégradation de cet actuel îlot de fraîcheur.

Cet outil de suivi, mis en place par Bordeaux Métropole, ces dernières années, dans le cadre de sa lutte contre les îlots de chaleur permet de suivre l’impact prévisible des aménagements urbains sur tel ou tel projet.

Développé à l’échelle du territoire, il renseigne sur l’impact possible de tout projet urbain sur le confort climatique de ses habitants. Le calcul se fait avec neuf tranches de températures et un savant coefficient de pondération .

Un point est ainsi fait au départ du projet d’aménagement et un autre , une fois les travaux réalisés.

Depuis quelques années,  plusieurs sites pilotes comme  le centre commercial Rives-d’Arcins à Bègles, le centre ville de Pessac avec son pôle intermodal, l’îlot Renault au Bouscat, etc… ont été retenus par Bordeaux Métropole en développant cet outil d’évaluation http://www.bordeaux-metropole.fr/Vivre-habiter/Connaitre-son-environnement/Ilots-de-chaleur-et-de-fraicheur-urbains

Cependant, demandé par les élus écologistes (EELV) au président de Bordeaux Métropole, le résultat qui pourrait clore ce débat tend à se faire attendre… Espérons que cette évaluation arrive rapidement, tout au moins avant la coupe programmé des marronniers de cette place.

Les fausses bonnes idées de l’été: 3 – couper des arbres en ville.

07 mardi Août 2018

Posted by Patrick PAPADATO in arbres

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Alain Juppé, Arbres, îlots de chaleur, Bordeaux Metropole, ecologie, Environnement, ICU, Ilots de fraicheur, Les marronniers de Gambetta, Place, Place Gambetta, Places, Urbanisme

ombre

Il fait chaud et depuis quelques jours, les Bordelais cherchent le frais.

Une solution: l’ombre des grands arbres.

Seulement voilà,  dans une ville réputée à juste titre minérale et qui a subi de telles transformations urbaines ces dernières années, difficile de se reposer au pied d’un arbre pourvu d’une ombre suffisante… Car en dehors des parcs et jardins, Bordeaux ne regorgent pas vraiment de places ou d’allées largement arborées.

Citons tout de même la Place Jean Moulin, le Parc aux Angéliques devant le jardin botanique,  sur les quais en face des Quinconces, la place Gambetta, la place des Martyrs de la résistance, la place Dormoy, …  Sur ces espaces publics, de bons vieux arbres assurent tout l’année une fraîcheur bienvenue.

Mais, en ce qui concerne, un certain nombre d’espaces publics rénovés, il faudra attendre encore quelques années pour y trouver de l’ombre…

Car si ces dernières années, de nombreux arbres ont été plantés, à Bordeaux, sur les quais ou sur les places rénovées, ceux-ci ne procurent pas encore suffisamment de fraîcheur pour que les habitants puissent s’y installer durablement.

Place Jean Jaurès , Place Stalingrad, Allées de Serr, rue Ravez,… si des arbres sont bien en place, il faudra attendre encore une ou deux décennies pour qu’ils protègent correctement des coups de soleil futurs qu’on nous promet.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un collectif « Les marronniers de Gambetta » s’oppose à la suppression de deux allées de marronniers sur cette place centrale de Bordeaux.

Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole et maire de Bordeaux promet à la fin de cette rénovation, plus d’arbres, un îlot de fraîcheur conservé et une place encore plus végétalisée.

Mais il ne précise pas pas quand les Bordelais pourront retrouver la même qualité de fraîcheur urbaine que procure pour l’instant cette place.

Car en supprimant la rivière anglaise et 17 marronniers de plus de 70 ans, pour les remplacer par une fontaine sèche (?) et des arbres plus nombreux mais volontairement plus petits, les riverains ne sont pas assurées de retrouver avant quelques années l’îlot de fraîcheur actuel.

 

Ilots de fraîcheur vs îlots de chaleur.

01 vendredi Juin 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur, Place

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Aménagement, îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, ecologie, ICU, Ilots de fraicheur, Place de la Victoire, Place Gambetta, Place Stalingrad, Places, Score icu, vegetalisatioin

L’aménagement de nos villes est-il toujours à la hauteur des enjeux climatiques qui nous attendent? Pas toujours semble-t-il …

Si depuis vingt ans, l’hégémonie de la voiture a considérablement reculé sur Bordeaux et si certaines places publiques ont bien été vidées des automobiles qui envahissaient l’espace urbain, certains aménagements ne sont pas toujours allés vers plus de végétalisation, bien au contraire…

victoire1victoire ciel

Première démonstration. La place de la Victoire était un carrefour giratoire digne des années Pompidou. La voiture y régnait en maître.  Sa rénovation en 2005 a permis aux terrasses de s’agrandir et aux animations de s’épanouir sous un soleil de plomb. Car si le gazon central a disparu, la municipalité et les aménageurs n’ont pas daigné y planter un seul arbre en remplacement… Bien au contraire. aujourd’hui, seul un obélisque tente désespérément de procurer de l’ombre aux passants qui, en été, fuient le plus souvent ce puît de chaleur pour se réfugier sous les parasols des cafetiers. Objectif atteint?

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Stalingrad

Deuxième démonstration. La place Stalingrad, rénovée en 2005, s’est débarrassée des étourneaux qui aimaient nichaient dans les grands arbres de cette place. Les aménageurs ont en effet fait le vide sur cette esplanade en coupant les arbres anciens qui leur servaient de refuge et procuraient de l’ombre aux usagers des bus. Aujourd’hui, la place est caniculaire, en été. D’autant que les 24 charmes plantés en remplacement des marronniers (?) n’ont pas supporté les années de sécheresse des premières années de ce nouveau millénaire. Ils ont été remplacés par 24 mélias qui, espérons-le,  procureront peut être, dans vingt ans, un peu plus d’ombre qu’actuellement…

bordeaux-place-gambetta-vue-de-haut

Vue actuelle

vue du projet

Vue du projet

Troisième démonstration. La place Gambetta va connaître prochainement une rénovation afin de tenter d’apaiser la circulation et de redonner de l’espace aux piétons. Mais si actuellement, le jardin profite de l’ombre de ses grands arbres et de la fraîcheur de la rivière anglaise centrale, le projet réduit le périmètre du jardin au profit de plus larges trottoirs, supprime 17 marronniers presque centenaires et comble la rivière pour la remplacer par du gazon. La modification de cet espace public, malgré une plantation d’arbres en plus grand nombre, mais plus petits, risque fort de renforcer la minéralisation et d’augmenter la chaleur sur cette place. Actuellement , anti et pro rénovation s’affrontent sur le résultat final.

Pourtant un outil de suivi permettrait de départager ces contradicteurs en calculant l’impact climatique de ce futur aménagement.

Cet outil,  c’est le « Score ICU » réalisé par un cabinet d’etude à la demande de Bordeaux  métropole, qui permet d’évaluer les projets d’aménagement en utilisant les cartes satellites infrarouges de la situation de départ et le travail de projection du résultat final. Ce calcul se fait en s’appuyant sur des projections sur le type de sols, la végétation, les ombres portées de la végétation ou des bâtiments. En obtenant une cartographie qualitative du résultat final, elle permettrait de démontrer tout le bien fondé ou pas de ce nouvel aménagement.

Pour l’instant la mairie de Bordeaux se refuse à engager cet outil pour les aménagements  futurs de ses places (Gambetta , Tourny, André Meunier,…) alors que les résultats de ces études permettraient à tous de mieux se rendre compte de l’impact climatique de ces travaux pour le confort estival des Bordelais ou parfois aux élu.e.s de renoncer à entreprendre les  aménagements qui renforceraient éventuellement les îlots de chaleur.

A quand l’utilisation de cet outil pour l’ ensemble des projets urbains de la ville ?

http://www.bordeaux-metropole.fr/Vivre-habiter/Connaitre-son-environnement/Ilots-de-chaleur-et-de-fraicheur-urbains 

Les îlots de chaleur donnent le Tourny.

06 mardi Mar 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur, Place

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Tourny

Place de La Victoire?  Non, Place Tourny…

Oubliés les îlots de chaleur ?

En ville, ces îlots de chaleur urbains ou ICU se caractérisent par un secteur, un quartier, une rue qui peuvent connaître des hausses de température du fait d’une circulation importante, de l’absence de végétaux ou d’eau, d’une minéralisation excessive.  Mais une quantité d’autres facteurs peuvent aussi jouer comme le type de revêtement au sol, sa couleur, la concentration du bâti autour, l’orientation vis à vis du soleil, etc…

En 2016, Bordeaux Métropole a consacré une exposition aux îlots de chaleur et de fraîcheur urbains, à partir des  résultats d’une étude réalisée entre 2014 et 2015 sur tout le territoire.  Le but pour la collectivité était de chercher à atténuer les effets de ces îlots de chaleur lors de fortes périodes caniculaires.

Bordeaux Métropole avait-elle besoin d’une étude à l’échelle de son territoire (doublée d’une même étude qui a coûté 20 000 euros à la ville de Bordeaux) pour prendre conscience de l’intérêt des végétaux et des plans d’eaux en ville pour atténuer la canicule?

Il est trop tard pour le dire. Ces études ont été payées et ont permis aux collectivités de communiquer largement sur le sujet.

Aujourd’hui il faut s’interroger sur ce que nos aménageurs ont au final retenu de ces études. Quand on voit les programmations des deux dernières places sur Bordeaux, on est en droit de s’interroger sur l’influence de ces études sur les cabinets d’urbanisme et d’architecture…

Place Gambetta et  Place Tourny, deux prochaines rénovations vont faire la part belle aux terrasses et aux larges trottoirs mais certainement pas au végétal. Car le minéral perdurera durablement sur ces projets. Et ce n’est pas les quelques fontaines et jets d’eau qui remplaceront la fraîcheur des vieux marronniers coupés sur Gambetta et les arbres absents de la future place Tourny.

Place Tourny

Oublié donc le réchauffement climatique.

Rappelons pourtant ce que disait à l’époque, au journal Sud Ouest, Jean-François Berthoumieu, le directeur de l’Association climatologique de la moyenne Garonne et du Sud-Ouest (l’ACMG) qui avait réalisé l’étude sur Bordeaux : « Il faudra réfléchir à des solutions qui consistent à planter des arbres irrigués en milieu urbain, plus efficaces pour rafraîchir les températures, que des arbres non irrigués, et a fortiori que des espaces minéralisés. » 

On constate qu’ au final le but de ces grandes opérations n’est pas de rafraîchir la ville mais bien de dynamiser les rues et d’augmenter les zones de commerces, comme le résume du reste très bien le commentaire de présentation du projet que l’on trouve sur le site de Bordeaux.fr: « Le désencombrement de l’espace pour les piétons favorise le développement potentiel d’activités commerciales riveraines (terrasses, étales…) et des usages variés (jeux, animation, marché forain, foodtruck, brocante…). »  

Préparez-vous: cela va chauffer et consommer sec sur Tourny !

 

Sur le même sujet:

https://ecolobordeauxblog.com/2015/06/04/ilots-de-chaleur-letude-qui-nous-chauffe/

Sources :

http://www.sudouest.fr/2013/08/19/des-ilots-de-chaleur-en-ete-dans-les-villes-1144599-2780.php

http://www.bordeaux.fr/p131137

 

 

Marronniers de la place Gambetta: le faux du vrai.

14 samedi Oct 2017

Posted by Patrick PAPADATO in arbres, jardin, Place

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La pétition, réclamant au maire de Bordeaux, l’arrêt du projet de suppression des 17 marronniers de cette place remporte un vif succès.

https://www.change.org/p/fdd-ne-laissez-pas-couper-les-marronniers-de-la-place-gambetta

Reste encore à convaincre les quelques sceptiques. Petite revue de choses lues et entendues sur ce dossier et le décryptage à y apporter.

ombre sur jardin Gambetta EcoloBordeauxBlog

Ombre sur le jardin actuel, ces arbres seront supprimés et remplacés par des arbres bien moins hauts qui produiront beaucoup moins d’ombre.

1/  « Plus d’arbres seront plantés pour les remplacer ».  Vrai .  Mais nous ne connaissons pas encore les essences et compte tenu de ce qui a été écrit, ces arbres seront moins hauts afin de ne pas cacher les façades de la place. D’autre part, ces arbres seront bien entendu plus jeunes et mettront donc quelques années avant de d’acquérir leur pleine maturité.

2/ « Un jardin sera aménagé avec plus de m2 »  Vrai . Mais en étudiant le plan (voir ci-dessous) on s’aperçoit que c’est surtout la zone piétonne qui s’étend à gauche comme à droite. Le jardin ne gagne pas sur la place et perd surtout deux rangs (nord et ouest) de marronniers…

vue du projet

Vue du projet

3/ « Les arbres sont malades ». Vrai. Malades peut être,  mais l’étude phytosanitaire réalisée a établi qu’ils étaient sains. Les conditions dans lesquels ils poussent ne favorisent certainement pas un développement harmonieux de ces arbres ni … des prochains. Restent qu’ils ont supporté pendant plus de soixante dix ans une circulation automobile intense sur cette place. Le nouveau plan de circulation et un aménagement du jardin hors bitume devrait permettre une amélioration de ces arbres s’ils sont préservés.

4/  » Une concertation a eu lieu qui approuve le projet ». Vrai mais sur le bilan de la concertation (42 observations inscrites) , le sujet des marronniers a divisé. En 2015, les contributeurs étaient déjà  très partagés sur le maintien ou non des marronniers. Il est ainsi noté:  « Si le maintien des marronniers fait débat, la conservation des arbres les plus nobles fait l’unanimité. »

5/ « La place restera végétale » . Vrai. Le jardin central sera effectivement  préservé mais  ne semble pas sur le papier plus grand que l’existant. D’autre part, au nord et à l’ouest, les grands marronniers seront supprimés  ce qui augmentera la minéralisation de la place et diminuera d’autant l’ombre pour les promeneurs.

6/ « Les arbres les plus nobles seront donc conservés ». Vrai mais seulement en partie. Les marronniers au nord et à l’ouest de la place seront enlevés, qu’ils soient « nobles » ou pas.

7/  » Le but est de dégager la vue sur la patrimoine architectural de la place ». Vrai, le choix a donc été de mettre en avant les façades au détriment des arbres anciens qui seront coupés. On a clairement privilégié le patrimoine architectural au détriment du patrimoine végétal.

8/ « Cette concertation a été un modèle en matière de démocratie participative ». Vrai si on considère que discuter avec les seuls commerçants de cette place et l’association SOS Place Gambetta (principalement des riverains directs) est un exemple de « co-construction ».

9/ « La place restera un puit de fraîcheur ». Vrai mais elle perdra un partie de son ombre ce qui diminuera d’autant la sensation de frais sur le jardin et autour de celui-ci.

Ombre sur rue Gambetta EcoloBordeauxBlog

Ombre des grands arbres (prochainement supprimés) rue judaïque, qui atténue sensiblement la chaleur au sol.

10/ « Les nouvelles essences plantées compenseront la perte des marronniers ». Vrai mais bien moins que les arbres existants actuels. On le sait aujourd’hui plus un arbre est vieux plus il capte de CO2, gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.

Sans parler du bien être à prendre le frais au près d’un arbre ancien qui déploie largement ses branches au-dessus de nos têtes…

https://participation.bordeaux-metropole.fr/IMG/pdf/2015-0569-delibBILANPlaceGambettaConcertation.pdf

Pétition pour tenter de sauver les marronniers de la place Gambetta.

07 samedi Oct 2017

Posted by Patrick PAPADATO in arbres, jardin, Place

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Marronnier Gambetta ecolobordeauxblog

Ils avaient survécu dans les années 80 au projet de métro qui comptait bien leur faire un sort…  Mais les marronniers n’échapperont pas aux tronçonneuses du futur aménagement de la place Gambetta à moins qu’une mobilisation se fasse entendre .

Pour l’instant, le seul  à émettre un doute sur ce projet est … le maire de Bordeaux ; déclarant lors d’un conseil municipal qu’il faudrait lui démontrer la nécessité d’enlever ces marronniers. Terminant même son discours par un formidable :  » à Bordeaux, on n’aime pas couper les arbres!  » 

Pourtant lors du colloque inaugural de ce week end de l’arbre organisé à l’occasion du Congrès national de l’arbre, sa position semblait arrêtée en défendant le projet et renvoyant ses contradicteurs à une vision politicienne et refusant tout sectarisme sur ce sujet. Le sectarisme, c’est bien entendu toujours chez les autres…

Les arbres seront donc coupés, dans la quasi indifférence générale, malgré les beaux discours de ces deux jours où les arbres seront une nouvelle fois célébrés.

marronnier GambettaJPG

Le maire de Bordeaux en a même rajouté une couche en se remémorant, lorsqu’il était élu de Paris, les oppositions des Parisiens  qu’il avait pu rencontrer quand il fallait couper des arbres sur un quartier de la capitale. Concluant que les bordelais étaient moins opposés aux coupes d’arbres, certainement du fait qu’ils bénéficiaient de grandes forêts autour de Bordeaux.

L’avenir va-t-il lui donner raison? Les Bordelais sauront-ils se mobiliser sur ce sujet?

Un pétition est une première démarche pour sensibiliser la population et l’informer sur ce projet.  Signons et partageons.

https://www.change.org/p/12408634/preview

marronniers ecolobordeauxblogJPG

Sur le même sujet:   https://ecolobordeauxblog.com/2017/09/21/scions-scions-du-bois/

https://ecolobordeauxblog.com/2016/09/02/place-gambetta-future-zone-a-defendre/

Scions, scions, du bois.

21 jeudi Sep 2017

Posted by Patrick PAPADATO in arbres, jardin, Place

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Aménagement place, îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, Ilots de fraicheur, Marronniers, Place Gambetta, Puits de chaleur

marronniers place Gambetta

17 avril 1950.  Jacques Chaban-Delmas, ancien maire de la ville      et les marronniers qui seront coupés.

 

18 marronniers  seront prochainement coupés au coeur de Bordeaux pour réaliser l’aménagement de la nouvelle place Gambetta.

Les Bordelais découvriront d’ici quelques temps, les tronçonneuses en action et constateront l’étendue du désastre…

18 marronniers éliminés sur 44 arbres existants indiquent les représentants de la municipalité pour offrir aux bordelais un jardin digne de ce nom.

Le projet retenu sur le papier est  beau et répond en partie  aux attentes des riverains. Véritable poumon vert et îlot de fraîcheur pour notre ville qui souffre chaque été de plus en plus de la chaleur.

Ce futur jardin va certainement dans le sens de l’histoire.

Reste qu’on peut s’interroger sur la nécessité de tronçonner des arbres de plus de 70 ans pour les remplacer par des essences, certes plus nombreuses, mais beaucoup plus jeunes.

D’autant qu’une étude du magazine Nature publiée en janvier 2014 a établi que plus un arbre est vieux, plus il capture de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. En effet, leur croissance se développe à mesure que leur taille  augmente.  Ainsi plus ils sont gros: plus ils captent de CO2 dans  l’atmosphère.

Place Gambetta marronniers

Nous sommes donc bien au coeur de la problématique du réchauffement climatique.

Le CO2, principal gaz, responsable de l’effet de serre est  stocké dans les troncs, les branches et les feuilles des arbres. Couper des arbres anciens a pour conséquence non seulement de  rejeter plus de CO2 dans l’atmosphère mais surtout d’éliminer des sujets performants pour la captation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

Alors certainement ces marronniers seront remplacés par des arbres d’ornementation (érables du japon, palmiers,… ) qui seront sûrement plus jolis mais bien moins efficaces dans la lutte contre les puits de chaleur.

Ce qui choque bien plus dans cette décision, c’est que la municipalité indique que ces sujets semblent sains. Certes ils ne sont pas au mieux de leur forme comptent tenu des conditions de ville dans lesquelles ils poussent, mais leur état phytosanitaire semble bon.

Comment expliquer alors cette incapacité à garder les arbres en place et à aménager les espaces publics en tenant compte du végétal existant?

Car ce cas n’est pas isolé. A chaque réfection de place, les urbanistes présentent des projets sans conserver les arbres en place: Place des commandos de France, place Marie Brizard,… autant de places qui ont vu des arbres remplacés par d’autres arbres.

Un élément de réponse: d’après l’adjointe au quartier Bordeaux, l’architecte conseil des bâtiments de France souhaiterait faire respirer les façades afin de mieux magnifier l’architecture de la place Gambetta…

Faut-il opposer patrimoine monumental et patrimoine naturel?  Est-il encore possible de peser pour faire changer d’avis la municipalité?

Le maire, lui-même  semble sceptique sur cette décision.

Interpellé sur ce sujet par les élus écologistes (EELV) au  conseil municipal du 26/09/2016, il avait répondu : » … il faudra beaucoup de conviction pour me convaincre d’abattre des marronniers sains. Les marronniers malades, au vu d’une étude phytosanitaire précise, on sera bien obligé de les abattre, mais ceux qui sont sains, il va falloir que vous trouviez un autre cheminement pour les conserver parce qu’on n’aime pas abattre les arbres à Bordeaux. »

Alors Mr le maire, on les sauve ces 18 marronniers ?

Gambetta Bordeaux Marronniers

http://www.20minutes.fr/planete/1275131-20140116-20140116-plus-arbre-vieux-plus-absorbe-co2

 

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