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Archives de Tag: incinération

Bilan « déchets », passé sous silence.

30 mardi Juil 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets

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bordeaux, Bordeaux Metropole, Déchets, incinération, Ordures menageres, Poubelle, territoire zéro déchets, Valorisation biologique, Valorisation energetique, Valorisation matière

 

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Comme chaque année, lors du conseil de Bordeaux Métropole de juillet, paraît le « Rapport annuel d’activité sur le prix et la qualité du service public de prévention et de gestion des déchets ménagers et assimilés »(ouf!). Rapport, qui comme tous les ans, ne passionne pas vraiment la presse, ni les élus et du coup encore moins la population.

Il faut dire que dans la moiteur des premières chaleurs de l’été, avec les tonnes de délibérations à traiter juste avant les vacances, les élus métropolitains ont déjà un peu la tête ailleurs. Quand à la presse, la « poubelle » n’a jamais été vraiment très vendeur…

Pourtant à l’heure de la famille zéro déchet, du gaspillage alimentaire, des nettoyages des plages par les bénévoles, des plastiques qui envahissent les océans et des posts sur les réseaux sociaux, voir comment on traite et on tente de réduire nos déchets à l’échelle de la métropole devrait être un sujet majeur.

D’autant que Bordeaux Métropole a voté un plan ambitieux intitulé « Territoire Zéro déchet, zéro gaspillage » 2017-2020″.

Je produis moins de déchets, tu produis moins de déchets,…

Malgré un développement démographique constant et une augmentation des touristes, notre territoire passe de 422 480 tonnes de déchets produits à 425 196 tonnes, soit une très légère augmentation entre 2017 et 2018. 

Ce qui permet, compte tenu de la hausse de la population, de ramener le nombre de déchets par habitant à 550 kg (555 kg en 2017) , soit une baisse des déchets de 1% par habitant. (On parle ici de l’ensemble de la filière déchets collectés, tous flux, c’est à dire les ordures ménagères, les collectes sélectives, les centres de recyclage et les déchets divers, principalement collectés par les services communaux et communautaires.)

Malheureusement malgré ces « bons » résultats de l’année 2018, les objectifs ne seront pas tenus.

Conformément à la loi de transition énergétiques pour la croissance verte, Bordeaux Métropole s’était engagée en 2020 à réduire de 10 % les déchets ménagers et assimilés produits par habitant par rapport à 2010. Mais en 2017, la métropole ayant subi une augmentation de 4,26% sur l’ensemble des flux collectés par rapport à 2016, la baisse, sur les cinq dernières années, n’est que de 2,95%. 

L’objectif programmé pour 2020 de 465,28 kg par an et par habitant semble de fait, difficilement atteignable…

Je valorise, tu valorises,…

De la même manière, l’objectif, pour 2020, de porter à 55% la valorisation matière et organique des déchets non dangereux non inertes,  apparait quasi impossible.

D’autant que les chiffres sur la collecte sélective ne sont pas bons. Ils indiquent cette année une baisse de 1,68 % des déchets issus des collectes sélectives, soit 1,28 kg de déchets collectés en moins par an et par habitant. Seule la collecte du verre maintient sa progression, l’implantation de 20 bornes supplémentaires sur le territoire permettant certainement  d’obtenir ces bons résultats….

Pour ce qui est de la valorisation biologique, c’est à dire les déchets verts collectés et valorisés en compost, les chiffres stagnent aussi d’année en année. Si les conditions climatiques et les distributions de composteurs aux particuliers peuvent expliquer les fluctuations des tonnages de déchets verts d’une année sur l’autre, il reste étonnant de constater que les tonnages annuels de déchets valorisés progressent peu, oscillants depuis dix ans entre 50 000 et 57 000 tonnes.

De ce fait, seule la valorisation énergétique, se maintient et reste stable sur la métropole.  Sur Bordeaux Métropole entre l’unité de Bègles et celle de Cenon, c’est toujours près de 225 672 tonnes de déchets qui sont incinérées, un chiffre pratiquement identique à celui de 2008 (223 511 t). Ce qui interroge sur notre capacité (ou notre volonté…) à réduire la part de l’incinération (53%) sur notre territoire.

 

Zéro + Zéro ?

27 mardi Juin 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, Bordeaux Metropole, déchets ménagers, ecologie, incinération, Plan dechets, Propreté, Territoires Zéro Déchet, Valorisation matière, Zéro Gaspillage

Bordeaux Déchets écolobordeauxblog

Dans la chaleur de l’été et juste avant les élections législatives,  c’est une information qui est passée quelque peu inaperçue.

Alors que Bordeaux Métropole s’était engagée à réduire de 1% par an les déchets ménagers et assimilés, cette année, ceux-ci ont globalement augmenté de 1,75%… Même en  tenant compte de l’évolution démographique, ils ont tout de même progressé sur le territoire  de 0,11% en un an.

Pas vraiment l’objectif de départ.  Bordeaux métropole, lauréate en 2016 des « Territoires Zéro Déchet, Zéro Gaspillage »  s’est bien gardée d’en faire la publicité.

Rappelons que pour l’application de son plan déchets 2016-2020,  la collectivité a reçu des aides financières et techniques pour mettre en oeuvre des actions visant « à réduire le plus possible la production de déchets et à valoriser au mieux ceux qui n’ont pu être évités ».  

Les résultats pour cette première année ne sont donc pas vraiment à la hauteur des attentes. 

Pire. En six ans, la baisse serait à peine de 3%.

Même le cadre des lois de Grenelle qui avaient comme objectif national une diminution de 15% des quantités de déchets partant à l’incinération ou en stockage, prévue pour … 2012 n’est pas vraiment respecté. En dix ans, les tonnages annuels traités par incinération sont ainsi passés de 215 066 tonnes à 214 612 tonnes.

En 2020, Bordeaux Métropole doit atteindre 55% de valorisation matière et organique. Les résultats sont pour l’heure en 2016 de seulement … 34%.

Autant de chiffres qui alertent sur le plan déchets de Bordeaux Métropole qui doit, et sans attendre, passer la vitesse supérieure.

Malheureusement, les élus métropolitains sont plus prompts à s’alarmer des conditions de la collecte des déchets que des moyens à mettre en oeuvre pour réduire la production totale de déchets.

C’est ainsi qu’à Bordeaux un énième plan propreté, intitulé « plan estival de propreté » a été, à nouveau, annoncé par le maire de la ville.

On ne compte plus les plans propreté lancés par la municipalité…

Mais on aura beau les enterrer, les ramasser, les collecter plus régulièrement sur les trottoirs et dans le rues,… tout cela ne résoudra pas la hausse continue des ordures ménagères sur notre territoire.

Car le mal est plus profond et une véritable prise de conscience est nécessaire pour changer les habitudes au quotidien. Il est plus que temps,  mais l’équipe en place est-elle vraiment mobilisée sur cette urgence écologique?

La mairie de Paris montre la voie.

En travaillant sur la prévention des déchets, la ville de Paris a permis de réduire de 6,3% la production des ordures ménagères par Parisien entre 2006 et 2010 et de 7% entre 2011 et 2015.

Cette dynamique a réussi car elle porte sur une réflexion globale de transition écologique qui s’appuie sur différents plans d’actions qui s’attaquent à la racine du mal: lutter contre le gaspillage alimentaire, développer l’économie circulaire, intégrer la problématique déchets dans le plan climat et dans la commande publique, développer un plan compost,  communiquer et sensibiliser à la réduction des déchets,…

Autant d’actions qui ont aidé à ces résultats grâce à un bilan objectif gisement par gisement  entre 2009 et 2015 qui a permis de travailler sur les différentes catégories de déchets.

La prévention des déchets passe surtout par l’adoption de nouveaux comportements au niveau des particuliers, des entreprises et des administrations avec toujours trois mots d’ordre: réduire en amont, réemployer si possible et enfin recycler.

Tout un changement de modèle qui doit conduire à la fin du jetable et à la valorisation de la ressource.

Alors on s’y met quand sur Bordeaux ?

 

 

 

Compost attitude.

17 samedi Juin 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets

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bordeaux, Bordeaux Metropole, Compost, Compostage, Composteurs, Déchets, incinération, Tri, zéro déchets

Composteur Bordeaux

Dans une poubelle,  30% des déchets pourraient être recyclés par simple compostage. Soit un tiers de nos déchets ménagers qui pourraient se passer de traitements coûteux, ce qui permettrait à la collectivité de faire de sacrées économies.

C’est la raison pour laquelle  depuis maintenant quelques années, Bordeaux Métropole s’est engagé en ce sens.  L’objectif final est de  réduire la production annuelle d’ordures ménagères et assimilées sur notre territoire et de faire baisser d’autant la part de l’incinération.

Prenant en compte l’augmentation régulière de sa population et afin de freiner la production de déchets, la collectivité a donc  mis en place  des distributions gratuites de composteurs aux particuliers afin d’inciter les habitants à valoriser  leurs déchets organiques et réduire en conséquence le poids des poubelles.

C’est ainsi que depuis 2012, plus de 20.000 composteurs ont été distribués sur toute l’agglomération. En 2017, pas moins de cinq distributions sont programmées.

Reste que tout ceci ne concerne encore  que ceux qui ont la chance d’avoir un jardin…

Pour aider les Bordelais en habitat vertical, Bordeaux Métropole s’est mis à installer des composteurs collectifs,  suite à appels à projets,  dans des jardins publics ou au pied d’immeubles : Bacalan, jardin public, jardin de la béchade, Nansouty,… Tous les quartiers sont concernés. Pas moins de 23 projets de compostage partagé ont vu le jour, soit plus de 800 foyers concernés.

Et les mairies aussi ne sont pas en reste.

La ville de Bordeaux a développé  une collecte des déchets compostables dans  ses écoles.  Les restes des cantines qui partaient jusqu’à présent en décharge ou à l’incinérateur  sont dorénavant valorisés  pour faire du compost.

A une plus grande échelle, les déchets verts de l’ensemble de l’agglomération, collectés en régie communautaire sont aussi valorisés biologiquement.

Si en 2014, 57 614 tonnes ont été traitées; en 2016 seulement 51 909 tonnes ont été prises en charge par la société « La grande Jauge » délégataire de service public de compostage, située à St Médard en Jalles et SITA, prestataire de Bordeaux Métropole. Cette baisse selon les services serait due aux conditions climatiques. Reste que déjà en 2015, Bordeaux Metropole avait tout juste atteint les 50 000 tonnes…

Malgré cette baisse, c’est tout de même en 2016, 69,25 kg par an et par habitant.(79,22 kg/an/habitant en 2014) qui sont récoltés.   En 2015, la plateforme de compostage avait  produit  12 398 tonnes de compost,  1112 tonnes de terre végétale, 61 tonnes de mulch et enfin 118 tonnes de terreau.

Alors le compost, solution remède à la gestion de nos déchets ménagers?

La valorisation matière et la valorisation organique des déchets non dangereux et non inertes permet effectivement de faire baisser le poids de nos poubelles et la part d’incinération sur Bordeaux Métropole.

Mais la collectivité est encore loin de son objectif fixé à 55% pour 2020 . Avec seulement 34% de valorisation matière en 2016 dont 12% seulement de la valorisation biologique,  il est nécessaire d’aller plus loin. Alors quelles pistes?

Pour les particuliers vivant en habitat collectif et ne bénéficiant malheureusement pas d’un composteur au bas de leur immeuble, la solution d’une distribution par la collectivité de lombricomposteurs à installer sur leur balcon ou leur cagibi serait déjà une action à engager.

En ce qui concerne  le recyclage matière et organique des déchets ménagers et assimilés,  il semble possible d’améliorer encore les tonnages collectés en déchèteries.

Si cette année heureusement pas une seule tonne n’est partie pour être éliminée en installation de stockage de déchets non dangereux; en 2015, 254 tonnes ont été éliminées ainsi. Ce qui prouve qu’il est possible de soigner le tri afin d’optimiser la valorisation et de faire baisser les coûts.

Une autre piste à envisager, serait aussi de lancer une expérimentation de collecte sélective des déchets de cuisine pour l’habitat collectif. La mairie de Paris a démarré l’opération en mai 2017 sur deux arrondissements. Ces déchets fermentescibles  collectés sont ensuite  valorisés dans une usine de méthanisation qui produit électricité et chaleur tout en fournissant du compost en produit final.

Les objectifs de la loi de transition énergétique  ne seront pas atteints sur Bordeaux Métropole tant qu’on ne réussira pas à faire baisser la part de l’incinération. Avec encore plus de 52% d’incinération en 2016 et seulement 34% de valorisation matière, nous en sommes encore  très loin des attendus du Grenelle de l’environnement.

Automne 2016: du nouveau côté déchets.

05 mercredi Oct 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, déchets, ecologie, incinération, Propreté, quartier, redevance incitative, TEOM

teom

L’automne, c’est le mois des feuilles d’impôts et de votre  taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).  

Si vous habitez Bordeaux , celle-ci augmentera cette année de  36 euros par an pour un habitant de l’hypercentre de Bordeaux et de 16 euros pour un habitant résidant en dehors du centre historique. Cette somme supplémentaire que les ménages bordelais devront débourser  pour le service de collecte des ordures ménagères comme du reste,  tous les habitants de l’agglomération , vient d’un service qui  malheureusement ne connait pas la crise, ni en volume, ni en coût.
Il faut savoir que le service des « poubelles » est chaque année déficitaire.En 2015, le coût du service des déchets s’est élevé à 111,8 millions d’euros pour une TEOM qui n’a rapporté que 83,7 millions d’euros…
Mais les habitants de Bordeaux Métropole ne sont pas tous soumis au même régime.
Sur l’agglomération, diverses fréquences de ramassage des poubelles existent. Certaines communes sont collectées deux fois (Fréquence 2 :1 pour la verte, 1 pour la grise),  d’autres trois fois (fréquence 3 : 2 grises+1 verte) Seul le centre historique de Bordeaux est soumis à la fréquence 6, soit cinq collectes de bac gris et une de bac vert par semaine.Les habitants du centre ville payent donc plus cher du fait d’une rotation supérieure des bennes, la TEOM étant établie en fonction du service rendu et non du volume de déchets produit.
Compte tenu du déficit dans la gestion du service, les élus ont ainsi voté en 2016 une augmentation des taux en tenant compte des fréquences de passage des bennes. Le bénéfice attendu est de 6,3 millions d’euros pour des dépenses qui devraient s’élever à plus de …128 millions d’euros.
Pourtant la réduction de  ces passages n’est pas au programme pour les responsables de Bordeaux Métropole qui ont calculé qu’une baisse des fréquences se traduirait par des « dépenses en moins mais aussi par une baisse du produit de TEOM de l’ordre de 6 millions d’euros. Cela n’a donc aucun intérêt. » (Sud Ouest/25 mars 2016)   On continuera donc à collecter quotidiennement les poubelles, ce qui engage peu à la réduction des déchets.
Autant vous dire que pour Bordeaux Métropole,  territoire Zéro déchets, c’est plutôt mal parti! L’objectif du plan 2011-203o est seulement de tenter de limiter la progression des déchets produits de 24 % pour une population qui devrait augmenter de 33 %. poubelles-bordeaux
Une bonne nouvelle tout de même: la redevance incitative sera expérimentée en 2017 sur Bordeaux Métropole.
La redevance incitative qui tient compte du volume de déchets produit par chaque foyer fiscal est le seul système qui fonctionne en matière de réduction des déchets.
Elle sera expérimentée, en 2017, sur quatre communes de l’agglomération et un quartier de Bordeaux situé entre cours et boulevard.
Si cette expérimentation aura un coût (6 millions) pour la collectivité dans la mesure où il faudra équiper les bennes et gérer informatiquement les données récoltées, ce système permettra d’instituer une part variable adossée à la taxe foncière.
La TEOM pour chaque foyer fiscal pourra ainsi évoluer en fonction de la quantité de déchets produits. 
On sait déjà que dans toutes les communes où la redevance incitative a été appliquée, les foyers ont modifié leurs comportements. Ce qui  a amené une diminution des quantités de déchets produits, un meilleur tri et de nouvelles pratiques comme par exemple le compostage. Vivement 2017!

Territoire zéro déchets, il y a du boulot.

04 lundi Juil 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, Bordeaux Metropole, déchets, incinération, pollution, quartier, territoire zéro déchets, Urbanisme

Unknown

La grève des éboueurs pendant cet Euro  de foot démontre que si notre métropole a  bien été lauréate en 2016 des « Territoires Zéro Déchet Zéro Gaspillage », le chemin à accomplir est encore long quand on voit ce qui s’amoncelle actuellement dans les rues du centre ville.

S’il est vrai qu’un nouveau Plan Déchets (2016-2020) ne fait que  démarrer et n’a donc pas encore  décliné toutes ses 21 actions  (27 M€ sur cinq ans) l’objectif de réduction de 10 % des déchets ménagers et assimilés produits en 2020 par rapport à 2010 va devoir passer sacrément la vitesse supérieure.

Il est temps que Bordeaux Métropole  mette en œuvre une politique de  prévention et de valorisation des déchets plus ambitieuse.

Celle-ci passe certainement  par  une augmentation de  25%  de la collecte de verre, une récupération des déchets inertes entre 2010 et 2020 (objectif + 18%) et une mobilisation de l’ensemble  des partenaires pour sensibiliser la population aux enjeux de la réduction des déchets.

Mais attention, tout de même que l’argent reçu pour la mise en oeuvre des actions  n’aille pas exclusivement à des projets  industriels et territoriaux en partenariat avec les clubs d’entreprises comme c’est déjà évoqué avec la production d’élastomères biosourcés par Michelin,  la cogénération du gaz de process par Orion Enfineered carbons, l’expérimentation de réutilisation de l’hydrogène produite par Akzo nobel pulp and performance ou encore le projet collaboratif ZIRI (Zone d’Intégration des Réseaux Intelligents) avec une trentaine d’entreprises de l’Ecoparc de Blanquefort,…

Le but premier doit rester la réduction importante de la production des ordures ménagères sur son territoire auprès des particuliers et,  en ce domaine,  notre collectivité doit aller plus vite.

Si le  projet « mon quartier à alimentation positive », centré sur le gaspillage alimentaire, initié par le CREPAQ ou la réflexion, avec le Conseil départemental, sur l’installation de nouvelles déchèteries sont de bonnes actions, la situation sur le terrain réclame des actes plus concrets.

Encore trop d’équipements sont insuffisants sur certains quartiers (déchèteries, bornes de collecte sélective,  composteurs collectifs, …), et  la situation actuelle démontre que les actions développées, ces dernières années, en matière de  déchets manquent encore de pertinence et de volonté politique.

Déchets: Libourne plus écolo que Bordeaux-Mérignac?

27 vendredi Nov 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Alimentation, Déchets

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agenda 21, bordeaux, déchets, ecologie, incinération, plan climat, pollution

barquette

Chaque jour, la consommation régulière de barquettes, boîtes, box, et autres conditionnements plastiques génère une production impressionnante de déchets.

Pas ou peu recyclés, ces déchets sont le plus souvent enfouis,  si la solution de l’incinération n’a pas été retenue par la collectivité  en charge de l’élimination de ces ordures ménagères.

Sur Bordeaux Métropole,  du fait de l’importance de l’incinération sur notre territoire (usines de Bègles et Cenon), on parlera donc de « valorisation énergétique » de ces déchets plastiques qui  produiront de l’énergie et partiront en fumée. Enfin presque,  car même en les brûlant, il restera tout de même une matière qu’on ne sait  toujours pas « valoriser » et qui finira généralement en décharge (pour faire simple).  Sans parler des filtres des fumées toxiques que dégagent ces plastiques qui seront récupérés et entreposés dans des très chères décharges de classe  1, et cela  pour l’éternité…

La solution est donc de réduire l’ utilisation des emballage plastiques afin de ne pas à avoir à les traiter.

C’est le choix qui a été fait par les cuisines centrales de Libourne en 2013.

La ville de Libourne, c’est 18 établissements publics et scolaires comprenant écoles, crèches, centres de loisirs, agents municipaux,…) soit plus de 260 000 repas dans l’année!  La cuisine centrale pour servir tous ces repas a retenu le choix de la liaison froide . Les plats sont donc réalisés dans la cuisine centrale et conditionnés sous forme de barquettes alimentaires en polypropylène. Recouvertes d’un film plastique thermocollé, les barquettes plastiques  permettent ainsi le déplacement des plats, par ailleurs refroidis, et réchauffés sur chaque site livré.

Mais ces barquettes étaient jusqu’à présent mis en décharge, au centre d’enfouissement de Lapouyade, le syndicat intercommunal (Simcval) qui gère les déchets de ce coin du département de la Gironde, n’ayant pas d’autre solution.

90 000 barquettes soit 3,5 tonnes de plastique étaient donc enfouis par an. Face à ce  scandale écologique, la ville de Libourne a relevé en 2013, ce défi environnemental.

Faute d’une solution de remplacement pour l’instant possible et  qui convienne  d’un point de vue du respect des normes d’hygiène,  la mairie de Libourne a choisi de signer une convention avec le fabricant de ces barquettes plastiques (Nutri-pack). Lavées et stockées, elles sont récupérées par le fabricant qui s’engage à les transformer en cagettes de manutention. En soulageant  le poids des déchets de la commune, cette opération permet aussi d’alléger la redevance d’ordures ménagères. Tout bénéfice pour la commune!

barquettes

Sur Bordeaux,   le SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique) est aussi un grand consommateur de barquettes en polypropylène pour ses plats fabriqués. Actuellement, il n’y a pas de recyclage de ces barquettes. La raison avancée par le SIVU est que le recyclage serait  coûteux financièrement et d’un point de vue environnemental, pas très cohérent (lavage des barquettes, transport pour la récupération dans les différents sites …).

Toujours est-il que pour l’instant les cuisines centrales  de Bordeaux -Mérignac servent chaque jour, sur 210 sites de consommation près de  22 000 repas et que la solution pour ces récipients (en format individuel ou collectif) n’a toujours pas été trouvée.

Il faut savoir que pour ces 22000 repas quotidiens, le conditionnement se fait le plus généralement par barquettes de 8 personnes: soit plus de 2700 barquettes. On obtient ainsi chaque jour, plus de 2700 barquettes qui sortent du SIVU avec un plat de viande ou de poisson, 2700 barquettes avec un accompagnement de légumes et certains jours lorsque une entrée ou un dessert est proposé par les cuisines centrales,  2700 barquettes de plus!

Un rapide calcul donne  au moins une moyenne de plus de 6000 barquettes plastiques par jour qui finissent dans les poubelles!  Des chiffres qui donnent effectivement le vertige lorsqu’on les additionne….  Avec plus de 20 jours en moyenne de repas collectifs, c’est donc plus de 120 000 barquettes qui sont jetés chaque  mois.

A quand une solution pour le recyclage de ces plastiques?

 

 

Déchets: triez, triez, il en restera toujours quelque chose.

22 dimanche Nov 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, Déchets, Urbanisme

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agenda 21, bordeaux, déchets, incinération, Juppé, quartier

Unknown

Du 21 au 29 novembre 2015, démarre la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets pendant laquelle de nombreuses initiatives auront lieu pour mobiliser les habitants.
Il faut dire qu’à la veille de la conférence sur le climat, agir sur les déchets restent aussi un bon moyen pour réduire les gaz à effet de serre.

Car même si on attribue généralement au secteur des déchets à peine 3% du total des émissions de GES de l’Union européenne, l’organisation Zéro Waste estime que les impacts de l’ensemble de la filière augmentent largement le bilan si on prend en compte la totalité des activités du secteur.

Ce qui est certain, c’est que rien ne remplacera la prévention, qui génère des gains plus efficaces pour le climat, avec toujours comme principe, que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas .
En effet, « Le recyclage d’une tonne d’emballages en plastique permet d’éviter 500 kg d’équivalent de CO2, alors que l’utilisation d’une tonne de plastique de moins permet d’économiser six fois plus d’émissions (trois tonnes d’équivalent de CO2) »

Cependant confronté à cette quantité de déchets à traiter, le plus souvent, les collectivités recherchent des solutions « clés en main » qui leur permettent de déléguer à des entreprises privées la gestion de leurs déchets.
L’incinération de matériaux recyclables ou compostables a été longtemps la solution miracle, aujourd’hui la filière développe d’autres techniques comme la biomasse.
Pourtant la prévention et le recyclage des matières doivent rester les actions à développer prioritairement pour réduire la quantité de nos déchets.

Et sur bordeaux ?

Malheureusement malgré un discours qui se veut très engagé en matière de développement durable, Bordeaux Métropole tarde toujours, par exemple, à rattraper son retard sur les quantités d’emballages récoltées.
En effet, alors que la moyenne nationale est de 46 kg par habitant et même de 52 kg pour les aquitains, nous trions en définitive sur notre agglomération moins de 40 kg.
Un résultat très décevant, dû en grande partie à la collecte du verre qui peine à décoller.

Le plus inquiétant c’est que c’était déjà le cas l’année dernière lorsque le président de la CUB , Alain Juppé signait le 10 septembre 2014 avec le directeur général d’éco-emballage, un acte d’engagement afin de relancer sur l’agglomération la collecte sélective, notamment pour le verre.
Un an après les choses ont semble-t-il peu évolué, si l’on en croit le quotidien régional « Sud Ouest ». Dans un nouvel article du 16 novembre, on apprend qu’à Bordeaux seulement 22 kilos de verre sont récoltés par habitants pour une moyenne de 29 kilos pour les autres villes.

Notre métropole peine donc à obtenir de meilleurs chiffres. Elle recevra ainsi , à nouveau, l’aide d’Eco emballage pour accélérer le mouvement puisqu’elle a été retenue parmi 110 collectivités pour « lever les freins qui subsistent »

Et il faut dire que sur Bordeaux, ils doivent être nombreux.
Sinon comment expliquer autrement le peu de bornes de verre sur certains quartiers de la ville centre ?

Les élus de quartier, en effet, ne se bousculent pas pour implanter ces bornes, dont, le plus souvent, les riverains ne veulent pas. Ils préfèrent donc attendre l’implantation de bornes enterrées (très chères…) plutôt que d’imposer des conteneurs « inesthétiques ».

Ces oppositions et ces réticences font que Bordeaux peine à rattraper le retard.
Et sur le terrain, au lieu de disposer sur la métropole, un conteneur pour 600 habitants, on ne recense que 842 points pour une population de 740 000 habitants. Soit une borne pour plus 850 habitants…
Un résultat très loin, très loin, encore de l’exemplarité environnementale tant annoncée!

Dernier jour d’école: c’est la fête aux déchets!

03 vendredi Juil 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Alimentation, école, Déchets

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bordeaux, déchets, incinération, pollution

Dernier jour d’école.

Tous les enfants des écoles de Bordeaux, qui déjeunent à la restauration scolaire, se sont vus distribués un pique nique:

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Un bon sandwich sous vide,

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un paquet de chips individuel,

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ensuite un dessert lacté

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pour finir sur une note plus développement durable : un fruit frais de saison.

Bilan de la journée, 15 000 élèves déjeunant au restaurant scolaire et un maximum de déchets.

Devoir de vacances:
calculer le bilan carbone de cette dernière journée d’école!

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Tri sélectif: Bornes…to be alive ?

06 mercredi Mai 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets

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bordeaux, Déchets, ecologie, incinération, quartier, Urbanisme

bornes verre

En 2013, avec 22 kg par habitant et 15 500 tonnes de verre trié, Bordeaux métropole se place en France à la 7° place des collectivités pour le tri de cette matière.

Plutôt un bon résultat mais qui pourrait être certainement amélioré.
En effet, la moyenne nationale est au-dessus avec 29 Kg par habitant. Ce chiffre est notamment obtenu grâce aux bons résultats des communes rurales.
Car selon l’ ADEME,   on trie mieux le verre dans nos campagnes que dans nos villes!

Ce qui est assez paradoxal, compte tenu des distances à parcourir à la campagne pour trouver un container à verre.

Il faut dire que ceux ci, sont souvent en ville, insuffisamment répartis et encore trop peu nombreux sur certains secteurs.
En effet, dans certains quartiers, il est encore difficile d’en trouver directement à proximité. La configuration des rues et l’opposition de certains riverains font que les élus de quartier rechignent bien souvent à les installer.  

Pour être dans la norme règlementaire, il faudrait un conteneur à verre pour 600 habitants. Or si l’on regarde les chiffres de 2011, on est à 754 bornes pour 727 256 habitants, soit 1 borne pour 964 habitants: très loin encore de l’objectif…

La densité de la ville centre et les oppositions vis à vis de ces bornes, n’aident certainement pas . Le maire de Bordeaux, lui-même, trouvant ces containers laids, n’est pas d’accord pour leur installation en surface, notamment dans le coeur historique. Il reste favorable à la solution des bacs enterrés mais bien plus coûteux à l’installation, pour la collectivité; et bien plus long pour leur mise en place.
Position assez surprenante, compte tenu du fait que Bordeaux vient de décider de remettre des bacs collectifs pour les ordures ménagères… tout aussi « laids », en centre ville.

Pourtant ce problème n’est pas à prendre à la légère…

La problématique de la récupération du verre jeté dans les ordures ménagères « traditionnelles » n’est pas futile. Car le traitement de nos déchets coûte de plus en plus cher à la collectivité. Le verre non trié alourdit considérablement les tonnages récoltés de nos poubelles et par conséquence la facture pour la collectivité et… notre taxe pour les ordures ménagères.
Le verre recyclé est donc source d’économie aussi bien financière qu’environnementale. C’est pourquoi des collectivités tentent de mobiliser les élus autour de cette question.

verre par terre

Le Syndicat Mixte de Traitement des Ordures Ménagères du Nord Seine et Marne par exemple, organise de janvier à décembre 2015, un concours qui portera sur l’augmentation du tonnage de verre collecté par habitant. Ainsi la commune adhérente au syndicat qui aura la plus forte augmentation de ratio en comparaison de l’année précédente sera récompensée.

On se dit que Bordeaux métropole pourrait reprendre cette idée afin d’augmenter ses résultats pour le tri du verre et mobiliser ainsi les habitants par commune. Chaque commune serait donc incitée à communiquer en ce sens et à tout faire pour être la commune la plus vertueuse de l’agglomération, en matière de recyclage.

Car encore trop d’emballages en verre sont jetés dans nos poubelles d’ordures ménagères au lieu d’être déposés dans les bornes à verre.
Une bêtise d’autant que le verre est un matériau qui peut être recyclé à l’ infini.
La priorité est donc d’étendre encore plus l’apport volontaire du verre pour augmenter les tonnes afin de mieux maîtriser les coûts.

C’est pourquoi des efforts doivent encore être faits à Bordeaux pour de nouvelles implantations. Encore trop de zones denses en habitations sont  trop peu  dotées en bacs. Surtout que des études ont prouvé que les tonnages de verre récupéré augmentent avec la dotation en bac sur le territoire.
Densifier la ville, en bacs pour le verre, , influe directement sur les tonnages récoltés.
Alors bornes or not bornes?

Déchets sur Bordeaux: ça fume.

08 mercredi Avr 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, energie

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bordeaux, Déchets, ecologie, incinération, Juppé

iincinerateur
A l’heure où la ville de San Francisco est en passe de réussir son pari : miser uniquement sur le compostage et le recyclage pour réussir son objectif de « zéro déchets » pour 2020 (plus de 80% de déchets recyclés actuellement), Bordeaux Métropole peine à réduire la part de l’incinération sur son territoire.

Malgré un discours qui se veut très offensif et à la pointe du développement durable: Bordeaux métropole a répondu à l appel à projet du gouvernement « territoire zéro gaspillage, zéro déchet« , les élus continuent à brouiller les pistes.
C’est ainsi que sur Bordeaux, un jour, Jean Louis David et Alain Juppé veulent revenir aux bacs collectifs dans le centre ville, un autre jour, Anne Walrick et Alain Silvestre annoncent vouloir engager la collectivité dans l’expérimentation prochaine de la redevance incitative.(on paye uniquement en fonction de ce que l’on produit comme déchets) ou encore faire du marathon de Bordeaux un événement zéro déchet.
Autant de messages contradictoires qui ne permettent pas d’avoir un discours sur les déchets très clair ni très compréhensible par les Bordelais à l’échelle du territoire.

La raison première de ces rétropédalages vient du fait que, dès le départ, sur notre agglomération un tout autre choix a été fait, avec le plan TRIVAC (trier, recycler, incinérer, valoriser, communiquer) qui privilégiait, l’incinération.

Il faut dire qu’avec deux unités de valorisation énergétique construites sur Bordeaux Métropole, les fours ne pouvant être arrêtés, difficile de faire marche arrière et ne pas fournir ces incinérateurs en matières premières…
Dès 1985, avait été construit, à Cenon, le complexe thermique des hauts de Garonne qui brûle plus de 125 000 tonnes.(pour une capacité maximale de 138 000 tonnes)
Puis en 1993, a suivi, à Bègles, l’incinérateur d’ Astria qui incinère plus de 260.000 tonnes d’ordures ménagères par an.

Ce qui fait que les 406 707 tonnes collectées en 2013 sur Bordeaux métropole ont été majoritairement incinérées. Donc assurément très loin des tonnages de recyclage et de compostage réalisés à San Francisco.
Car l’incinération est par sa nature et sa logique économique un sérieux frein à la réduction et au tri des déchets.

Mais pourquoi être contre l’incinération de nos déchets?

L’incinération est, souvent présentée comme la solution idéale à la gestion de nos ordures ménagères: le mythe du feu « purificateur » réduisant, comme par miracle, les tonnes de déchets que les ménages produisent chaque jour, persiste.

Mais brûler des déchets qui pourraient être revalorisés: biodéchets, papiers, cartons, métaux,… est un gaspillage de ressources et de matières premières.
L’ADEME estime que, dans une poubelle, 91 % des déchets peut faire l’objet d’un recyclage matière.

D’autre part,l’incinération n’est pas neutre et produit aussi des déchets.
Les fumées qu’un incinérateur rejette contiennent des polluants toxiques, dioxines, furanes, métaux lourds,… et certainement d’autres compte tenu de l’évolution des nouveaux composés chimiques.
Et les filtres qui récupèrent les résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères (REFIOMS) sont traités comme des déchets ultimes et finissent dans les très coûteuses décharges de classe 1.

Pour finir, si 75 % du volume des déchets est donc « brûlé », le pourcentage restant, les mâchefers, est récupéré à la sortie du four. Ceux-ci doivent encore être traités dans un centre de maturation afin de pouvoir les valoriser en sous couche routière notamment.
Les métaux lourds qu’ils contiennent sont transformés afin de ne plus être solubles dans l’eau.
Rien d’anodin, ni de très respectueux de l’environnement.

Peut-on arrêter les incinérateurs?

La question s’est posée aux élus en janvier 2015. L’incinérateur de Cenon, vieillissant, devait stopper ses activités au début de 2015. Le bureau de Bordeaux Métropole a décidé de le prolonger jusqu’en 2027…

Une aberration pour ses opposants qui dénoncent un « aspirateur à déchets » et surtout un frein aux alternatives comme le recyclage régulièrement soumis aux fluctuations du marché et au cours des matières premières vierges alors que l’incinération est largement subventionnée par l’état(tarifs d’achat d’électricité, taux de TVA, aides au réseau de chaleur…)

Pour justifier leur choix de prolonger cet incinérateur, les élus de Bordeaux Métropole ont aussi mis en avant la difficulté à stopper une combustion des déchets qui permet d’alimenter le réseau de chaleur de la rive droite.
En effet, l’incinérateur de Cenon fournit en électricité et en chauffage environ 12 000 logements soit 30 à 35 000 personnes, à un prix donc très compétitif.
L’usine d’Astria alimente aussi des foyers sur Bègles et doit prochainement alimenter le futur réseau de chaleur de la ZAC Saint Jean Belcier.

Il semble donc que sur Bordeaux Métropole, sans réflexion à moyen terme et sans une volonté réelle d’investir dans une solution alternative lourde financièrement , l’incinération des déchets ait encore de beaux jours sur notre territoire.
Ce qui sous entend que le recyclage ou le compostage auront bien du mal à se faire une place, malgré toutes les belles expérimentations que Bordeaux Metropole lancent actuellement.

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