Ecolo Bordeaux Blog

~ Bordeaux est une belle ville mais l'écologie n'est-elle qu'une façade ou bien une réalité? Ce blog se propose de recenser ce qui se fait en matière d'écologie et ainsi de permettre à chacun de se faire une opinion! Vous pouvez trouver des informations sur ce qui se fait ailleurs sur https://www.facebook.com/Ecolobordeauxblog-386811244801113/

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Archives de Tag: Juppé

Qu’est-ce qu’on va faire dans cette Jallère?

29 mardi Jan 2019

Posted by Patrick PAPADATO in La Jallère, zones humides

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bordeaux, Bordeaux Metropole, Bordeaux Nord, ecologie, EELV, Forêt urbaine, Juppé, La Jallère, Nicolas Michelin, zones humides

bordeaux-jallere-vue-areienne-2mair_reduit

Voilà un endroit de Bordeaux encore méconnu des Bordelais qui fera très prochainement parler de lui.

Il faut dire que pour l’instant, coincé au nord de la ville, entre le parc des expositions, le nouveau stade et l’avenue Labarde, ce n’est pas vraiment l’endroit rêvé pour s’y promener ou y flâner…  Actuellement seuls les supporters de foot ou les employés des nombreuses entreprises de ce secteur de Bordeaux passent devant les 95 ha de La Jallère mais sans y prêter vraiment attention.

En 2014, la mairie de Bordeaux a pourtant décidé de lancer une étude pour aménager cette zone. Le but est de consolider ce quartier d’activités économiques en le redynamisant et en créant un nouveau quartier tout en préservant certains espaces verts.

Orchestré par l’agence d’architecture et d’urbanisme de Nicolas Michelin, qui a chapeauté l’aménagement des Bassins à flots,  il propose d’y implanter une zone de logements à faible densité, soit 20 logements à l’hectare. Zone inondable oblige, le projet prévoit la construction de maisons individuelles construites sur pilotis et la création d’une zone économique avec 3800 emplois actuels à conforter et à développer.

Reste un problème, et pas des moindres, les 95 hectares de La Jallère se situent entre deux zones humides…

Pour contrer les éventuels recours et les éventuels opposants, l’urbaniste aménageur assure donc vouloir préserver la nature en installant des corridors écologiques afin de les relier au fleuve, au lac et au quartier Ginko. Vaste programme.

Pas vraiment convaincus, les élus écologistes (EELV) au conseil municipal proposent un projet alternatif pour « renaturer » La Jallère, qui implanterait, sur au moins 40 hectares de friches naturelles, propriétés de Bordeaux Métropole : une forêt, une ferme urbaine, un parc fruitier tout en préservant les zones humides qui seraient ainsi sanctuarisées, sur ce secteur sur lequel se concentrent de nombreuses entreprises. http://bordeaux.eelv.fr/notre-projet-alternatif-pour-renaturer-la-jallere/

projets eelv

Le maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole a accepté le principe de soumettre à la concertation cette proposition alternative.

Pourtant cet amendement n’apparaît toujours pas sur le site  de la participation, au grand dam des écologistes. En effet, difficile à la population de donner son avis sur cette proposition si elle n’est pas publiée sur le site…

Ce qui est certain, c’est que le projet de Bordeaux Métropole ne déplace pas les foules. A ce jour (28 janvier 2019), on compte seulement 3 participants et deux avis sur le site en ligne. Pas vraiment l’affluence des grands jours…

https://participation.bordeaux-metropole.fr/participation/urbanisme/amenagement-du-site-de-la-jallere-bordeaux

 

Cité municipale: objectifs encore ratés.

20 jeudi Déc 2018

Posted by Patrick PAPADATO in cité municipale

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Bâtiment à énergie positive, BEPOS, bordeaux, Bordeaux Metropole, cité municipale, Juppé, PPP

cité municipale

La cité municipale, construite par DV Construction, filiale de Bouygues Construction, accueille depuis 2014,  les Bordelais pour toutes leurs démarches administratives.  Ce bâtiment « exemplaire » de la ville de Bordeaux, à énergie positive (BEPOS) doit produire plus d’énergie qu’il n’en consomme.  Mais depuis son inauguration, ce bâtiment n’a toujours pas rempli son contrat de départ.

Pourtant en juillet 2010, c’est la complexité du projet de cité municipale à énergie positive qui permettait à la municipalité de justifier légalement le recours à l’instrument du contrat de partenariat public privé (PPP).

La ville de Bordeaux estimait ainsi nécessaire le recours à ce type de contrat,  » eu égard à ses moyens propres, de définir avec précision le contenu des prestations permettant d’atteindre et de maintenir dans le long terme un bilan énergétique positif pour un bâtiment ayant les dimensions et la vocation de la cité municipale projetée. »

Seulement après trois années pleines d’activités, la cité municipale ne remplit toujours pas ses objectifs de bâtiment à énergie positive.

Dans le rapport annuel 2017, présenté ce lundi au conseil municipal de la ville de Bordeaux, il est noté : « Sur la période analysée allant d’août 2016 à juillet 2017, les consommations ont dépassé de 5,9% la production d’énergie. »

Pas d’inquiétude, cependant pour le gestionnaire qui n’aura pas de pénalités comme il est mentionné dans ce rapport: « le bilan est donc conforme contractuellement, puisqu’il reste dans le tunnel de tolérance de plus ou moins 10%. «  Ce qui s’appelle, un contrat bien ficelé…

Tout le monde est donc gagnant : le maire de Bordeaux qui met régulièrement en avant cette belle vitrine écolo ( qui ne fonctionne pas mais au final qui s’en offusque? ) et le gestionnaire qui,  malgré les défaillances énergétiques du  bâtiment  continue à empocher les loyers du contrat de départ.

C’est pas de l’ énergie positive , ça?

 

Place nette à Gambetta.

23 vendredi Nov 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Place

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bordeaux, Bordeaux Metropole, Gambetta, Juppé, Marronniers, Place Gambetta, SOS Gambetta

Projet place Gambetta

La mobilisation citoyenne, tout comme la pétition lancée par ce blog signée par plus de 10 500 personnes, n’ont pu empêcher le pire. 

Pour le maire, les marronniers de la place Gambetta ont été sacrifiés au nom du respect de la démocratie.

S’appuyant, dès le départ, sur l’association SOS Gambetta et quelques riverains, favorables à la coupe des marronniers,  il peut aujourd’hui affirmer que le projet final est le résultat d’un exercice démocratique long et exemplaire.

Il oublie juste de préciser que ce point de vue n’a jamais été majoritaire lors des différentes consultations, même lors de l’enquête publique.

Au final, la municipalité a validé un projet qui contentait surtout ses partenaires: les commerçants de cette place.

Cela passait par la coupe des marronniers afin d’ agrandir les trottoirs, côté nord et ouest, et de compenser ainsi les nuisances liées à une circulation déviée vers cette partie de la place.

 Une vision donc très partisane de la démocratie.

Le  maire restant sourd à toutes propositions alternatives, le collectif des marronniers de Gambetta, à l’heure du dérèglement climatique,  a tenté d’alerter les Bordelais sur la suppression des marronniers. Fort de ses signatures, du soutien de nombreux riverains, les opposants au projet espéraient bien faire revenir le maire à la raison. 

Mais le collectif n’a malheureusement pas non plus réussi à convaincre certains observateurs ou acteurs de la vie bordelaise, qui ne voyaient pas l’intérêt à se mobiliser pour des arbres qui allaient être remplacés, « en plus grand nombre ».

Aujourd’hui, peut être reviennent-ils sur leur jugement et  découvrent-ils que cette place, sans grands arbres, fait bien vide… 

Car la future place Gambetta sera effectivement bien plus minérale et n’apportera pas plus de fraîcheur qu’aujourd’hui, bien au contraire.  Ce n’était, du reste, pas le but recherché par la municipalité, malgré son discours affirmant sa volonté de lutter contre les îlots de chaleur…

L’objectif, avec la future « lisière végétale transparente »qui sera plantée, est  de permettre aux passants de voir les magasins ou restaurants de l’autre coté de la rue et ainsi de sécuriser le jardin.

Aujourd’hui, les 18 marronniers ne sont plus là et cette place semble bien triste. 

Mais que les Bordelais se rassurent,  la place Gambetta, en 2020, retrouvera rapidement de sa superbe grâce aux nombreuses manifestations commerciales, aux restaurants et hôtels de luxe, aux terrasses avec parasols,  brumisateurs et arbres en pots.

Vivement demain ?

 

 

 

Bornes de verre , ça déborde !

29 lundi Mai 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets

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bordeaux, Bornes de verre, ecologie, Juppé, recyclage du verre, tri du verre

 

Bornes de verre Bordeaux Ecolobordeauxblog

(Journal Sud Ouest mercredi 24 mai 2017)

Régulièrement  des photos sont envoyées au journal Sud ouest, par des riverains excédés qui démontrent ainsi l’incapacité de notre collectivité à gérer ses bornes pour le recyclage du verre et surtout à en proposer de nouvelles.

Ce long week end de quatre jours n’a pas dérogé à la  règle et a encore prouvé que sur certains secteurs de Bordeaux, le recyclage du verre n’est pas vraiment  à la hauteur des attentes des Bordelais.

Barrière St Médard, Place Tartas, Place Marie Brizard,… autant de points de collecte qui ont débordé jusqu’à lundi matin et dont le surplus a envahi les trottoirs.

Bordnes de verre écolobordeauxblog

Ce sujet polémique n’est pourtant pas nouveau.  Il revient, chaque année. Ce qui prouve une fois de plus le laisser faire de la municipalité depuis maintenant de longues années:

https://ecolobordeauxblog.com/2016/11/15/populo-pollueur/

https://ecolobordeauxblog.com/2016/03/21/a-bordeaux-on-ne-depasse-pas-les-bornes/

https://ecolobordeauxblog.com/2015/11/22/triez-triez-il-en-restera-toujours-quelque-chose/

Alors pourquoi un tel laisser faire?

Pendant de nombreuses années,  communauté urbaine et ville de Bordeaux se sont renvoyées la responsabilité. Quand les Bordelais se plaignaient en conseil de quartier de cet état de fait, maire et élus de la majorité municipale accusaient la CUB (communauté urbaine de Bordeaux). Facile… car à l’époque, le président de l’époque était effectivement d’un autre bord politique.

Aujourd’hui, le président de Bordeaux Métropole et le maire de Bordeaux ne font plus qu’un: Alain Juppé (LR).

Difficile aujourd’hui de rejeter la faute sur la collectivité. D’autant que toute intervention de Bordeaux Métropole se fait à la demande des maires… Si les bornes de verre manquent sur la ville de Bordeaux, c’est bien uniquement  du fait de l’équipe municipale.

Sur certains secteur, comme par exemple sur le quartier Fondaudège -St Seurin,  c’est carrément la pénurie! Nous sommes effectivement très loin d’une borne pour 600 habitants…  Sur ce coin de la ville, pourtant dense et très peuplé, les élus du quartier ne semblent pas se  bousculer pour imposer l’installation de bornes de recyclage du verre, pourtant bien nécessaire.  Même sur une place comme celle des martyrs de la résistance, pas une borne en vue malgré de nombreux points possibles d’installation. Les oppositions de quelques riverains semblent peser bien plus que l’intérêt général.

Pourtant il faut savoir qu’un kilo de verre qui finit à la poubelle, faute de borne de recyclage, alourdit largement la facture de tous. Le verre représente en effet 5% du poids de notre poubelle ménagère. Et si le taux de recyclage du verre est nationalement de 75 %, cela veut dire que 25% partent encore à l’incinération ou en décharge. (Rappelons que le verre se recycle à l’infini et que son tri permet aussi d’éviter des rejets de CO2 nécessaire à sa fabrication)

Des engagements chaque année, mais classés sans suite.

En septembre 2014, ’Éco-Emballages et Alain Juppé, alors président de la CUB s’étaient engagés à relancer la collecte du verre sur Bordeaux … Ils avaient même chiffré à 56 le nombre de bornes à installer pour rattraper le retard de la ville en ce domaine. En mai 2016,  Eco-Emballage annonçait leur installation.

Mai 2017, peut être installées ailleurs… mais des quartiers les attendent toujours.

Bordeaux Bornes de verre Ecolobordeaux blog

(Sur cette carte, on constate des zones encore largement sous équipées en bornes de recyclage.)

 

Un dimanche… dans mon auto.

03 samedi Déc 2016

Posted by Patrick PAPADATO in vélo

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bordeaux, Deplacements, dimanche sans voiture, ecologie, Embouteillages, Juppé, ouverture dominicale, plan climat, plan vélo, pollution, vélo

journee-sans-voiture

Pour ce premier dimanche du mois de décembre, habituellement sans voiture à Bordeaux , les habitants de la métropole sont  donc priés de laisser leur  vélo, ticket de tram ou chaussures de marche au vestiaire.

Ce sera donc voitures et … bouchons assurés dimanche ,  et  tant pis pour le pic  de pollution de ce vendredi.

Comme le rappelle fort justement le journal Rue 89, nous sommes loin du discours de dimanche dernier, soir de défaite pour notre candidat maire à la primaire de la droite et du centre:    « Engagez-vous pour changer notre façon de vivre, de sorte qu’elle soit davantage en harmonie avec cette Terre qui nous porte » disait-il.

Le communiqué municipal qui annule la journée sans voiture indique que le but est « de faciliter l’accès au centre ville en cette forte période d’activité commerciale » ; comme si le fait de restreindre l’accès aux voitures était un obstacle  aux commerces du centre ville…

Quand on connaît l’affluence habituelle de cette journée sans voiture avec des rues noires de monde, cette décision interpelle. 

bordeaux-bouchons

Surtout quand ces mêmes  élus,  le matin même,  votent  un plan vélo qui se veut ambitieux (15% de part modale pour le vélo d’ici 2020 et 70 millions de budget) , et sont capables, en pleine alerte  pollution,  d’inciter les habitants à venir en voiture pour venir faire leurs emplettes de Noël.

« Changer de façon de vivre » disait-il…il faudrait déjà  changer  de regard sur nos comportements et notre manière de consommer. 

Mais il semble que la mue, malgré un discours toujours très vertueux,  ne soit pas encore réalisée sur Bordeaux Métropole quand toujours ces mêmes élus en rajoutent une couche en votant une journée supplémentaire d’ouverture dominicale pour les magasins: la planète appréciera. 

 

 

 

 

Le temps des vélos est venu.

22 jeudi Sep 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Transports, vélo

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bordeaux, Deplacements, Juppé, plan vélo, politique cyclable, quartier, Urbanisme, vélo

stationnement-velo

C’est juré! Bordeaux Métropole atteindra les 15% des déplacements à vélo en 2020.

Voilà  donc un sacré challenge pour notre agglomération. D’autant qu’aujourd’hui avec seulement  8% seulement des déplacements qui se font à bicyclette sur l’agglomération et près de 11% sur le centre de Bordeaux,   cela sous-entend un sérieux changement de  braquet.  7% en trois ans: belle ambition!

Comme pour mieux encourager ses équipes,  le maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole a annoncé à la presse vouloir faire de 2017, l’année du vélo.

Mais il lui faudra sacrément pédaler pour faire remonter Bordeaux dans les classements des villes cyclables. Rappelons que si en 2013, Bordeaux s’était placée, à la surprise générale, en 4e position du Copenhagenize index. Depuis ce classement, qui faisait la fierté de l’équipe municipale et… « tousser » bon nombre d’adeptes journaliers de la petite reine,  a rétrogradé Bordeaux, en 2015, à la 8e position.

Il semble en effet que l’investissement et les innovations ont marqué le pas ces dernières années et que la volonté politique ne soit plus vraiment au rendez-vous.

Si Bordeaux Métropole a bien voté pour 2016 une enveloppe de 100 00 euros pour régler les problèmes de stationnement;  au  premier semestre, 340 arceaux seulement avaient été installés.

Ce qui est nettement  insuffisant, compte tenu de la demande sur le terrain. Un rapide tour en ville permet de s’apercevoir que les équipements manquent et que les vélos débordent sur les trottoirs.

Car si à Bordeaux, les habitants se mettent peu à peu au vélo, si les tourne à droite commencent à se généraliser, si les sas de sécurité , encore trop peu respectés, existent, si les kilomètres de pistes augmentent, … c’est sur la question du stationnement que l’effort doit porter.

La place de la voiture est encore reine.

En centre ville comme dans les quartiers, la solution serait de remplacer les places de stationnement pour les voitures  par des places pour les vélos.

En effet, la part modale du vélo  augmentant,  il serait logique que la part de stationnement vélo augmente en conséquence et  réduise  ainsi les places pour les voitures.

Car plus de vélos,  cela sous entend,  forcément moins de voitures qui circulent et donc moins de besoin en stationnement.

Un rééquilibrage des places de stationnement est nécessaire à l’échelle de la ville.

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Aujourd’hui, les trottoirs sont envahis par les vélos, ce qui gêne considérablement le déplacement des piétons, des poussettes, des personnes à mobilité réduite,…

Mais indéboulonnable, la voiture reste trop souvent la reine dans la rue, sa place étant considérée comme « intouchable ». 

Essayez de demander la suppression d’une place d’automobile pour installer des arceaux vélos et vous entendrez rapidement l’élu du quartier vous expliquer qu’il ne faut pas froisser les riverains qui tiennent à cette place de voiture dans leur secteur…

Pourtant si  de plus en plus de monde circule en vélo et  si, en 2020, Bordeaux voit par exemple 20% des déplacements se faire à bicyclette, il serait logique que 10% (c’est à dire la marge  de progression finale) des places de stationnement pour les voitures soient redistribuées pour le rangement des bicyclettes dans les rues.

Le stationnement des vélos ne doit plus être  une source de conflits. Il est temps de gérer ce problème au risque de voir se dégrader les relations entre usagers de l’espace urbain.

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A l’école des quartiers Nord.

16 vendredi Sep 2016

Posted by Patrick PAPADATO in école, Ecoquartier, Urbanisme

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école, Bassins à flots, bordeaux, ecologie, Ecoquartier, Ginko, Juppé, quartier, Urbanisme

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« Ecoquartier », « quartier à énergie positive », sur le papier ces titres avantageux pour Bordeaux ces dernières années ont attiré bon nombre d’investisseurs.  C’est ainsi que le boom immobilier et l’arrivée de nouveaux habitants ont permis d’alléger quelque peu la pression fiscale, déjà forte sur les familles bordelaises.

Cette rentrée de nouveaux foyers fiscaux et d’argent inespéré dans les caisses de la ville, en période de forte réduction des aides de l’Etat, a ainsi permis à la municipalité de poursuivre ses investissements pour continuer à attirer de nouveaux habitants.

C’était le cercle vertueux : Cité du vin, grand stade, aménagements successifs des quais, nouveaux quartiers Niel, Brazza, Belcier, Bassins à flots, futur gare TGV, OIN Euratlantique… les grues à l’horizon démontraient le succès de cette entreprise.

Le Bordeaux de demain se construisait.

Mais aujourd’hui peu à peu les Bordelais anciens ou nouveaux découvrent une toute nouvelle ville… Sorti des belles façades rénovées des quais, c’est un tout autre Bordeaux qui peu à peu se dessine et qui ne fait pas toujours le bonheur de ses habitants.

Si la communication de la mairie permet de vendre encore cette ville à des investisseurs, pas toujours très regardants sur le produit final, cette course au profit connaît peu à peu quelques déboires…

Au-delà de l’esthétisme de ces nouveaux grands ensembles, de ces tranches de quartier laissées au bon vouloir des promoteurs pas toujours très à cheval sur le cahier des charges initial, ni sur la cohérence finale du futur quartier, c’est la question des équipements publics qui est posée.

La ville ne semble ne plus vraiment maîtriser ce qui se passe sur le terrain et cette rentrée scolaire 2016-2017 démontre ces propos.

Bassins à flots

Sur Bordeaux Maritime, ça flotte sérieux …

Directeurs d’école tendus, inspectrice de l’éducation nationale du secteur sous pression, nouveaux parents perdus par les propositions d’inscription de leurs enfants, élèves sans place sur leur école de secteur et dirigés vers des écoles en préfabriqués, …la situation des écoles sur Bordeaux Maritime est quelque peu explosive.

La spéculation foncière effrénée sur ce secteur de la ville et le manque d’anticipation de la mairie imposent à ces nouveaux habitants une rentrée scolaire  chaotique.

Si la découverte d’un terrain pollué sur la future école du secteur bassin à flots a certes imposé un retard dans la livraison de la future école Jean Jacques Sempé, cet évènement n’est pas le seul responsable de cette rentrée scolaire catastrophique. Car c’est toute la circonscription de Bordeaux Nord qui voit ses effectifs exploser. Pas moins de 13 créations de classes sur ce secteur de la ville… Du coup, une entité « Lac 4  » est même créée, avec algecos en guise de classes et il est demandé aux autres écoles du secteur de « pousser les murs ».

Sur l’emblématique quartier Ginko, l’école Vaclav Havel est désormais complète et une quatorzième  classe et dernière classe vient d’y être créée.

Les futures familles devront donc attendre 2020, pour voir livrer la seconde école de cet écoquartier. En attendant, les enfants seront certainement acheminés par minibus sur une nouvelle école modulaire, prévue en septembre 2017, boulevard Alfred Daney.

Pour un écoquartier, il y a mieux en matière de développement durable…

La ville et son maire sont débordés par une situation que les services municipaux ne semblent plus vraiment maîtriser.

L’école J.J. Sempé, qui devait à l’origine recevoir deux classes maternelles, se voit, au mois d’août, rattacher en urgence l’école l’école maternelle Lucien Faure, du fait d’une fragilité de ses murs, causée par … les travaux du quartier.

Deux classes maternelles de plus, soit quatre classes et une classe unique pour l’élémentaire avec vingt enfants du CM2 au CP, dont tout de même 10 élèves de CP.  Tellement  « écoquartier » qu’on retrouve , en plein centre ville,  une situation vécue par bon nombre d’écoles de campagne  ! Le petit Nicolas aurait certainement apprécié cette situation, la réalité est pourtant bien moins poétique.

Dans cette école, installée à la va-vite dans l’unique jardin du quartier des Chartrons, le jardin de ta soeur, la situation ne pouvait pas être pire : préfabriqués étouffant lors des pics de chaleur du mois de septembre, coupures électriques en début d’année, sécurité aux abords de l’école à revoir rapidement, cour non aménagée, … sans parler des familles qui ne peuvent plus inscrire leurs enfants dans cette école et à qui on propose de les véhiculer par bus tous les matins vers l’école modulaire du Lac 4, une autre école provisoire installée rue du Petit Miot, près de l’école Lac 2 (dans le quartier des Aubiers situé en zone urbaine sensible)

Aujourd’hui, on apprend  avec stupéfaction que ce n’est qu’au mois de novembre que l’inspection académique et la mairie se rencontreront afin d’échafauder un plan prévisionnel pour ce secteur livré à la spéculation immobilière.

Pourtant dès janvier 2016, les responsables éducatifs sur le terrain avaient déjà alertés des risques de tensions sur les effectifs,  la mairie n’a semble-t-il rien anticipé.

Au final, cette situation découle surtout du fait que le maire de Bordeaux n’a pas retenu le principe d’une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) pour les Bassins à flots mais lui a préféré un plus rapide PAE (Programme d’Aménagement d’Ensemble) qui laisse malheureusement  peu de place à la puissance publique pour imposer quoi que ce soit aux promoteurs privés. Aujourd’hui, ce secteur subit donc un aménagement qui ne tient pas compte des besoins des familles en matière d’établissements publics et surtout un laisser-faire déroutant de la part de l’équipe municipale en place.

Le pibal : espèce en voie d’extinction?

01 vendredi Avr 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Transports, vélo

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bordeaux, Deplacements, ecologie, Juppé, vélo

images

Cela devait être un événement  dans le monde du vélo, tout au moins à Bordeaux.

Le Pibal, vélo-trottinette, imaginé par le designer Philippe Starck devait révolutionner le monde des cyclistes bordelais.

Présenté en grande pompe à la mairie, ce  formidable coup de pub  pour la politique cyclable du maire s’est révélé, en définitive,  un formidable fiasco.

Car ce  vélo jaune reconnaissable à ses pneus de la même couleur n’a pas circulé bien longtemps dans les rues de Bordeaux.

En Août 2015, les 323 chanceux qui avaient emprunté gratuitement  cette bicyclette à la maison du vélo ont dû  rendre  leur monture. La ville de Bordeaux et l’entreprise Peugeot constatant des fissures sur les cadres des Pibal, les ont fait revenir en urgence pour procéder à des vérifications. A l’origine, le Pibal devait remplacer progressivement la flotte des 4.500 vélos disponibles à la maison du vélo en prêt gratuit.

Mais ce formidable outil de communication pour le maire a connu bien des déboires .

Ainsi, dès le départ, lors de sa présentation en mairie, cet objet de toutes les attentions n’a pu être essayé. Le prototype n’étant pas terminé, les invités n’ont pu que le prendre… en photo mais pas le tester.

Suite à  la période d’essai qui a révélé des problèmes de béquille trop légère par rapport au poids de l’engin, de garde-boue trop court, d’éclairage défaillant,… la livraison des premiers exemplaires qui devait avoir lieu  en janvier 2014, a été repoussée à fin février pour,  en définitive,  n’être effective qu’en septembre 2014.

Après l’effet surprise, les critiques ont vite circulé sur ce vélo.

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« Il n’a que la beauté de son intelligence, de son honnêteté, de sa durabilité.(sic…) Rustique et fiable, il est un nouvel ami au service des futures attentes de Bordeaux. », Philippe Starck, concepteur du PIBAL.

Malgré les avis enthousiastes de son concepteur et des élus municipaux: « c’est un très bon vélo urbain », ce vélo-patinette n’est pas apparu  adapté à tous,  du fait de sa hauteur et de son poids notamment.  Le système de  vitesses déroutant et la plateforme touchant la chaussée à chaque descente de trottoir sont aussi d’autres points défaillants.

Depuis, le Pibal est devenu un objet rare, largement supplanté par le Vcub.

Si le Vcub est certainement moins « tendance »,  il s’est largement  imposé dans le paysage Bordelais et a pris rapidement  la place du Pibal.

On peut, aujourd’hui,  se poser la question de l’intérêt pour la ville ( et aujourd’hui la métropole ) à proposer un service de prêt  de vélo  à ses habitants. Si ce prêt se justifiait, il y a quelques années pour faire la promotion de ce mode de transport;  aujourd’hui avec le développement des stations Vcub et  de la pratique du vélo en ville, l’intérêt de cette location gratuite de  bicyclettes  s’estompe quelque peu.

D’autant que tout cela a un coût pour la collectivité. Le budget de la maison du vélo  est de l’ordre de 550 000 euros. L’opération Pibal devait coûter  200 000  euros la première année puis 130 000 euros les deux années suivantes…

Pour finir, rappelons qu’un Pibal coûte à la construction selon Peugeot la modique somme de 420 euros, alors que Michel Duchêne (à l’époque le Mr Vélo d’Alain Juppé) avait déclaré en juin 2012 que le coût initial de 300 euros était « non négociable »…

Au final, combien cette opération de communication a-t-elle vraiment coûté au contribuable bordelais?

svepa-bike4

Vélo imaginé par un designer Suédois, Svepa Bike, bien avant le Pibal. étonnant, non?

 

 

Déchets: triez, triez, il en restera toujours quelque chose.

22 dimanche Nov 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, Déchets, Urbanisme

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agenda 21, bordeaux, déchets, incinération, Juppé, quartier

Unknown

Du 21 au 29 novembre 2015, démarre la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets pendant laquelle de nombreuses initiatives auront lieu pour mobiliser les habitants.
Il faut dire qu’à la veille de la conférence sur le climat, agir sur les déchets restent aussi un bon moyen pour réduire les gaz à effet de serre.

Car même si on attribue généralement au secteur des déchets à peine 3% du total des émissions de GES de l’Union européenne, l’organisation Zéro Waste estime que les impacts de l’ensemble de la filière augmentent largement le bilan si on prend en compte la totalité des activités du secteur.

Ce qui est certain, c’est que rien ne remplacera la prévention, qui génère des gains plus efficaces pour le climat, avec toujours comme principe, que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas .
En effet, « Le recyclage d’une tonne d’emballages en plastique permet d’éviter 500 kg d’équivalent de CO2, alors que l’utilisation d’une tonne de plastique de moins permet d’économiser six fois plus d’émissions (trois tonnes d’équivalent de CO2) »

Cependant confronté à cette quantité de déchets à traiter, le plus souvent, les collectivités recherchent des solutions « clés en main » qui leur permettent de déléguer à des entreprises privées la gestion de leurs déchets.
L’incinération de matériaux recyclables ou compostables a été longtemps la solution miracle, aujourd’hui la filière développe d’autres techniques comme la biomasse.
Pourtant la prévention et le recyclage des matières doivent rester les actions à développer prioritairement pour réduire la quantité de nos déchets.

Et sur bordeaux ?

Malheureusement malgré un discours qui se veut très engagé en matière de développement durable, Bordeaux Métropole tarde toujours, par exemple, à rattraper son retard sur les quantités d’emballages récoltées.
En effet, alors que la moyenne nationale est de 46 kg par habitant et même de 52 kg pour les aquitains, nous trions en définitive sur notre agglomération moins de 40 kg.
Un résultat très décevant, dû en grande partie à la collecte du verre qui peine à décoller.

Le plus inquiétant c’est que c’était déjà le cas l’année dernière lorsque le président de la CUB , Alain Juppé signait le 10 septembre 2014 avec le directeur général d’éco-emballage, un acte d’engagement afin de relancer sur l’agglomération la collecte sélective, notamment pour le verre.
Un an après les choses ont semble-t-il peu évolué, si l’on en croit le quotidien régional « Sud Ouest ». Dans un nouvel article du 16 novembre, on apprend qu’à Bordeaux seulement 22 kilos de verre sont récoltés par habitants pour une moyenne de 29 kilos pour les autres villes.

Notre métropole peine donc à obtenir de meilleurs chiffres. Elle recevra ainsi , à nouveau, l’aide d’Eco emballage pour accélérer le mouvement puisqu’elle a été retenue parmi 110 collectivités pour « lever les freins qui subsistent »

Et il faut dire que sur Bordeaux, ils doivent être nombreux.
Sinon comment expliquer autrement le peu de bornes de verre sur certains quartiers de la ville centre ?

Les élus de quartier, en effet, ne se bousculent pas pour implanter ces bornes, dont, le plus souvent, les riverains ne veulent pas. Ils préfèrent donc attendre l’implantation de bornes enterrées (très chères…) plutôt que d’imposer des conteneurs « inesthétiques ».

Ces oppositions et ces réticences font que Bordeaux peine à rattraper le retard.
Et sur le terrain, au lieu de disposer sur la métropole, un conteneur pour 600 habitants, on ne recense que 842 points pour une population de 740 000 habitants. Soit une borne pour plus 850 habitants…
Un résultat très loin, très loin, encore de l’exemplarité environnementale tant annoncée!

Ville contre Nature : match nul ?

12 jeudi Nov 2015

Posted by Patrick PAPADATO in agriculture urbaine, La Jallère, zones humides

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agenda 21, agriculture urbaine, bordeaux, ecologie, Juppé, La Jallère, quartier, Urbanisme, Zone Humide

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Quand la ville de Bordeaux aménage des jardins sur de vieux sites pollués ou d’anciennes friches industrielles, on ne peut qu’être satisfait.

C’est ce qui a été réalisé, dès 2010, sur la rive droite avec le parc aux Angéliques.
Cet aménagement, situé en zone inondable, a permis d’intégrer la zone Natura 2000 tout en rendant à la nature son espace et sa végétation initiale.
Compte tenu des risques d’inondations, régulières sur cette zone, cet aménagement permet surtout grâce à ces surfaces naturelles préservées de favoriser plus rapidement la pénétration dans le sol de l’eau lors de crues importantes.
Les berges sont donc laissées à la végétation, ce qui donne à ce parc aux Angéliques un aspect très naturel.
Les Bordelais ont du reste très rapidement adopté ce site qui est devenu un endroit de pique- nique très prisé avec vue imprenable sur la façade des quais du port de la lune..

Le mois dernier,(octobre 2015), c’est le coté du secteur Deschamps (entre pont de pierre et pont St Jean) qui a été ouvert au public.
Plus de 36 000 végétaux sur les 2 hectares et demi de ce nouveau parc y ont été plantés sur ces terrains pollués par des années d’activités industrielles du port autonome… La nature ainsi reprend ses droits pour le plus grand bonheur des bordelais qui voient un nouvel espace nature en ville qui devrait être totalement terminé pour 2017.

La mairie, avec ce parc aux Angéliques, reverdit les quais et regagne un peu d’espaces verts dans une ville encore très minérale.

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Mais c’est malheureusement un processus inverse qui semble enclenché, du côté du lac.

Après avoir autorisé la construction d’un stade de foot sur une zone ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique), la mairie semble vouloir continuer l’aménagement urbain de ce secteur.
Ce sont les élus EELV au conseil municipal qui ont révélé à la presse l’existence d’un nouveau vaste projet immobilier en pleine zone humide, juste derrière le Matmut Atlantique.

Avec ce nouveau projet, la ville s’étendrait à nouveau sur une vaste zone naturelle qui compte actuellement 26 hectares.
C’est l’agence de l’urbaniste Nicolas Michelin qui est à la manoeuvre pour le compte de Bordeaux Métropole.
Dans cette étude, un nouveau quartier multifonctionnel est prévu avec extension d’une zone de bureaux, de commerces et de 1200 logements sur 280 000 m2 de surface plancher.
Comme toujours pour mieux justifier ce nouvel aménagement urbain, l’étude parle, bien entendu, de « corridor écologique », de « clairières », de « noues » et de « trame verte », afin de justifier un projet qui doit aménager plus de 15 hectares de zones humides.

En quelque sorte, sur Bordeaux lac, la ville reprend, à la nature, ce qu’elle consent à rendre sur les quais de la rive droite.
Mais à l’heure des problématiques d’étalement urbain, d’imperméabilisation des sols, de biodiversité, d’agriculture urbaine,…
Bordeaux aurait gagné à privilégier un tout autre projet plus en adéquation avec le discours de son maire, actuellement très développement durable.

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