Ecolo Bordeaux Blog

~ Bordeaux est une belle ville mais l'écologie n'est-elle qu'une façade ou bien une réalité? Ce blog se propose de recenser ce qui se fait en matière d'écologie et ainsi de permettre à chacun de se faire une opinion! Vous pouvez trouver des informations sur ce qui se fait ailleurs sur https://www.facebook.com/Ecolobordeauxblog-386811244801113/

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Archives de Tag: Nicolas Florian

Elle est où, l’ombrière, elle est où ?

Vedette

Posted by Patrick PAPADATO in Place

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Alain Juppé, bordeaux, Bordeaux ma ville, Ilots de fraicheur, Nicolas Florian, ombriere, Pey berland, Places

Peyberland

Aujourd’hui 27 mai 2020, comme toute la semaine, le thermomètre devrait grimper rapidement sur Bordeaux et ses environs.  Des températures supérieures à 30 degrés sont même annoncées,  au moins jusqu’au week-end prochain et le lundi de Pentecôte.

Comme en de pareils cas, les bordelais vont rapidement bouder certaines places de Bordeaux. Le centre ville paraîtra donc bien désert, d’autant que restaurants et cafés, à cause du Covid n’ont toujours pas rouverts, leurs terrasses restant désespérément vides.

La place Pey-Berland connue pour sa minéralité ne dérogera pas à la règle. Pourtant l’année dernière, le nouveau maire de Bordeaux, Nicolas Florian, fraîchement élu, avait décidé d’aménager une ombrière face au palais Rohan.

800 m2 recouverts de toiles et d’arbres en pots afin de créer des espaces ombragés et tenter d’offrir aux Bordelais un îlot de fraîcheur, allant même jusqu’à parler de « nouvelle stratégie de résilience »…

A peine posés, les critiques ont vite poussés. Le coût de l’opération, 90 000 euros, a particulièrement été au coeur de la polémique et les futures municipales arrivant, les arguments favorables ou défavorables ont fait la une des journaux, même nationaux.

Aujourd’hui, on attend toujours l’étude commandée par la mairie de Bordeaux à l’agence d’architecture King Kong pour planter des arbres de manière définitive. Cabinet d’architecture, qui du reste, au début des années 2000, avait déjà proposé cette place bien minérale et tant vantée par Alain Juppé. Changement d’époque et de génération certainement.

A quelques jours d’un éventuel second tour, Nicolas Florian tentera-t-il à nouveau de faire passer son ombrière ? Pas évident qu’il renouvelle cette opération de communication d’autant que les services, du fait de la situation sanitaire ont déjà fort affaire sur le terrain.

Il faudra donc attendre l’élection du futur maire pour voir émerger un nouveau projet, certainement plus végétal sur cette place. En attendant, il reste toujours aux éventuels promeneurs, les platanes de la place jean Moulin pour espérer y trouver un peu de fraîcheur. Comme quoi, c’est bien avec les vieux arbres qu’on fait la meilleure … ombre.

Noir, c’est noir…

22 dimanche Déc 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur, Urbanisme

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Anne Walrick, Bassins à flots, bordeaux, Bordeaux Metropole, climatisation, Euratlantique, Ginko, Ilots de fraicheur, Nicolas Florian

Ginko

Quartier Ginko

 
Les élections municipales sont, pour les maires, une occasion rêvée de mettre en avant leur bilan. L’équipe de Nicolas Florian ne déroge pas à la règle, en publiant un document  de campagne qui décline différentes actions de la vie locale et en affirmant fièrement : « on l’a dit … on la fait! »
 
A ce petit jeu, le risque est de trouver des décisions politiques qui vont à l’inverse de l’affirmation première affichée.
 
Illustration concernant le secteur de la construction.
 
A l’heure du réchauffement climatique, certaines constructions récentes, sur Bordeaux interrogent quelque peu. En effet, dans les nouveaux quartiers bordelais, les riverains découvrent des bâtiments  de couleur sombre, très sombre…
 
On sait que toute surface minérale (place, immeuble,…) emmagasine de la chaleur pendant la journée pour mieux la relâcher la nuit . De ce fait, avec nos étés caniculaires, logements et bureaux, s’équipent de plus en plus souvent en climatiseurs. Si pour les immeubles anciens, la climatisation fait office d’agent régulateur, cela ne favorise pas vraiment la baisse de la température dans nos villes. Sans oublier une conséquence directe: une demande en électricité qui explose en été!
 
En ce qui concerne les nouvelles constructions, des moyens techniques existent: constructions bioclimatiques, choix des matériaux, exposition des constructions en fonction de l’orientation du soleil, toitures végétalisées, isolation par l’extérieur, mur végétal,… Autant de pratiques qui se mettent en place pour éviter la surchauffe dans nos habitations.
 

Bassins à flots

                                                           Bassins à Flots
 
La couleur extérieure du bâti fait partie de ces solutions pour rafraîchir les logements.
 
Il a été largement  démontré qu’une couleur foncée emmagasine plus de chaleur qu’une couleur claire et qu’elle subit aussi plus de tension, du fait des variations de température subies, ce qui n’aide pas à la longévité du revêtement choisi.
 
On l’a dit, on … ne l’a pas fait!
 
On pourrait penser cette variable dorénavant intégrée dans les programmes immobiliers bordelais. C’est du reste ce que nous affirme Anne Walrick, vice-présidente de Bordeaux Métropole en charge du développement durable dans un article consacré à cette question, dans le journal Sud Ouest :
 
« Il est également important de réfléchir au choix des matériaux de construction et d’aménagement et à celui des des toitures pour éviter les couleurs foncées. À Bordeaux, Alain Juppé refuse systématiquement les immeubles trop sombres »
 
https://www.sudouest.fr/2018/09/02/nos-villes-sont-des-amp-lificateurs-de-caniculela-climatisation-va-s-envoler-5354942-2780.php
 
Il semble au vu des nombreuses constructions nouvelles ou en cours de réalisation qui adoptent un revêtement de couleur foncée, sur les quartiers du Ginko, Bassins à flots ou Euratlantique que le message ne soit pas passé, ni la règle vraiment respectée. 

Coup de chaud sur les cours d’écoles.

12 jeudi Déc 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Urbanisme

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îlots de chaleur, Bacalan, Bassins à flots, Bastide Niel, Bordeaux Maritime, Brienne, cours de récréation, Ginko, Groupe scolaire, Ilots de fraicheur, jean-jacques Sempé, Nicolas Florian, Sousa Mendès, St Jean Belcier, Urgence climatique, Vaclav Havel, Véolia

Vaclav Havel

Grupe scolaire Vaclav Havel- Quartier Ginko

A grand renfort de communication, le maire de Bordeaux, Nicolas Florian veut démontrer aux Bordelais, avant les élections municipales, qu’il a pris toute la mesure de l’urgence climatique. Sa dernière sortie presse vient d’être médiatisée à l’école Sousa-Mendes, dans le quartier Bordeaux-Maritime, où il a annoncé un vaste programme de réduction de chaleur dans les cours des écoles de la ville.

Plantations d’arbres, végétalisations, etc, les idées ne manquent pas pour faire baisser la température des cours de récréations et … les sondages, favorables aux écologistes.

A l’école Sousa Mendès donc,  un conteneur de récupération des eaux pluviales, installé sous la cour et intégré à un système d’évaporation par le sol va même être testé. Le coût de cette machinerie, proposée par le délégataire Véolia , sensée faire baisser la chaleur du sol d’au moins sept degrés,  coûtera  la modique somme de 200 000 euros…

Nouvelle époque

Si, sur les anciennes écoles bordelaises, la problématique des îlots de chaleur n’était pas encore connue, comment cette donnée climatique a-t-elle été intégrée sur les derniers groupes scolaires en construction ou en projet ?

Déjà, cet été, sur le quartier Ginko, construit en 2012, le groupe scolaire Vaclav Havel a dû fermer, quelques semaines, la cour de la crèche, du fait d’un bardage métallique, plein sud totalement inadapté et devenu dangereux pour les enfants. De plus, la cour de l’école maternelle, construite au premier étage, est recouverte d’un enrobé plastique, qui ne correspond pas vraiment à ce qu’on peut attendre d’un îlot de fraîcheur…

Les écoles prennent de la hauteur.

Sur Bordeaux, compte tenu du coût du foncier, la tendance actuelle est à la construction sur plusieurs étages des groupes scolaires . Si la problématique « chaleur » des cours d’école est parfois bien intégrée au projet, certaines futures réalisations laissent encore perplexes.

Les images des différents projets permettent de se faire une petite idée sur le résultat final.

Ginko 2

Deuxième groupe scolaire du quartier Ginko.

Le deuxième groupe scolaire, de seize classes, du quartier Ginko, signé par l’agence Ferron et Monnereau, prévu pour la rentrée 2020, semble parfaitement en phase avec l’époque. Plantations d’arbres, jardins en pleine terre, jardins pédagogiques sur le toit et végétalisation des sols semblent répondre aux attentes pour affronter les futures canicules.

Mais la prise en compte des ilots de chaleur semble moins évident pour d’autres projets…

Bassins à flots 2

bassins à flots

Ecole J.J. Sempé aux Bassins à flots.

Par exemple la future école Jean-Jacques-Sempé, située sur les bassins à flots, réalisée par le cabinet d’architectes BPM, interroge quelque peu. Si le bâtiment comprenant une école élémentaire de 8 classes et une école maternelle de 6 classes sera une construction BEPOS (bâtiment à énergie positive),  les images de présentation sont loin de répondre aux attentes actuelles en matière de végétalisation et d’îlots de fraîcheur.

groupe scolaire bacalan

Groupe scolaire de Bacalan

Même impression pour le groupe scolaire de 16 classes (sept maternelles et neuf élémentaires) prévu dans le quartier Bacalan, pour la rentrée 2020 entre les rues Delbos et Ouagadougou. Les rares images fournies par l’agence Patriarche, qui réalise le projet, ne semblent pas un modèle du genre pour éviter la surchauffe dans la cour.

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Groupe scolaire Hortense sur Bastide Niel.

Sur le quartier Bastide-Niel, en cours de construction sur la rive droite de Bordeaux, le futur groupe scolaire Hortense interroge aussi. L’agence EGA Erik Giudice Architecture indique que « le groupe scolaire est conçu comme une grande maison sur quatre niveaux ».  Reste à voir comment les élèves vivront leurs temps de récréation dans cette « enveloppe minérale bioclimatique » .

groupe scolaire Brienne

De la même manière, sur la ZAC Bordeaux St-Jean Belcier, le groupe scolaire de Brienne perpétue cette nouvelle tendance à la construction en hauteur des groupes scolaires. Ici, école maternelle de 5 classes et école élémentaire de 9 classes partageront, cours de récréation, salle polyvalente, plateau sportif, préaux et terrasse. Le projet qui jouxtera le jardin de l’ars met en avant une couverture arborée autour du bâtiment mais sur l’image proposée par l’agence d’architecture,  les plateaux du bâtiment semblent bien peu végétalisés…

Les projets présentés seront certainement modifiés et adaptés en fonction du ressenti des enfants et du personnel. Cependant la construction d’établissements scolaires sur plusieurs niveaux ne facilite évidemment pas la végétalisation des cours de récréation, sauf si la problématique climatique a été pensé dès la conception des bâtiments. Réponse:  Eté 2021…

Tournicoti, Tourny… coton!

20 mercredi Nov 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Place, vélo

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bordeaux, Bordeaux ma ville, Bordeaux Metropole, Municipales 2020, Nicolas Florian, Place Tourny, vélo, Vélocité, Zone de rencontre

Tourny 2

Place Tourny: les cyclistes ne seraient-ils pas une fois encore les grands oubliés de cette rénovation?

On peut clairement se poser la question quand on observe sur le terrain les aménagements qui se mettent peu à peu en place. D’autant que les photos qui circulent sur le projet ne sont pas des plus rassurants. Sur les images fournis par les urbanistes, peu de cyclistes en vue, à croire que la place n’a pas vraiment été pensée pour eux. 

Si les piétons et les commerces pourront quant à eux profiter de trottoirs et de terrasses plus larges, cet agrandissement se fera encore une fois au détriment des vélos. Lorsqu’ils arriveront sur ce « rond point », les cyclistes auront deux possibilités: affronter le flot des voitures ou partager les trottoirs avec les piétons. En effet, pour le cycliste pas d’espace clairement dévolu, et ce quelque soit l’endroit d’où il arrivera. 

Place-Tourny-Projet

Une fois encore si tous les modes de déplacements, tram, marche et automobilistes, se voient réserver un espace sur cette nouvelle place, les cyclistes devront cohabiter, soit avec les voitures, soit avec les piétons. Comme on le voit sur cette image fournie par les concepteurs du projet et par Bordeaux Métropole, pas de piste cyclable en vue, clairement identifiée.  Les adeptes de la petite reine devront choisir.

Tourny3

Sur cette image, un cycliste avec les piétons, l’autre devant les voitures.

Alors que depuis quelques semaines, tous les candidats aux municipales de Bordeaux s’engagent pour une politique vélo volontariste, ce qui sous-entend notamment la résorption des discontinuités cyclables, ce nouvel aménagement n’est en rien réjouissant pour les adeptes de la bicyclette.

Il va même à l’inverse de ce qui est demandé par l’association vélocité dans son plaidoyer pour les municipales 2020 : »Des aménagements continus à la lisibilité évidente, notamment pour les enfants en trajets solaires« . Pour la lisibilité, on repassera.

Tourny vélo

Sur cette photo, prise au début de la rue Fondaudège, la piste cyclable redémarre.  Mais pour la rejoindre, il vous faudra donc soit emprunter le rond point avec les voitures et suivre ensuite les voies du tram à partager avec les automobiles ou encore slalomer entre les piétons qui vous verront arriver d’un mauvais oeil.

Alors qu’il y avait largement la place de permettre aux cyclistes d’accéder à cette place en toute sécurité, dans un espace qui leur soit entièrement dévolu,  le choix de la municipalité et de Bordeaux Métropole a été d’agrandir la partie piétonne (zone en couleur sable sur la carte) au détriment des vélos.

PLAN de circulation

Ainsi les cyclistes pressés continueront à emprunter la chaussée avec les voitures, les moins à l’aise devront se rabattre sur les espaces piétons ou les zones de rencontre.

Encore une fois, comme avec le réaménagement de la place Gambetta, le vélo est considéré en mode mineur.

Autos, pas de quartier !

25 vendredi Oct 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Stationnement

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BHNS, bordeaux, Bordeaux Metropole, Caudéran, Nicolas Florian, St Augustin, St Seurin Fondaudège, Stationnement payant, Tramway, Voiture par foyer

stationnement-payant-a-bordeaux-ils-temoignent-j-entends-la-grogne-monter

Document 2018 du Journal Sud Ouest https://www.sudouest.fr/2018/01/17/stationnement-payant-a-bordeaux-mal-accepte-ils-temoignent-4118446-2780.php

Avec les élections municipales qui s’annoncent, les déplacements et la place de la voiture en ville seront rapidement au coeur des débats. Si certains candidats affichent déjà clairement leur position, d’autres s’y aventurent à pas feutrés.

Il faut dire que la question du stationnement est un sujet sensible, très sensible et surtout très clivant. En période électorale, il n’est pas toujours très bon de se mettre à dos de potentiels électeurs…

Surtout que les braises sont encore chaudes…

En 2018, Alain Juppé en avait fait les frais, lorsqu’il avait été question d’étendre le stationnement payant sur d’autres quartiers de Bordeaux. Face à la montée des oppositions de certains riverains et aux tensions très vives qui avaient suivies sur le terrain, l’ancien maire de Bordeaux avait tout simplement annulé la mesure, laissant ce chantier en attente de jours meilleurs.

Aujourd’hui, son successeur, Nicolas Florian, pour l’instant, se garde bien, d’en parler lors de ses premières propositions de campagne sur les déplacements urbains.

Il faut dire que les quartiers de Caudéran ou de St Augustin où les oppositions avaient été les plus vives, sont aussi des territoires qui votaient,  il y a encore quelques mois, massivement pour l’équipe en place.

Logique des chiffres.

Ce n’est donc pas un hasard si dans un document de Bordeaux Métropole, intitulé « Le besoin en places sur voirie pour les ménages bordelais », on observe que les chiffres (INSEE) concernant « les ménages avec 2 voitures ou plus, et n’ayant pas d’emplacement réservé de stationnement », voient arriver en tête les quartiers de St Augustin avec 9,2 % des ménages et « Villa Primerose Parc bordelais- Caudéran » avec 8,3% des ménages concernés. On comprend aujourd’hui mieux la levée de boucliers quand il a été question d’y installer un stationnement payant réglementé à une seule voiture par ménage…

On trouve ensuite Bacalan avec 7,8%, La Bastide avec 7,6% et… le quartier St Seurin Fondaudège avec 6,7% de ménages ayant deux voitures ou plus.

Si pour les quartiers plus excentrés du centre ville, on peut expliquer ce taux du fait de « l’éloignement » de ces quartiers vis à vis du coeur de ville. Concernant St Seurin Fondaudège, la proximité de ce quartier avec le centre, à peine à dix minutes à pied par exemple de Gambetta, interroge quelque peu…

Pour aller plus loin.

Le document resserre le panel en recensant « les ménages avec deux voitures n’ayant pas d’emplacement reservé de stationnement, avec au moins deux actifs avec emploi et dont la personne de référence du ménage ne travaille pas à Bordeaux ». Le pourcentage tombe à 2,8% pour St Augustin, 2,5% pour La Bastide et 2,3% pour Caudéran, 2% à St Seurin Fondaudège et seulement 1,8 % à Bacalan.  Ce qui permet au  document de Bordeaux Métropole de conclure: « La limitation à 1 véhicule par foyer sur Bordeaux a tout son sens » …

Cette lecture des chiffres ne peut cependant être détachée, pour ces quartiers, de la problématique des alternatives à la voiture proposées sur le terrain .

Caudéran et St Augustin notamment restent toujours mal desservis par les transports en commun, les équipements cyclables ou les parcs relais de stationnement. En effet un changement de comportement de la part des habitants de ces quartiers ne se fera que si de vraies alternatives à la voiture se développent. Ce qui n’est pas encore vraiment le cas.

Pour ce qui est du quartier St Seurin-Fondaudège la mise en place prochaine du tram et celle prévue du BHNS permettra certainement de faire baisser le taux de voiture par famille et libèrera ainsi un peu de place en voirie pour le vélo par exemple.

Parkings cherchent voitures à garer.

15 dimanche Sep 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Stationnement

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bordeaux, Bordeaux Metropole, deplacements doux, Municipales 2020, Nicolas Florian, Parkings, parkings en ouvrage, Rues végétalisées, Stationnement, Taux d'occupation, Vincent Feltesse, Voiture en ville

Parkings Bordeaux

Avec les plantations d’arbres, le stationnement en centre-ville sera certainement un thème majeur des futures élections municipales.

Un candidat a déjà avancé quelques idées sur ce sujet: Vincent Feltesse (ancien président de la CUB) a ainsi proposé «  la disparition progressive du stationnement en surface pour des poches de stationnement type garage des immeubles. Ça permet de récupérer de l’espace public. » Il va même plus loin en proposant  « la suppression du stationnement de surface dans Bordeaux intra-boulevards« .

Nicolas florian, le maire de Bordeaux a aussi évoqué l’idée de la suppression des places de stationnement en surface lors du conseil de quartier de Bordeaux centre.

Il faut dire que l’idée n’est pas nouvelle. Elle est déjà appliquée, avec plus ou moins de réussite dans d’autres métropoles.  Les villes de Nice, Lyon,… réorganisent certaines rues en jardins afin d’offrir plus d’îlots de fraîcheur à leurs concitoyens.

Pourquoi ça coince.

En ville, généralement quand on supprime dans les rues des places de stationnement, très rapidement les riverains et les commerçants montent au créneau… La voiture en ville reste un sujet sensible.

Une piste avancée serait de rabattre ces riverains vers les parkings en ouvrage les plus proches de chez eux.

Une étude attentive des taux d’occupation en 2018 de ces parkings en centre ville donnent déjà quelques éléments de réponse.

Le classement.

A Bordeaux, on constate que certains parkings sont largement sous employés en journée comme en soirée.

Seuls, deux parkings font le plein en journée: Les grands hommes (410 places disponibles) et Victor Hugo (667 places) avec un taux d’occupation jour de respectivement 93,8% et 98 %. Victor Hugo bat ainsi tous les records de jour comme de nuit avec un taux d’occupation de 80% , quand Les Grands hommes  redescend à 71 %, soit une moyenne de 120 places inutilisées par soir et donc éventuellement encore disponibles pour les riverains.

D’autant que sur ce quartier du triangle d’or, le parking de Tourny (957 places) n’est utilisé le jour qu’à 61,1% le jour et seulement à 39,1 % la nuit. C’est donc plus de 370 places inutilisées le soir, qui pourraient être occupées par les habitants du coeur de ville.

Quand on élargit le périmètre, on trouve des parkings peu employés.  Gambetta (478 places) atteint 55,4 % en journée et seulement 36,4% en soirée. Même constat pour Bourse-Jaurès qui avec ses 1661 places disponibles, n’atteint que 56,5% en journée et seulement 49,6 % en soirée! Soit plus de 800 places de voitures éventuellement disponibles pour les riverains qui pourraient permettre de supprimer, certains stationnements en surface dans le quartier St Pierre par exemple.

D’autant qu’avec un taux/ jour de 63,4% et un taux /nuit de 65,3 %, pour le parking Camille Jullian (338 places), l’offre des parkings en ouvrage est loin d’être à saturation. De la même manière, le parking Pey-Berland-St Christoly (656 places) en journée ne fait pas le plein (63%) et encore moins la nuit (55,6%)

Le coeur de ville est donc largement doté en parkings en ouvrage et pour certains sous employés.

Ces taux d’occupation sont certainement une piste de réflexion pour les futurs candidats aux municipales. Restent encore à trouver le bon accord avec les gestionnaires de ces parkings et surtout le bon tarif pour les résidents qui sans cela, auraient le sentiment d’être doublement sanctionnés: plus d’espoir de trouver des places devant chez eux et un tarif plus cher que l’actuel tarif résident.

Et cette recherche de solutions aux problèmes de stationnement et de libération d’espaces publics peut être étendue à d’autres quartiers quand on constate les taux d’occupation par jour d’autres parkings: République (400 places) atteint 58,2%, Victoire (472 places) passe sous la barre avec 48,2%, comme les trois parkings du quartier St Bruno-Mériadeck: Huit Mai 45 ( 453 places) 45,8%, Front du Médoc (791 places) 29,6% et Centre Commercial Mériadeck (1309 places) 21,2% seulement.

D’autant que les taux d’occupation de ces parkings sont encore plus faibles en soirée avec un taux qui tombe à 8,4 % pour le centre commercial Mériadeck ou à 45,2 % pour le parking Victoire.

Cette idée, d’utilisation des parkings en ouvrage pour désengorger nos rues des voitures afin de libérer de l’espace urbain et faciliter ainsi les déplacements doux, sera certainement au coeur des débats qui s’annoncent lors des municipales de 2020.

Ce qui promet une campagne animée. A Bordeaux, la place de la voiture en ville étant toujours un sujet très polémique et très clivant.

Il est temps de planter.

07 samedi Sep 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur

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Alain Juppé, Arbres, îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, Changement climatique, club arbre, Ilots de fraicheur, Marronniers de Gambetta, Nicolas Florian, Place Gambetta, Place Tourny, Plan Canopée

 

Place Bardineau Bx

Place Bardineau, après rénovation…

Pour 2020, Nicolas Florian, maire de Bordeaux a décidé de prendre des mesures concrètes contre le réchauffement climatique.

Il a donc lancé un » plan Canopée » avec la plantation de 3000 arbres par an, la création d’un « club arbre » mais surtout le recensement des lieux et places publiques qui manquent de végétalisation afin d’agir en conséquence…

http://www.aqui.fr/mobile/article.php?id_article=18946

Seul problème dans ces déclarations vertueuses, le recensement de ces îlots de chaleur a déjà été réalisé par Alain Juppé en… 2013.

En effet le 27 mai 2013, le conseil municipal avait voté un partenariat entre la ville et l’association climatologique de moyenne Garonne (ACMG) pour une étude sur les îlots de chaleur urbains.

Cette étude avait, déjà, pour objectif d’aider la ville à mettre en place des actions concrètes de lutte et d’adaptation au changement climatique.

A l’aide d’une télédétection thermique et diagnostic pendant les périodes estivales cette étude devait établir sur la ville une carte des îlots de fraîcheur et de chaleur…

Il y était même mentionné qu’ « A partir de l’ensemble de ces mesures, connaissances, échanges et expertises accumulées, nous espérons être en mesure de prouver l’intérêt de la végétation et de l’eau pour le rafraîchissement passif et durable des espaces publics dans le but d’atténuer l’effet des températures élevées et d’améliorer les conditions de vie des citoyens ».

En 2014, Bordeaux Metropole a fait de même en lançant une étude pour identifier sur son territoire les îlots de chaleur urbains ( IFU) et les îlots de fraîcheur urbains ( ICU) afin de préconiser des aménagements. Depuis cette date, une carte des ilots de chaleur de la métropole existe. https://www.bordeaux-metropole.fr/Vivre-habiter/Connaitre-son-environnement/Ilots-de-chaleur-et-de-fraicheur-urbains

La question est donc de savoir ce que Alain Juppé et l’équipe municipale dont Nicolas Florian fait partie, ont bien pu entreprendre depuis cette date comme action, suite à ces études et cette carte des îlots de chaleur.

Malheureusement depuis 2013, les Bordelais ont eu droit à la rénovation de la place Gambetta avec la suppression de 18 marronniers, à l’aménagement de la place Bardineau (entrée muséum d’histoires naturelles) avec l’implantation de trois arbres en pots, à la prochaine inauguration de la future place Tourny, sans aucune plantation d’arbre, etc…  Seule bonne nouvelle, dans ces rénovations récentes de places très minérales, une place Nansouty aménagée avec un nombre important d’arbres.

Autant d’exemples récents, postérieurs à ces études qui interpellent sur l’intérêt de vouloir à nouveau réaliser des recensements d’îlots de chaleur surtout s’ils sont suivis d’aussi peu d’effets…

Place Bardineau

Place Bardineau, ce qui aurait été possible… en plantant des arbres.

A Bordeaux, l’ombre d’Alain Juppé.

15 lundi Juil 2019

Posted by Patrick PAPADATO in arbres

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Alain Juppé, Arbres, bordeaux, Bordeaux Metropole, Chaban, EELV, Marronniers de Gambetta, Michel Corajoud, Nicolas Florian, Place Gambetta, Place Tourny, quais, Vegetalisation de la ville

Arbres en pot

Depuis quelques jours, dans la presse et sur les réseaux sociaux, les arbres font la une ! Opposants aux coupes d’arbres et nouveaux convertis à la cause du végétal se déchirent.

Il semble que la politique menée ces dernières années, par la municipalité, consistant à mettre en valeur le patrimoine architectural de notre ville au détriment des éléments arborés arrive à son terme. Dans une ville qui étouffe lors des pics de chaleur, Nicolas Florian et ses adjoints découvrent aujourd’hui toutes les vertus des arbres en ville.

Mais ce virage radical n’a pas été aussi simple. Car au-dessus de ces débats, qui agitent actuellement les Bordelais, les médias et la classe politique à quelques mois des municipales, plane l’ombre tutélaire d’Alain Juppé.

Ne pas déboulonner la statue du commandeur.

En effet pas une seule fois, n’est évoqué sa responsabilité dans la minéralisation des places bordelaises. Pas un mot, pas une allusion, à un seul moment, dans un quelconque article de presse, sur la responsabilité de l’ancien maire de Bordeaux. Alors que depuis 1995, Alain Juppé est au commande de la rénovation des quais et de la ville de pierre, les articles ne retiennent que le maire visionnaire qu’il a été. Pourtant si le tramway avec son corollaire, l’éviction des voitures du centre ville, et l’aménagement des quais ont magnifiquement redynamisé une ville plombée par les dernières années de l’ère Chaban, l’ancien pensionnaire du Palais Rohan n’a pas brillé en matière de développement du végétal en ville.

Soutenu en cela par les différentes agences d’urbanisme et architectes qui se sont succédés, la minéralité élevée en dogme a longtemps prévalu et certains choix n’ont pas toujours été très adaptés au réchauffement climatique. Alain Juppé estimait que les Bordelais n’avaient pas forcément besoin d’arbres en ville car il leur suffisait de sortir de Bordeaux pour profiter de la forêt landaise…

C’est ainsi que Michel Corajoud aux manettes de cette rénovation avait pensé les quais de façon à ce que la blondeur des pierres des célèbres façades XVIIIe de la rive gauche s’oppose à une rive droite plus verte. Belle idée, qui a cependant eu pour désavantage de minéraliser la rive gauche en évitant la plantation d’arbres trop grands afin de ne pas cacher les façades. Et c’est sur ce même credo que le réaménagement de Bordeaux a continué sous la houlette de l’architecte des bâtiments de France en évitant de planter des arbres qui pouvaient « gâcher » la vue sur le patrimoine architectural.

Place Pey-Berland, Place de la victoire, square des commandos de France, Place Stalingrad, Parvis de la Gare St Jean, etc… pendant des années, l’arbre y a été empêché de pousser.

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La récente rénovation de la place Gambetta et de la place Tourny seront certainement les deux dernières réalisations de cette ère minérale.

Car l’abattage des 17 marronniers de la place Gambetta a sonné le réveil citoyen. Sur les réseaux sociaux, en conseil de quartier, dans la rue, le nouveau maire de Bordeaux est régulièrement interpellé sur la place de l’arbre en ville.

Le successeur d’Alain Juppé se devait de vite réagir, quitte à renier les principes de son mentor. Du coup, à quelques mois des élections municipales et un vote aux Européennes où les bordelais ont donné la liste écologiste (EELV) plus de 21% des voix, un plan arbre vient tout juste d’être lancé. Et un objectif de revégétalisation des places bordelaises est dorénavant à l’étude.

Changement d’époque donc et certainement critique feutrée des années Juppé .  Car en terre bordelaise, terre de modération, on préfère toujours ne retenir que le meilleur de nos édiles (Chaban, Juppé) et taire leurs erreurs passées.

BHNS, par ici la sortie.

09 mardi Juil 2019

Posted by Patrick PAPADATO in BHNS, Transports

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BHNS, bordeaux, Bordeaux Metropole, Consultation, Nicolas Florian, St Seurin

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Vite! Vite ! Au delà du 19 juillet, vous ne pourrez plus consulter le dossier BHNS http://www.bordeaux.fr/ebx/pgPresStand8.psml?_nfpb=true&_pageLabel=pgPresStand8&classofcontent=presentationStandard&id=137404

et donner votre avis sur le futur tracé. https://contact.bordeaux.fr/consultation-publique-sur-le-trace-du-bhns  

Mais si vous n’avez vraiment pas la tête à ça, cet article vous aidera à décrypter tout ça.

Consultez, consultez, qu’ils disaient!

En plein coeur de l’été, c’est une consultation bordelo-bordelaise, très resserrée dans le temps, qui concerne le projet de liaison Bordeaux / St Aubin du Médoc. Elle a été demandée par le maire de Bordeaux pour tenter de prouver sa bonne foi auprès des riverains de St Seurin, très remontés sur ce sujet.

Mais à la Métropole, Nicolas Florian est bien seul sur ce dossier, les élus des autres communes étant globalement plutôt favorables au projet de BNHS tel qu’il avait été voté au départ.

Le but est pour le nouveau maire de Bordeaux de démontrer qu’il reste à l’écoute de ses administrés, même s’il sait certainement que les trois variantes n’aboutiront, au final, à aucun critère en leur faveur.

En effet,  si on prend quelque peu le temps de lire ce dossier soumis à la concertation, il ressort assez nettement que le parcours du BHNS, initialement prévu, est le plus performant, que ce soit en termes de temps de parcours, de coût d’investissement, de coût d’exploitation, de nombre de places de stationnement supprimées, de nombre d’arbres coupés, de délai de réalisation,…

Pire, les trois tracés alternatifs passent tous par les boulevards. Ce passage éventuel serait  ainsi conditionné à la réflexion générale actuelle autour de l’aménagement de cette ceinture routière et du choix du futur mode de transport qui y circulerait. On voit mal la Métropole s’engager sur un parcours mixant à la fois tramway et BHNS…

Retour à la case départ.

La traversée de St Seurin reste cependant complexe et explosive pour la majorité actuelle.

A l’origine, le tracé initial du BHNS a été pensé pour desservir des équipements structurants tels que les lycées Camille Jullian et Grand Lebrun fréquentés notamment par de nombreux jeunes des communes de Bordeaux, d’Eysines, de St Médard et du Haillan.  En cela le passage d’un transport en commun par St Seurin semble nécessaire car le plus pertinent, le plus efficace et surtout le moins coûteux pour la collectivité.

Afin de calmer les oppositions, le projet a depuis évolué et des modifications ont été apportées au tracé. Le maire s’est ainsi engagé sur le choix du tout électrique et sur une longueur moindre des bus ce qui permettrait une insertion moins gênante pour les riverains.

Unknown

Mais l’argument contre le BHNS, qui revient le plus souvent dans les réunions de quartier, est celui de la suppression des places de stationnement. Sujet sensible sur ce secteur de centre-ville déjà mis à mal par l’arrivée du tramway sur Fondaudège. Bordeaux Métropole tente désespérément de trouver une solution pour récupérer des places de parkings mais les possibilités se font rares sur un quartier dense en logements.

On ne voit pas comment Bordeaux Métropole pourrait répondre entièrement à cette demande de compensation des places supprimées. D’autant qu’une fois desservis à la fois par le tramway et le BHNS, les riverains de ce quartier bénéficieront d’une offre en transports en commun qui devrait les inciter à abandonner rapidement leur deuxième voiture, si ce n’est déjà fait vu les difficultés actuelles de stationnement…

OuiOui pour le BHNS

Sur la forme, cette consultation choisie par la municipalité, propose un questionnaire très fermé qui laisse peu de places à l’analyse. On ne demande pas aux Bordelais de choisir entre les quatre propositions mais simplement de se positionner sur une philosophie générale qui peut être résumée ainsi: Oui à un BHNS qui ne coûte pas trop cher, circule en un temps record, soit vite réalisé et permette de garder les places de stationnement.

Une assertion sur laquelle une majorité de Bordelais pourra se retrouver et qui permettra surtout au maire de Bordeaux de revenir ainsi au projet initialement prévu.

(Copie du questionnaire soumis à la consultation.)

Considérez-vous que le nombre de place de stationnement supprimé est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que le temps de parcours entre Caudéran et la gare Saint-Jean est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que le délai de réalisation est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que le coût d’exploitation est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que le coût d’aménagement est déterminant ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas

Considérez-vous que la proportion du tracé en site propre est déterminante ? *

 Oui
 Non
 Ne se prononce pas
Sur le même sujet:
https://ecolobordeauxblog.com/2019/07/03/bus-a-haut-niveau-de-conflits/

Bus à haut niveau de … conflits.

03 mercredi Juil 2019

Posted by Patrick PAPADATO in BHNS, Transports

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BHNS, bordeaux, Bordeaux Metropole, Bus à haut niveau de service, Busway, Consultation en ligne, DUP, Nicolas Florian, St Seurin, Tramway, Transports

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Le BHNS, vous connaissez ?

Un Bus à haut niveau de service, c’est un bus qui ressemble à un tramway  mais qui coûte considérablement moins cher. C’est le projet proposé par Bordeaux Métropole pour relier la Gare Saint-Jean à Saint-Aubin de Médoc.

Sur les 21 km du tracé du BHNS, on ne relevait pas d’opposition majeure sur  les communes qu’il devait desservir ( Mérignac, Eysines, Le Haillan, Le Taillan-Médoc, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Aubin de Médoc). Par contre sur Bordeaux, le projet a rapidement coincé dans le quartier St Seurin.

Suite à un requête sur le fond  d’une association de riverains « Bordeaux à coeur » appuyée d’un mémoire déposé en mai 2018, le tribunal administratif de Bordeaux a décidé d’annuler l’arrêté du préfet de la Gironde concernant la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet BHNS en août 2017. 

BHNS

Depuis, retour à la case départ pour Bordeaux Métropole qui a fait appel en septembre 2018 et pour le BHNS qui aurait dû démarrer son fonctionnement cette année. Pas une bonne nouvelle pour les usagers des transports en commun…

Nicolas Florian en démineur.

Depuis qu’il est maire, Nicolas Florian, n’est pas vraiment à l’aise sur le sujet.  Il faut dire que sa position relève de l’équilibre, partagé entre la fronde des riverains de St Seurin et l’attente des Caudéranais, deux électorats très proches de la majorité en place. D’autant que Patrick Bobet, le président de Bordeaux Métropole a clairement signifié au maire de Bordeaux qu’il n’était pas question d’ouvrir une nouvelle enquête publique.

Pour s’en sortir, Nicolas Florian a donc demandé à Bordeaux Métropole de réaliser une nouvelle étude.  Ainsi le Cabinet SCE Aménagement et Environnement a proposé, pour  la somme de 31 000 euros,  trois nouveaux tracés alternatifs passant par la rue Judaïque, la rue Georges Bonnac ou le cours du Maréchal Juin. Ces trois nouveaux tracés évitent le secteur de la Croix Blanche,  passent sur les boulevards, ce qui a d’autres implications, sont plus longs en temps de trajets et sont plus chers que le projet initial.

Sur le site de Bordeaux, http://www.bordeaux.fr/ebx/pgPresStand8.psml?_nfpb=true&_pageLabel=pgPresStand8&classofcontent=presentationStandard&id=137404 les Bordelais ont tout le loisir d’étudier le dossier et de s’exprimer sur ces quatre tracés. Il semble que seuls les Bordelais soient concernés par cette consultation car on n’en trouve nulle trace sur le site de Bordeaux Métropole.

Dans le même temps pour tenter de déminer le sujet en éliminant les points qui fâchent, le maire de Bordeaux a obtenu que le BHNS soit électrique et s’est engagé, en conseil de quartier, à ce que sa longueur ne dépasse pas les 18 mètres, deux arguments mis en avant par les opposants au tracé passant par Saint Seurin. Reste toujours à l’ordre du jour, pour ces opposants, la compensation des places de parkings supprimés par le tracé du BHNS.

Sur ce premier itinéraire, le projet indique 75 places de stationnement supprimées sur les 236 places existantes, soit 32% de places de parkings en moins. De quoi alimenter encore largement les oppositions des riverains, sur un quartier qui voit les places pour les voitures se réduire sensiblement depuis les travaux pour la ligne D du tramway, rue Fondaudège.

Ouverte il y a quelques jours, la consultation est en ligne jusqu’au 19 juillet 2019, un délai assez court compte tenu du peu de communication sur le sujet et la période estivale qui s’annonce. Le maire a indiqué qu’il tiendrait compte de cette consultation pour se prononcer.

Les envies de BHNS seront-elles plus fortes que les oppositions ? A vous de le dire . https://contact.bordeaux.fr/consultation-publique-sur-le-trace-du-bhns

Sur le même sujet:

https://ecolobordeauxblog.com/2016/01/30/pourquoi-le-busway-ne-fait-pas-le-buzz/

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