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Archives de Tag: Place Gambetta

Arbres morts … mémoire vivante.

02 samedi Nov 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Place

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Arbres, Aux arbres citoyens, Marronniers de Gambetta, Place Gambetta, SOS Gambetta

Gambetta place nette

Le plan de circulation, autour de la future place Gambetta, se met en place. Et les Bordelais découvrent un premier aménagement, détournant la circulation au nord et à l’est de cette place. qui fait la part belle aux piétons.

Mais les habitants et les riverains constatent surtout que le minéral l’a largement emporté place Gambetta. Pourquoi et comment en est-on arrivé là?

La co construction, premier argument béton.

Dès le départ du projet, la mairie a développé l’argumentaire de la participation des riverains aux projets pour démontrer tout le bien-fondé de ce réaménagement.

Initiatrice et associée depuis le début de cette concertation,  l’association « SOS Gambetta » a été la caution de la mairie sur ce projet. Les commerçants y étaient très actifs et ont pesé sur certains choix, notamment l’agrandissement des trottoirs au nord et à l’est afin de compenser le basculement de toute la circulation vers ces deux côtés de la place. Les marronniers ont été coupés pour cette principale raison. 

L’absence de soutien.

Malgré une bonne couverture médiatique pour les actions des opposants, regroupés sous l’étiquette « les marronniers de Gambetta », la bataille a été perdue du fait d’une opinion publique partagée sur le sujet de la rénovation de la place.

Le réaménagement, plus que nécessaire de la place, a entraîné l’acceptation de la suppression des arbres, par certains habitants, au nom d’un futur meilleur. Malgré une pétition qui a remporté un grand succès (plus de 10 000 signatures), un bon nombre de Bordelais, plus ou moins influents, mettaient toujours en doute le bien fondé de cette résistance.

Au nom d’une évolution nécessaire de la ville, du refus du passéisme, de l’insalubrité supposée du jardin, d’un projet plus vert que l’existant (plus d’arbres replantés), de marronniers « malades », … autant d’arguments toujours plus nombreux qui les incitaient à ne pas rejoindre la contestation.

Même dans les milieux associatifs et les nombreux réseaux sociaux « écolos », certains ont eu quelques réticences à relayer les arguments des opposants et à venir « batailler » avec eux sur le terrain.

Bataille perdue sur le terrain mais victoire morale.

Avec ce premier affrontement sur la question des arbres, la perte des marronniers de Gambetta aura au moins permis une prise de conscience et aura démontré l’attachement des Bordelais pour la préservation de ses arbres anciens. 

Depuis ce malheureux tronçonnage, le 22 novembre 2018, la communication municipale a ainsi considérablement changé. Le discours de nos édiles met dorénavant en avant la végétalisation des places minérales et le respect de l’arbre en ville.

Les élus de la majorité parlent même de revenir sur les aménagements récents des places bordelaises jugées, aujourd’hui, trop minérales.  Il y a encore quelques mois, ces mêmes élus justifiaient ces créations ou ces destructions d’arbres au nom du respect de l’architecture XVIIIe…

Certains candidats pour les futures élections municipales, qui ne s’étaient pas déplacés, ni même n’avaient signé la pétition…,  s’offusquent aujourd’hui de ce qu’est devenu la place Gambetta. Trop tard pour les marronniers mais toujours utile pour tenter de coller à l’opinion publique.

Si les 17 marronniers de Gambetta ne sont plus qu’un souvenir, ils resteront encore longtemps comme le symbole d’un changement d’époque. 

Marronnier Gambetta ecolobordeauxblog

A lire aussi:

https://ecolobordeauxblog.com/2019/03/04/gambetta-le-poids-des-mots/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/11/23/place-nette-a-gambetta/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/11/10/gambetta-les-limites-de-la-democratie/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/11/04/icu-gambetta-tout-ca-pour-ca/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/09/16/icu-et-ifu-kezaco/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/06/01/ilots-de-fraicheur-vs-ilots-de-chaleur/

https://ecolobordeauxblog.com/2018/01/28/chaud-le-projet-de-la-place-gambetta/

https://ecolobordeauxblog.com/2017/10/14/marronniers-de-la-place-gambetta-le-faux-du-vrai/

https://ecolobordeauxblog.com/2017/10/07/petition-pour-tenter-de-sauver-les-marronniers-de-la-place-gambetta/

https://ecolobordeauxblog.com/2017/09/21/scions-scions-du-bois/

https://ecolobordeauxblog.com/2016/09/02/place-gambetta-future-zone-a-defendre/

Il est temps de planter.

07 samedi Sep 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur

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Alain Juppé, Arbres, îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, Changement climatique, club arbre, Ilots de fraicheur, Marronniers de Gambetta, Nicolas Florian, Place Gambetta, Place Tourny, Plan Canopée

 

Place Bardineau Bx

Place Bardineau, après rénovation…

Pour 2020, Nicolas Florian, maire de Bordeaux a décidé de prendre des mesures concrètes contre le réchauffement climatique.

Il a donc lancé un » plan Canopée » avec la plantation de 3000 arbres par an, la création d’un « club arbre » mais surtout le recensement des lieux et places publiques qui manquent de végétalisation afin d’agir en conséquence…

http://www.aqui.fr/mobile/article.php?id_article=18946

Seul problème dans ces déclarations vertueuses, le recensement de ces îlots de chaleur a déjà été réalisé par Alain Juppé en… 2013.

En effet le 27 mai 2013, le conseil municipal avait voté un partenariat entre la ville et l’association climatologique de moyenne Garonne (ACMG) pour une étude sur les îlots de chaleur urbains.

Cette étude avait, déjà, pour objectif d’aider la ville à mettre en place des actions concrètes de lutte et d’adaptation au changement climatique.

A l’aide d’une télédétection thermique et diagnostic pendant les périodes estivales cette étude devait établir sur la ville une carte des îlots de fraîcheur et de chaleur…

Il y était même mentionné qu’ « A partir de l’ensemble de ces mesures, connaissances, échanges et expertises accumulées, nous espérons être en mesure de prouver l’intérêt de la végétation et de l’eau pour le rafraîchissement passif et durable des espaces publics dans le but d’atténuer l’effet des températures élevées et d’améliorer les conditions de vie des citoyens ».

En 2014, Bordeaux Metropole a fait de même en lançant une étude pour identifier sur son territoire les îlots de chaleur urbains ( IFU) et les îlots de fraîcheur urbains ( ICU) afin de préconiser des aménagements. Depuis cette date, une carte des ilots de chaleur de la métropole existe. https://www.bordeaux-metropole.fr/Vivre-habiter/Connaitre-son-environnement/Ilots-de-chaleur-et-de-fraicheur-urbains

La question est donc de savoir ce que Alain Juppé et l’équipe municipale dont Nicolas Florian fait partie, ont bien pu entreprendre depuis cette date comme action, suite à ces études et cette carte des îlots de chaleur.

Malheureusement depuis 2013, les Bordelais ont eu droit à la rénovation de la place Gambetta avec la suppression de 18 marronniers, à l’aménagement de la place Bardineau (entrée muséum d’histoires naturelles) avec l’implantation de trois arbres en pots, à la prochaine inauguration de la future place Tourny, sans aucune plantation d’arbre, etc…  Seule bonne nouvelle, dans ces rénovations récentes de places très minérales, une place Nansouty aménagée avec un nombre important d’arbres.

Autant d’exemples récents, postérieurs à ces études qui interpellent sur l’intérêt de vouloir à nouveau réaliser des recensements d’îlots de chaleur surtout s’ils sont suivis d’aussi peu d’effets…

Place Bardineau

Place Bardineau, ce qui aurait été possible… en plantant des arbres.

A Bordeaux, l’ombre d’Alain Juppé.

15 lundi Juil 2019

Posted by Patrick PAPADATO in arbres

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Alain Juppé, Arbres, bordeaux, Bordeaux Metropole, Chaban, EELV, Marronniers de Gambetta, Michel Corajoud, Nicolas Florian, Place Gambetta, Place Tourny, quais, Vegetalisation de la ville

Arbres en pot

Depuis quelques jours, dans la presse et sur les réseaux sociaux, les arbres font la une ! Opposants aux coupes d’arbres et nouveaux convertis à la cause du végétal se déchirent.

Il semble que la politique menée ces dernières années, par la municipalité, consistant à mettre en valeur le patrimoine architectural de notre ville au détriment des éléments arborés arrive à son terme. Dans une ville qui étouffe lors des pics de chaleur, Nicolas Florian et ses adjoints découvrent aujourd’hui toutes les vertus des arbres en ville.

Mais ce virage radical n’a pas été aussi simple. Car au-dessus de ces débats, qui agitent actuellement les Bordelais, les médias et la classe politique à quelques mois des municipales, plane l’ombre tutélaire d’Alain Juppé.

Ne pas déboulonner la statue du commandeur.

En effet pas une seule fois, n’est évoqué sa responsabilité dans la minéralisation des places bordelaises. Pas un mot, pas une allusion, à un seul moment, dans un quelconque article de presse, sur la responsabilité de l’ancien maire de Bordeaux. Alors que depuis 1995, Alain Juppé est au commande de la rénovation des quais et de la ville de pierre, les articles ne retiennent que le maire visionnaire qu’il a été. Pourtant si le tramway avec son corollaire, l’éviction des voitures du centre ville, et l’aménagement des quais ont magnifiquement redynamisé une ville plombée par les dernières années de l’ère Chaban, l’ancien pensionnaire du Palais Rohan n’a pas brillé en matière de développement du végétal en ville.

Soutenu en cela par les différentes agences d’urbanisme et architectes qui se sont succédés, la minéralité élevée en dogme a longtemps prévalu et certains choix n’ont pas toujours été très adaptés au réchauffement climatique. Alain Juppé estimait que les Bordelais n’avaient pas forcément besoin d’arbres en ville car il leur suffisait de sortir de Bordeaux pour profiter de la forêt landaise…

C’est ainsi que Michel Corajoud aux manettes de cette rénovation avait pensé les quais de façon à ce que la blondeur des pierres des célèbres façades XVIIIe de la rive gauche s’oppose à une rive droite plus verte. Belle idée, qui a cependant eu pour désavantage de minéraliser la rive gauche en évitant la plantation d’arbres trop grands afin de ne pas cacher les façades. Et c’est sur ce même credo que le réaménagement de Bordeaux a continué sous la houlette de l’architecte des bâtiments de France en évitant de planter des arbres qui pouvaient « gâcher » la vue sur le patrimoine architectural.

Place Pey-Berland, Place de la victoire, square des commandos de France, Place Stalingrad, Parvis de la Gare St Jean, etc… pendant des années, l’arbre y a été empêché de pousser.

IMG_2013

La récente rénovation de la place Gambetta et de la place Tourny seront certainement les deux dernières réalisations de cette ère minérale.

Car l’abattage des 17 marronniers de la place Gambetta a sonné le réveil citoyen. Sur les réseaux sociaux, en conseil de quartier, dans la rue, le nouveau maire de Bordeaux est régulièrement interpellé sur la place de l’arbre en ville.

Le successeur d’Alain Juppé se devait de vite réagir, quitte à renier les principes de son mentor. Du coup, à quelques mois des élections municipales et un vote aux Européennes où les bordelais ont donné la liste écologiste (EELV) plus de 21% des voix, un plan arbre vient tout juste d’être lancé. Et un objectif de revégétalisation des places bordelaises est dorénavant à l’étude.

Changement d’époque donc et certainement critique feutrée des années Juppé .  Car en terre bordelaise, terre de modération, on préfère toujours ne retenir que le meilleur de nos édiles (Chaban, Juppé) et taire leurs erreurs passées.

Gambetta: le poids des mots.

04 lundi Mar 2019

Posted by Patrick PAPADATO in Place

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bordeaux, Bordeaux Metropole, fontaine sèche, Ilots de fraicheur, Marronniers, Place Gambetta, riviere anglaise, SOS Gambetta

place jardin

Sur la place Gambetta,  Bordeaux Métropole et la ville de Bordeaux affichent depuis quelques semaines leurs ambitions,  à grand renfort d’images de synthèse et de slogans.

Après le tronçonnage de 18 marronniers de plus de 70 ans sur ce lieu emblématique de Bordeaux et à la stupeur de nombreux Bordelais devant cette place aujourd’hui désespérément vide, la mairie se devait de rebondir en affichant un avenir évidemment idylique pour cette place Gambetta.

Reste aux Bordelais à lire entre les lignes…

jardin centralUn accès au jardin central réservé aux piétons:  ce n’était pas déjà le cas avant ?

Une planification des flux automobiles: ou comment concentrer la totalité du trafic à l’ouest de la place.

La réduction de la vitesse à 30 km/h: difficile d’aller beaucoup plus vite place Gambetta…

dialogue facadeUn dialogue entre les facades XVIII et le paysage d’un jardin à l’anglaise :  le jardin à l’anglaise aujourd’hui rasé, on voit mal comment un dialogue peut encore avoir lieu avec les façades…

La conservation des arbres remarquables: soit! mais avec la suppression de 18 marronniers de plus de 70 ans tout de même…

Une superficie de 14 285 m2: Mais de quoi parle-t-on ici? Dans l’enquête publique, il était indiqué que le périmètre du jardin passerait de 5910 m2 à 4900 m2…

Plus 40% d’espaces enherbés et plantés : Dans l’ancien jardin, les surfaces de gazon déduites des surfaces en eau (la rivière anglaise) représentaient 2371m2.  Dans le futur projet, on passerait à 3437 m2 en remplaçant la rivière et les surfaces goudronnées par de l’herbe.

Plus 25% d’arbres plantés: mais des petits arbres ou arbustes qui ne remplaceront jamais les 18 grands arbres anciens abattus.

nouvelles plantationsUne fontaine, lieu de convivialité et de fraîcheur au coeur de la place : fontaine « sèche » de quelques mètres carrés qui remplacera difficilement la rivière anglaise…

Plus 50 % de surface dédiée aux piétons: moins de jardin mais plus de trottoirs et plus de terrasses…

Des îlots de fraîcheur renforcés par la plantation d’arbres et de surfaces végétales: l’ancien jardin avait un meilleur indice de fraîcheur urbain que le projet: 24,3 % contre 12,2% puis 19,4 % en 2050… L’ombrage des arbres sur cette place et le plan d’eau permettaient d’obtenir des résultats meilleurs que le futur projet, malgré un nombre supérieur d’arbres plantés. (33 nouvelles plantations)

nouvelles essencesDes nouvelles essences d’arbres, aux feuillages et aux floraisons variées pour mieux résister à la pollution: Après 70 ans de CO2, sur ce carrefour routier, il a fallu l’aide des tronçonneuses pour venir à  bout des 18 marronniers…

2 alternatives pour les cyclistes: itinéraire rapide sur voirie ( à vos  risques et périls…) et itinéraire sécurisé sur l’aire piétonne (slaloms et engueulades garantis…)

Un mobilier fonctionnel. Ouf!

Rendez-vous est donc pris en 2020, pour voir si la réalité de la place Gambetta sera aussi idyllique que la ville de Bordeaux veut bien l’afficher.

 

 

 

 

Place nette à Gambetta.

23 vendredi Nov 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Place

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bordeaux, Bordeaux Metropole, Gambetta, Juppé, Marronniers, Place Gambetta, SOS Gambetta

Projet place Gambetta

La mobilisation citoyenne, tout comme la pétition lancée par ce blog signée par plus de 10 500 personnes, n’ont pu empêcher le pire. 

Pour le maire, les marronniers de la place Gambetta ont été sacrifiés au nom du respect de la démocratie.

S’appuyant, dès le départ, sur l’association SOS Gambetta et quelques riverains, favorables à la coupe des marronniers,  il peut aujourd’hui affirmer que le projet final est le résultat d’un exercice démocratique long et exemplaire.

Il oublie juste de préciser que ce point de vue n’a jamais été majoritaire lors des différentes consultations, même lors de l’enquête publique.

Au final, la municipalité a validé un projet qui contentait surtout ses partenaires: les commerçants de cette place.

Cela passait par la coupe des marronniers afin d’ agrandir les trottoirs, côté nord et ouest, et de compenser ainsi les nuisances liées à une circulation déviée vers cette partie de la place.

 Une vision donc très partisane de la démocratie.

Le  maire restant sourd à toutes propositions alternatives, le collectif des marronniers de Gambetta, à l’heure du dérèglement climatique,  a tenté d’alerter les Bordelais sur la suppression des marronniers. Fort de ses signatures, du soutien de nombreux riverains, les opposants au projet espéraient bien faire revenir le maire à la raison. 

Mais le collectif n’a malheureusement pas non plus réussi à convaincre certains observateurs ou acteurs de la vie bordelaise, qui ne voyaient pas l’intérêt à se mobiliser pour des arbres qui allaient être remplacés, « en plus grand nombre ».

Aujourd’hui, peut être reviennent-ils sur leur jugement et  découvrent-ils que cette place, sans grands arbres, fait bien vide… 

Car la future place Gambetta sera effectivement bien plus minérale et n’apportera pas plus de fraîcheur qu’aujourd’hui, bien au contraire.  Ce n’était, du reste, pas le but recherché par la municipalité, malgré son discours affirmant sa volonté de lutter contre les îlots de chaleur…

L’objectif, avec la future « lisière végétale transparente »qui sera plantée, est  de permettre aux passants de voir les magasins ou restaurants de l’autre coté de la rue et ainsi de sécuriser le jardin.

Aujourd’hui, les 18 marronniers ne sont plus là et cette place semble bien triste. 

Mais que les Bordelais se rassurent,  la place Gambetta, en 2020, retrouvera rapidement de sa superbe grâce aux nombreuses manifestations commerciales, aux restaurants et hôtels de luxe, aux terrasses avec parasols,  brumisateurs et arbres en pots.

Vivement demain ?

 

 

 

Gambetta: les limites de la démocratie.

10 samedi Nov 2018

Posted by Patrick PAPADATO in arbres, Place

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Alain Juppé, Aux arbres, bordeaux, Bordeaux Metropole, Enquête publique, Environnement, ICU, IFU, Les marronniers de Gambetta, Marronniers, Place Gambetta, Places, SOS Gambetta, Urbanisme

Marronniers Gambetta Bordeaux.JPG

Selon le maire de Bordeaux, le collectif,  pour sauver de l’abattage les marronniers de la place Gambetta,  ne respecterait pas la démocratie. 

Si le réaménagement de cette place emblématique du centre ville était voulu et attendu de tous,

si la mairie a bien ouvert un temps de concertation avec les riverains et les commerçants de la place,

si la nécessité de revoir le plan de circulation et le dynamisme de cette place est partagée par tous,

si les élus ont bien voté en faveur d’un appel d’offre pour le réaménagement  de cette place, ainsi que pour l’attribution du marché à l’entreprise lauréate,

le maire de Bordeaux oublie que la décision finale n’a jamais fait l’unanimité lors des enquêtes publiques ouvertes sur la ville de Bordeaux et sur Bordeaux Métropole.

A chaque fois, les Bordelais ont exprimé des avis contraires. 

Dans le bilan de la concertation, en juillet 2015, qui a reçu 42 contributions dont 8 avis favorables et 34 observations, il est noté : »les avis sont partagés (…) Si certains veulent conserver les marronniers, d’autres les trouvent inutiles (…)

Donc pas de majorité.

Dans le bilan de l’enquête publique, clôturée en février 2018, sur le plan de sauvegarde et de mise en valeur de Bordeaux ayant pour objet la modification d’une partie des alignements d’arbres de la place Gambetta, il y a eu 34 observations: 27 défavorables et 7 favorables.

Donc pas de majorité

Le projet,  qui inclut la suppression des marronniers, a été retenu en définitive par la majorité municipale mais n’a jamais obtenu l’assentiment populaire.

Aujourd’hui, le maire s’appuie sur les nombreuses réunions qui ont eu lieu avec les riverains et les commerçants de la place, regroupés notamment autour de l’association SOS Gambetta, pour en appeler au respect de la démocratie.

Si la démocratie est de favoriser les intérêts particuliers, le maire a raison.

Car ceux qui appellent à la coupe des arbres et à l’augmentation des terrasses ne le font nullement au nom du bien ou de l’intérêt commun.

Cela fait bientôt un an, que le collectif  récolte le témoignage des Bordelais, de toutes orientations politiques,  qui expriment leur attachement aux arbres de cette place. 

A ce jour, plus de 10 000 signataires sur internet et plus de 400 sur papier se sont déjà prononcés contre ce projet. Tous les jours, grâce à l’action sur le terrain du collectif, des habitants, des  riverains découvrent avec stupeur l’ absurdité de ce projet.

Des maires ont su renoncer à des projets d’abattage d’arbres en ville, devant l’hostilité de plus en plus croissante de leur population. Ils ont su écouter leurs concitoyens et arrêter des projets de coupes d’arbres qui ne sont plus en cohérence avec l’urgence climatique.

D’autres, comme à Marseille, ont persisté dans leur folie.

Les scènes de violences urbaines sont désastreuses pour leur image et tournent sur les réseaux sociaux. Monsieur le maire, écoutez votre population, la démocratie vaut mieux que ça !

 

 

ICU Gambetta : tout ça pour ça.

04 dimanche Nov 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur, jardin, Place

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bordeaux, Bordeaux Metropole, Esprit Gambetta, ICU, IFU, Indice de chaleur urbain, Indice de fraîcheur urbain, Les marronniers de Gambetta, Place Gambetta, SOS Gambetta, Vivre Gambetta

SCORE_ICU_GAMBETTA_E6CONSULTING

Depuis quelques années, Bordeaux Métropole s’est engagé à développer un outil de mesures, fait d’études et de cartographies, afin de calculer le confort climatique avant et après tout aménagement urbain.

Cet outil, c’est le « score ICU » (Ilots de chaleur urbain) qui donne un résultat compris entre 0, vrai îlot de fraîcheur et 1, lorsque l’îlot de chaleur est maximal.

L’idée est ainsi de démontrer tout l’intérêt des travaux pour le confort climatique des riverains concernés.

Suite à une demande pour la place Gambetta des élus écologistes (EELV), Bordeaux Métropole a donc rendu sa copie: on passerait d’un score final de 0,662 actuellement à 0,648 après travaux, pour atteindre en 2050 un score de 0,625.

Tout ça pour ça…

Les opposants restent ainsi critiques, sachant que ce projet améliore seulement à la marge le confort climatique de la place. Le rapport de Bordeaux Métropole les confortent même dans leur position en indiquant que  » l’aménagement prévu a finalement peu d’impact sur le confort climatique « .

Les partisans du réaménagement de la place quant à eux se féliciteront de ce score qui prouve tout le bien fondé du projet qui  passe par la coupe de 18 marronniers et la suppression des 488 m2 de la rivière anglaise.

Bataille de chiffres.

Pourtant l’étude du document métropolitain va plus loin et démontre que le jardin tel qu’il est aujourd’hui a un meilleur indice de fraîcheur urbain que le projet final: 24,3 % contre 12,2% puis 19,4 % en 2050… L’ombrage des arbres actuels sur cette place et le plan d’eau permettent d’obtenir des résultats meilleurs que le projet, malgré un nombre supérieur d’arbres plantés.

ombre sur jardin Gambetta EcoloBordeauxBlog

Alors comment expliquer le chiffre final, favorable au projet ?

L’amélioration du score ICU dans le projet final est en définitive obtenu grâce au remplacement des surfaces sombres, actuellement en goudron, par un sol plus clair. Cette modification du revêtement fait ainsi baisser le score ICU de 53,3% à 43,7% puis 42,7% en 2050.

Cette étude conforte le collectif des marronniers de la place Gambetta dans son opposition au projet.

Ceux-ci, s’appuyant sur cette étude,  n’hésitent pas à dire que le confort climatique de la place Gambetta pourrait être encore meilleur, en conservant le jardin en l’état, en modifiant simplement la surface des enrobés  et en faisant ainsi l’économie de neuf millions d’euros prévus pour la réfection de cette place.

Sur le même sujet:

https://ecolobordeauxblog.com/2018/09/16/icu-et-ifu-kezaco/

Les fausses bonnes idées de l’été: 3 – couper des arbres en ville.

07 mardi Août 2018

Posted by Patrick PAPADATO in arbres

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Alain Juppé, Arbres, îlots de chaleur, Bordeaux Metropole, ecologie, Environnement, ICU, Ilots de fraicheur, Les marronniers de Gambetta, Place, Place Gambetta, Places, Urbanisme

ombre

Il fait chaud et depuis quelques jours, les Bordelais cherchent le frais.

Une solution: l’ombre des grands arbres.

Seulement voilà,  dans une ville réputée à juste titre minérale et qui a subi de telles transformations urbaines ces dernières années, difficile de se reposer au pied d’un arbre pourvu d’une ombre suffisante… Car en dehors des parcs et jardins, Bordeaux ne regorgent pas vraiment de places ou d’allées largement arborées.

Citons tout de même la Place Jean Moulin, le Parc aux Angéliques devant le jardin botanique,  sur les quais en face des Quinconces, la place Gambetta, la place des Martyrs de la résistance, la place Dormoy, …  Sur ces espaces publics, de bons vieux arbres assurent tout l’année une fraîcheur bienvenue.

Mais, en ce qui concerne, un certain nombre d’espaces publics rénovés, il faudra attendre encore quelques années pour y trouver de l’ombre…

Car si ces dernières années, de nombreux arbres ont été plantés, à Bordeaux, sur les quais ou sur les places rénovées, ceux-ci ne procurent pas encore suffisamment de fraîcheur pour que les habitants puissent s’y installer durablement.

Place Jean Jaurès , Place Stalingrad, Allées de Serr, rue Ravez,… si des arbres sont bien en place, il faudra attendre encore une ou deux décennies pour qu’ils protègent correctement des coups de soleil futurs qu’on nous promet.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un collectif « Les marronniers de Gambetta » s’oppose à la suppression de deux allées de marronniers sur cette place centrale de Bordeaux.

Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole et maire de Bordeaux promet à la fin de cette rénovation, plus d’arbres, un îlot de fraîcheur conservé et une place encore plus végétalisée.

Mais il ne précise pas pas quand les Bordelais pourront retrouver la même qualité de fraîcheur urbaine que procure pour l’instant cette place.

Car en supprimant la rivière anglaise et 17 marronniers de plus de 70 ans, pour les remplacer par une fontaine sèche (?) et des arbres plus nombreux mais volontairement plus petits, les riverains ne sont pas assurées de retrouver avant quelques années l’îlot de fraîcheur actuel.

 

Ilots de fraîcheur vs îlots de chaleur.

01 vendredi Juin 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Ilots de fraicheur, Place

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Aménagement, îlots de chaleur, bordeaux, Bordeaux Metropole, ecologie, ICU, Ilots de fraicheur, Place de la Victoire, Place Gambetta, Place Stalingrad, Places, Score icu, vegetalisatioin

L’aménagement de nos villes est-il toujours à la hauteur des enjeux climatiques qui nous attendent? Pas toujours semble-t-il …

Si depuis vingt ans, l’hégémonie de la voiture a considérablement reculé sur Bordeaux et si certaines places publiques ont bien été vidées des automobiles qui envahissaient l’espace urbain, certains aménagements ne sont pas toujours allés vers plus de végétalisation, bien au contraire…

victoire1victoire ciel

Première démonstration. La place de la Victoire était un carrefour giratoire digne des années Pompidou. La voiture y régnait en maître.  Sa rénovation en 2005 a permis aux terrasses de s’agrandir et aux animations de s’épanouir sous un soleil de plomb. Car si le gazon central a disparu, la municipalité et les aménageurs n’ont pas daigné y planter un seul arbre en remplacement… Bien au contraire. aujourd’hui, seul un obélisque tente désespérément de procurer de l’ombre aux passants qui, en été, fuient le plus souvent ce puît de chaleur pour se réfugier sous les parasols des cafetiers. Objectif atteint?

Avenue_ThiersStalingrad1

Stalingrad

Deuxième démonstration. La place Stalingrad, rénovée en 2005, s’est débarrassée des étourneaux qui aimaient nichaient dans les grands arbres de cette place. Les aménageurs ont en effet fait le vide sur cette esplanade en coupant les arbres anciens qui leur servaient de refuge et procuraient de l’ombre aux usagers des bus. Aujourd’hui, la place est caniculaire, en été. D’autant que les 24 charmes plantés en remplacement des marronniers (?) n’ont pas supporté les années de sécheresse des premières années de ce nouveau millénaire. Ils ont été remplacés par 24 mélias qui, espérons-le,  procureront peut être, dans vingt ans, un peu plus d’ombre qu’actuellement…

bordeaux-place-gambetta-vue-de-haut

Vue actuelle

vue du projet

Vue du projet

Troisième démonstration. La place Gambetta va connaître prochainement une rénovation afin de tenter d’apaiser la circulation et de redonner de l’espace aux piétons. Mais si actuellement, le jardin profite de l’ombre de ses grands arbres et de la fraîcheur de la rivière anglaise centrale, le projet réduit le périmètre du jardin au profit de plus larges trottoirs, supprime 17 marronniers presque centenaires et comble la rivière pour la remplacer par du gazon. La modification de cet espace public, malgré une plantation d’arbres en plus grand nombre, mais plus petits, risque fort de renforcer la minéralisation et d’augmenter la chaleur sur cette place. Actuellement , anti et pro rénovation s’affrontent sur le résultat final.

Pourtant un outil de suivi permettrait de départager ces contradicteurs en calculant l’impact climatique de ce futur aménagement.

Cet outil,  c’est le « Score ICU » réalisé par un cabinet d’etude à la demande de Bordeaux  métropole, qui permet d’évaluer les projets d’aménagement en utilisant les cartes satellites infrarouges de la situation de départ et le travail de projection du résultat final. Ce calcul se fait en s’appuyant sur des projections sur le type de sols, la végétation, les ombres portées de la végétation ou des bâtiments. En obtenant une cartographie qualitative du résultat final, elle permettrait de démontrer tout le bien fondé ou pas de ce nouvel aménagement.

Pour l’instant la mairie de Bordeaux se refuse à engager cet outil pour les aménagements  futurs de ses places (Gambetta , Tourny, André Meunier,…) alors que les résultats de ces études permettraient à tous de mieux se rendre compte de l’impact climatique de ces travaux pour le confort estival des Bordelais ou parfois aux élu.e.s de renoncer à entreprendre les  aménagements qui renforceraient éventuellement les îlots de chaleur.

A quand l’utilisation de cet outil pour l’ ensemble des projets urbains de la ville ?

http://www.bordeaux-metropole.fr/Vivre-habiter/Connaitre-son-environnement/Ilots-de-chaleur-et-de-fraicheur-urbains 

Chaud, le projet de la place Gambetta.

28 dimanche Jan 2018

Posted by Patrick PAPADATO in arbres, jardin, Place

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aménagement place Gambetta, bordeaux, ecologie, Enquête publique, jardin, Marronniers, pétitions, Place Gambetta, Puits de chaleur, Puits de fraîcheur, SOS Gambetta

Marronniers

(Argumentaire contre l’abattage des marronniers et pour le maintien d’un îlot de fraîcheur)

Dans le cadre du Plan de sauvegarde et de mise en valeur de Bordeaux Métropole, un dossier concernant la place Gambetta à Bordeaux est soumis à enquête publique depuis le 15 janvier et ce jusqu’au 15 février 2018.

L’objet de cette enquête est notamment de modifier une partie des alignements d’arbres situés en pourtour du jardin de la place et d’inscrire un nouveau périmètre sur le plan.

A l’issue de cette procédure, un arrêté préfectoral approuvera ou pas la modification du plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de Bordeaux.

Les bordelais sont appelés à donner leur avis sur la modification du périmètre du jardin actuel de la place Gambetta.

Voici quelques éléments relevés dans le dossier qui interrogent:

Dans le Chapitre 1.2 Réaménagement de la place Gambetta on peut lire:

  • « Le périmètre du jardin est légèrement inférieur à l’existant »... Pourtant on passe d’un périmètre de 5910 m2 à 4900 m2.  Soit 1000m2 de moins! : « légèrement inférieur »?
  • « la superficie des espaces en pleine terre (surfaces enherbées et plantées) est augmentée d’environ 40% » C’est un calcul volontairement manipulateur. Dans le jardin actuel, on nous dit que les surfaces d’espaces verts déduites des surfaces en eau représentent 2371m2, c’est à dire sans la rivière anglaise actuelle qui représente pas mal de mètres carrés. Dans le futur projet, on passerait ainsi à 3437 m2. Un calcul en quelque sorte qui permet de valoriser le futur projet. Mais un jardin se calcule-t-il uniquement en surface engazonnée? Combien de m2 ferait le jardin public ou le parc bordelais sans leurs plans d’eaux, leurs chemins goudronnés, leurs square,… Drôle de manière de calculer la surface d’un jardin.
  • « Le concept de la place jardin est respecté dans l’esprit » Quand on voit le futur projet, le jardin est complètement déstructuré: alignements des arbres supprimés, rivière anglaise comblée, etc.  Du reste, à la deuxième ligne, le dossier annonce que le projet n’est plus prévu comme un jardin mais comme un square…
  • « La plupart des arbres supprimés sont en fin de de cycle de vie ou bien abimés » déclaration étonnante quand on lit dans le bilan de la concertation (Bordeaux Métropole / Séance du 25 septembre 2015 -N 2015/0569) :  » l’expertise phytosanitaire fait état de la bonne santé des marronniers »
  • « L’objectif final est de gagner environ 25% d’arbres ». Sachant qu’on enlève 18 marronniers du jardin, reste donc à calculer combien d’arbres seront plantés? Hélas, le résultat de ce problème mathématique n’est pas donné dans le dossier, tout comme la nature des espèces plantées.
  • « Les qualités d’îlot de fraîcheur du jardin sont renforcées, principalement par la plantation d’arbres et l’augmentation sensible des surfaces végétales et poreuses. » Comment peut-on exprimer cela quand le projet prevoit d’éliminer les grands arbres placés à l’ouest et au nord, qui apportent actuellement de l’ombre au côté nord de la place et au jardin? (c’est du reste mentionné dans le rapport de Bordeaux    Métropole / Séance du 25 septembre 2015 -N 2015/0569:  » Concernant les marronniers qui sont perçus (…) comme un élément apportant de l’ombrage « )  Avec des petits arbres, voulus moins hauts pour ne pas masquer les façades et plus près du nouveau jardin, comment peut-on nous expliquer que la place sera plus fraîche? Et bien sûr toujours pas de précisions sur  les espèces éventuellement plantées… Ce qui est sûr c’est que le trottoir nord qui sera élargi verra son ombrage actuel supprimé car aucun remplacement d’arbres n’est prévu. Coup de chaleur assuré pour ce qui y attendront leur bus!

    Plan ancien et futur

    Plan actuel et futur

  • « La rivière anglaise est remplacée par une fontaine.(…) Le rafraîchissement du lieu sera ainsi amélioré. » C’est une pure affirmation étayée sans aucune valeur scientifique, ni preuve, surtout quand on voit sur le plan la taille de la future fontaine… D’autre part l’étendue d’eau actuelle ne garantit-elle pas déjà  le rafraîchissement de cette place? Il aurait été intéressant d’avoir dans le dossier le m2 actuel et le métrage de la fontaine ou du mini miroir d’eau prévu. Sur ce point même le commissaire enquêteur est pour l’instant bien incapable de répondre à cette question.

On voit ainsi que ce dossier soumis à enquête publique est très orienté, pas vraiment objectif sur le résultat final qui loin de lutter contre les puits de chaleur ne fera que renforcer la minéralisation de cette place.

C’était pourtant en partie l’objet de cette enquête publique: Chapitre 1.1,  dans le cadre de la mise en oeuvre des nouvelles politiques publiques nationales en matière de développement durable et d’écologie urbaine: la canicule et les îlots de chaleur et chapitre 1.4: la lutte contre les îlots de chaleur…

Voir l’enquête publique :

http://www.gironde.gouv.fr/Publications/Publications-legales/Enquetes-publiques-mises-a-disposition-et-consultations-du-public/Enquetes-publiques-mises-a-disposition-et-consultations-du-public-de-l-annee-2018/Modification-du-Plan-de-Sauvegarde-et-de-Mise-en-Valeur-de-Bordeaux

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