Ecolo Bordeaux Blog

~ Bordeaux est une belle ville mais l'écologie n'est-elle qu'une façade ou bien une réalité? Ce blog se propose de recenser ce qui se fait en matière d'écologie et ainsi de permettre à chacun de se faire une opinion! Vous pouvez trouver des informations sur ce qui se fait ailleurs sur https://www.facebook.com/Ecolobordeauxblog-386811244801113/

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Archives de Tag: pollution

Polluants, circulez!

19 dimanche Nov 2017

Posted by Patrick PAPADATO in pollution de l'air

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alerte pollution, ATMO, bordeaux, ecologie, polluants, pollution, pollution de l'air, station

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L’association ATMO Nouvelle Aquitaine, anciennement AIRAQ, est agréée par le ministère de l’Environnement pour surveiller au quotidien une vingtaine de polluants réglementés.

Jusqu’à la fin du mois de décembre, elle va mener une enquête sur Bordeaux, pour mesurer la qualité de l’air, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, sur deux points situés sur les boulevards.

Le but est de remplacer la station de Gambetta qui, depuis ces dernières années, du fait d’une baisse des déplacements automobiles sur ce secteur, ne correspond plus aux critères attendus. Il faut donc trouver une nouvelle station de trafic qui puisse la remplacer.

Pour cela et afin d’être au plus près, de ce que vivent réellement les Bordelais, deux stations mobiles provisoires ont été implantées à Bordeaux sur les boulevards. Il faut dire qu’avec 40 000 véhicules qui circulent par jour, cet axe routier concentre effectivement tous les polluants.

Reste qu’on peut justement s’interroger sur les deux points de mesure retenus par l’association pour installer ses stations mobiles : barrière St Augustin près du cimetière de la Chartreuse et boulevard Georges Pompidou, à côté du dépôt de bus.

En effet, si l’idée de l’observatoire est de cibler des zones urbaines qui rassemblent trafic automobile et forte densité de population, pas sûr que ces deux points de mesures correspondent à ces critères.

Avec l’absence d’immeubles autour et la présence de larges allées , la circulation de l’air y est certainement  meilleure que sur d’autres points des boulevards, nettement plus encaissés.

Au final, ces deux points des boulevards ne sont pas forcément ceux où se concentrent le plus de populations ou de pollutions…

 

 

Ecole, auto, dodo.

23 lundi Oct 2017

Posted by Patrick PAPADATO in école, pollution de l'air, Transports

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école, bordeaux, Carte scolaire, Ecoles privées, ecologie, parents d'eleves, pollution

Ecole EcolobordeauxBlog

Les automobilistes pourront ces deux prochaines semaines respirer: c’est les vacances!

Avec nos petits chérubins à la maison, chez papy et mamie, au centre de loisirs ou simplement partis avec leurs parents en vacances, les rues de Bordeaux le matin et le soir seront certainement moins embouteillées. Dès ce lundi, on mesurera facilement l’impact de nos chers écoliers sur nos déplacements journaliers.

Mais dans quinze jours, on retrouvera les bouchons.  Si avant huit heures, il sera encore possible de se déplacer, dès la rentrée, cela recommencera sérieusement à coincer. Et on constatera les mêmes effets, le soir, aux heures de débauches et aux sorties des classes.

Une enquête ménage réalisée entre 2008 et 2009 par la CUB (Bordeaux Métropole aujourd’hui) sur les déplacements a démontré que 11% des déplacements quotidiens concernaient les trajets scolaires.  http://www.bordeaux-metropole.fr/var/bdxmetro/storage/original/application/e90d1d8f488e4aa4f11d5cba670a7ad6.pdf Soit plus de 280 000 voitures par jour qui circulent  pour rejoindre les établissements scolaires (école-collège-lycée-université confondus) sur la métropole.

Reste cependant  une question: comment expliquer, à Bordeaux,  encore toutes ces voitures devant les écoles pendant les jours de classes sachant que la carte scolaire implique normalement une scolarisation des élèves sur leur secteur d’habitation?

En principe, le choix de l’école élémentaire ou maternelle relève du secteur où l’on habite. La distance maison-classe est donc limitée et devrait normalement privilégier les mobilités actives (marche à pied ou vélo). Même si une majorité des élèves vient par ces moyens à l’école, pourquoi il y a-t-il toujours autant de véhicules devant les établissements scolaires?

Une première explication vient du fait que certains parents préfèrent déposer leur progéniture en voiture avant d’aller rejoindre leur travail. Pas toujours certain que le temps passé dans les bouchons du matin menant à l’école, soit toujours plus rapide qu’un simple aller retour maison-école à pied, puis un départ vers le travail…

Une autre explication: certaines familles  contournent la carte scolaire en demandant des dérogations à la mairie. Pour des raisons professionnelles, de localisation de la garde d’enfants, des grands parents,  il sont en droit  de demander à scolariser leur enfant sur une autre école. Il arrive même que faute de place, les services municipaux  proposent aux familles un établissement hors secteur, c’est du reste le cas sur Bordeaux Nord qui connaît actuellement des problèmes d’écoles sur ce secteur de la ville.

embouteillage

Mais la prime des déplacements motorisés revient aux établissements privés qui produisent de fait plus de pollutions que les groupes scolaires publics. 

Ces écoles pour remplir leurs classes, recrutent bien au-delà de leurs secteurs géographiques. Elles n’ont aucune obligation d’inscrire uniquement les élèves du quartier où elles sont implantées. Les familles de ces élèves du privé, venant pour au moins un tiers d’être eux, voir plus sur certains écoles,  d’autres secteurs de la ville ou de la métropole, la plupart des déplacements se font principalement en véhicules motorisés, ce qui  entraînent mecaniquement bouchons et engorgement de nos rues. L’impact carbone des établissements privés est donc largement supérieur aux écoles publiques. 

Pour finir, reste que même sur  les écoles publiques les habitudes semblent difficiles à changer. 

Les pédibus que la mairie tente d’impulser à chaque rentrée sur les écoles de Bordeaux ont du mal à recruter. A ce jour, seules 6 écoles sont référencées sur les 103 écoles que comptent la ville. http://www.reseaumillepattes.org/reseau/cartedureseau/ Il faut dire que ce système  reste fragile car il repose sur le volontariat  des parents d’élèves.  Un changement de classe ,  de groupe scolaire, de vie professionnelle provoque aussitôt l’arrêt du processus. D’après Rue 89, « (…) 83 enfants de la métropole bordelaise (…)se sont rendus à l’école en Pédibus, durant l’année scolaire 2015-2016, selon les chiffres avancés par le réseau Mille Pattes ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Beaux mais paquebots.

19 samedi Août 2017

Posted by Patrick PAPADATO in pollution de l'air

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bordeaux, Croisière, ecologie, Paquebots, pollution, pollution de l'air, Port maritime

 

paquebots Bordeaux ecolobordeauxblog

En 2016, avec 50 escales dont 38 rien que pour Bordeaux, la ville, prenait la place de deuxième  port de la façade atlantique.

Cette année encore, entre avril et octobre, pas moins de 53 navires sont programmés pour 86 journées à quai.

Si la mairie et les professionnels du tourisme se frottent les mains, tout n’est pas aussi bénéfique pour notre environnement.

Il suffit de passer sur les quais, lorsqu’un paquebot est amarré pour comprendre que ce passage n’est pas neutre pour nos poumons. Au-delà du panache de fumées qui sort des cheminées, de l’odeur de fuel ou encore du bruit des moteurs qui pourraient être anecdotiques,  de nombreuses études ont prouvé la nocivité de ces bateaux de croisières pour les ports où ils jettent l’ancre.

Un seul paquebot peut émettre autant de particules qu’un million de voitures…

Récemment encore, en juillet 2017,  un reportage d’investigation de la chaîne britannique Channel 4 a démontré que le volume  de particules fines sur le pont d’un paquebot transportant plus de 2 000 passagers pouvait s’élever jusqu’à 84 000 par cm3 et même 144 000 par cm³ près des cheminées ! Soit le double d’une journée à Piccadilly Circus, à Londres. Rien que ça…

Ce constat n’est pas nouveau. Déjà, en 2015, à Marseille, la  FNE (France Nature Environnement) et Nabu (une ONG allemande) avaient mesuré une pollution, en l’absence de paquebot, de 3 000 particules fines entre 20 nanomètres (milliardièmes de mètres) et 1 micromètre (millionième de mètre) au cm3. Avec un paquebot à quai, ce taux pouvait atteindre jusqu’à 6 000, en fonction du vent et 200 000 au cm3 dans le panache de fumée…

Le principal responsable de cette pollution est le fioul, carburant peu onéreux  mais qui contient 3 500 fois plus de soufre que le carburant pour moteurs diesel de nos voitures. Ce sont notamment les particules fines qui posent problème. Celles-ci non traitées par les paquebots, peut en recracher jusqu’à 224 000 par jour, soit plus que la ville de Paris !

La solution serait de brancher les paquebots afin d’éviter de laisser les moteurs tourner. Car même accostés, les  bateaux de croisière doivent pouvoir continuer à faire fonctionner restaurants, cabines, clim ou chauffage, piscines,… et assurer ainsi le confort des voyageurs. En 2015, alertée sur ce problème par les élus écologistes (EELV), la mairie avait annoncé le lancement d’une étude en concertation avec Bordeaux Métropole.

Depuis cette date, toujours rien de décidé à ce jour, la municipalité se donnant certainement le temps pour voir ce qui se fait ailleurs et surtout comparer les coûts.

Stephan Delaux, adjoint au maire et président de l’office du tourisme indiquait déjà que la piste  électrique serait d’or et déjà écartée compte tenu de la taille  des paquebots accueillis sur les quais (moins de 250 mètres) et du coût d’une telle installation.( plus de 4 millions d’euros…)

La ville serait plus favorable à un système d’alimentation par barges, avec du gaz naturel liquéfié comme à Dunkerque ou Rotterdam, ce qui permettrait aux navires de couper les moteurs le temps de l’escale. Cette solution, émettant des gaz à effet de serre, reste encore discutable, loin du développement durable prôné par Bordeaux Métropole, qui postule du reste à l’appel à projet du ministère de l’écologie « villes respirables en 5 ans »…

Il est possible aussi que, compte tenu des coûts pour la collectivité, les élus métropolitains préfèrent tout simplement jouer la montre … D’autant que le Port de Bordeaux annonce déjà que d’ici 2020-2015, compte tenu de la directive européenne sur les émissions de soufre des navires, le gaz naturel liquéfié devrait remplacer le fuel et devenir le carburant des bateaux de croisière.

 

 

Propreté : encore un bon plan ?

06 jeudi Juil 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Propreté

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bordeaux, déchets, dépôts sauvages, ecologie, Plan propreté, pollution, Propreté, Tri, Urbanisme

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Le 15 juin 2017,  la mairie de Bordeaux et la métropole ont annoncé à la presse vouloir en finir avec le laisser faire en matière de déchets et de propreté.

Un dispositif spécial est donc mis en place cet été, jusqu’à fin septembre. Les équipes de nettoyage redéployées sur le centre-ville seront en plus renforcées de 35 saisonniers. Le budget de ces  mesures en faveur du centre-ville de Bordeaux s’élèvera à 320 000 euros. Mais surtout une  cellule « Incivilités Déchets »  intensifiera ses actions de lutte contre les dépôts de déchets hors bacs, tags, encombrants,  mégots et autres chewing-gums jetés sur la voie publique.

Les années se suivent et se ressemblent sur Bordeaux.

Chaque année, la mairie annonce sa volonté de lutter contre les incivilités et lance, à grand renfort de communication, une grande opération de nettoyage de la ville.

C’est ainsi qu’année après année les plans propreté se succèdent…

Avril 2016 : Alain Juppé, maire Bordeaux et président de Bordeaux Métropole confie à Jean-Louis David, adjoint en charge de la vie urbaine, un plan estival  du 5 juin au 30 septembre, reposant sur un budget de 325 000 euros, pour mieux faire face aux festivités, Epicuriales, Fête du vin, Fête de la musique et bien évidemment l’Euro 2016.

Septembre 2013:  Jean Louis David face à une situation sur le terrain catastrophique appelle Bordeaux Métropole ( exCUB ) à « assumer ses responsabilités », tout cela en présence d’Alain Cazabonne, vice président de la CUB en charge justement de l’environnement  et … adjoint d’Alain Juppé. Ubu roi!

Mai 2005: Présentation en conseil municipal par le maire  d’un plan propreté autour de 10 mesures  et un slogan: « Bordeaux ma ville, je l’aime plus propre »

18 Octobre 2004: une communication est faite en conseil municipal sur la campagne propreté engagée par la ville. Le même jour le journal Sud Ouest titre: « La propreté se fait désirer »…

Il semble donc que le sujet soit inépuisable et que la municipalité redouble régulièrement de communication pour montrer sa volonté de nettoyer la ville.

Mais avec autant de plans propreté qui se succèdent au fil des ans, les Bordelais peuvent être étonnés du peu de résultats sur le terrain.

D’autant que la guerre CUB-ville n’a plus lieu d’être. A l’époque, le maire de Bordeaux accusait régulièrement les services de la CUB d’incompétences et de laisser faire… Aujourd’hui, maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole parlent d’une seule et même voix. Cependant les résultats sur le terrain tardent toujours à venir semble-t-il.

A chaque nouveau plan, la verbalisation est aussi mise en avant. Mais est-elle vraiment effective?

Dorénavant les dépôts de sacs sur la voie publique sont facturés à hauteur de 110€ (enlèvement d’office) et passibles d’amende pouvant aller jusqu’à 1500€. En 2010, les Bordelais laissant leurs déchets sur les trottoirs risquaient 100 euros pour les frais d’enlèvement et 150 euros d’amende,  pas assez dissuasif semble-t-il .  L’augmentation de la facture aura-t-elle un effet bénéfique, rien n’est moins sûr…

Les bacs non rentrés sont aussi passibles d’une amende. Quand on voit le nombre de poubelles non rentrées sur certaines rues, on peut s’interroger sur la portée de cette mesure… et sur son application.

Si les sanctions sont bien en place alors comment expliquer que depuis plus de dix ans,  dépôts sauvages et bacs non rentrés continuent de squatter les trottoirs ?

Il faut dire que la mairie communique peu sur le nombre d’infractions sanctionnées et sur les sommes récoltées. Ces données permettraient certainement de se faire une idée de l’ampleur des incivilités. De la même manière, ce recensement permettrait de mieux localiser les quartiers plus concernés par ce problème.

Ces informations devraient être la base même d’une réflexion sur la propreté en ville.

Si certaines zones de la ville où se concentrent l’habitat collectif, posent effectivement problème, les correspondants de quartier doivent être à même de recenser ces poches de résistance civique et de les traiter en conséquence.

 

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Cependant la ville n’est pas non plus exsangue de reproches. Les week ends ou les jours de fortes affluences, les poubelles en nombre insuffisant et pas vraiment adaptées sur le centre ville débordent rapidement.

Le régulier trop plein des bornes pour le verre sur Bordeaux centre, génère souvent dépôts sauvages et sentiment de laisser faire.

Sans oublier les commerçants qui ne jouent pas tous  non plus vraiment le jeu. Il serait du reste intéressant de connaître le nombre exact de restauranteurs ayant été verbalisés pour dépôts sauvages ces derniers mois.

Du coup;  le laisser faire a produit un sentiment d’impunité chez certains Bordelais qui ne voient pas le mal à laisser dehors leur poubelle ou leur matelas usagé.

Mais sur ce sujet de la propreté, la solution miracle n’existe pas.

Cependant une gestion au quotidien, tout au long de l’année et un traitement rue par rue permettrait au moins de cibler les zones d’incivilités qui posent problème.

Ce qui n’est pas permis dans une rue ne peut être toléré dans une autre. La règle doit être la même sur l’ensemble de la ville et les sanctions doivent être identiques quelques soit le quartier habité.

Alors plutôt qu’un nouveau plan propreté  comme chaque été, une politique de la propreté qui manie communication et sanction tout au long de l’année serait certainement plus efficace.

Impression

200 points tri pour le verre donc très loin de la moyenne nationale qui est d’une borne pour 600 habitants…

Vaisselle cassée, c’est la fessée. Vaisselle foutue, pan-pan cul-cul!

23 jeudi Fév 2017

Posted by Patrick PAPADATO in Alimentation

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école, bordeaux, coeducation, coelaboration, concertation, copolester, démocratie participative, ecologie, pollution, Vaisselle plastique

(merci Pierre Perret pour le titre…)

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Vaisselle en plastique vs vaisselle en céramique

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La municipalité a perdu une bonne occasion de faire des  économies et  de s’éviter les foudres des parents d’élèves très remontés sur la question de la santé des enfants.

Il faut dire que sans aucune concertation, ni visiblement communication en direction des écoles ou même appel  d’offre voté en conseil municipal, les services municipaux ont décidé de remplacer la vaisselle en verre et en faïence par de la vaisselle en plastique.

Cette décision qui a entrainé l’équipement de  l’ensemble des restaurants scolaires fait depuis débat au sein des conseils d’école.  Elle suscite aussi interrogations et oppositions de la part des familles depuis que les parents de l’école Francin (Bordeaux Sud) ont alerté la presse locale et nationale.

L’objectif municipal était, au départ,  de soulager les oreilles des enfants et du personnel et d’alléger pour le bien de tous le poids des assiettes. Si le remplacement des verres, il y a quelques mois,  par des  gobelets en plastique est  passé quasiment inaperçu,  il n’en a pas été de même pour les assiettes.

Il faut dire que la note finale semble salée: 135 000 euros pour verres et assiettes en plastique… Un facture qui questionne alors que de nombreux budgets municipaux sont à la baisse.

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Verres en plastique.

A l’heure de l’écologie, les parents, bercés par les discours et les nombreuses communications municipales sur ce sujet, s’interrogent légitimement sur la dangerosité de ces verres et assiettes en plastique.
Le lavage quotidien à eau chaude de cette vaisselle n’altèrera -t-il pas la composition même du plastique en copolyester?  Si ce produit est garanti sans bisphenol A et sans phtalates ( perturbateurs endocriniens qui ont fait polémique avec les biberons) personne ne sait comment ces assiettes vieilliront et résisteront aux coups de fourchettes et de couteaux de nos petits.

La durabilité du plastique pose un problème sanitaire mais aussi écologique sachant que cette vaisselle devra être changée  pour ne pas voir altérer sa composition. Ces assiettes et ces verres termineront donc à l’incinération car ils ne semblent visiblement pas recyclables.

Enfin sur la méthode, la communication n’a pas été non plus à la hauteur. Cette décision ressemble fort à un passage en force. Pas de concertation , pas de commission, pas de questionnaire aux familles,  la décision a été prise unilatéralement et tant pis pour la co-construction  ou  la co-éducation tant vantée  par la municipalité.

 

Un dimanche… dans mon auto.

03 samedi Déc 2016

Posted by Patrick PAPADATO in vélo

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bordeaux, Deplacements, dimanche sans voiture, ecologie, Embouteillages, Juppé, ouverture dominicale, plan climat, plan vélo, pollution, vélo

journee-sans-voiture

Pour ce premier dimanche du mois de décembre, habituellement sans voiture à Bordeaux , les habitants de la métropole sont  donc priés de laisser leur  vélo, ticket de tram ou chaussures de marche au vestiaire.

Ce sera donc voitures et … bouchons assurés dimanche ,  et  tant pis pour le pic  de pollution de ce vendredi.

Comme le rappelle fort justement le journal Rue 89, nous sommes loin du discours de dimanche dernier, soir de défaite pour notre candidat maire à la primaire de la droite et du centre:    « Engagez-vous pour changer notre façon de vivre, de sorte qu’elle soit davantage en harmonie avec cette Terre qui nous porte » disait-il.

Le communiqué municipal qui annule la journée sans voiture indique que le but est « de faciliter l’accès au centre ville en cette forte période d’activité commerciale » ; comme si le fait de restreindre l’accès aux voitures était un obstacle  aux commerces du centre ville…

Quand on connaît l’affluence habituelle de cette journée sans voiture avec des rues noires de monde, cette décision interpelle. 

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Surtout quand ces mêmes  élus,  le matin même,  votent  un plan vélo qui se veut ambitieux (15% de part modale pour le vélo d’ici 2020 et 70 millions de budget) , et sont capables, en pleine alerte  pollution,  d’inciter les habitants à venir en voiture pour venir faire leurs emplettes de Noël.

« Changer de façon de vivre » disait-il…il faudrait déjà  changer  de regard sur nos comportements et notre manière de consommer. 

Mais il semble que la mue, malgré un discours toujours très vertueux,  ne soit pas encore réalisée sur Bordeaux Métropole quand toujours ces mêmes élus en rajoutent une couche en votant une journée supplémentaire d’ouverture dominicale pour les magasins: la planète appréciera. 

 

 

 

 

Pub : toujours plus .

10 mercredi Août 2016

Posted by Patrick PAPADATO in publicité, Urbanisme

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bordeaux, ecologie, pollution, pollution visuelle, Publicité

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Aux abords du marché des Grands Hommes en plein secteur sauvegardé, ce sont des publicités qui ne laissent pas indifférentes.

Alors que Bordeaux Métropole est en pleine révision de son règlement local de publicité, une pharmacie du centre ville a décidé de s’afficher en grand!

Déjà connu pour ses prix très compétitifs, ce « supermarché  » de la pharmacie, n’hésite pas à recouvrir ses vitrines de publicité XXL.  Aujourd’hui, avec cet écran lumineux, il saute une étape et interpelle maintenant le chaland avec des petits films de publicité.

La question est de savoir si tout ceci est bien réglementaire et si leur  dernière  trouvaille respecte le règlement local déjà  en place…

Le procédé n’est peut être  pas nouveau mais à proximité de monuments historiques comme la cour Mably,  l’église Notre Dame, la statue de Goya doit certainement avoir envie d’aller voir ailleurs… Les touristes apprécieront.

La ville de Bordeaux si prompte à vanter le respect du patrimoine et à promouvoir ses monuments anciens laisse donc un commerçant s’afficher en grand sans que quiconque ne s’en offusque. Etonnant et préoccupant car cette nouvelle pratique ouvre la porte à tous les excès, et on sait qu’en matière de concurrence, les premiers sont vite suivis par d’autres.

 

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Territoire zéro déchets, il y a du boulot.

04 lundi Juil 2016

Posted by Patrick PAPADATO in Déchets, Propreté

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bordeaux, Bordeaux Metropole, déchets, incinération, pollution, quartier, territoire zéro déchets, Urbanisme

Unknown

La grève des éboueurs pendant cet Euro  de foot démontre que si notre métropole a  bien été lauréate en 2016 des « Territoires Zéro Déchet Zéro Gaspillage », le chemin à accomplir est encore long quand on voit ce qui s’amoncelle actuellement dans les rues du centre ville.

S’il est vrai qu’un nouveau Plan Déchets (2016-2020) ne fait que  démarrer et n’a donc pas encore  décliné toutes ses 21 actions  (27 M€ sur cinq ans) l’objectif de réduction de 10 % des déchets ménagers et assimilés produits en 2020 par rapport à 2010 va devoir passer sacrément la vitesse supérieure.

Il est temps que Bordeaux Métropole  mette en œuvre une politique de  prévention et de valorisation des déchets plus ambitieuse.

Celle-ci passe certainement  par  une augmentation de  25%  de la collecte de verre, une récupération des déchets inertes entre 2010 et 2020 (objectif + 18%) et une mobilisation de l’ensemble  des partenaires pour sensibiliser la population aux enjeux de la réduction des déchets.

Mais attention, tout de même que l’argent reçu pour la mise en oeuvre des actions  n’aille pas exclusivement à des projets  industriels et territoriaux en partenariat avec les clubs d’entreprises comme c’est déjà évoqué avec la production d’élastomères biosourcés par Michelin,  la cogénération du gaz de process par Orion Enfineered carbons, l’expérimentation de réutilisation de l’hydrogène produite par Akzo nobel pulp and performance ou encore le projet collaboratif ZIRI (Zone d’Intégration des Réseaux Intelligents) avec une trentaine d’entreprises de l’Ecoparc de Blanquefort,…

Le but premier doit rester la réduction importante de la production des ordures ménagères sur son territoire auprès des particuliers et,  en ce domaine,  notre collectivité doit aller plus vite.

Si le  projet « mon quartier à alimentation positive », centré sur le gaspillage alimentaire, initié par le CREPAQ ou la réflexion, avec le Conseil départemental, sur l’installation de nouvelles déchèteries sont de bonnes actions, la situation sur le terrain réclame des actes plus concrets.

Encore trop d’équipements sont insuffisants sur certains quartiers (déchèteries, bornes de collecte sélective,  composteurs collectifs, …), et  la situation actuelle démontre que les actions développées, ces dernières années, en matière de  déchets manquent encore de pertinence et de volonté politique.

Pas de pub pour la pub.

12 samedi Déc 2015

Posted by Patrick PAPADATO in démocratie participative, publicité, Urbanisme

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bordeaux, Démocratie participative, ecologie, pollution, Publicité, Urbanisme

pub

Bordeaux Métropole  a décidé, le 22 mars 2013, d’engager l’élaboration d’un règlement local de publicité intercommunal (RLPi). La concertation publique  sur ce projet, qui concernera les 28 communes, a donc commencé, sur le papier,  le 12 avril 2013.

Depuis cette date, chaque  citoyen peut donc  donner son avis sur la démarche engagée pour l’élaboration de  ce nouveau règlement, qui devra à l’avenir remplacer les  22 Règlements Locaux de Publicité communaux  (RLP) toujours en vigueur aujourd’hui . Ce règlement de Bordeaux Métropole, une fois approuvé, remplacera  tous les RLP communaux.

Donc si vous trouvez laid un dispositif de publicité sur un mur ou trop nombreuses les affiches en ville ou encore trop imposants les panneaux vantant la dernière voiture d’un constructeur automobile, c’est le moment de vous intéresser à cette concertation.

Car une fois voté, le  RLPi règlementera toute la publicité, ainsi que  les enseignes et les pré-enseignes, que l’on trouvera sur notre agglomération.

Mais la procédure reste longue et ne se fera  pas simplement car une multitude d’acteurs sont concernés : les conseils municipaux des 28 communes, les afficheurs, les entreprises, les commerces, les associations agrées de protection de l’environnement, les  habitants, …Autant d’avis et d’intérêts qui divergent forcément et qu’il faudra écouter et essayer de contenter, ou tout au moins de ne pas froisser.

Une concertation des habitants très  intimiste.

Une première réunion pour sonder les habitants a eu lieu le 24 novembre 2014 où une « vingtaine de personnes  s’est réunie à Bordeaux Métropole « ,  afin de connaître la teneur de ce dossier« (dixit le compte rendu).   Cette réunion n’a visiblement pas déplacé les foules…On peut donc légitimement s’interroger sur le vote qui s’en ait suivi où les participants grâce à des boitiers de vote ont pu exprimer leurs avis sur les différentes propositions faites, notamment sur l’implantation générale des dispositifs de publicité sur notre territoire. Le résultat de cette première consultation est du reste en ligne :http://participation.lacub.fr/IMG/pdf/PLU-RLPI/reunions-publiques/RLPi_questions_24112014.pdf
A l’issue de cette réunion, ceux-ci ont pu aussi exprimer leurs avis d’où globalement ressort une volonté commune de préserver  les zones de nature, de  réglementer l’affichage sur les façades, d’interdire les  12m² ou encore de diminuer le nombre de publicité au sol.

Depuis de cette réunion, un questionnaire a été mis en ligne par Bordeaux Métropole, du 1° au 23 octobre 2015, afin de recueillir un plus grand nombre d’opinions. Chacun pouvait exprimer son avis sur ce sujet.
Sur les 760 000 habitants que comptent notre agglomération…
235 habitants seulement se sont exprimés sur ce sujet.
Soit la publicité intéresse peu les citoyens, soit la communication pour appeler les habitants à s’exprimer a été quelque peu confidentielle…

Et ce n’est pas la dernière réunion publique du 10 décembre 2015 qui inversera cette tendance: un élu, trois afficheurs, quatre agents de la collectivité ou de l’agence chargé du dossier  et …moins de six habitants de la Métropole dans la salle.

Reste que  les retardataires pourront tout de même encore donner leur avis lors de l’enquête publique qui concernera le projet définitif du règlement local de publicité intercommunal de Bordeaux Métropole.

Et vous  avez aussi la possibilité d’exprimer  votre point de vue sur ce sujet  en laissant un message sur  le site de Bordeaux Métropole http://www.participation.bordeaux-metropole.fr/concertation/rlpi/reglement-local-publicite-intercommunal/presentation+c2525

Déchets: Libourne plus écolo que Bordeaux-Mérignac?

27 vendredi Nov 2015

Posted by Patrick PAPADATO in Alimentation, Déchets

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agenda 21, bordeaux, déchets, ecologie, incinération, plan climat, pollution

barquette

Chaque jour, la consommation régulière de barquettes, boîtes, box, et autres conditionnements plastiques génère une production impressionnante de déchets.

Pas ou peu recyclés, ces déchets sont le plus souvent enfouis,  si la solution de l’incinération n’a pas été retenue par la collectivité  en charge de l’élimination de ces ordures ménagères.

Sur Bordeaux Métropole,  du fait de l’importance de l’incinération sur notre territoire (usines de Bègles et Cenon), on parlera donc de « valorisation énergétique » de ces déchets plastiques qui  produiront de l’énergie et partiront en fumée. Enfin presque,  car même en les brûlant, il restera tout de même une matière qu’on ne sait  toujours pas « valoriser » et qui finira généralement en décharge (pour faire simple).  Sans parler des filtres des fumées toxiques que dégagent ces plastiques qui seront récupérés et entreposés dans des très chères décharges de classe  1, et cela  pour l’éternité…

La solution est donc de réduire l’ utilisation des emballage plastiques afin de ne pas à avoir à les traiter.

C’est le choix qui a été fait par les cuisines centrales de Libourne en 2013.

La ville de Libourne, c’est 18 établissements publics et scolaires comprenant écoles, crèches, centres de loisirs, agents municipaux,…) soit plus de 260 000 repas dans l’année!  La cuisine centrale pour servir tous ces repas a retenu le choix de la liaison froide . Les plats sont donc réalisés dans la cuisine centrale et conditionnés sous forme de barquettes alimentaires en polypropylène. Recouvertes d’un film plastique thermocollé, les barquettes plastiques  permettent ainsi le déplacement des plats, par ailleurs refroidis, et réchauffés sur chaque site livré.

Mais ces barquettes étaient jusqu’à présent mis en décharge, au centre d’enfouissement de Lapouyade, le syndicat intercommunal (Simcval) qui gère les déchets de ce coin du département de la Gironde, n’ayant pas d’autre solution.

90 000 barquettes soit 3,5 tonnes de plastique étaient donc enfouis par an. Face à ce  scandale écologique, la ville de Libourne a relevé en 2013, ce défi environnemental.

Faute d’une solution de remplacement pour l’instant possible et  qui convienne  d’un point de vue du respect des normes d’hygiène,  la mairie de Libourne a choisi de signer une convention avec le fabricant de ces barquettes plastiques (Nutri-pack). Lavées et stockées, elles sont récupérées par le fabricant qui s’engage à les transformer en cagettes de manutention. En soulageant  le poids des déchets de la commune, cette opération permet aussi d’alléger la redevance d’ordures ménagères. Tout bénéfice pour la commune!

barquettes

Sur Bordeaux,   le SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique) est aussi un grand consommateur de barquettes en polypropylène pour ses plats fabriqués. Actuellement, il n’y a pas de recyclage de ces barquettes. La raison avancée par le SIVU est que le recyclage serait  coûteux financièrement et d’un point de vue environnemental, pas très cohérent (lavage des barquettes, transport pour la récupération dans les différents sites …).

Toujours est-il que pour l’instant les cuisines centrales  de Bordeaux -Mérignac servent chaque jour, sur 210 sites de consommation près de  22 000 repas et que la solution pour ces récipients (en format individuel ou collectif) n’a toujours pas été trouvée.

Il faut savoir que pour ces 22000 repas quotidiens, le conditionnement se fait le plus généralement par barquettes de 8 personnes: soit plus de 2700 barquettes. On obtient ainsi chaque jour, plus de 2700 barquettes qui sortent du SIVU avec un plat de viande ou de poisson, 2700 barquettes avec un accompagnement de légumes et certains jours lorsque une entrée ou un dessert est proposé par les cuisines centrales,  2700 barquettes de plus!

Un rapide calcul donne  au moins une moyenne de plus de 6000 barquettes plastiques par jour qui finissent dans les poubelles!  Des chiffres qui donnent effectivement le vertige lorsqu’on les additionne….  Avec plus de 20 jours en moyenne de repas collectifs, c’est donc plus de 120 000 barquettes qui sont jetés chaque  mois.

A quand une solution pour le recyclage de ces plastiques?

 

 

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