Ecolo Bordeaux Blog

~ Bordeaux est une belle ville mais l'écologie n'est-elle qu'une façade ou bien une réalité? Ce blog se propose de recenser ce qui se fait en matière d'écologie et ainsi de permettre à chacun de se faire une opinion! Vous pouvez trouver des informations sur ce qui se fait ailleurs sur https://www.facebook.com/Ecolobordeauxblog-386811244801113/

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Archives de Tag: stade

Zones naturelles vs zones économiques .

10 vendredi Juin 2016

Posted by Patrick PAPADATO in agriculture urbaine, arbres, Biodiversité, Eau, jardin, Urbanisme, zones humides

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agriculture urbaine, bordeaux, ecologie, Nouveau stade, quartier, stade, Urbanisme, zones humides, zones naturelles

 

stade

Notre métropole est-elle  encore capable de préserver les derniers espaces naturels sur son territoire?

La question est encore , hélas,  d’actualité quand on voit les projets qui se sont développés ces derniers mois et qui grignotent lentement et sûrement: bois, zones de pâturage, zones Natura  2000, faune et flore sauvages ainsi que  zones maraîchères.

En effet, malgré la communication autour du fameux slogan  « 55 000 hectares pour la nature », initiée  par Bordeaux métropole, pour une meilleure prise en compte de la nature en ville,  il semble que la pression des investisseurs de tous poils,  soit plus forte que la défense des derniers espaces naturels. Les maires succombent en effet, bien trop souvent,  aux sirènes des investisseurs  toujours plus gourmands.

Petit rappel de quelques faits, récents, vécus sur notre Métropole.

A Bruges, c’est déjà la Cistude, espèce protégée qui avait fait les frais d’un chantier démarré par le transporteur Ducros sur la zone de fret qui jouxte  la réserve naturelle. A l’époque, c’est la CUB (communauté urbaine) qui avait vendu la parcelle  à cette société;  manque de chance pour les marais de Bruges, classés Natura 2000 et la tortue aquatique continentale, seule espèce recensée en France métropolitaine.

Au Taillan-Médoc , c’est une déviation routière de 7 850 mètres qui doit recouvrir 11,5 hectares de zones humides sur lesquelles ont été répertoriées plus de  78 espèces protégées (  papillon, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères ) C’est France Nature Environnement et la SEPANSO Gironde qui ont attaqué cette décision au tribunal administratif et ont réussi à arrêter les travaux. Le  Conseil départemental de Gironde et l’Etat ont malheureusement depuis fait appel de cette décision.

En Février, à Mérignac, c’est le maire qui tente d’empêcher un centre d’équitation de s’installer sur sa commune. A l’origine, c’est la SAFER (société d’aménagement foncier et d’établissement rural) qui a validé cette installation. Si le projet respecte globalement les 50 ha préemptés, on peut regretter que sur ces anciennes terres d’ exploitations agricoles, la collectivité ne puisse  élaborer un  projet durable d’agriculture urbaine.  Surtout que l’autosuffisance alimentaire de la Métropole n’est que de un à deux jours…  Le dossier reste aujourd’hui en suspens, la mairie ayant écrit au ministre de l’agriculture. Rappelons que cette commune n’a pas toujours été aussi  exemplaire en la matière, avec, par exemple, la construction de l’usine Thalès sur une zone humide. 

 En Avril, à  Talence, c’est le maire qui autorise en plein bois de Thouars, espace boisé classé,  la construction d’un  parcours acrobatique en hauteur par la SARL Acro-Trampoline. Des arbres sont utilisés pour les parcours et percés pour y enfoncer les attaches nécessaires à l’animation, quand ils ne sont  tout simplement coupés…            Mais il semble que les ambitions « xylophages » du maire ne s’arrêtent pas là …  La révision du PLU (plan local d’urbanisme)  annonce déjà la possibilité du  détachement d’une zone boisée ainsi que la  construction de multiples constructions sur ces surfaces naturelles…

 

A Bordeaux, si le Matmut Alantique a bel et bien écrasé définitivement la Znieff existante (zone naturelle d’intérêt floristique et faunistique ), ce stade  continue de faire des ravages, côté nature. C’est maintenant autour de cette nouvelle enceinte sportive que les promoteurs lorgnent. L’ilot de La Jallère, actuellement occupé par Groupama-Gan, représente plus de 9 hectares de zones humides, classées inconstructibles en raison de forts risques d’inondations. Pour contourner cette difficulté,  les promoteurs ont donc proposé au maire de Bordeaux un projet  d’habitations sur pilotis…

bigg01

A Villenave d’Ornon,  c’est le maire Patrick Pujol qui relance  la frénésie immobilière sur le domaine de Geneste dit de la plantation.( 100 hectares dont 20 en plan d’eau). En bordure de Garonne, situées au sud de la zone commerciale des Rives d’Arcins de Bègles, ces terres en zone humide, classées  Natura 2000, sont dans les cartons de plusieurs promoteurs immobiliers  depuis les années 80.  A l’origine , c’est Claude Bez, le fils de l’ancien président de Girondins de Bordeaux qui lance l’idée.  Mais empêtré dans des problèmes judiciaires et les nombreux recours portés par les défenseurs de l’environnement, ce chef d’entreprise abandonne l’affaire dans les années 90.  Cependant le grignotage de ces terres naturelles reste d’actualité d’autant que  la construction d’un bâtiment de quatorze étages sur les restes d’une ancienne ferme a déjà largement  entamé la zone naturelle.

Aujourd’hui, le projet annoncé par le promoteur Vizzion Europe est  à nouveau, celui d’ un projet immobilier  adossé à un projet de golf.  Pourtant avec déjà dix golfs à moins de 1h30 de Bordeaux, notre métropole n’est pas en manque de surfaces pour les amateurs de ce sport… Mais la justification du golf n’est là que pour mieux permettre d’étoffer l’offre et de vendre aux futurs investisseurs un nouveau quartier urbanisée avec commerces, hôtels, résidence de services sur ces zones naturelles tout près des Rives d’Arcins de Bègles.

Alors les « 55 000 hectares pour la nature », c’est pour quand?

Quand on lit , l’éditorial du président de Bordeaux Métropole dans « espèces de Métropole »,   la revue de la collectivité pour un atlas de la diversité,  on y apprend  « que la moitié de notre territoire -soit 38 000 hectares-est constitué d’espaces naturels »...  On se dit qu’il y a donc urgence à recenser les zones naturelles et à les à défendre pour faire en sorte que  la pression immobilière ne réduise pas encore plus ces derniers espaces que certains maires sont prêts à brader au nom de l’emploi ou  du développement économique!

Pour l’euro, stades écolos mais pas trop.

10 mardi Mai 2016

Posted by Patrick PAPADATO in energie, stade

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agenda 21, bordeaux, ecologie, Nouveau stade, panneaux solaires, stade

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Les stades qui recevront les matchs de l’euro en 2016  ont tous affiché, tout au moins au départ, une ambition très développement durable.

Qu’en est-il à un mois de l’ouverture de cette compétition?

Dans les dossiers de presse, de ces stades flambants neufs, spécialement sortis de terre pour cette compétition de football, la tonalité de départ était clairement écolo.
C’est ainsi que tous annonçaient un nombre conséquent de panneaux solaires sur leur toit : 7000 m2 pour Marseille, de 24000 m2 pour Lyon, etc…

Aujourd’hui, à l’heure où ces stades sont terminés, après un rapide tour d’horizon des trop rares informations présentes sur le net, voyons qui est le grand gagnant, en matière d’écologie.

Le stade Vélodrome de Marseille avec 67 000 places est par ses dimensions le plus grand après le stade de France. Comme les autres villes, il annonce des « innovations sur le plan énergétique », un « système de récupération des eaux de pluie pour alimenter le réseau d’eau non potable (arrosage de la pelouse, sanitaires, nettoyage des espaces extérieurs) » et la récupération des calories produites par les eaux sortant de la station d’épuration voisine.
Mais toujours aucun chiffre pour renseigner ce dossier technique et les 7 000 m2 de panneaux photovoltaïques du projet sont semble-t-il passés à la trappe!
Regrettable quand on sait que pour éclairer la pelouse, un recours quotidien à la luminothérapie très énergivore est nécessaire pour remplacer le soleil qui ne pénètre pas certaines zones de ce stade…

Le Stade de Lyon, 59 000 places, affichait lui aussi, sur le papier, une ambition très écolo.
Entre 13 000 m² et 24000 m2 de panneaux solaires étaient prévus sur le toit du stade des lumières (sic)…
Finalement, c’est seulement 1000m2 qui seront installés sur les toits du … futur centre d’entraînement. Mais les responsables du stade des lumières  assurent que d’autres solutions énergétiques et écologiques seront prises en compte comme la géothermie, la récupération des eaux de pluie,… bien entendu sans avancer encore un quelconque chiffre.

Le stade de Lille Pierre Mauroy de 50 000 places annonce fièrement l’utilisation de panneaux solaires et de deux éoliennes pour fournir de l’énergie électrique. Malheureusement ici aussi toujours aucun chiffre précis ne circule pour étayer ces affirmations.

stade bordeaux

Le stade de Bordeaux avec ses 42 000 places aurait pu jouer dans la cour des grands stades écolos. Malheureusement la volonté de l’équipe municipale, à l’heure des choix budgétaires, n’a pas résisté aux économies qui se sont faites, au dernier moment, comme toujours, sur le poste développement durable. Si le maire se plaît à vanter son stade le moins cher de tous ceux construits à l’occasion de cette coupe d’Europe, il omet de signaler que la couverture solaire sur le toit se réduit à une peau de chagrin.  Les 533 m2 de panneaux solaires posés sur la toiture totale de 36 000 m2 ne pourront compenser le coût de l’éclairage du stade et de sa pelouse chauffée à 6°…

Il apparaît donc , à ce jour, que le Stade de Nice est le grand vainqueur de cette compétition des stades spécialement construits pour cette compétition de l’euro.

Certes plus modeste avec ses 35 000 places, il est cependant doté d’une vraie centrale photovoltaïque constituée de près de 7 000 m² de panneaux solaires intégrés à la membrane du toit qui couvrira trois fois les besoins générés par l’Allianz Riviera, soit 1500 MWh par an, la consommation annuelle de 600 foyers.

En ce qui concerne les autres stades, seulement rénovés  pour l’occasion, c’est le stade de St Etienne Geoffroy-Guichard, 42 000 places, qui apparait aussi comme le plus vertueux en la matière. Une surface de  2 600m2 panneaux solaires a été installée pour une puissance de 200.000 kWh d’électricité par an,
Et le projet ne s’arrête pas là, la métropole de Saint-Etienne a  lancé  un projet inédit : utiliser un biodiesel à base d’huile de friture pour éclairer le stade de foot. L’huile en question sera collectée dans la restauration rapide collective, les restaurants et  les particuliers.

Les autres stades qui recevront les matchs de l’Euro sont le Stade de France ( 80 000 places) , le  Parc des Princes  (45 000 places) le Stade  Bollaert-Delelis  ) à Lens   ( 35 000 places)  et le Stadium Municipal de Toulouse  ( 33 000 places) . Pour ces stades, ici encore très peu d’informations sur  la problématique environnementale…

Nouveau stade de Bordeaux: toit 1- solaire 0

18 lundi Mai 2015

Posted by Patrick PAPADATO in energie, stade

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bordeaux, ecologie, Nouveau stade, panneaux solaires, stade

Un stade « moderne, sublime, nouvelle génération« … actuellement les reportages et articles de presse sur le nouveau stade de Bordeaux ne tarissent pas d’éloges pour faire la promotion de cette nouvelle enceinte sportive.
Mais ce stade est-il aussi avant-gardiste qu’on veut bien nous le répéter?

Depuis quelques années maintenant, les instances internationales du football professionnel mettent en avant leur volonté de respecter l’environnement.
Toits végétalisés, récupération d’eau de pluie, retraitements des déchets, éco-construction, transports propres,… les stades se mettent aujourd’hui au vert.

Et l’élément le plus emblématique de cette nouvelle tendance est l’installation systématique de panneaux photovoltaïques sur les toits des stades.

 

toit solaire Panneaux solaires sur stade.

Il faut dire que ce sont des surfaces idéales pour installer des panneaux photovoltaïques. D’autant qu’un stade consomme pas mal d’énergie les soirs de match.
Le Stade de France à Saint-Denis consommerait un soir de match 5 MWh (5 000 KWh), soit la consommation annuelle d’1 foyer français. On comprend mieux la réflexion générale induite sur l’auto-production d’énergie pour ces enceintes sportives.

40 L’Estádio Nacional Mané Garrincha de Brasilia

C’est ainsi que lors de la coupe du monde de 2014, le Brésil avait déjà annoncé son ambition de faire de sa Coupe: « la plus écolo » de l’histoire du football.
Le stade de Rio de Janeiro (78 000 places)par exemple a donc été équipé de 1552 panneaux solaires sur une surface d’environ 2 400 m² pour une production annuelle de près de 500 MWh, soit l’énergie électrique nécessaire à l’organisation d’une centaine de matchs nocturnes.

Déjà en Europe, les grands stades Anglais ou Allemands avaient ouvert la voie.
Dès 1996, le club de football allemand SC Fribourg a équipé son toit de panneaux photovoltaïques. 11 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques installés, qui génèrent 7,3 MWh, soit 0,6 % de la production d’électricité de la ville (avec comme originalité 2 500 m² de panneaux financés par les habitants de la ville.)

stade breme Stade de Brême.

Aujourd’hui, tous les grands stades en Europe se couvrent de panneaux solaires.
Amsterdam stade de l’Ajax avec 7000m2 de panneaux solaires produit 930 MWh par an
Berne Stade Wankdorf (32 000 places) 12 000 m² produisant 1 300 MWh d’électricité par an.

Prague Stade de Prague.

Et ce mouvement est dorénavant mondial.
Le Stade de Taiwan (50 000 places) produit 1 140 MWh pour 14 155m2.
Dernières réalisations en date, pour la coupe du monde au Qatar en 2022, toutes les enceintes seront climatisées grâce à l’énergie solaire pour permettre ainsi aux joueurs d’évoluer dans les meilleures conditions. (Mais pas très développement durable…)

En France aussi, les nouveaux stades qui recevront les équipes engagées pour la prochaine coupe d Europe ont recouverts leur toit de panneaux photovoltaïques.

Lyon, le projet prévoit 24 000 m2 de panneaux solaires sur le toit.
Nice, 4 000 panneaux solaires produiront jusqu’à 1500 MWh/an.
Saint Etienne, 2600m2 de panneaux solaires pour une Production annuelle de 205 000kWh.
Lille,le stade devrait recevoir aussi des panneaux solaires, on attend le résultat final avec impatience.

Mais ce n’est pas l’apanage du foot, les structures sportives des autres disciplines s’y mettent aussi: A Nantes, le toit du stade d’athlétisme du Grand Ouest recevra 4 000m² de panneaux solaires.

Et Bordeaux dans tout ça?

stade toit Stade de Bordeaux: cherchez les panneaux.

Le nouveau stade de Bordeaux, selon le dernière séance du conseil municipal, aura 450 panneaux sur 533m2 pour une toiture de 36000m2, soit une production de 100kwc. .
Toujours moins que rien, mais très en dessous de ce qui se fait ailleurs…
Mais pour ne pas avoir l’air d’être trop décalé, depuis le début de ce projet, le gestionnaire et la mairie communiquent largement sur les ombrières du parking du parc des expositions proches du stade. On nous dit ainsi que le stade bénéficiera de cette production d’énergie renouvelable. Ce qui est exact… mais comme l’ensemble des bâtiments municipaux de la ville.

Car les ombrières du lac ont été réalisées bien avant ce stade et pas dans l’unique but d’éclairer les seuls jours de match. Hugues Martin, à l’époque adjoint au maire, présidait, aussi la société bordelaise des équipements publics d’exposition et de congrès (SBEPEC), initiateur du projet et propriétaire du parking. Il déclarait a l’époque lors de la présentation à la presse de cette magnifique réalisation : « Le parking a aussi vocation à accueillir les visiteurs du futur grand stade, prévu à proximité ».

Ces panneaux solaires avaient été installés pour alléger la facture électrique de la ville de Bordeaux (objectif: 23 % d’énergies renouvelables pour la consommation de l’ensemble des bâtiments municipaux) mais pas pour justifier les insuffisances du nouveau stade.

Si la presse pouvait titrer, il y a quelques temps: « le stade de demain sera écolo » ou encore  » les stades seront green »; ce sera sans le stade de Bordeaux qui fait bien pâle figure en matière de développement durable.

Voir aussi sur le sujet:

https://ecolobordeauxblog.com/2015/01/24/quel-stade-zero-de-l-ecologie/

https://ecolobordeauxblog.com/2014/09/15/les-ombrieres-du-parc-des-expositions/

Quel stade zéro de l’ écologie?

24 samedi Jan 2015

Posted by Patrick PAPADATO in energie, stade, Urbanisme

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bordeaux, ecologie, Nouveau stade, panneaux solaires, stade

Unknown
Pour l’Euro UEFA de 2016, sur les 11 stades qui recevront les équipes, 4 seront flambants neufs: Bordeaux, Lyon, Lille et Nice.

Bien sûr, tous se revendiquent d’une démarche HQE et mettent en avant le respect de l’environnement: insertion dans un espace naturel ou un parc boisé, tramway pour les desservir, gestion des déchets, etc… tous avancent une dimension clairement environnementale. Mais au-delà du discours, nous avons voulu aller plus loin et passer au crible ces 4 nouveaux stades afin de savoir quel projet était le plus écolo.

La première difficulté
a été de démêler ce qui était de l’ordre du projet et ce qui avait été vraiment réalisé; certains ayant nettement rabaissé leurs ambitions.
Ensuite, on peut regretter que les chiffres apparaissent peu dans les dossiers ou les articles de presse très élogieux que nous avons pu trouver.
Si tous affichent une dimension écolo, les informations données restent quelque peu floues sur les réalisations finales: nombre de panneaux photovoltaïques, puissances obtenues ou encore m3 d’eaux de pluie récupérés ou utilisés relèvent parfois de l’énigme. Etonnant pour une communication générale qui ne cache pas sa volonté de faire entrer les stades dans le 21° siècle!

Essayons donc d’y voir plus clair.

Le stade de Nice pour un budget de 245 millions d’euros offrira 35 000 places.
Electricité: L’Allianz Riviera est une véritable centrale photovoltaïque constituée de plus de 4 000 panneaux solaires (environ 7 000 m²) ils ont été intégrés à la membrane d’étanchéité du toit. Inscrit dans le Plan Climat Energie de la ville de Nice, le stade de l’Allianz Riviera doit y participer à hauteur de 1 500 MWh/an, soit trois fois plus d’électricité qu’il n’en consomme.
Géothermie: L’utilisation de la géothermie permet de produire de la chaleur mais aussi de la fraicheur en été. La climatisation naturelle permettra de rafraichir le stade grâce à un mur soufflant qui utilisera les vents dominants de la plaine du Var.
Récupération de l’eau de pluie: Le futur stade de Nice sera pratiquement autonome grâce à la récupération des eaux de pluie, tant pour l’arrosage de la pelouse que pour les besoin sanitaires. La couverture du stade récupère l’eau de pluie stockée dans 4 bassins de rétention situés au niveau des parkings (7 000 m3 récupérés par an) limitant ainsi les consommations. Le but étant d’alimenter les toilettes de l’enceinte, mais aussi le système d’incendie et l’arrosage de la pelouse.

Le stade de Lille entièrement couvert avec ses 50 300 places est pour l’instant le 3ème plus grand de France, derrière le Stade de France (81 338 places) et le Vélodrome (60 031 places). Le coût de la construction est estimé 282 millions € mais 324 millions d’euros avec les aménagements extérieurs. Le financement du projet a été souscrit par Eiffage dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Electricité: L’équipement sera équipé de deux éoliennes et d’une installation solaire photovoltaïque de 200 m² qui permettra d’économiser 727 MWh/an.
Géothermie: Rien trouvé à ce sujet dans les dossiers de presse ou sur le net.
Récupération de l’eau de pluie: Le stade dispose d’un bassin de recyclage d’arrosage de 200 m3 et d’une réserve d’eau de pluie de 600 m3, à destination principalement des sanitaires. Il faut savoir que plus de 40 m3 d’eau sont utilisés chaque soir de match.

le Grand Stade de Lyon, prévu pour 58 000 places sera le dernier stade à être construit pour cette coupe d’Europe. Il ne sera opérationnel que fin 2015 et son budget devrait tourner autour des 400 millions d’euros. C’est le seul stade porté à 100 % par son club de foot.
Compte tenu de l’avancée des travaux, nous ne pourrons, pour l instant, que développer les éléments affichés dans le projet initial.

Electricité: Le projet envisage d’installer Entre 4100 et 15 000 m2 de panneaux photovoltaïques.
Géothermie: Il devrait être aussi chauffé grâce à des pompes géothermiques récupérant la chaleur du sol.
Récupération de l’eau de pluie: Un système de récupération des eaux de pluie devrait permettre l’arrosage de la pelouse. Mais aucun chiffre trouvé pour l’instant.

Le nouveau stade de Bordeaux aura une capacité de 43 000 places. Son coût est estimé à 184 M€, pour un partenariat public/privé avec les opérateurs Vinci et Fayat.
Si le dossier presse du stade met en avant la prouesse technique pour la réalisation de ce stade, peu d’éléments sur les différents points qui nous intéressent.

Electricité: Si le projet mettait en avant une couverture composée essentiellement de panneaux photovoltaïques pouvant ainsi alimenter en intégralité les matchs, il semble que le projet ait été revu à la baisse…  C’est ainsi que lors du dernier conseil municipal, d’avril  2015,  il a été voté le raccordement de la production en énergie photovoltaique du stade. On a donc appris que près de 450 panneaux, soit 533 m2 produiront 100kwc. Toujours mieux que rien mais dérisoire pour une couverture totale de 36 000 m2. Depuis le début, comme pour se dédouaner, le gestionnaire et la ville nous indiquent que « le stade va profiter (…) du parking couvert de panneaux solaires du Parc des expositions ». Comme l’ensemble des équipements de la ville de Bordeaux…

Géothermie: Apparemment, rien dans les articles trouvés n’indiquent une quelconque utilisation de la géothermie…
Récupération de l’eau de pluie: Un système de récupération des eaux de pluie pour l’arrosage de la pelouse est prévu, soit 200 m³.

Le stade de Bordeaux apparaît donc comme le moins cher des quatre nouvelles enceintes mais aussi comme le moins volontariste en terme d’écologie. Une déception compte tenu d’un discours très ambitieux de la ville pour une réalisation qui, au final, n est pas à la hauteur de l’enjeu climatique.

Le plus écolo est pour l’instant le stade de Nice en attendant que le stade de Lyon se termine.
Affaire à suivre…

La planète se réchauffe… la pelouse du nouveau stade de Bordeaux aussi!

05 vendredi Déc 2014

Posted by Patrick PAPADATO in Agenda 21, stade

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bordeaux, ecologie, Grand stade, pelouse chauffee, plan climat, stade, Stade écolo

pelouse

Cela va donc chauffer… sous la pelouse du nouveau stade de Bordeaux.

SBA (Stade Bordeaux Atlantique) a ainsi annoncé en début de semaine avoir opté pour un système de chauffage intégré au sol pour stimuler la photo-synthèse de la pelouse et faire en sorte qu’en hiver, la température ne descende jamais à moins de 6°C…

La problématique des pelouses dans les stades impose aux gestionnaires d’offrir la meilleure qualité possible pour le spectacle footballistique. Froid et gel sont en effet des facteurs de risque pour le gazon et… pour la qualité du jeu.
L’objectif, en cas de froid, est donc de maintenir le sol hors-gel sans détremper la pelouse.

Jusqu’à présent, les stades bâchaient leurs pelouses et les chauffaient pour les préserver du gel. C’était un système moins coûteux qu’une réfection totale et donc le plus souvent utilisé. En 2012, l’AS Nancy-Lorraine (L1) déclarait quand même avoir utilisé jusqu’à 2 000 litres de fioul par jour pour éviter que la pelouse du stade ne gèle…

Il faut savoir que les instances du football prévoient des amendes en cas de match annulé au dernier moment. Si un club ne met donc pas tout en œuvre pour maintenir un terrain praticable, il peut recevoir une amende de la Ligue de football (de l’ordre de 40 000 euros) plus des frais de dédommagement pour l’équipe adverse. En cas de match télévisé, les frais peuvent même s’élever à 250 000 euros!

C’est ainsi que tous les nouveaux stades ont donc pris en compte cet élément non négligeable pour leurs finances et soignent dorénavant leur pelouse en développant diverses techniques.
Dans le grand stade de Lille, 500 LED de 400 watts sont installés, utilisés 20 heures par jour. Ce qui représentent d’après La Voix du Nord « la consommation moyenne de 145 foyers ». Sans compter les ventilateurs censés aérer la pelouse. Au stade Louis II à Monaco, on trouve même des lampes éclairant les endroits où se portent …les ombres des tribunes.

Mais le coût financier est tout aussi important et ne se chiffre plus en litres de fioul mais en kilowatts. Déjà Sochaux, il y a quelques années, à l’époque seul club français équipé d’une pelouse chauffante, déclarait pas moins de 60 000 euros d’électricité par an.

Aujourd’hui, les nouveaux stades intègrent pour la plupart des panneaux solaires pour réduire la facture énergétique et éviter de réchauffer la planète en utilisant des énergies fossiles ou nucléaires. C’est un mouvement général dans le monde.

Le toit du stade Maracanã à Rio de Janeiro (Brésil) s’est vu recouvert de 1552 panneaux solaires sur une surface d’environ 2 400 m². Cette centrale solaire permettra de produire annuellement près de 500 MWh, soit l’énergie électrique nécessaire à l’organisation d’une centaine de matchs de football nocturnes ou équivalente à la consommation de 240 foyers.

La ville de Fribourg (Suisse) a installé 11 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques, qui génèrent 7,3 MW, soit 0,6 % de la production d’électricité de la ville. L’objectif de cette initiative est de remplacer les sources d’approvisionnement actuelles par des énergies renouvelables pour, à long terme, ne plus être dépendante des énergies fossiles. Chaque année, 90 000 kWh à 110 000 kWh sont produits par la centrale photovoltaïque du stade.

Sur l’Amsterdam Arena de l’Ajax (Pays Bas) sur les 4200 panneaux photo-voltaïques sont prévus, soit 7000 mètres carré, qui produiront 930.000kWh annuellement, soit 10% des dépenses de l’enceinte, ou la consommation de 270 maisons néerlandaises en un an. Le but est, dans une démarche écologique globale, de rendre le stade écologiquement neutre d’ici 2015.

Et en France?

Tous les stades ou presque qui recevront l’Euro en 2016 se sont engagés dans ce mouvement qui touche le foot professionnel.

A Nice, avec l’Allianz Riviera, sera l’un des premiers stades de foot à énergie positive. Il doit produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. Une performance qui sera en grande partie due aux 4.000 panneaux solaires qui seront installés sur le toit du stade.( 7.000 m2 ) En plus des panneaux solaires, l’enceinte sera dotée d’un système de ventilation naturelle et produira de la chaleur et de la climatisation grâce à la géothermie. L’Allianz Riviera produira 1.500 MWh/an sur les 25.110 MWh renouvelables voulus d’ici 2020 par la ville de Nice dans le cadre de son Plan Climat Energie.

A Lyon, le Grand Stade de Lyon, sera recouvert de panneaux photovoltaïques transparents. Le bâtiment a l’objectif de présenter lui aussi une balance énergétique positive.

A Lille, le grand stade se verra doté de deux éoliennes et d’une installation photovoltaïque de 200 m 2 qui permettront d’économiser 727 MW d’énergie primaire.

Au stade Geoffroy –Guichard à Saint Etienne, 2600 m² de panneaux ont été installés en 2008 qui produisent annuellement 200.000 kWh d’électricité. Ils représentent l’équivalent annuel d’énergie nécessaire à 60 maisons individuelles

A Marseille, le projet de Vélodrome voté en conseil municipal en 2010 prévoyait 7000 m2 de panneaux solaires.. La mairie, prétextant la baisse des tarifs de rachat de l’électricité solaire, a fait une croix sur ce projet

Et Bordeaux dans tout cela?

Les dossiers presse indiquent que le stade de Bordeaux « va profiter du parking couvert de panneaux solaires du Parc des expositions »… Une manière délicate de dire que le projet n’a pas intégré cette dimension dans sa construction.
Le grand stade de bordeaux sera donc beau, on nous le répète à l’envie, mais n’aura rien d’écolo.
Sa pelouse sera ainsi chauffée mais sans que l’enceinte ne produise un seul kilowatt.
Très loin de l’esprit actuel des nouveaux stades, plus respectueux de la planète.

Un grand stade écolo ?

25 samedi Oct 2014

Posted by Patrick PAPADATO in stade

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stadeLe nouveau stade de Bordeaux qui sera inauguré fin mai 2015 a été construit par le groupement Vinci-Fayat. La conception est l’œuvre de l’agence internationale d’architecture Herzog & de Meuron assistée de Groupe 6. Ce nouveau stade aura une capacité maximale de 42 000 personnes. (37 000 strapontins). L’ensemble du site représente 18,6 hectares pour une superficie du stade de 4,6 hectares.

Le dossier de presse et le dossier technique mettent en avant la volonté d’en faire un équipement respectueux de l’environnement. Sur son intégration dans l’environnement, le paysagiste Michel Desvignes déclare dans le dossier de presse « L’implantation du stade se nourrit d’une situation particulière : celle d’un territoire à l’articulation entre un cadre naturel de qualité à valoriser au nord et une trame paysagère d’agglomération à renforcer au sud. »

A cela, nous rappellerons que l’enquête publique a confirmé que cette construction porte atteinte aux milieux naturels. Le site est sensible avec la proximité de trois zones Natura 2000, réserve naturelle de Bruges, zone humide. Le site où est implanté le stade était à l’origine une ZNIEFF, une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique pour la faune et pour la flore. Il a donc fallu assécher une zone humide, imperméabiliser 9 ha de surface, créer plusieurs corridors pour faciliter les déplacements de la faune sur ce secteur, déplacer un canal, créer une jalle artificielle et donc impacter les milieux naturels et les espèces protégées… Certes, des mesures seront prises pour compenser la destruction des biotopes, mais détruire pour ensuite mettre en place des mesures compensatoires de préservation reste discutable.

Pour ce qui est des travaux, le groupement constructeur s’est engagé avec la Mairie de Bordeaux à inscrire la réalisation des travaux dans le cadre d’une démarche à faible impact environnemental. Un engagement a donc été pris pour limiter l’empreinte environnementale lors du gros oeuvre. Il s’agira de limiter la pollution des sols et sous-sols, limiter la consommation d’eau et d’électricité, limiter l’impact des transports, limiter les nuisances dues au chantier, limiter la production des déchets, organiser la récupération des déchets, privilégier la valorisation des déchets et enfin protéger la faune et la flore notamment en rétablissant des zones de passage pour la faune semi-aquatique…

Il faut dire que le dossier technique indique aussi qu’il faudra 41 000 m3 de béton, 644 poteaux circulaires en métal soit 12 000 tonnes de charpente métallique (deux fois le poids de la charpente de la Tour Eiffel nous précise-t-on). Ces quelques chiffres donnent une petite idée de l’impact environnemental que représente à lui seul ce monument dédié presque exclusivement au football.

Pour ce qui est de son fonctionnement, il faut savoir que les stades ne consomment que ponctuellement de l’énergie mais à très forte intensité et qu’une réelle autonomie reste difficile à obtenir. Pourtant les futurs stades installent des panneaux photovoltaïques sur leur toit : Geoffroy-Guichard, à Saint-Étienne, a été un précurseur dans ce domaine, avec 2 600 m² de panneaux installés en 2008 et la production d’énergie y dépasse désormais la consommation. Le projet OL Land de Lyon prévoit 41 000 m² de panneaux, l’Olympic Nice Stadium 7 000 m², la rénovation du stade Vélodrome de Marseille 7 000 m² , le Stade du grand ouest de Nantes 4000 m². Pour ce qui est du grand stade de Bordeaux, si on indique une norme BBC (bâtiment basse consommation) aucun chiffre avancé concernant d’éventuels panneaux solaires….

L’eau est un autre aspect central. La norme est actuellement de faire en sorte que les stades soient autonomes grâce à la récupération des eaux de pluie, tant pour l’arrosage de la pelouse que pour les besoin sanitaires. Le futur stade de Nice (7000 m3), comme le stade Vélodrome rénové ou le Grand Stade couvert lillois (800m3) vont dans ce sens. A Bordeaux, l’arrosage sera aussi assuré par la récupération des eaux de toiture (pas de chiffre en m3 indiqué) mais il est mentionné qu’en cas de besoin le complément sera puisé dans l’eau de la Jallère. Compte tenu des risques de sécheresse sur notre région, le prélèvement dans la Jallère pourrait vite devenir la règle et la récupération des eaux de toiture l’exception…

La limitation de l’empreinte écologique passe aussi par la mise en place d’un tri sélectif dans les stades pour le compostage notamment et l’utilisation d’emballages biodégradables dans les points de restauration. Affaire donc à suivre lorsque le stade sera ouvert.

Pour ce qui est des déplacements, son éloignement (12 km du centre ville) limite la venue de spectateurs à pied ou à vélo… Il est du reste souvent dit que le stade « bénéficie » des immenses parkings du parc des expositions. On sait qu’une offre importante de stationnement entraîne une augmentation des déplacements en voiture, les spectateurs choisissant la solution la plus « pratique ». Du coup, le tramway sera moins attractif d’autant que la station « stade » sera un terminus qui évacuera deux fois moins de voyageurs que le positionnement central actuel du stade Chaban sur la ligne A qui permet d’y accéder depuis la rive gauche ou la rive droite.

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