Ecolo Bordeaux Blog

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Archives de Tag: Ville de Bordeaux

Pour Bordeaux, c’est clair.

02 dimanche Déc 2018

Posted by Patrick PAPADATO in pollution lumineuse

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APCEN, éclairage artificiel, éclairage nocturne, éclairage public, Begles, Bordeaux Metropole, Ecolobordeaux blog, Environnement, LED, pollution lumineuse, Ville de Bordeaux

thomas Pesquet

23 janvier 2017 : Bordeaux de nuit, vue depuis l’ISS. © Twitter/@Thom_astro – ESA/NASA

Si un jour Thomas Pesquet a le bonheur de repasser au-dessus de la capitale Girondine, l’image qu’il nous ferait parvenir pourrait être bien différente de celle-ci.

En effet, depuis quelques mois, de nombreuses communes de Bordeaux Métropole éteignent leur éclairage public : Bègles , Talence , Le Haillan,   Mérignac , Le Taillan-Médoc, Eysines, Blanquefort, Saint Médard en Jalles, Carbon-Blanc, Ambès, Villenave-d’Ornon, … Un vrai plébiscite pour une limitation des éclairages urbains inutiles.

Du coup, ces communes font des économies. Blanquefort indique économiser 45 000 euros par an. La ville de Bègles annonce, elle, fièrement 80 000 euros d’économie annuelle, soit près de 28% en moins sur sa facture globale d’électricité.

En plus,  il semble que les riverains acceptent  le principe, sans augmenter leur sentiment d’insécurité.

Toutes les communes occupées à éteindre leurs rues? Bordeaux résiste encore…

Si le mouvement s’amplifie, Bordeaux risque rapidement de faire figure de village gaulois, irréductible à l’extinction de ses lumières la nuit…

D’autant que déjà en 2017, la ville centre avait été épinglée par l’APCEN (Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement ). Cette association s’appuyant sur l’arrêté du 25 janvier 2013,  qui interdit dorénavant formellement tout éclairage de ce type de locaux après leur occupation ou à partir de 1h du matin, avait surveillé les  vitrines de magasins de commerce ou d’exposition, façades des bâtiments, et locaux intérieurs à usage professionnel,  de treize grandes villes françaises.

Et Bordeaux n’avait pas brillé dans ce classement, avec 70 % de ses  sites non conformes…

Aujourd’hui, en matière d’éclairage public, Bordeaux semble trainer aussi quelque peu des pieds. Ses services misent sur l’installation de LED et l’expérimentation de détecteurs de mouvements, comme sur la zone industrielle de Bordeaux Nord mais ne sont pas vraiment mobilisés pour couper la lumière dans les rues.

Bien au contraire.

Dans le dernier rapport de développement durable 2017-2018  de la ville de Bordeaux, il est mentionné que la consommation d’énergie de l’ensemble du parc  d’éclairage public a baissé de 28%, grâce à la réduction des puissances installées.

Mais en même temps,  Bordeaux a augmenté de 21,3% le nombre de points lumineux, passant de 31 184 points à 37 822 points… Rappelons que l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas et que l’éclairage artificiel a un impact important sur la faune et la flore.

Bordeaux, entre l’éclairage privé qui n’est pas conforme à la loi et ses services qui ne se résignent pas à éteindre l’éclairage public, est loin d’être à la pointe du mouvement actuel qui tend à baisser l’impact de la pollution lumineuse sur Bordeaux Métropole.

Si on peut comprendre certaines retenues concernant le centre ville touristique, il serait incompréhensible de constater que ce qui se met en place sur Bègles, Mérignac ou Eysines, ne puisse l’être sur des quartiers bordelais périphériques.

 

 

 

 

 

Capucins: marché de dupes?

06 dimanche Mai 2018

Posted by Patrick PAPADATO in Marché

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Appel d'offres, Capucins, Contrat de concession, Géraud, Marché, Marché des capucins, Société Géraud, tribunal administratif, Ville de Bordeaux

capucins

La gestion du marché des capucins est-il à la hauteur des attentes de la ville de Bordeaux en matière de développement durable ? Il semble que non, selon les élus écologistes (EELV) au conseil municipal.

Pour eux, la société  » « Les fils de Mme Géraud » qui gère  la délégation de service public comprenant la concession du marché des Capucins et de ses parcs de stationnement ne remplit pas vraiment ses obligations contractuelles ».

Ils ont donc écrit au maire afin que le délégataire respecte enfin les termes de son contrat signé en 2007 :   » En matière de développement durable : l’article 13-4 du contrat énonce : « Un second programme de travaux, destiné à inscrire le marché des Capucins dans une logique de développement durable (récupération des eaux pluviales) et d’économies d’énergies (photovoltaïque) sera réalisé sous cinq ans. Son enveloppe financière sera comprise entre 300 et 800 000€ HT (valeurs 2007). »

A ce jour, aucune avancée en ce domaine.

Pire alors que depuis le premier janvier 2016, tout marché produisant plus de 10 tonnes de bio déchets par an est dans l’obligation règlementaire de valoriser emballages et de déchets compostables,  la SARL « Les fils de Mme Géraud » ne respecte aucunement l’article 26 de son contrat qui stipule pourtant : « le concessionnaire respecte toute disposition législative ou réglementaire qui lui est applicable ».

Alors comment expliquer un tel laisser faire municipal?

La relation entre la société Géraud et la mairie est une longue histoire faite d’alliances et de mésalliances qui défraye la chronique politique bordelaise depuis maintenant des décennies.

C’est dans les années 90 que la mairie confie au groupe Géraud l’exploitation  du marché des capucins, concession aussitôt dénoncée par l’opposition socialiste qui l’attaque au tribunal administratif. En 2000, la cour administrative donne raison à l’opposant Gilles Savary. La mairie modifie donc le contrat et en signe un nouveau avec Géraud, aussitôt dénoncé par le conseiller municipal socialiste.

En 2006, la partie se « corse ». 

La cour administrative donne raison à l’opposant et accorde trois mois à la municipalité pour procéder à la résolution du traité de concession avec le groupe Géraud. La ville refuse de payer et se pourvoit en cassation devant le conseil d’état. Mais son pourvoi est rejeté et la mairie se voit obligée de verser au groupe Géraud la coquette somme de 2,7 millions d’euros HT en juillet 2007, pour cause de résiliation du contrat et 500 000 euros en dédommagement pour le contrat restant. (plus 18 000 euros pour l’état et 2000 euros à l’opposant socialiste…)

Fin de partie?

Ce serait trop simple…Nouvel appel d’offre en juillet 2007 pour déterminer une nouvelle délégation pour le marché des capucins.  La commission municipale d’appel d’offre retient deux sociétés sur cinq candidats : « Les fils de Mme Géraud » et « Les marchés publics Cordonnier » pour attribuer le marché à …Géraud.

Une bonne opération pour la ville qui lui permet de récupérer le droit d’entrée payé par le nouveau gestionnaire de 2,9 M d’euros… soit la somme due par la mairie à la société Géraud.

Nouveau rebondissement,en 2017: l’appel d’offre aurait été faussée…

Lors d’une déclaration, sous serment, devant la haute Cour de Justice de Manchester (Royaume-Uni) le 12 juillet 2016, dans le cadre d’une plainte, Mr Jean-Paul Auguste, dirigeant de la société « Les Fils de Mme Géraud » avoue « Nous (les sociétés du groupe Géraud et du groupe Cordonnier) n’avons jamais soumissionné l’un contre l’autre, parce que c’est une filiale… Nous l’avons seulement fait à la demande de la municipalité, c’était pour Bordeaux. Et c’était pour une raison très simple. Notre contrat avec Bordeaux devait être réécrit. Pour cette raison, nous avons dû le casser, et pour ainsi dire, créer une sorte de compétition. L’objectif de cet appel d’offre était de reprendre l’intégralité des obligations financières »  (source « Géraud-Cordonnier: le cartel » par Mr Frédéric Bonnet février 2017)

Une manière, peut être, de faire taire l’opposition municipale qui, depuis le début, vote systématiquement contre l’attribution de cette délégation de service public à la société Géraud.

La ville de Bordeaux se targue de sa bonne foi.

Le maire saisit en avril 2017 le procureur de la République et l’Autorité de la concurrence pour que  « toute la lumière soit faite » sur cette affaire. Reste un sentiment de malaise quand, lors du conseil municipal suivant la commission d’appel d’offres, l’ancien premier adjoint  affirmait avoir « âprement négocié » avec les deux candidats …

Pour finir, la société Géraud n’a toujours pas fait les travaux de deux millions d’euros imposés par le contrat de concession. Pour l’instant,  la mairie ne se prononce pas et laisse faire l’exploitant.

Panneaux solaires, récupération d’eaux de pluie, gestion durable des déchets attendront peut être le règlement de ce long feuilleton judiciaire ou tout simplement la fin du contrat qui arrive à terme en … 2027.

 

 

 

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